Chaqueembauche sera confirmée par un écrit mentionnant la nature du contrat, l'emploi, la catégorie, le montant et la périodicité de la rémunération, la durée du travail et, pour les emplois qui l'exigent, la formation ou le diplÎme obligatoire pour exercer, la période d'essai et les modalités de son renouvellement éventuel, la date de prise d'effet du contrat de travail, l
Nerestez pas dans le silence. Voici 5 étapes à respecter pour faire cesser une situation de harcÚlement au travail . 1. Identifier le type de harcÚlement : sexuel ou moral ? Il existe deux types de harcÚlement qui répondent à des critÚres précis : le harcÚlement moral ; le harcÚlement sexuel.
ENTENTEENTRE MusĂ©e des beaux-arts du Canada ET L'Institut professionnel de la fonction publique du Canad Date dâexpiration 30 septembre 2021 Tout est fait pour assurer lâexactitude de ce contenu, mais lâorganisation nâassume aucune responsabilitĂ© pour toute erreur ou omission. Formats alternatifs Version PDF SOMMAIRE 1. Objet de la convention 2. Reconnaissance
gz4XP. Sommaire Ne pas trop attendreProgrammer les rapports au moment de l'ovulationEliminer les facteurs nuisibles Ă la fertilitĂ©Avoir une alimentation Ă©quilibrĂ©eFaire l'amour dans la bonne positionAvoir un orgasmeNe pas trop attendreLa sociĂ©tĂ© actuelle tend Ă faire reculer dâannĂ©e en annĂ©e lâĂąge de la premiĂšre grossesse. Au niveau biologique cependant il est une donnĂ©e qui ne varie pas la fertilitĂ© dĂ©cline avec lâĂąge. Maximale entre 25 et 29 ans, elle diminue de maniĂšre lente et progressive entre 35 et 38 ans, et plus rapidement aprĂšs cette Ă©chĂ©ance. Ainsi Ă 30 ans, une femme souhaitant avoir un enfant a 75 % de chance de rĂ©ussir au bout dâun an, 66 % Ă 35 ans et 44 % Ă 40 ans1. La fertilitĂ© masculine diminue elle aussi avec lâ les rapports au moment de l'ovulationToute grossesse dĂ©bute par la rencontre entre un ovocyte et un spermatozoĂŻde. Or, cet ovocyte nâest fĂ©condable que dans les 24 heures suivant lâovulation. Pour maximiser les chances de grossesse il est donc important de dĂ©tecter cette pĂ©riode de fertilitĂ© ».Sur des cycles rĂ©guliers, lâovulation se situe au 14Ăšme jour du cycle, mais il existe de grandes variations dâune femme Ă lâautre et dâun cycle Ă lâautre. Dans un objectif de conception, il est donc conseillĂ© de dĂ©tecter sa date dâovulation avec lâune de ses techniques courbe de tempĂ©rature, observation de la glaire cervicale, tests dâ spĂ©cialistes recommandent dâavoir des rapports au moins tous les deux jours autour de cette pĂ©riode y compris avant, car les spermatozoĂŻdes peuvent rester fĂ©condants dans les voies gĂ©nitales fĂ©minines durant 3 Ă 5 jours. Ils auront ainsi le temps de remonter jusquâaux trompes pour y rencontrer, Ă©ventuellement, lâovocyte libĂ©rĂ© lors de lâovulation. Attention toutefois ce bon timing ne garantit pas la survenue dâune grossesse. Sur chaque cycle, la probabilitĂ© de grossesse en ayant eu des rapports sexuels au moment clef nâest que de 15 Ă 20 % 2.Eliminer les facteurs nuisibles Ă la fertilitĂ©Dans notre mode de vie et environnement, de nombreux facteurs jouent sur la fertilitĂ©. AccumulĂ©s dans un effet cocktail », ils peuvent rĂ©ellement diminuer les chances de grossesse. Dans la mesure du possible, il est donc important dâĂ©liminer ces diffĂ©rents facteurs, dâautant que la plupart sont nĂ©fastes pour le fĆtus une fois la grossesse tabac pourrait abaisser la fertilitĂ© fĂ©minine de plus de 10 Ă 40% par cycle 3. Chez lâhomme, il altĂšrerait le nombre et la mobilitĂ© des peut engendrer des cycles irrĂ©guliers et non ovulatoires et augmenter le risque de fausse-couche, tandis que chez lâhomme, il altĂ©rerait la stress joue sur la libido et dĂ©clenche la sĂ©crĂ©tion de diffĂ©rentes hormones pouvant avoir un impact sur la fertilitĂ©. Lors dâun stress important, lâhypophyse sĂ©crĂšte notamment de la prolactine, une hormone qui Ă des niveaux trop Ă©levĂ©s risque de perturber lâovulation chez la femme et chez lâhomme, entrainer des troubles de la libido, une impuissance et une oligospermie 4. Des pratiques telles que la mĂ©ditation mindfulness aident Ă lutter contre le cafĂ©ine en excĂšs pourrait augmenter le risque de fausse-couche, mais les Ă©tudes demeurent discordantes sur le sujet. Par prĂ©caution, il semble toutefois raisonnable de limiter sa consommation de cafĂ© Ă deux tasses par dâautres facteurs environnementaux et habitudes de vie sont suspectĂ©s de jouer sur la fertilitĂ© les pesticides, les mĂ©taux lourds, les ondes, le sport intensif, une alimentation Ă©quilibrĂ©eLâalimentation a Ă©galement son rĂŽle Ă jouer dans la fertilitĂ©. De mĂȘme, il est prouvĂ© quâun surpoids ou au contraire une grande maigreur peut altĂ©rer la Le Grand livre de la fertilitĂ©, le Dr Laurence LĂ©vy-Dutel, gynĂ©cologue et nutritionniste, conseille de faire attention Ă ses diffĂ©rents points pour prĂ©server sa fertilitĂ© privilĂ©gier les aliments Ă faibles index glycĂ©mique IG, car une hyper-insulinĂ©mie rĂ©pĂ©tĂ©e nuirait Ă lâovulationrĂ©duire les protĂ©ines animales au profit des protĂ©ines vĂ©gĂ©talesaugmenter lâapport en fibres alimentairesveiller Ă son apport en ferrĂ©duire les acides gras trans, potentiellement nuisibles Ă la fertilitĂ©consommer des produits laitiers entiers une Ă deux fois par jourSelon une rĂ©cente Ă©tude amĂ©ricaine 5, la prise quotidienne dâun complĂ©ment multivitaminĂ© en pĂ©riode de conception pourrait diminuer le risque de fausse-couche de 55 %. Attention cependant Ă lâautoprescription en excĂšs, certaines vitamines peuvent se rĂ©vĂ©ler nĂ©fastes. Il est donc conseillĂ© de prendre avis auprĂšs dâun l'amour dans la bonne positionAucune Ă©tude nâa pu mettre en Ă©vidence le bĂ©nĂ©fice de telle ou telle position. De façon empirique, on conseille cependant de privilĂ©gier les positions oĂč le centre de gravitĂ© joue en faveur du cheminement des spermatozoĂŻdes vers lâovocyte, comme la position du Missionnaire. De mĂȘme, certains spĂ©cialistes recommandent de ne pas se lever de suite aprĂšs le rapport sexuel, voire de se tenir le bassin surĂ©levĂ© par un un orgasmeCâest Ă©galement un sujet controversĂ© et difficile Ă vĂ©rifier scientifiquement, mais il se pourrait que lâorgasme fĂ©minin ait une fonction biologique. Selon la thĂ©orie du up suck » aspiration, les contractions utĂ©rines dĂ©clenchĂ©es par lâorgasme entraineraient un phĂ©nomĂšne dâaspiration du sperme par le col de lâ Des lecteurs ont trouvĂ© cet article utile Et vous ?Cet article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?Ă lire aussi
La Vip titleContent est rĂ©alisĂ©e par un professionnel de santĂ© du travail par exemple, un collaborateur mĂ©decin du travail, un interne en mĂ©decine du travail, un infirmier si le salariĂ© ne prĂ©sente pas de risques la fin de la Vip, le professionnel de santĂ© peut, s'il l'estime nĂ©cessaire, orienter le travailleur vers le mĂ©decin du le salariĂ© est reconnu travailleur handicapĂ© ou titulaire d'une pension d'invaliditĂ© ou travailleur de nuit, la Vip est rĂ©alisĂ©e par le mĂ©decin du travail dans un service de prĂ©vention et de santĂ© au Vip est rĂ©alisĂ©e dans un dĂ©lai maximum de 3 mois Ă partir de la prise effective du poste de un travailleur de nuit ou un salariĂ© de moins de 18 ans, la visite est rĂ©alisĂ©e avant son affectation. Le mĂ©decin du travail peut demander des examens spĂ©cialisĂ©s complĂ©mentaires, qui sont Ă la charge de l' obligatoires lors du dĂ©roulement de la visite Interrogation du salariĂ© sur son Ă©tat de santĂ©Information sur les risques liĂ©s au poste de travailSensibilisation sur les moyens de prĂ©vention Ă mettre en ĆuvreInformation du salariĂ© de son droit de bĂ©nĂ©ficier, Ă tout moment, d'une visite Ă sa demande avec le mĂ©decin du travailUn dossier mĂ©dical en santĂ© au travail est la fin de chaque Vip titleContent, le mĂ©decin du travail ou le professionnel de santĂ© dĂ©livre une attestation de suivi au travail au salariĂ© et Ă l' mĂ©decin du travail n'a pas le droit de transmettre Ă l'employeur des informations mĂ©dicales concernant le noter sous certaines conditions, un salariĂ© nouvellement recrutĂ© peut ĂȘtre dispensĂ© de la Vip.
VĂ©rifiĂ© le 19 juillet 2022 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministreNon, vous n'ĂȘtes pas obligĂ©e d'informer votre employeur de votre Ă©tat de vous le souhaitez, vous pouvez rĂ©vĂ©ler Ă tout moment Ă votre employeur votre Ă©tat de grossesse. Vous pouvez l'informer par Ă©crit ou de cette information, votre Ă©tat de grossesse devra ĂȘtre justifiĂ© par un certificat ne pouvez pas bĂ©nĂ©ficier des droits lĂ©gaux et conventionnels titleContent s'il en existe, tant que vous n'avez pas informĂ© votre peut s'agir des droits suivants par exemple Protection contre le licenciementAutorisations d'absence pour examens mĂ©dicaux sans baisse de la rĂ©munĂ©rationRĂ©duction du temps de travail quotidienAttention vous devez informer votre employeur avant de partir en congĂ© doit-on dire que l'on est enceinte Ă son employeur ou futur employeur ? CrĂ©dits Service Public DILAQuestions ? RĂ©ponses !Cette page vous a-t-elle Ă©tĂ© utile ?
Aller Ă la page 1, 2, 3, 4, 5 AuteurMessageInvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Mar 4 Mai - 147 Lise sursauta tandis quâil sâindignait quâelle ait pu couchĂ© avec une FILLE sans quâil soit prĂ©sent. Elle en aurait presque Ă©tĂ© offusquĂ©e si seulement elle avait pu sâarrĂÂȘter de rire. A croire quâil ne sâentendait jamais parler, des foisâŠCâĂ©tait incroyable Ă quel point sa jalousie pouvait avoir diffĂ©rents visages ! Mais pour lâinstant, il Ă©tait dĂ©jĂ reparti sur sa belle voiture, aprĂšs sâĂÂȘtre Ă©tonnĂ© quâelle nâait pas continuĂ© sa carriĂšre de mannequin. Effectivement si tel Ă©tait le cas, il nâaurait jamais tenu et leurs jalousies communes auraient fini par les dĂ©truire. Et puis, les mannequins voyagent toujours Ă travers le monde, et il ne lâaurait pas vue souvent. Ca non plus, ni lâun ni lâautre ne lâaurait supportĂ© de toute Ă©vidence. Mais ça, elle comptait lui en parler, mais pas ici. Elle se leva de son fauteuil pour aller prĂ©venir la rĂ©ceptionniste, qui ignorait complĂštement Aaron, quâils allaient sâabsenter un moment, et quâelle nâavait quâĂ lâappeler sur son cellulaire lorsque les tenues seraient prĂÂȘtes. AprĂšs coup, Lise rĂ©alisa quâelle avait peut-ĂÂȘtre fait une erreurâŠCette fille avait son numĂ©ro, son numĂ©ro actuel et non plus lâancien ! Pour sĂ»r, elle allait tenter de la poursuivre de ses assiduitĂ©s, espĂ©rant quelque chose quâelle nâaurait de toute façon jamais Si Lise sâĂ©tait laissĂ©e avoir une fois, elle Ă©tait rĂ©solument hĂ©tĂ©ro et jamais elle ne recommencerait. Elle respectait trĂšs bien la sexualitĂ© de tout le monde, tant que lâon ne lâobligeait pas Ă adhĂ©rer. Elle retourna donc avec un lĂ©ger air inquiet vers Aaron, lui prenant la main pour le faire sortir de la boutique. Il devrait pourtant savoir quâelle nâallait pas lâobliger Ă rester sâil nâen ressentait pas lâenvieâŠĂ VoilĂ , allons faire une virĂ©e, puisque tu en meurs dâenvie ! Je me demande vraiment si jâai bien fait de tâacheter ce cabriolet, tu ne penses quâĂ lui ma parole ! Et au fait, tu ne mâas toujours pas dit ce que câĂ©tait ta rĂšgle numĂ©ro deux ! Jâai donnĂ© mon numĂ©ro Ă la fille, elle mâappellera dĂšs que les tenues seront prĂÂȘtes. Ca nous laisse tout le loisir du monde pour faire un tour de cabriolet ! Ă»Lise tenait toujours sa main, jusquâau moment oĂÂč elle monta dans la voiture et sâinstalla confortablement. CâĂ©tait vrai quâelle Ă©tait paradisiaque, cette voitureâŠConfortable, fabuleuse, au design de la mort qui tue ! Lise ne regrettait pas du tout de lui avoir offert, au contraire, mais sâil continuait Ă en parler, elle risquait de la lui confisquer ! Surtout quâelle ne doutait pas un seul instant quâune fois rentrĂ©s, il allait sâempresser de joindre Paul pour la lui montrer, et il allait sâempresser Ă©galement de pavaner Ă lâuniversitĂ© au volant de ce superbe coupĂ© cabriolet. Ca, Lise en Ă©tait absolument certaine. Dâailleurs, ça lui avait donnĂ© envie de conduire, tout çaâŠIl Ă©tait fort possible quâelle se remette aux circuits, et quâelle dĂ©laisse un peu son vieux vĂ©lo adorĂ© pour faire un tour en solitaire avec sa new beetle, comme elle avait lâhabitude de le faire par le passĂ©. AprĂšs tout, si lui avait le droit de se pavaner en voiture, elle ne voyait pas pourquoi elle nâaurait pas le droit dâen faire autant ! Et dĂ©sormais quâelle Ă©tait opĂ©rĂ©e, elle nâavait rien Ă craindre Ă faire des trucs donnant des sensations fortes non ? A cette pensĂ©e, Lise eut un petit rire. Aaron serait Ă des annĂ©es lumiĂšre de se douter de tout ce quâelle avait envie de faireâŠSaut Ă lâĂ©lastique, saut en parachuteâŠTout ce quâelle nâavait jamais osĂ© faire mais qui la tenaillait depuis quelques temps. Mais pour lâinstant, elle Ă©tait lĂ , avec lui. Cette journĂ©e, cette soirĂ©e comme cette nuit allaient ĂÂȘtre Ă eux, et elle ne comptait rien gĂÂącherâŠEt puis, il est vrai quâelle avait un ronronnement absolument fabuleux, cette voiture !Ă Oui, jâai couchĂ© avec cette fille ! Jâte rappelle que jâavais un sĂ©rieux coup dans le nez. Jâme suis juste rĂ©veillĂ©e dans le lit avec elle, Ă poil, et jâcrois que yâavait un autre gars. Jâsuis plus sĂ»re, jâavais tellement mal Ă la tronche, câĂ©tait horrible ! Mais ce qui mâagace le plus, câest le fait que ce qui te choque, câest pas que je lâai fais, câest que tu nây ai pas participĂ© ! Jamais de la vie on fait un plan Ă plus de deux, tu mâas comprise ? Jamais de la vie une autre fille te touche ! Ă»VoilĂ que Lise jouait le mĂÂȘme jeu que lui, Ă jalouser et Ă imaginer des choses qui ne se passeraient pas. Disons quâelle espĂ©rait quâil nâirait pas jusquâĂ lui proposer la chose, mais avec lui, rien nâĂ©tait jamais assurĂ© par avance. Elle prĂ©fĂ©rait donc prĂ©venir plutĂÂŽt que guĂ©rirâŠManquerait plus quâil cherche une autre nana ou elle un autre mec pour faire une partie de jambes en lâair ! Non, jamais de la vie elle nâaccepterait une chose pareille. Aaron Ă©tait avec ELLE, et sâils faisaient une partie de jambes en lâair, câĂ©tait Ă deux, pas Ă trois Ă quatre ou Ă on ne sait combien !Ă Tu sais, si jâavais continuĂ© le mannequinat, tu mâaurais jamais vue. Jâaurais Ă©tĂ© aux quatre coins du monde pour des dĂ©filĂ©s, signer des autographes ou discuter avec les crĂ©ateurs. Ca aurait Ă©tĂ© shoot sur shoot, dĂ©filĂ© sur dĂ©filĂ©âŠSans compter sur le fait que tâaurais pas tenu une minute en me sachant entourĂ©e surtout de gars. Et moi, jâaurais pas tenu une seconde en sachant que tu Ă©tais tout seul, entourĂ© de toutes ces prĂ©datrices qui en veulent encore et toujours Ă ton corps ! Puis bon, si on voulait fonder une famille, tout çaâŠPas possible non plus. Bref, pas pour moi ce genre de carriĂšre oĂÂč jâaurais Ă©tĂ© loin de toi. Ca mâaurait dĂ©truite. Mais tu as honte que je sois future archĂ©ologue ou quoi ? Au moins, les fossiles et les fouilles te reluquent pas le cul Ă longueur de temps comme les mannequins masculins le faisaient quand j'Ă©tais dans le mĂ©tier! Monsieur le beau mĂ©decin en blouse blanche ! Ă»Lise aimait bien le taquiner sur le fait que sa blouse blanche lui allait bienâŠMais en fait, Ă bien y rĂ©flĂ©chir, tout lui allait Ă ravir. Et tandis quâils Ă©taient Ă un feu rouge, elle en profita pour capturer fougueusement ses lĂšvres. Elle se fichait quâon soit en train de les regarder ou pasâŠĂ Ca me donne envie de conduire tout ça, je pense que je vais reprendre le circuit un peu, me faire plaisir avec la vitesse. Puis refaire de la plongĂ©e, monter sur une grande roue, rouler des heures au volant de ma superbe new beetleâŠAprĂšs tout, puisque ton cabriolet occupe tes pensĂ©es, je vais prendre soin de ma titine aussi, na ! Bon, allez, puisque tu as voulu faire une virĂ©e en cabriolet, surprends moi mon ange ! Ă» InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Mar 4 Mai - 227 Grimpant Ă bord de la voiture, il ne tarda pas Ă retrouver son sourire de gosse en entendant le bruit du moteur. Il en Ă©tait vraiment raide dingue de cette voiture ! ForcĂ©ment ce qui lâindignait le plus nâĂ©tait pas quâelle ai pu coucher avec cette fille, mais simplement le fait de ne pas avoir Ă©tĂ© lĂ ni pour voir, ni pour participer. CâĂ©tait carrĂ©ment de la torture de penser à ça et ça le fut encore plus au moment oĂÂč elle lui avoua quâun autre gars Ă©tait prĂ©sent. Aaron dĂ» lutter de toutes ses forces pour ne rien laisser paraĂtre de ses Ă©motions, imaginer Lise dans ce genre de situation â et surtout sans lui- relevait vraiment de la torture. Non pas quâil soit particuliĂšrement intĂ©ressĂ© par ce genre de plan, Lizzie suffisait amplement Ă faire son bonheur mais disons que si Ă cette Ă©poque il avait Ă©tĂ© le gars en question, ça nâaurait pas Ă©tĂ© plus mal. Ă ForcĂ©ment, comment voulais-tu que je rĂ©agisse ?!! Puis franchement, tu penses vraiment quâil en faut si peu pour me choquer ?! Je suis loin dâĂÂȘtre un ange je te rappelle puis jâavoue que câest pas dĂ©plaisant de penser que tu as pu te trouver dans ce genre de situation. Tâen fais pas, je te proposerai jamais un truc pareil, dĂ©jĂ , parce que ça me viendrait jamais Ă lâidĂ©e et deuxiĂšmement parce que je ne veux que toi dans mon lit. Non disons juste quâĂ lâĂ©poque, si jâavais pu ĂÂȘtre le gars en question, ça nâaurait pas Ă©tĂ© plus mal⊠tâaurais pas prĂ©fĂ©rĂ© que je sois lĂ plutĂÂŽt que ce soit ce type dont tu ne te souviens mĂÂȘme plus sâil a ou non vĂ©ritablement existĂ© ?! Ă» Tout en roulant Ă vive allure, Aaron songea Ă ses propos, rĂ©alisant quâeffectivement, leur vie aurait Ă©tĂ© un vĂ©ritable enfer si Lise avait voulu continuer dans cette voie. Bien entendu, il lâaurait soutenu mais de toute Ă©vidence, ça nâaurait pas marchĂ© sur le long terme. DĂ©jĂ dâune part Ă cause de la distance il ne supportait pas dâĂÂȘtre Ă©loignĂ© dâelle plus dâune heure alors imaginez durant des jours et Ă des milliers de kilomĂštres lâun de lâautre, non, câĂ©tait juste impensable. Puis dâautre part, il y avait cette jalousie et le fait de la savoir entourĂ©e de beaux mannequins tous plus sĂ©duisants les uns que les autres. Aaron se serait montrĂ© vĂ©ritablement insupportable. Quand il lâentendit parler de lâarchĂ©ologie, il tĂÂącha de rapidement lâinterrompre Ă Honte ?! Tâes folle ou quoi ?! Je trouve ça carrĂ©ment gĂ©nial tu veux dire !! Ne me fait pas dire ce que je nâai ni dit, ni pensĂ© mon cĂ
âur. Puis dâabord je nâaurais jamais honte de rien te concernant. Je me disais juste que tu avais Ă©tĂ© un mannequin extraordinaire, rien de plus. Beaucoup de filles auraient tout donnĂ© pour avoir ta chance, jâen suis conscient. En revanche, je veux bien concevoir lâidĂ©e que ce soit un milieu pourri et propice Ă la dĂ©cadence la plus totale mais bon⊠tu as quand mĂÂȘme passĂ© de bons moments je prĂ©sume. Puis tu sais, concernant la blouse blanche⊠je suppose quâen blouse blanche et en plus, au volant du cabriolet, ça doit vraiment valoir le coup dâĂ
âil⊠Ă»Aaron se remit Ă rire et se pencha vers elle, prolongeant ce baiser tandis que le feu repassait dĂ©jĂ au vert. Il entendit les coups de klaxons derriĂšre lui mais nâen fit rien, pas tant que leur baiser nâĂ©tait pas achevĂ© et autant dire que le reste du monde pouvait bien attendre. Regardant dans le rĂ©troviseur, Aaron soupira doucement et appuya dâun seul coup sur lâaccĂ©lĂ©rateur, pris dâun petit coup de folie et dâune soudaine envie de vitesse. Cela faisait des annĂ©es maintenant que Sarah refusait catĂ©goriquement de monter dans une voiture Ă partir du moment oĂÂč il sây trouvait lui aussi et Ă dire vrai, Paul avait confirmĂ© comprendre pourquoi. Ă Putain, elle en a vraiment dans le ventre cette voiture !! On continue ?! Ă»Le jeune homme nâavait toujours pas relĂÂąchĂ© lâaccĂ©lĂ©rateur, au contraire, il continuait de fixer lâaiguille du compteur qui parcourait le cadran tandis quâil passait ses vitesses en se dĂ©lectant du bruit du moteur. Un vrai gamin en pleine partie de jeu vidĂ©o. Il roula ainsi sur plusieurs dizaines de kilomĂštres avant de sâarrĂÂȘter en bord de mer et de descendre de la voiture en sautant par-dessus la porte comme dans les films. Il fit le tour de la voiture, les clĂ©s en main tandis que Lise se trouvait encore assise Ă sa place. Nâallez pas croire quâil faisait ça Ă contre cĂ
âur car au contraire, il pensait quâelle avait le droit de sâamuser un peu elle aussi. Par consĂ©quent, il afficha un large sourire et tendit le bras pour laisser pendre les clĂ©s au bout de ses doigts afin quâelle les prenne. Ă Je ne vois pas pourquoi je devrais ĂÂȘtre le seul Ă mâamuser autant. Tu as envie de conduire, jâadore la vitesse, on a entre nos mains lâengin le plus rapide des Etats-Unis et une route presque dĂ©serte⊠fais toi plaisir. RĂšgle numĂ©ro 2 si je suis assez fou pour accepter de te laisser conduire la voiture, accepte vite avant que je change dâavis. Ă» InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Mar 4 Mai - 256 Il est vrai que la voiture en avait dans le ventre, câĂ©tait un vrai dĂ©lice de le sentir, et ça devait ĂÂȘtre dâautant plus agrĂ©able Ă conduire ! Mais Lise ne se leurrait pas, si Paul avait Ă peine le droit de la regarder, jamais Aaron ne la laisserait la conduire. Elle sâĂ©tait faite Ă lâidĂ©e, mĂÂȘme si elle lâavait conduite une fois pour lâamener jusquâau parking de lâhĂÂŽpital, ce serait probablement la seule et unique fois quâelle aurait pu toucher le volant. Elle quitta donc ce genre de pensĂ©es pour se concentrer sur ce quâil disait. Il nâavait pas honte quâelle soit future archĂ©ologue, câĂ©tait dĂ©jà ça ! Lise nâavait pas vraiment choisi ce mĂ©tier parce quâil lui permettait une vie de famille, qui plus estâŠMais bien parce quâelle Ă©tait une vraie passionnĂ©e dâhistoire et parce que cela lui semblait naturel dâen faire son mĂ©tier. Il ne lâavait jamais vue dans une bibliothĂšque, elle pouvait ĂÂȘtre tout autant excitĂ©e quâen face dâune nouvelle robe magnifique ou de nouvelles chaussuresâŠParfois, Lise nâavait pas lâimpression dâĂÂȘtre une femme, par certains cĂÂŽtĂ©s. CâĂ©tait ce que William sâamusait Ă lui dire dâailleurs ! Elle lâavait souvent Ă©tonnĂ© en prĂ©fĂ©rant aller au musĂ©e plutĂÂŽt quâaller faire du shoppingâŠLes rĂÂŽles Ă©taient parfois inversĂ©s au sein de leur amitiĂ©, puisque William avait plus souvent envie quâelle dâaller faire du shopping. Lise Ă©tait richissime, câest vrai, mais elle nâĂ©tait pas superbement dĂ©pensiĂšre pour autant. Elle joignait lâutile Ă lâagrĂ©able quand il le fallait, et lâachat du cabriolet pour Aaron Ă©tait sa seule vraie folie depuis longtemps. VoilĂ pourquoi elle venait de lui faire part de son envie de faire des choses Ă un peu plus folles Ă». Il pourrait venir sâil en ressentait lâenvieâŠIl ne savait pas Ă quel point Lise Ă©tait une passionnĂ©e de vitesse ! Elle avait une conduite sĂ»re, qui nâĂ©tait pas sĂšche comme chez beaucoup de gens aimant la vitesse, et elle connaissait ses limites. SâĂÂȘtre fait de belles frayeurs sur un circuit les lui avait apprises, et elle ne faisait jamais de choses inconsidĂ©rĂ©es sur une route oĂÂč il pouvait y avoir dâautres gens. Aaron avait lâair dâĂÂȘtre autant amateur de vitesse quâelle, voilĂ pourquoi elle avait tenu Ă lui offrir ce petit bijou. Par amour, on peut faire Ă©normĂ©ment de concessionsâŠEt mĂÂȘme sâil semblait Ă©perdument amoureux de son cabriolet, Lise savait quâil nâavait, avant toute chose, dâyeux que pour Tu sais, des fois, William dit que je suis pas une femme. Je peux passer des jours entiers le nez dans des bouquins dâhistoire, et je passe largement plus de temps Ă la plus grande bibliothĂšque de la ville que je nâen passe dans les magasins. Jâaime le shopping câest vrai, mais William dĂ©pense trois fois plus que moi quand on va faire du lĂšche vitrine ! Dis toi que tâoffrir ce cabriolet est ma premiĂšre folie depuis super longtempsâŠA la place, je me donne des sensations fortes. Je nâai pas besoin de dĂ©penser des milles et des cents pour ĂÂȘtre bien dans mes basketsâŠJe nâagis pas fonciĂšrement comme une gamine pourrie gĂÂątĂ©e, lĂ -dessus. Jâai beaucoup de dĂ©fauts, mais pas ça ! En somme, tout ça pour dire que contrairement Ă ce que certains pensent, je nâai pas choisi de faire archĂ©ologie parce que ça me garantissait une vie de couple et de famille plus Ă calme Ă» mais bien parce que je suis une dingue dâhistoire. Je pourrais tâen parler de maniĂšre inspirĂ©e pendant des heuresâŠMon passage prĂ©fĂ©rĂ© ? Les mythologies. Jâai un examen lĂ -dessus le mois prochain, et je pense que je devrais le rĂ©ussir les doigts dans le nezâŠJâai tellement bossĂ© dessus ! Mais je mâaperçois que finalement, on parle pas Ă©normĂ©ment de ce qui nous plait, on lâa jamais fait en fait. Dommage non ? Pourquoi tu as choisi mĂ©decine, dâailleurs ? Ă»CâĂ©tait humain de vouloir connaĂtre les goĂ»ts et les couleurs de son cher et tendre. En tout cas, pour Lise, câĂ©tait vital. Attention, elle nâavait aucune intention de sâadonner Ă un vrai interrogatoire, mais le laisser en parler Ă©tait dĂ©jĂ un dĂ©but. Et puis, ils avaient toute la vie pour sâapprendre, sâapprivoiser. Lise Ă©tait un mystĂšre Ă elle seule, voilĂ pourquoi elle avait toujours autant aimĂ© les Ă©nigmes et les lĂ©gendes des autres siĂšcles. Mais visiblement, Aaron nâĂ©tait pas aussi passionnĂ© quâelle lĂ -dessus, puisquâil sâarrĂÂȘta sans quâelle ne puisse crier gare, sautant hors de la voiture comme dans les films amĂ©ricains, et fit le tour de la voiture pour mieux lui tendre ses clefs. Il voulait quâelle conduise ?! Rien que cette proposition Ă©tait allĂ©chante ! Lise descendit donc de voiture, lui sautant au cou pour le remercier dâun baiser passionnĂ©. Elle le fit durer quelques instants dâailleurs, partant du principe quâils avaient tout le temps du monde devant eux, et que le fait de conduire ce petit bijou pouvait bien attendre quelques minutes. Lorsquâelle sĂ©para son visage du sien, elle prit dĂ©licatement les clefs comme si elles allaient se briser, et se mit Ă sautiller tout en se dirigeant vers la place du conducteur, bondissant Ă lâintĂ©rieur comme il lâavait fait pour sortir, avec souplesse et attention. Le sourire aux lĂšvres, Lise avait vraiment lâair excitĂ©e rien quâĂ lâidĂ©e de tester le moteur !Ă Je vais lui faire du bien Ă ton bijou, tâinquiĂštes pas ! En plus, tâas jamais Ă©tĂ© le co pilote quand câest moi qui conduitâŠTu vas voir si je suis une femmelette ! Ă»Lise mit illico le contact, avant de passer en marche arriĂšre pour revenir sur la route. Il lui suffit ensuite dâappuyer sur le champignon pour se faire des sensations fortes. Lise conduisait lĂ©gĂšrement plus quâAaron Ă certains momentsâŠElle se testait, et elle testait le cabriolet pour lâinstant. La conduite parfaitement Ă lâaise, elle semblait ne faire quâun avec le volant, quâelle semblait caresser en le tournant. Une as du volant, on vous a dit !Ă Ăâ°NORME !!! Ă»Lise avait exactement la mĂÂȘme rĂ©action quâAaron au moment oĂÂč il lâavait testĂ©e, ce midi. Le sourire jusquâaux oreilles, elle aimait ce test de vitesse sur une ligne droite, lĂ oĂÂč elle ne risquait rien. Ce ne fut que lorsquâelle sentit son cellulaire vibrer quâelle du se garer sur le bas cĂÂŽtĂ© pour dĂ©crocher. CâĂ©tait la rĂ©ceptionniste, qui annonçait que les tenues commandĂ©es seraient Ă leur disposition dâici une demi heure. Ca ne leur laissait pas Ă©normĂ©ment de temps, mais ce nâĂ©tait pas bien graveâŠIl suffisait quâils sachent mettre Ă profit le temps qui leur restait ! Et puis sâils Ă©taient en retard, ce nâĂ©tait pas non plus la Ce sera prĂšs dâici trente minutes. Tu veux occuper le temps comment ? Je continue Ă te procurer des sensations fortes ou bien on sâarrĂÂȘte ici et on reste dans la voiture ? On peut toujours arriver en retard, si tu veux parlerâŠDis moi ce que tu veux mon ange? A moins que tu nâaies en tĂÂȘte que ton bijou ! Auquel cas, je reste aux commandes ! Jâai dĂ©cidĂ© dâĂÂȘtre dominatrice aujourdâhui ! Ă»Lise Ă©clata de rire face Ă sa derniĂšre phrase qui pouvait prĂÂȘter Ă confusion alors que ce nâĂ©tait absolument pas fait exprĂšs. Elle se pencha pour capturer ses lĂšvres, afin qu'il ne puisse pas rĂ©torquer quoi que ce soit. Rien de tel que de le rĂ©duire au silence d'un baiser...Ă Tu sais quoi? J'ai envie de fraises...C'est un truc de fou, mon obsession du jour! J'y pense depuis que je suis levĂ©e! Ă» InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Mer 5 Mai - 133 Aaron semblait particuliĂšrement amusĂ© de voir les rĂ©actions de Lise pendant quâelle conduisait sa petite merveille. Oh il avait confiance en elle et la vitesse ne lui faisait vraiment pas peur donc autant dire quâil se sentait particuliĂšrement Ă son aise. Puis câĂ©tait amusant de voir Lizzie prendre autant de plaisir que lui en conduisant. Ce cĂÂŽtĂ© garçon manquĂ© sur les bords lui avait toujours beaucoup plu et câest aussi ce qui faisait quâil Ă©tait complĂštement fou dâelle. Qui ne rĂÂȘverait pas dâavoir une petite amie diablement sĂ©duisante et en plus fan de vitesse et de sensations fortes ?! Se mettant Ă rire, il Ă©couta ses commentaires et profita de cette petite escapade improvisĂ©e pour se dĂ©tendre, se dĂ©lectant tout aussi bien de la vue qui sâoffrait Ă eux que du spectacle extraordinaire quâil avait sous les yeux. Il avait beau connaĂtre Lizzie par cĂ
âur, il sâextasierait toujours de la mĂÂȘme maniĂšre Ă chaque fois quâil poserait son regard sur elle. Quand elle arrĂÂȘta la voiture, il comprit bien vite quâil sâagissait de la fameuse jeune femme de la boutique, celle avec qui Lise avait osĂ© avoir une expĂ©rience sans lui⊠oh il nâĂ©tait pas prĂÂȘt dâoublier ce dĂ©tail et dâailleurs, il nâallait pas se gĂÂȘner pour remettre ça sur le tapis dĂšs que lâoccasion se prĂ©senterait. Suite Ă ses questions, il pencha la tĂÂȘte sur le cĂÂŽtĂ©, affichant un sourire volontairement provocant quand elle parla de domination et qui trahissait ses pensĂ©es mais il se reprit bien vite au moment oĂÂč elle se penchait vers lui pour sâemparer de nouveau de ses lĂšvres. Aaron passa bien vite une main contre sa nuque afin de lâapprocher davantage de lui, caressant sa langue de la sienne et glissant sa main dans ses cheveux dĂ©licatement. Il aurait tellement adorĂ© que ce sĂ©jour ne sâachĂšve jamais. Retrouver la dure rĂ©alitĂ© des cours, de New York, de leurs familles et du reste allait sâavĂ©rer extrĂÂȘmement difficile, cela ne faisait pas lâombre dâun doute. Quand il se recula, il souffla doucement, comme pour se remettre de ses Ă©motions et enchaĂna Ă Je serais tentĂ© de te rĂ©pondre quâon pourrait facilement faire un mixte des deux⊠du genre combiner un arrĂÂȘt en voiture ET les sensations fortes en tout genre mais une demie heure, ça passe horriblement vite, surtout quand on est ensemble. Puis tu avais lâair de tellement apprĂ©cier dâavoir le volant entre les mains que je ne voudrais pas gĂÂącher ton plaisir. Ă»Câest alors que Lise lui parla de son envie de fraises ce qui ne manqua pas de le faire rire. Pourquoi nây avait-il pas pensĂ©, hum ?! Lizzie Ă©tait une vĂ©ritable mordue de ce dĂ©licieux petit fruit rouge dĂ©clinĂ© sous nâimporte quelle forme. Ă Ca tâĂ©tonne ?! Tu passes ton temps Ă manger des fraises. De ma vie entiĂšre je nâai jamais vu personne consommer une telle quantitĂ© de fraises, je tâassure mon amour, câest impressionnant. Si tu en as tellement envie, on pourrait peut-ĂÂȘtre sâen faire monter dans la chambre ce soir⊠avec de la chantilly et⊠une coupe de champagne, tu en dis quoi ? Ă»Et attention, quand Aaron disait Ă une coupe de champagne Ă», ce nâĂ©tait pas quâune façon de parler, il nâavait pas envie que Lise reprenne goĂ»t Ă lâalcool et encore moins quâelle fasse des folies avec son foie dĂ©sormais en bonne santĂ©. Afin de mieux la convaincre, le jeune homme se pencha vers elle, ponctuant chaque phrase par un petit baiser dĂ©posĂ© Ă la commissure de ses lĂšvres. Une petite brise venait de se lever mais malgrĂ© tout, la chaleur se faisait encore bel et bien ressentir, Ă moins que ce ne soit tout simplement la prĂ©sence de la jeune femme Ă ses cĂÂŽtĂ©s, allez savoirâŠĂ Je te laisse nous reconduire Ă la boutique ?! Je prendrai le relais pour rentrer Ă lâhĂÂŽtel, rien que pour faire rĂÂąler mon copain le voiturier. Ă» Il se remit Ă sourire et attendit quâelle dĂ©marre pour reprendre la conversation quâelle avait lancĂ©e quelques minutes plus tĂÂŽt. Pourquoi avait-il voulu devenir mĂ©decin ? La rĂ©ponse lui semblait Ă©vidente, Aaron nâavait jamais souhaitĂ© faire autre chose, Ă dire vrai, il nây avait mĂÂȘme jamais pensĂ©. Le fait que son pĂšre soit Ă©galement mĂ©decin nâĂ©tait probablement pas un hasard, cependant, ça relevait de son inconscient et pour Aaron, il Ă©tait hors de question dâadmettre un quelconque lien avec le choix de son Tu sais pour rĂ©pondre Ă ta question de tout Ă lâheure concernant la mĂ©decine et bienâŠjâai toujours Ă©tĂ© passionnĂ© par le fonctionnement du corps humain. Et lĂ je parle pas que de lâanatomie fĂ©minine si tu vois ce que je veux dire⊠plus sĂ©rieusement, jâai toujours voulu faire mĂ©decine et ça depuis que je suis gosse. Je crois que la premiĂšre fois que jây ai pensĂ©, câest quand je me suis retrouvĂ© Ă lâhĂÂŽpital pour un mois⊠puis cette idĂ©e ne mâa jamais quittĂ©. Je trouvais ça gĂ©nial de pouvoir guĂ©rir les autres. Quand jâavais six ou sept ans, Sarah mâa posĂ© la mĂÂȘme question et je lui ai rĂ©pondu Ă Tu sais maman, si je veux devenir mĂ©decin, câest uniquement pour pouvoir tâempailler le jour oĂÂč tu seras morte et te garder avec moi le restant de mes jours. Ă» Cette rĂ©plique atroce fait fureur depuis dix-huit ans chaque fois quâon fait un repas de famille !! Puis je crois surtout que jâavais une certaine motivation non nĂ©gligeable Ă la base puis tu sais que jâai toujours eu des facilitĂ©s en cours⊠Mais honnĂÂȘtement je ne pense pas que ça aurait suffit pour mâaider Ă surmonter les deux premiĂšres annĂ©es de mĂ©decine qui sont gĂ©nĂ©ralement horribles Ă vivre pour tout le monde. On te met une pression incroyable. Ce qui mâa poussĂ© Ă rĂ©ussir du premier coup et Ă arriver dans les premiers au classement, câest de ne pas avoir levĂ© le nez de mes bouquins pendant ces deux annĂ©es lĂ . Jâavais de bonnes raisons de ne pas le faire car câĂ©tait soit Ă©tudier, soit penser Ă toi. Le choix me paraissait Ă©vident Ă ce moment lĂ puis de toute maniĂšre, Ă chaque fois que je refermais mes bouquins tu occupais de nouveau mon esprit. Ah oui et jâoubliais !! Si jâai voulu faire mĂ©decine, câest avant tout pour pouvoir me payer toute une collection de cabriolets comme celui-ci. Tâen dis quoi, hum ?! Un de chaque couleur⊠Ă»Il dĂ©tourna la tĂÂȘte en direction de Lise tout en affichant un large sourire. Il avait bien remarquĂ© quâelle Ă©tait presque devenue jalouse de cette voiture â ce qui ne lâempĂÂȘchait visiblement pas de prendre beaucoup de plaisir Ă la conduire- du coup, il nâosait mĂÂȘme pas imaginĂ© sâil en avait toute une collection. Ă Câest vrai, je trouve ça dommage quâon ai jamais pris le temps de parler de nous et de nos rĂÂȘves. Finalement, jâai lâimpression quâon se connaĂt Ă la fois trĂšs bien et trĂšs superficiellement. Non pas que ce soit une mauvaise chose, au contraire, je trouve ça fascinant dâapprendre Ă te dĂ©couvrir. La preuve, je dĂ©couvre des choses intĂ©ressantes comme cette histoire dâexpĂ©rience avec ⊠comment sâappelle-t-elle ?! Tu crois quâelle a prĂ©vu quelque chose pour ce soir ?! Ă» Aaron afficha un nouveau sourire taquin, avant de se pencher vers Lise pour dĂ©poser un baiser sur son Ă©paule pendant quâelle conduisait. Dâailleurs, ils nâallaient plus tarder Ă arriver devant la boutique afin de rĂ©cupĂ©rer leurs tenues, ce qui laissait dĂ©jĂ Aaron relativement perplexe. Ă Tu crois vraiment quâil aura eu le temps de finir ?! Je sais pas si je vais vraiment me sentir Ă lâaise dans cette tenue. Tu sais quâon mâa dĂ©jĂ proposĂ© de poser pour quelques photos ?! Jâai jamais voulu⊠câest dire Ă quel point je me sens Ă lâaise avec le milieu de la mode ! Ă» InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Mer 5 Mai - 203 Entendre Aaron parler de ses rĂÂȘves Ă©tait assez Ă©trange. IntĂ©ressant, fascinant mĂÂȘme, et Ă©trange Ă la fois, parce que Lise avait lâimpression dâignorer tout une partie de lui. Oh, il y avait sĂ»rement des choses quâil ignorait sur elle Ă©galement, mais pour lâinstant, les projecteurs Ă©taient rivĂ©s sur Aaron, et non sur elle. Pour tout dire, ça ne lâĂ©tonnait mĂÂȘme pas quâil ait dit Ă Sarah quâil comptait bien lâempailler Ă sa mortâŠLa connaissant, elle avait du ĂÂȘtre horrifiĂ©e par la chose au premier abord, puis elle devait en rire maintenant. Lise en riait elle-mĂÂȘme, tout en conduisant le magnifique cabriolet quâelle lui avait offert pour les reconduire Ă la boutique. Les sensations Ă©taient lĂ , câĂ©tait certainâŠLise Ă©tait dans son Ă©lĂ©ment, Aaron ne savait pas Ă quel point. VoilĂ bien quelque chose quâil devait ignorer dâelle, puisquâelle nâavait jamais fait de circuit ni de plongĂ©e Ă San Francisco. Elle avait gardĂ© ces activitĂ©s lĂ pour quand elle Ă©tait Ă New York, en vĂ©ritĂ©âŠMais il devait aimer cette idĂ©e, puisquâil ne lui avait fait aucune rĂ©flexion. Son cĂÂŽtĂ© garçon manquĂ© parlait trĂšs fort parfoisâŠElle Ă©tonnait Ă©normĂ©ment de ses connaissances masculines rien quâen matiĂšre de conduite, de vitesse ou mĂÂȘme de boisson. Lise Ă©tait considĂ©rĂ©e comme une warrior dans tous les sens du terme, parce quâelle Ă©tait capable de supporter bien des choses par rapport Ă ses potes. CâĂ©tait sa petite fiertĂ©âŠMais il nây avait rien de tout cela lorsquâelle Ă©tait en prĂ©sence dâAaron Elle se trouvait ĂÂȘtre parfaitement fĂ©minine, fĂ©line mĂÂȘme, portĂ©e avant tout sur le charme, la sĂ©duction et lâamour. Il nây avait pas de cĂÂŽtĂ© garçon manquĂ© qui tienne, sauf peut-ĂÂȘtre lorsquâelle se trouvait au volant de ce magnifique cabriolet, quâelle jalousait presque Ă cause des remarques incessantes dâAaronâŠDâailleurs, il reprit de plus belle en donnant pour derniĂšre raison Ă vouloir devenir mĂ©decin le fait de se payer toute une collection de cabriolet. Rien que pour ça, elle lui donna un coup de poing amical contre son Ă©paule, pour le Ă punir Ă» en quelque sorte. Oh, elle nâavait pas quittĂ© la route des yeux, mais il ne perdait rien pour attendreâŠSâil continuait son manĂšge, elle allait ĂÂȘtre bien plus sĂ©vĂšre !Ă Ah oui, tu veux te faire une collection, hein ? Bah tant pis, ce soir je ferais des bĂ©bĂ©s Ă mes fraises si jamais tu continues Ă mâemmerder avec ta folie des caisses ! Puis dâabord, jâsuis sĂ»re que sur un circuit je te bats. Question dâentraĂnement mon ange ! Et si tâes pas sage, je ferais des folies avec mes fraises et tu seras privĂ© de bisous ! Ă»Lise lui tira la langue, son cĂÂŽtĂ© enfantin ressortant divinement, mĂÂȘme si elle Ă©tait en pleine conduite. CâĂ©tait une question de principe, aprĂšs tout, il dĂ©passait les bornes ! Elle accelĂ©ra dâailleurs un poil pour se donner plus de sensations et oublier cette derniĂšre rĂ©pliqueâŠMais elle ralentit lĂ©gĂšrement tandis quâil la taquina sur son expĂ©rience homosexuelle. Ah, elle ne risquait pas dâoublier cette erreur, diable ! Sâil lui rĂ©pĂ©tait Ă longueur de temps, Lise ne risquait pas dâoublier cette expĂ©rience quâelle aurait prĂ©fĂ©rĂ© ne jamais avoir vĂ©cue. Ă Oh, mais si tu veux je lui donne ton numĂ©ro, et je vais aller voir mes amants hein ! Puis tu sais, jâai eu Ă©normĂ©ment dâexpĂ©riences masculinesâŠDes musclĂ©s, des tatouĂ©s, des romantiques, des plans culsâŠTout ça tout ça ! Jâai une vie sexuelle active moi, mâsieur ! Mais les plans Ă plusieursâŠPfeuh câest juste inintĂ©ressant. Surtout avec cette fille dâailleurs. Puis tu sais, tu es loin de tout savoir sur moiâŠTu nâauras quâĂ me faire subir un dĂ©licieux interrogatoire au restaurant si tu veux, je suis prĂÂȘte ! Ă»Lise eut un petit rire tandis quâelle garait la voiture, prenant sa main pour y dĂ©poser un baiser charmeur comme si câĂ©tait elle lâhomme et lui la femme dans lâhistoire. Pour pousser le bouchon encore plus loin, elle bondit hors de la voiture comme il lâavait fait plus tĂÂŽt dans lâaprĂšs midi, et fit le tour de celle-ci afin de lui ouvrir la porte. Elle aimait bien se moquer de lui parfoisâŠMais elle se fit pardonner avec un baiser lĂ©ger comme une brise dĂ©posĂ© sur ses lĂšvres, en lui murmurant quâil nâavait pas Ă sâinquiĂ©ter. Juste un essayage et ils seraient de retour Ă lâhĂÂŽtel. Dâailleurs, Ă peine Lise avait-elle posĂ© un pied Ă lâintĂ©rieur de la boutique que le couturier bondissait sur elle pour lui dire Ă quel point il Ă©tait ravi quâelle lui ait passĂ© commandeâŠLes vĂÂȘtements Ă©taient prĂÂȘts, bien sĂ»r ! Seulement, ils nâauraient pas le temps de les essayer pour dâĂ©ventuelles retouches, car ils devaient fermer boutique. Lise sâempressa de dire que ce nâĂ©tait pas grave, et quâils repasseraient le cas Ă©chĂ©ant, mĂÂȘme si elle doutait que ce soit nĂ©cessaireâŠEt que dans tous les cas, le couturier aurait un coup de fil dâelle le lendemain pour quâil ait son ressentit sur les vĂÂȘtements. Lise prit donc les paquets, tandis que la rĂ©ceptionniste approchait pour lui dĂ©poser un bisou sur la joue, en rajoutant quâelle avait glissĂ© un magnifique corset rouge et noir en cadeau. GĂÂȘnĂ©e, elle la remercia dâun sourire et poussa presque Aaron Ă lâextĂ©rieur, pour quâils les reconduisent Ă lâhĂÂŽ Mon dieu quâelle est gĂÂȘnante ! Mâenfin, je suppose que tes souhaits ont Ă©tĂ© exaucĂ©s, ce soir jâessayerais ton corset et tu devras me dire sâil me va. Je suppose que ça ne devrait pas ĂÂȘtre une trop dure Ă©preuve pour toi⊠Ă»Lise le taquinait, bien entenduâŠQuel homme nâavait jamais apprĂ©ciĂ© voir une femme en corset ? Mais pour lâinstant, elle avait hĂÂąte de retourner Ă lâhĂÂŽtel, pour voir ce quâil lui avait concoctĂ© pour le reste de la soirĂ©e. AprĂšs tout, Lise avait toujours adorĂ© les surprisesâŠEt tandis quâils rentraient Ă lâintĂ©rieur de la grille de lâhĂÂŽtel, elle ne pu sâempĂÂȘcher la remarque suivante Ă Tiens, ce nâest pas le mĂÂȘme voiturier ! Mais est-ce que tu vas pouvoir supporter de laisser ton fabuleux bijou entre les mains de cet inconnu ? Ca ne va pas te paraĂtre trop insupportable ? Je te laisse lui faire par avance une tĂÂȘte au carrĂ©, je tâattends devant la porte de la chambre. Ă»Lise lui fit un clin dâĂ
âil, suivit dâun bisou sur la joue, avant de descendre et dâeffectivement prendre lâascenseur pour retrouver leur chambre. Elle attendait patiemment devant la porteâŠEn se tenant de maniĂšre sexy AdossĂ©e au mur, lâun de ses pieds contreâŠUn vrai pose digne de Tex Avery. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 6 Mai - 1914 Tout en arrĂÂȘtant la voiture devant lâhĂÂŽtel, Aaron Ă©valua attentivement la confiance quâil pouvait accorder Ă ce nouveau voiturier. Humm ouais⊠il lui semblait encore plus suspect que le prĂ©cĂ©dent, Ă la longue, il allait finir par dormir dans la voiture, ce serait beaucoup plus simple pour tout le monde et plus spĂ©cialement pour Lise qui nâaurait plus Ă supporter ses incessantes remarques concernant ce fameux joujou. En sortant de la voiture, Aaron lança un regard sombre en direction du jeune homme qui devait avoir dix-huit ans tout au plus. La moindre Ă©gratignure sur la carrosserie et Aaron lui ferait une tĂÂȘte au carrĂ©, cela ne faisait pas lâombre dâun doute. Cela dit, cinq minutes plus tard⊠â Jâai toujours rĂÂȘvĂ© dâavoir la mĂÂȘme, mĂÂȘme modĂšle, mĂÂȘme couleur. Rien Ă voir avec ma vieille caisse. Je me la suis payĂ©e avec lâargent qui aurait du servir pour mes Ă©tudes. JâĂ©tais pas fait pour ça de toute maniĂšre puis jâaime beaucoup ce job. Je me dis quâen Ă©conomisant un peu, je devrais pouvoir rĂ©ussir un jour Ă me la payer. Ă»Aaron Ă©tait dĂ©sormais Ă la place du passager, main droite pendant de la voiture, grand sourire aux lĂšvres et le jeune voiturier Ă ses cĂÂŽtĂ©s. Et oui, croyez le ou non, il venait de sympathiser avec ce jeune garçon et ce, uniquement car ils Ă©taient aussi irrĂ©cupĂ©rables lâun que lâautre devant cette somptueuse voiture. Le jeune voiturier se nommait Kyle et lui avait fait une adorable remarque au moment oĂÂč il avait aperçu la voiture si bien que tout Ă coup il lui semblait absolument sympathique. Ă Et attends tâas rien vu encore ! AccĂ©lĂšre un peu et Ă©coute le bruit quâelle fait. Un vrai bijou. Vas pas trop vite non plus, tâas pas lâair de tellement maĂtriser⊠ĂȈ Jâai mon permis depuis trois mois seulement. ĂȈ Ok, ça suffit, arrĂÂȘte toi lĂ . Ă»Aaron attendit quâil se gare puis sortit de la voiture avant de jeter un nouveau regard suspect en direction du jeune voiturier. Etait-ce une bonne idĂ©e de le laisser seul avec elle ?! Et si jamais il lui faisait du mal et quâil profitait du fait quâil ai le dos tournĂ© ?! Aaron secoua doucement la tĂÂȘte en rĂ©alisant quâil parlait de sa voiture comme de sa petite amie, ça devenait vraiment grave Ă ce niveau lĂ . Il sâapprĂÂȘtait Ă dire quelque chose, mais Kyle ne tarda pas Ă reprendre Ă Ne vous inquiĂ©tez pas, je vais veiller sur elle. Je lâaime trop pour pas y faire attention, vous avez ma parole. Ă»Aaron ne pu sâempĂÂȘcher de sourire aprĂšs cette remarque. Il venait bel et bien de trouver pire cas que lui. AprĂšs lâavoir remerciĂ© dâun gĂ©nĂ©reux pourboire, Aaron regagna lâhĂÂŽtel et grimpa dans lâascenseur afin dâaller rejoindre Lizzie. Il traversa rapidement le couloir et lorsquâil fut devant la chambre souria niaisement en voyant la position dans laquelle elle lâattendait. Ă Tu as vraiment dĂ©cidĂ© de jouer avec mes nerfs ce soir, hum?! JâĂ©tais avec le voiturier⊠super sympa ce gamin dâailleurs. Bon, Ă partir de maintenant, si je fais encore une quelconque allusion Ă cette voiture, tu as le droit de mâen faire payer le prix. Ă»Il savait que ce ne serait pas facile de passer le reste du week end sans faire la moindre allusion Ă cette merveille, mais il fallait impĂ©rativement quâil passe Ă autre chose. Aaron ouvrit la porte de leur chambre et quand ils furent Ă lâintĂ©rieur, il rĂ©alisa que Kyle ne lui avait pas donnĂ© son ticket pour rĂ©cupĂ©rer la voiture. Ă Merde !! Je vais appeler la rĂ©ception pour demander de⊠pour⊠les..bah pour nos fraises et notre chantilly! Ă»La promesse de ne plus y faire allusion nâaura pas durĂ© bien longtemps et pourtant, il faisait un effort surhumain. Aaron tĂÂącha de dĂ©faire le premier bouton de sa chemise qui le serrait lĂ©gĂšrement, tout en dĂ©visageant Lise. Ă A propos, câĂ©tait quoi ces petites confidences en sortant de la boutique ?! Elle voulait te dire quoi Ă lâoreille ?! JâespĂšre que câĂ©tait pas une proposition indĂ©cente sinon tu vas regretter de ne pas avoir dit oui⊠Ă»Il se remit Ă sourire tout en attrapant le tĂ©lĂ©phone pour appeler la rĂ©ception au sujet de sa voiture. Cependant, Lise Ă©tait toujours Ă quelques pas de lĂ , aussi, il posa une main sur le combinĂ© afin que son interlocuteur ne puisse pas lâentendre et se pinça les lĂšvres avant de reprendre Ă Tâas pas envie dâaller Ă la salle de bain ou de te changer ?! Oh et il y a une vue magnifique du balcon, tu es allĂ©e voir ? Ă» InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 6 Mai - 1949 Aaron et cette voiture, câĂ©tait une grande histoire dâamourâŠLise Ă©tait presque tentĂ©e de regretter de lâavoir achetĂ©e, mais il fallait bien accepter quâAaron soit un homme fan de cette voiture. Il en Ă©tait dingue, presque gagaâŠEt Ă peine Ă©taient-ils rentrĂ©s dans la chambre, Ă peine avait-il dit quâelle pourrait lui faire payer le prix dâune quelconque allusion Ă sa voiture que Lise sentit quâil Ă©tait dĂ©jĂ tentĂ© dây refaire allusion. Le fait quâil lâoblige presque Ă aller se changer lui fit faire une moue proprement outrĂ©eâŠIl ne pouvait pas passer cinq minutes sans parler de cette voiture ma parole ! Mais Lise le laissa prendre le tĂ©lĂ©phone, tentant de ne pas hurler dâimpatience avant dâenvoyer Ă la volĂ©e Ă Oh mais si, elle mâa fait tout plein de confidences bien salaces, et si tu continues de parler de ta fichue voiture, je la prends pour aller faire des cochonneries avec cette fille ! Ă»CâĂ©tait ditâŠLise avait trĂšs mauvais caractĂšre, il ne fallait pas lui en vouloir. AprĂšs tout, ils Ă©taient censĂ©s passer un weekend en amoureux et rĂ©sultat, il parlait de sa voiture Ă longueur du tempsâŠCe fut donc avec un soupir non dissimulĂ© que Lise se rendit dans la salle de bain, tout en claquant joyeusement la porte. Elle nâĂ©tait pas vraiment en colĂšre, mais elle nâĂ©tait pas en excellente disposition non plus. Ca lui faisait bizarre de ressentir tout çaâŠSam nâavait jamais parlĂ© de voitures avec elle, câĂ©tait plutĂÂŽt elle qui le saoulait avec ses circuits, et ça lui faisait presque un coup sur le moral de ne plus ĂÂȘtre la seule Ă ĂÂȘtre chiante lĂ -dessusâŠMais passons. Lise avait des choses Ă faire pour ĂÂȘtre radieuse ce soir Remettre la magnifique robe Chanel, se dĂ©barbouiller, se maquiller et mettre les bijoux quâAaron lui avait offerts. Elle passa prĂšs dâune demi heure dans la salle de bain, au bas mot, et encore, elle trouvait quâelle avait Ă©tĂ© particuliĂšrement rapide. Lorsquâelle ressortit, elle Ă©tait coiffĂ©e, maquillĂ©e, habillĂ©e bien sĂ»r et parfumĂ©e. Pour lâoccasion, elle avait fait une sorte de chignon improvisĂ©s avec des petites pinces Ă cheveux, et elle se trouvait parfaite comme ça. Elle eut un soupir lĂ©gĂšrement gĂÂȘnĂ© en se prĂ©sentant Ă Aaron dâailleurs, comme si câĂ©tait la premiĂšre fois quâil la voyait. AprĂšs tout, ce nâĂ©tait pas comme si elle Ă©tait extrĂÂȘmement coutumiĂšre de la chose, surtout en sa prĂ©sence Elle Ă©tait toujours trĂšs bien habillĂ©e, mais elle nâavait jamais portĂ© de tenue pareille devant lui. Pour un peu, Lise se serait mise Ă rougirâŠMais elle se contint en se raclant lĂ©gĂšrement la gorge. Elle ne savait pas sâil allait lâattaquer encore avec sa voiture jusquâĂ la pousser Ă bout ou juste la complimenter, toutefois elle sâavança assez prĂšs pour sentir sa respiration contre son visage. Elle sâavança davantage et captura trĂšs dĂ©licatement ses lĂšvres, sans que son baiser soit profondâŠCâĂ©tait juste un avant goĂ»t. Il nâavait pas tort, elle comptait bien jouer avec ses nerfs autant quâelle le pourrait, peut-ĂÂȘtre pour lui faire payer le fait dâavoir fait allusion Ă sa voitureâŠOu juste pour le plaisir, et parce quâelle aimait le savoir en attente dâelle. CâĂ©tait sa petite fiertĂ© Un baiser pour te faire taire, et pour te faire attendre⊠Puis quâil nây a ni fraises ni chantilly jâen dĂ©duis que tu as appelĂ© pour ta voiture et donc, tu devras supporter mon absence jusquâĂ ce que tu sois prĂÂȘt. PremiĂšre Ă©preuve ! Je tâattends devant la salle de restaurantâŠTĂÂąche de ne pas traĂner, quâun jeune homme ne me kidnappe pas ! Ă»Lise lui donna un autre baiser suivit dâun clin dâĂ
âil, afin de lui prouver quâelle plaisantait. Elle quitta ensuite la chambre dâun pas lent, sachant pertinemment quâil la regarderait jusquâĂ ce quâelle quitte la piĂšce. Sauf que maintenant quâelle avait fermĂ© la porte, il fallait quâelle trouve Ă sâoccuper jusquâĂ ce quâil apparaisse, magnifique comme dâhabitude, dans la salle de restaurant. Comme convenu, elle descendit, presque gĂÂȘnĂ©e par les regards qui se posaient sur elle, regrettant presque de ne pas avoir attendu dans la chambre quâil soit prĂÂȘtâŠElle soupira doucement, tĂÂąchant de rester calme, jusquâĂ ce quâelle nâarrive Ă destination. Il y avait trois siĂšges second empire devant elle, dont deux Ă©taient dĂ©jĂ occupĂ©s par des personnes ĂÂągĂ©es se tenant la main. De toute Ă©vidence, câĂ©tait un coupleâŠMais Ă cĂ
âur vaillant rien dâimpossible, et Lise se risquait Ă sâasseoir Ă cĂÂŽtĂ© dâeux, sans les regarder de peur dâĂÂȘtre impolie. Mais ne pas les regarder ne suffit visiblement pas La dame lui demanda ce quâelle venait faire ici, lâendroit rĂÂȘvĂ© pour quâun homme demande une femme en mariage ! Les battements du cĂ
âur de Lise commencĂšrent Ă sâaccĂ©lĂ©rer doucement, tandis quâelle hochait la tĂÂȘte de maniĂšre polie, sans oser rĂ©pondre. Son couple avec Aaron Ă©tait un peu atypiqueâŠRien que la premiĂšre fois quâelle Ă©tait venue chez lui, elle nâavait pas Ă©tĂ© comme les autres Il avait fait des pĂÂątes, elle sâĂ©tait moquĂ©e de lui, il lâavait aspergĂ©e dâeau et il sâĂ©tait retrouvĂ© avec le contenu de la casserole, dĂ©sormais froid, sur sa belle chemise blanche. Peu commun, nâest-ce pas ? Rien quâĂ cette pensĂ©e, Lise se mit Ă sourire, et le vieux monsieur nâhĂ©sita pas Ă lui dire que câĂ©tait lĂ le sourire dâune femme amoureuseâŠA croire que ça se lisait sur son visage ! Mais il fallait dire quâaprĂšs ce quâils avaient traversĂ©, il y avait de quoi sourire maintenant quâils Ă©taient enfin bien ensemble. Pendant des mois, Lise avait craint que cette histoire ne trouve jamais de fin heureuseâŠEt ces deux personnes ĂÂągĂ©es, mariĂ©e depuis cinquante ans visiblement, ne savaient pas combien elle Ă©tait rassurĂ© Vous ĂÂȘtes mariĂ©s depuis cinquante ans ? Mes fĂ©licitations ! Surtout si vous venez ici pour renouveler vos vĂ
âux chaque annĂ©e, je trouve ça adorable. ĂȈ Oh mais vous savez mademoiselle, un couple câest comme un champ de batailleâŠIl y a des jours de paix et des jours de guerre. Vous trouverez forcĂ©ment un Ă©quilibre entre les deux ! ĂȈ Puissiez vous avoir raisonâŠCependant, contrairement Ă vous, je ne suis pas mariĂ©e. Ă»CâĂ©tait presque triste de le dire. Mais Lise ne se faisait pas dâillusion Aaron avait essuyĂ© une sorte de refus une fois, il ne risquerait sĂ»rement pas de recommencer ! MĂÂȘme si Lise adorerait quâil le fasse, justement. Parce que cette fois, elle Ă©tait sĂ»re de la rĂ©ponse quâelle donnerait. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 6 Mai - 2051 A la fois troublĂ©, dĂ©stabilisĂ© et complĂštement dĂ©sarmĂ©, Aaron resta sans voix au moment oĂÂč il vit Lizzie sortir de la salle de bain et sentit trĂšs perceptiblement son cĂ
âur sâemballer dans sa poitrine face Ă cette divine apparition. Incontestablement, il nâavait jamais vu pareille beautĂ© et dâailleurs, il dĂ» faire un effort incroyable pour ne pas bafouiller au moment oĂÂč il la complimenta. Lise avait toujours Ă©tĂ© capable de le dĂ©stabiliser avec une facilitĂ© dĂ©concertante, elle Ă©tait dâailleurs la seule Ă y parvenir car Aaron savait rester de marbre face Ă nâimporte qui dâautre. Un simple mot, un simple regard de sa part et il se retrouvait dans la peau dâun adolescent face Ă son premier flirt. CâĂ©tait assez mignon de le voir agir comme ça, mais Aaron avait plutĂÂŽt lâimpression de perdre totalement le contrĂÂŽle, lui qui dâordinaire restait maĂtre de la situation et jouait au play boy que rien ni personne nâest capable dâimpressionner. Cela dit, il y avait toujours eu entre Lizzie et lui une complicitĂ© incroyable et parfois, il nâavait pas le temps de parler quâelle anticipait dĂ©jĂ ce qui allait venir. CâĂ©tait assez dĂ©sarmant que quelquâun puisse lire dans vos pensĂ©es de la sorte et vous connaisse bien mieux que vous ne vous connaissez vous-mĂÂȘme. Câest fou mais parfois, Aaron avait mĂÂȘme lâimpression que tout deux nâĂ©taient quâune seule et mĂÂȘme personne. Par le passĂ©, Sarah lui disait souvent quâil finirait par trouver quelquâun qui serait son pendant fĂ©minin, car bien que nâayant jamais rencontrĂ© le grand amour elle-mĂÂȘme, elle savait quâil existait et avait essayĂ© de convaincre son incorrigible fils que lâamour ne se limite par Ă une belle paire de seins ou Ă des fesses bien rebondies. Elle lui avait dit que cette fille lĂ le comprendrait mieux que quiconque et quâelle le mĂšnerait par le bout du nez. Jusquâici, il sâĂ©tait toujours mit Ă rire en affirmant que celle qui parviendrait Ă faire chavirer son cĂ
âur nâĂ©tait pas encore nĂ©e sauf que cette fois, il Ă©tait contraint dâadmettre que si Lizzie lui demandait de dĂ©crocher la Lune, non seulement, il le ferait mais en plus de ça, il lui ramĂšnerait les Ă©toiles avec. Câest alors quâaprĂšs un baiser bien trop court Ă son goĂ»t, la jeune femme lui annonça quâelle irait lâattendre devant le restaurant. Manifestement, Aaron ne pouvait quâĂ©prouver une sentiment de frustration et de dĂ©ception Ă lâidĂ©e de la laisser sâen aller sans mĂÂȘme prendre la peine de lâattendre. Il aurait Ă©tĂ© bien trop fiĂšre de lui donner son bras et descendre les escaliers en sa compagnie, pĂ©nĂ©trant dans le restaurant tel un couple glamour, parfait et parfaitement assorti. Sans compter quâAaron ne pouvait dĂ©tacher son regard de Lizzie et se doutait bien quâil en serait de mĂÂȘme pour tous les hommes qui croiseraient son chemin entre la chambre et le restaurant. CâĂ©tait sans doute le prix Ă payer pour avoir osĂ© porter toute son attention envers le cabriolet plutĂÂŽt quâenvers la femme quâil aimait et il lâavait certainement bien mĂ©ritĂ©. CâĂ©tait plus fort que lui, il ne lâavait pourtant pas fait dans le but de lâoffenser, mais simplement car il Ă©tait complĂštement fou de son nouveau joujou. Ca lui passerait probablement au fil du tempsâŠDĂšs quâelle referma la porte, il se leva pour Ă son tour, se prĂ©parer. Aaron se devait dâĂÂȘtre parfait, il fallait quâil soit Ă la hauteur de celle qui serait Ă son bras ce soir. Quand il arriva dans le hall, Aaron ne pu sâempĂÂȘcher de soupirer doucement en apercevant son reflet dans le miroir. Il faut dire quâainsi vĂÂȘtu, la ressemblance avec son pĂšre Ă©tait particuliĂšrement frappante ce qui avait le don de le dĂ©ranger. VĂÂȘtu dâun costume qui lui allait Ă la perfection, Aaron avait pourtant des airs de James Bond des temps modernes et dâailleurs, les regards troublĂ©s de quelques femmes quâil croisa le firent sourire. En dâautres circonstances, Aaron nâaurait pas hĂ©sitĂ© Ă en rajouter un peu, mais depuis quâil avait retrouvĂ© Lise, il nâen Ă©prouvait ni lâenvie, ni le besoin, sans doute parce quâelle Ă©tait la seule Ă qui il avait envie de plaire⊠Quand il lâaperçu enfin, il remarqua quâelle Ă©tait en train de parler avec un couple dâun certain ĂÂąge. Aaron se rapprocha, salua poliment le couple et glissa sa main dans celle de Lise avant de dĂ©poser un baiser sur sa joue. Ă Ne sont-ils pas mignons Georges ? Jâai lâimpression de nous voir Ă leur ĂÂąge. Lâamour est un bien prĂ©cieux, ne lâoubliez jamais. Ă»Aaron ne tarda pas Ă comprendre quâils Ă©taient tout deux ici pour fĂÂȘter leur anniversaire de mariage, le cinquantiĂšme pour ĂÂȘtre exact et Ă dire vrai, la perspective dâune telle relation le laissait rĂÂȘveur et perplexe Ă la fois. Tandis que Lizzie et lui suivaient un jeune serveur jusquâĂ la table qui leur Ă©tait rĂ©servĂ©e, Aaron pencha lĂ©gĂšrement la tĂÂȘte sur le cĂÂŽtĂ©, visiblement songeur. Ă Cinquante ans, tu te rends compte ?! Câest magnifique je trouve. Tu crois que tu pourrais me supporter aussi longtemps ?! Je veux dire, cinquante ans, câest pas rien. Câest ça le vĂ©ritable amour, pas les histoires foutues en lâair au moindre coup de vent. Passer toute une vie avec la mĂÂȘme personne⊠câest quelque chose qui mâaurait sans doute effrayĂ© jusquâĂ aujourdâ Le mot Ă©tait faible. DĂ©jĂ quand une fille avait le malheur de le rappeler aprĂšs un premier rendez vous, Aaron prenait la fuite sans rĂ©flĂ©chir alors imaginez-le envisager une relation sur le long terme, câĂ©tait carrĂ©ment impossible ! Pourtant, Lise Ă©tait une vĂ©ritable Ă©vidence Ă ses yeux, il savait quâil Ă©tait capable de changer pour elle et dâailleurs, il en avait envie car il ne se voyait pas passer le restant de ses jours avec une autre personne quâelle. Ă Tu as dĂ©jĂ pensĂ© à ça ?! A ce qui pourrait advenir de nous dans quelques annĂ©es, dans quelques mois ?! Jâai jamais vraiment cru quâon pouvait sâaimer toute une vie. A mes yeux, il Ă©tait possible dâavoir plusieurs grands amours dans une vie, des histoires qui te font changer du tout au tout et qui te marquent dĂ©finitivement. Enfin, ça câĂ©tait avant⊠depuis jâai eu le temps de mĂ»rir et de comprendre que quand on aime, ce nâest quâune fois et pour de bon. Ă»Il dĂ©tourna son regard vers elle, serrant un peu plus sa main dans la sienne avant dâembrasser de nouveau sa joue tendrement tandis que le serveur leur indiquait leur table avec un large sourire, les invitant Ă prendre place. Câest ce quâils firent. Aaron le remercia et le serveur leur proposa alors quelques rafraĂchissements pour commencer le repas. Connaissant les goĂ»ts de Lise et parce que cette soirĂ©e se devait dâĂÂȘtre spĂ©ciale, Aaron commanda une bouteille de vin blanc et quand le serveur fut parti, il dĂ©posa sa main sur celle de la jeune femme dâun geste tendre. Ă Et ne tâen fais pas mon ange, je veille sur ce tout nouveau foi. Tu as un mĂ©decinâŠbon... futur mĂ©decin⊠rien que pour toi. Ă»Il se pencha dĂ©licatement, tout en approchant la main de Lise de ses lĂšvres pour y dĂ©poser un baiser et songea Ă nouveau Ă cette histoire de mariage. Ă DâaprĂšs toi, quâest-ce qui fait quâon peut sâaimer durant cinquante ans de la sorte ?! Ă»DerniĂšre Ă©dition par Aaron J. Cooper le Jeu 6 Mai - 2141, Ă©ditĂ© 2 fois InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 6 Mai - 2122 Lise eut un sourire radieux face aux remarques de la vieille dame. Pour un peu, elle se serait imaginĂ©e dans quelques annĂ©es, autant en formeâŠCâĂ©tait Ă©trange de sâimaginer dans quelques annĂ©es comme ça, au bras du mĂÂȘme mari depuis cinquante ans. Avant, Lise aurait Ă©tĂ© pĂ©trifiĂ©e face Ă cette idĂ©eâŠMaintenant, elle la laissait rĂÂȘveuse. CâĂ©tait merveilleux dâĂÂȘtre aussi Ă©quilibrĂ©e dans un couple qui dure, qui reste solide. Ce fut la premiĂšre chose Ă laquelle elle songea tandis quâAaron arrivait, fringuant quâil Ă©tait, accueillit par un immense sourire de la part de Lise. Elle le dĂ©vorait littĂ©ralement des yeux, nâosant quâĂ peine imaginer le nombre de regards qui devaient sâĂÂȘtre posĂ©s sur lui depuis quâil Ă©tait entrĂ©. Mais elle sâen fichait, il nây en aurait que pour eux ce soir. Au diable les anciennes histoires, les anciens rĂ©flexes, Lise nâĂ©tait pas lĂ pour sĂ©duire nâimporte qui, elle voulait uniquement plaire Ă Aaron. Ce fut pourquoi elle eut un sourire non moins radieux face Ă la derniĂšre rĂ©plique de cette vieille dame, comprenant bien mieux le sens de ses mots maintenant quâil y a quelques annĂ©es. Avant, Lise nâĂ©tait quâune tĂÂȘte brĂ»lĂ©e souhaitant sâamuser sans jamais se prĂ©occuper du lendemain. Le reste nâavait pas dâimportanceâŠEn cela, son pĂšre nâavait pas tort, elle avait Ă©tĂ© une enfant sans responsabilitĂ©s, sans conscience. Ce nâĂ©tait pas dit forcĂ©ment de la maniĂšre la plus aimable, mais elle devait reconnaĂtre quâentre Sam et elle, leur pĂšre avait eu du fil Ă retordre. Mais elle quitta bien vite ce genre de pensĂ©es, manquant dâĂ©clater de rire tandis quâAaron Ă©tait Ă©berluĂ© par les cinquante ans de mariage du couple quâil venait de voir. Il nâavait pas tort, câĂ©tait impressionnant. A bien y rĂ©flĂ©chir, Lise Ă©tait totalement prĂÂȘte Ă vivre autant dâannĂ©es quâil lui permettrait Ă ses cĂÂŽtĂ©s. Dire que ce serait facile serait un pur mensongeâŠMais elle se plaisait Ă croire que malgrĂ© les difficultĂ©s, ils seraient capable de ne pas sâentretuer et de sâaimer, tout simplement. DĂ©jĂ , ils avaient retrouvĂ© leur ancienne complicitĂ©, et rien quâĂ entendre Aaron commander lâun des vins blancs quâelle prĂ©fĂ©rait la fit sourire. Il la connaissait vraiment bienâŠEt il souhaitait prendre soin dâelle. Oh, elle nâavait pas lâintention de laisser ses anciens dĂ©bordements alcooliques sâexprimer ce soirâŠCe serait inconvenant et Lise nâavait aucune envie de gĂÂącher la soirĂ©e. Elle serra dâautant plus fortement sa main, goĂ»tant ses lĂšvres avec autant de dĂ©lice quâautrefois. Rien nâavait changĂ©, câĂ©tait comme si leur rupture nâavait jamais eu lieuâŠEt elle revivait rien quâen le Oui, sans conteste, si on a trouvĂ© sa moitiĂ©, on peut vivre cinquante ansâŠMĂÂȘme plus, dâailleurs. Le mariage peut effrayer, mais il peut aussi consolider un couple, et le faire vivre jusquâĂ la mort des deux conjoints. Avant, je ne cessais de rĂ©pĂ©ter Ă Sam que je ne voulais pas avoir la corde au cou, que je nâĂ©tais pas assez sage pour çaâŠCâest vrai que jâaurais trompĂ© nâimporte qui si jâen avais eu lâoccasion, mais avec toi, jamais je nâaurais osĂ© faire une chose pareille. Parce que dans cinquante ans, je tâaimerais toujours pareillement, Ă en rompre les battements de mon cĂ
âur. Ă»La discussion Ă©tait trĂšs diffĂ©rente de tout Ă lâheureâŠIl nây avait plus son expĂ©rience homosexuelle qui revenait sur le tapis, il avait oubliĂ© pour un temps sa voiture, il y avait juste cette histoire de mariage. HĂ©las, dâun cĂÂŽtĂ©, cela lui faisait mal, car cela lui rappelait que lors du NoĂl dâil y a trois ans, elle aurait pu se fiancer Ă Aaron. Douloureuse rĂ©alitĂ©, mais dont elle ne laissa rien paraĂtreâŠDu moins, elle essayait, et lâarrivĂ©e du serveur avec le vin fut Ă point nommĂ© Il dĂ©bouchona la bouteille et mit un fond de vin dans un grand verre, afin de lui faire goĂ»ter. Honneur aux dames, comme dit le proverbeâŠLise en huma tout dâabord le parfum, avant de tremper seulement ses lĂšvres pour le goĂ»ter. Il Ă©tait absolument divinâŠĂ Huuum, il est parfait. Tu vas lâadorer mon ange. Ă»Lise reposa son verre afin que le serveur la serve un peu plus, attendant quâAaron soit aussi servit et le serveur partit pour trinquer. Elle leva son verre sans le quitter des yeux, choquant trĂšs lĂ©gĂšrement leurs deux verres avant de trinquer vĂ©ritablement Ă A nous, Ă lâamour, et aux mariages qui durent toute une vie. Ă»CâĂ©tait un peu son souhait, en vĂ©ritĂ©, mais Lise Ă©tait trop fiĂšre pour le dire ouvertement. Elle se contenta donc de boire une lĂ©gĂšre gorgĂ©e de ce vin absolument fabuleux avant de reposer le verre, sans quitter Aaron une seconde des yeux. Elle se souvenait tellement bien de la premiĂšre fois quâil lâavait invitĂ©e chez luiâŠEt de la maniĂšre dont elle avait Ă©tĂ© certaine quâil nây aurait plus que lui ! Tous ces Ă©vĂšnements entre eux avaient fait quâelle ne se voyait avec nul autre que lui. CâĂ©tait Aaron, ou bien elle finirait vieille filleâŠLise lâavait toujours Tu te souviens, la premiĂšre fois que tu mâas invitĂ©e chez toi ? On se connaissait depuis trois semaines et on arrĂÂȘtait pas de se balancer des piques Ă la figure. Tu aimais mon rĂ©pondant autant que jâapprĂ©ciais le tiensâŠEt tu avais fait des pĂÂątes. AprĂšs manger, il en restait dans la casserole, tu nâavait pas tout Ă©goĂ»tĂ© et il restait de lâeau. Je me suis moquĂ©e de toi parce que tu avais les rĂ©flexes culinaires de tous les autres gars que je connaissaisâŠTu tâes faussement vexĂ© et tu mâas aspergĂ© avec ton robinet. Et moi, je tâai balancĂ© le contenu de la casserole dessus, Ă savoir lâeau froide et les pĂÂątes restantes. Tu mâas soulevĂ©e et emmenĂ©e sous la douche, on sâest battus comme des chiffonniers, et tu as dit que tu te rendais, que jâavais gagnĂ©. Jâai criĂ© victoire, tu mâas embrassĂ©e. Parce que tu nâĂ©tais pas comme les autres et que tu as attendu un certain moment avant de le faire, je me suis dit que je ne voulais personne dâautre que toi dans ma vie. Tu Ă©taisâŠJuste toi. Original, sans barriĂšre de mensonges. En pĂ©nĂ©trant dans ton antre, je savais que je tâaimais dĂ©jĂ . Et aujourdâhui, alors que je suis en face de toi, je tâaime plus que je ne pourrais le dire. Je voulais que tu le sachesâŠCâest un peu ma rĂ©ponse Ă ta question de tout Ă lâheure. Ă»Et Lise souriait, de maniĂšre Ă©nigmatique. Ils Ă©taient originaux tous les deuxâŠComme sâils Ă©taient chacun une moitiĂ© de lâautre. A cet instant, elle prit sa main dĂ©licatement, nâayant plus conscience du reste du monde. Elle savait bien que ce ne serait pas facile tous les jours, mais quâimporte !Ă Aaron, jâai une question Ă te poser. Tu nâes pas obligĂ© dây rĂ©pondre tout de suite, mais je veux quand mĂÂȘme le faire. Puisque Kitty veut visiblement aller vivre chez Jenny parce quâelle est trĂšs maternelle avec elle, et parce que je suis convaincue que cet environnement est bien meilleur pour une fillette de onze ansâŠEst-ce que tu viendrais habiter avec moi ? Tous les jours, toutes les nuitsâŠTu devras me supporter, maisâŠJâen ai marre dâĂÂȘtre sĂ©parĂ©e de toi. Je veux ĂÂȘtre avec toi jour et nuit. Je veux ĂÂȘtre lĂ quand tu rentres, que ce soit des cours ou de ton stage, je veux pouvoir te faire des bisous dans le cou quand tu travailles, je veux pouvoir tâobliger Ă rester dans le lit quand tu es pressĂ©, je veuxâŠVivre avec toi. Ă» InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 6 Mai - 2242 Aux mariages qui durent toute une vie⊠voila une affirmation pleine de sous-entendus on ne peut plus explicites. Aaron esquissa un lĂ©ger sourire et bu une gorgĂ©e de vin blanc, dĂ©tournant le regard un instant tant la question du mariage se faisait prĂ©sente, presque gĂÂȘnante. CâĂ©tait un vĂ©ritable terrain glissant dâaborder ce point ensemble, il en avait conscience. Bien sur, câest lui qui les avait amenĂ© Ă aborder ce sujet lĂ tout simplement car il Ă©tait important pour lui de connaĂtre le point de vue de la jeune femme, cependant, il ne voulait pas prĂ©cipiter les choses et mĂÂȘme sâil lui paraissait Ă©vident quâun jour, il ferait sa demande, ce nâĂ©tait pas pour maintenant. Lorsque Lise changea de sujet, parlant de leur premier repas chez lui, Aaron grimaça lĂ©gĂšrement, se souvenant de cette soirĂ©e Ă la fois magique et catastrophique. Ce quâil ne lui avait jamais avouĂ©, câest quâil avait Ă©tĂ© contraint de faire des pĂÂątes aprĂšs avoir tentĂ© un repas un peu plus sophistiquĂ© et manquĂ© de mettre le feu Ă la cuisine. Câest donc en catastrophe quâil avait choisi de changer son programme et de mettre de lâeau sur le feu. Pas vraiment romantique pour un rendez vous, mais depuis, il avait eu lâoccasion de lui prouver Ă maintes reprises ses talents culinaires ; pizzas, pĂÂątes et plats surgelĂ©s. Il dĂ©clarait forfait, il ne pouvait vraiment pas mieux faire. Ă Comment pourrais-je oublier !! JâĂ©tais dĂ©jĂ un piĂštre cuisinier Ă lâĂ©poque mais quoi quâil en soit, câĂ©tait une soirĂ©e magnifique. Puis tu nâas jamais osĂ© mâavouer que mes pĂÂątes Ă©taient immangeables, tu as mĂÂȘme eu lâaudace de prĂ©tendre que câĂ©tait dĂ©licieux alors que moi, jâavais lâimpression de manger du carton en sauce. Puis câĂ©tait notre premier baiser Ă©changĂ©⊠jâai attendu longtemps avant de me lancer avec toi. Non pas que je ne voulais pas le faire, au contraire, jâen mourrais dâenvie depuis un bout de temps dĂ©jĂ . Tu nâimagines mĂÂȘme pas Ă quel point dâailleurs. Jâai juste⊠parfois besoin de temps avant de me lancer. Ă»Etait-il toujours en train de parler de leur premier rendez vous ?! Pas si sĂ»r. Aaron avait compris que la grande question du mariage Ă©tait le point fondamental de cette soirĂ©e mais il ne voulait pas que Lise sâimagine quâil allait lui demander sa main Ă la fin de ce repas, il nâen avait pas lâintention. Pas maintenant et pas ici. Il savait quâelle comprendrait le message quâil Ă©tait en train de lui faire maladroitement passer, aussi, il caressa doucement sa main dans la sienne tout en reprenant Ă Je tâaime plus que de raison et ça ne changera jamais. Je nâai aucun doute concernant notre avenir et surtout je nâen ai aucun concernant mes sentiments. Ă»Peut-ĂÂȘtre que lâexpĂ©rience dâil y a trois ans lâavait un peu refroidi mais ce nâest pas vraiment la raison qui le poussait Ă lui dire tout ça. Aaron se souvenait de la maniĂšre dont il avait organisĂ© cette soirĂ©e de NoĂl, tout devait ĂÂȘtre parfait, magique et inoubliable. Il voulait que cette soirĂ©e reste Ă tout jamais gravĂ©e dans leurs mĂ©moires. Oh, de toute Ă©vidence, ils nâoublieraient jamais ce fameux 24 dĂ©cembre mais pas pour les mĂÂȘmes raisons malheureusement. Voyant son sourire Ă©nigmatique, Aaron compris bien vite quâil y avait quelque chose dont elle souhaitait lui faire part et Ă dire vrai, changer de conversation ne pu que lui procurer le plus grand des soulagements. Aaron ne rĂ©pondit pas immĂ©diatement, esquissant un lĂ©ger sourire en coin, ce sourire quâil adoptait chaque fois quâil Ă©tait sur le point de la taquiner. Ă Il y aura de la place pour ma voiture aussi ?! ⊠Ă»Il lui lança un petit clin dâĂ
âil et ne lui laissa pas le temps de rĂ©pliquer quoi que ce soit. Bien sur quâil souhaitait vivre avec elle, câĂ©tait une Ă©vidence Ă ses yeux. Ă A partir du moment oĂÂč cela implique de devoir passer plus de temps Ă tes cĂÂŽtĂ©s, de mâendormir avec toi chaque soir et de me rĂ©veiller en te serrant dans mes bras chaque matin, je ne peux que vouloir. Mais je te prĂ©viens, je ne suis pas facile Ă vivre au quotidien, tu crois que tu pourras me supporter ?! Plus sĂ©rieusement, câest tout ce que je souhaite mon amour⊠ça devient trop difficile de te voir par intermittence. Jâai besoin de ta prĂ©sence Ă mes cĂÂŽtĂ©s et je ne veux plus que nous soyons sĂ©parĂ©s aussi longtemps. Ă»Ces derniers temps, Aaron avait dâailleurs complĂštement dĂ©sertĂ© son appartement puisquâil passait le plus clair de son temps chez Lise, ne pouvant dĂ©sormais plus se passer dâelle. La distance, aussi infime soit-elle Ă©tait devenue insupportable, il avait besoin dâelle, câĂ©tait un besoin vital. Aaron prit un air soudainement plus sĂ©rieux, se rendant compte que Lise faisait des efforts afin de stabiliser leur relation alors quâil venait de lui faire comprendre quâil nâĂ©tait pas prĂÂȘt Ă la demander en mariage. LĂ©gitimement, elle pourrait croire quâil nâĂ©tait pas certain de ses choix et de son engagement envers elle, ce qui nâĂ©tait pourtant pas le cas, car Aaron Ă©tait certain de ses sentiments et de son envie de passer le restant de ses jours Ă ses cĂÂŽtĂ©s. Ă Tu sais⊠je ne voudrais pas que tu crois que ce qui sâest passĂ© il y a trois ans a une quelconque influence sur ce que je tâai dit tout Ă lâheure. Ca nâa mĂÂȘme strictement rien Ă voir. Jâai mis longtemps avant de tâembrasser, encore plus longtemps Ă te dire Ă quel point je tâaime et⊠çaâŠĂ§a viendra aussi. Ă» InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Jeu 6 Mai - 2308 Il est vrai que Lise avait toujours parlĂ© de la Ă cuisine Ă» dâAaron de maniĂšre trĂšs mĂ©liorativeâŠA raison ou pas, elle sâen fichait, elle voulait simplement quâil ait lâimpression quâelle Ă©tait ravie de passer ce moment avec lui, ce qui Ă©tait le cas. Il nâavait pas connu cette fille tĂÂȘte brĂ»lĂ©e qui faisait nâimporte quoi juste pour rendre son pĂšre comme son frĂšre complĂštement dingues. Insupportable mais indispensable, voilĂ ce que Sam disait dâelle. Il fallait dire quâelle avait Ă©tĂ© pĂ©nible dĂšs sa venue au mondeâŠMĂÂȘme sa mĂšre le lui disait lorsquâelle Ă©tait petite ! Mais aujourdâhui, les choses Ă©taient bien diffĂ©rentes Lise avait grandit, mĂ»rit, mĂÂȘme si ce nâĂ©tait pas toujours flagrant, elle faisait Ă©normĂ©ment dâefforts pour ne pas agir de maniĂšre Ă©goĂÂŻste, comme elle lâavait fait trois ans auparavant. Cela dit, elle dĂ©glutit difficilement en entendant quâAaron avait besoin de temps pour se lancer dans ce genre de situationâŠLĂ©gitime, mais un peu dur Ă avaler. Lise Ă©tait un peu impatiente, qui ne lâaurait pas Ă©tĂ© ? Mais elle ne fit aucune mine déçue. Juste un sourire trĂšs lĂ©ger, un peu gĂÂȘnĂ©, avant de reprendre une petite gorgĂ©e de vin. Non seulement il Ă©tait bon, mais en plus il lâaidait Ă cacher son malaiseâŠOh bien sĂ»r, elle nâavait aucune envie de se vider la bouteille Ă elle toute seule comme elle lâaurait fait dans nâimporte quelle autre soirĂ©e ! Mais il ne savait pas Ă quel point elle Ă©tait mal Ă lâaise sur ce genre de terrain glissant. Lise nâavait jamais Ă©tĂ© trĂšs douĂ©e pour le romantisme, et dâautant plus lorsquâon lui faisait remarquer quâelle devenait romantique. Elle nâaimait pas ĂÂȘtre dĂ©masquĂ©eâŠCâĂ©tait insupportable de se prendre pour une fille, parfois. Lise Ă©tait une fille spĂ©ciale, on ne cessait de lui dire, mais elle aimait lâĂÂȘtre. Faire des trucs de mecs, conduire trop vite, trop boireâŠTout ça, ce nâĂ©tait pas un genre quâelle se donnait, juste une maniĂšre de penser quâelle avait toujours eue. Aaron ne lâavait jamais vue ainsi car Ă San Francisco elle sâĂ©tait considĂ©rablement assagie, surtout aprĂšs avoir rencontrĂ© le jeune homme. Mais Ă son retour Ă New York, la tĂÂȘte brĂ»lĂ©e Ă©tait revenue Ă la chargeâŠLise craignait presque quâil ne la voit ainsi, bien que la complicitĂ© se soit instaurĂ©e Ă nouveau. Elle Ă©tait trop Ă sage Ă» en sa prĂ©sence, et elle savait quâĂ un moment donnĂ© son cĂÂŽtĂ© aventurier, aimant le danger finirait par revenir. Restait Ă espĂ©rer que ce grand retour de flamme nâaurait pas lieu ce soir ! Mais il eut le rĂ©flexe de parler de place pour sa voiture, et le visage de Lise se ferma lâespace dâun instant. Il Ă©tait incorrigible, ce nâĂ©tait pas possible ! Il se rattrapa bien sĂ»r, mais la demoiselle prit un air offusquĂ© pendant quelques secondesâŠLâentendre lui dire quâil ne supportait plus de la voir par intermittences lui fit plaisir, bien sĂ»r, mais dâun autre cĂÂŽtĂ©, elle Ă©tait tentĂ©e dâavoir peur que cette fichue voiture ne vienne toujours sâimmiscer !Ă Tu ne peux pas arrĂÂȘter de parler de ta fichue voiture pendant un moment pareil ?! Rhaaa, ça me fiche le bourdon ! Pourquoi je te lâai offerte hein ? Pourquoi je tâai pas offert une voiture miniature ! Et puisâŠCe qui sâest passĂ© il y a trois ans a forcĂ©ment une incidence, tu le sais aussi bien que moi. Tu te sentais prĂÂȘt Ă ce moment lĂ , et si tu ne lâest plus aujourdâhui câest bien parce que jâai merdĂ© Ă ce moment lĂ , non ? Bien que les apparences soient trompeuses, je suis pas romantique, tâinquiĂštes pas. Ă»Difficile de mentir lĂ -dessus, mais Lise avait dĂ©cidĂ© de cacher tout cela Ă lâintĂ©rieur dâelle. Ca lui ferait un sujet de Ă discussion Ă» lorsquâelle irait au cimetiĂšre pour mettre des fleurs sur les tombes de sa mĂšre et de son frĂšre. Mais elle serra dâautant plus fortement sa main quâelle avait un peu de mal Ă dĂ©glutirâŠElle nâaimait pas ce malaise qui la prenait soudainement, comme si elle vivait son tout premier flirt et quâelle ne savait pas quoi faire. En lâoccurrence, ce nâĂ©tait pas son premier flirt, mais câĂ©tait sa seule et unique histoire dâamour. Elle nâen voulait pas dâautre et nâen aurait jamais eu dâautre si jamais ils ne sâĂ©taient pas rabibochĂ©sâŠMais ça, Aaron le savait dĂ©jĂ . Du moins, câĂ©tait ce quâelle Oh, je pourrais trĂšs bien te supporter h24 mon amourâŠMais je te prĂ©viens, je suis une tĂÂȘte brĂ»lĂ©e finie. Je mâĂ©tais assagie en allant sur San Francisco et en te rencontrant, mais quand tu nâes pas lĂ , je suis un peu dangereuse comme fille. Jâaime faire nâimporte quoi, surtout des choses dangereuses qui me donneront des sensations fortes. Je vais tout le temps sur les circuits, et jâadore la plongĂ©e sans masque, parce que je suis relativement forte en apnĂ©e. Je suis pas une fille sage, câest clairâŠInsupportable mais indispensable, voilĂ ce que disait ma mĂšre de moi. Mais je suis exactement comme elleâŠVoilĂ pourquoi jâai toujours rendu mon pĂšre et mon frĂšre complĂštement dingos. Je ne rentrais pas de la nuit sans prĂ©venir, dĂšs lâĂÂąge de quinze ans. Je suis partie Ă Paris pour mon premier dĂ©filĂ© sans rien dire Ă ce moment lĂ . Jâai reçu le pire savon de ma vie en rentrant, mais jâai continuĂ© mes conneries. Pas forcĂ©ment dangereuses, mais comme je me sens un peu inutile, je fais des choses qui me prouvent que je suis vivante. Bah, câest con, je sais. Maintenant que William sâest assagit, ça risque dâĂÂȘtre pireâŠIl va mâabandonner pour sa petite femme et câest normal, mais quelque part, ça me fait baliser sĂ©vĂšrement. Je vais avoir lâimpression dâĂÂȘtre un fossile ! Tu vas pouvoir supporter une horreur pareille toi ? Rien quâune fille capable dâaller courir dans tout New York Ă trois heures du matin pour trouver la seule Ă©picerie ouverte qui pourrait avoir des fraises ? Ă»Lise se mit Ă rire doucement. Cherchait-elle Ă lui faire peur ? Non, il la connaissait, il savait trĂšs bien comment elle Ă©tait. Une fille pas comme les autres, qui cherche son identitĂ© dans la diffĂ©rence justement. Et cette diffĂ©rence sâexprimait aussi ici, au restaurant, alors que le serveur venait de revenir pour prendre la commande. Ăâ°tant donnĂ© quâils nâavaient jamais Ă©tĂ© au restaurant ensemble, elle nâavait jamais agit comme ça avec luiâŠMais elle prenait toujours son dessert avant. Elle commanda donc un fraisier sous une montagne de chantilly dâabord, puis un doublĂ© de carpaccio aux truffes et pour finir, une salade royale. Peu commune, cette LizzieâŠA peine le serveur avait-il quittĂ© leur table pour aller passer la commande en cuisine quâelle sâapprĂÂȘta Ă lui expliquer pourquoi elle agissait comme ça Ă Puisque tu nâas jamais Ă©tĂ© au restaurant avec moi, sache que je prends toujours mon dessert avant. Jâavais prĂ©venu les serveurs pendant que tu te prĂ©parais, et je crois que jâai Ă©gayĂ© leur soirĂ©e, car ils ont bien rit. Mais imagine quâun astĂ©roĂÂŻde tombe sur ce restaurant et que je meurs, on mâaura privĂ©e de la chose que je prĂ©fĂšreâŠAlors je prends toujours ce que je prĂ©fĂšre avant ! Logique presque mathĂ©matiques, sinon digne dâune Lise Abbygail Hawkins. Ă»Lise Ă©tait presque morte de rire, mais se retenait. Au moins, elle avait relĂ©guĂ© son malaise aux oubliettes pour un petit temps ! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 008 En rĂ©sumĂ©, la fin de ce somptueux week-end sâĂ©tait relativement bien dĂ©roulĂ©e bien quâAaron ai eu beaucoup de mal Ă digĂ©rer les paroles de Lise durant le repas. A croire quâil y avait encore pas mal de choses quâelle ignorait Ă son sujet et il fut difficile de lui faire comprendre que ce qui sâĂ©tait passĂ© trois ans auparavant nâavait vraiment plus la moindre importance Ă ses yeux. Sâil refusait de la demander en mariage pour lâinstant, câĂ©tait avant tout pour des raisons personnelles, parce quâil avait vĂ©ritablement besoin de faire un travail sur lui-mĂÂȘme. Lise nâavait strictement rien Ă voir avec cette dĂ©cision, bien au contraire, puisquâil savait que dâune maniĂšre ou dâune autre, elle Ă©tait la femme de sa vie et quâil voulait terminer ses jours Ă ses cĂÂŽtĂ©s. DĂšs lors, Aaron tĂÂącha de ne plus faire la moindre remarque concernant la vie de couple, le mariage et surtoutâŠla voiture. Sa derniĂšre plaisanterie Ă ce sujet Ă©tait plutĂÂŽt mal passĂ©e et de son cĂÂŽtĂ©, il avait compris le message. Tout nâest pas rose⊠Retour Ă New York. Faisant dâincessants allers retours entre la cuisine et le salon de son appartement, un bouquin de neurobiologie entre les mains, Aaron rĂ©pĂ©tait en boucle les mĂÂȘmes phrases, se prĂÂȘtant au rituel fatidique du bourrage de crĂÂąne avant les examens de fin dâannĂ©e. Son expĂ©rience sur le terrain lâavait certes, beaucoup enrichi, mais la thĂ©orie reste la thĂ©orie et cette annĂ©e encore, il nâallait pas y Ă©chapper. Tandis quâil abordait un nouveau chapitre concernant la migration des neuroblastes, il entendit sonner Ă la porte avec insistance, chose dont il avait horreur. Quand il ouvrit la porte, il reconnu presque immĂ©diatement la jolie blonde qui se trouvait devant lui, Rachel. Aaron avait fait sa connaissance deux ans plus tĂÂŽt, ils avaient fait leur deuxiĂšme annĂ©e de mĂ©decine ensemble et il savait que Rachel dansait dans une boite de nuit afin de payer ses cours. A plusieurs reprises, elle avait dĂ©clarĂ© sa flamme Ă Aaron, affirmant ĂÂȘtre amoureuse de lui, quâil Ă©tait le grand amour de sa vie et autre baratin fĂ©minin quâil entendait une bonne dizaine de fois par mois et qui nâavait pas le moindre effet sur lui. Autant dire les choses clairement, Ă ses yeux, Rachel nâĂ©tait rien de plus quâun plan cul. Ils avaient couchĂ© ensemble rĂ©guliĂšrement jusquâau jour oĂÂč elle nâavait plus donnĂ© de nouvelles et arrĂÂȘtĂ© les cours. Aaron nâavait jamais su pourquoi. En lâoccurrence, il commençait vaguement Ă comprendre la raison de cette brutale disparition⊠Rachel tenait dans ses bras un bĂ©bĂ© de quelques mois, visiblement, un petit garçon. Du moins, câest ce quâil en dĂ©duisit en le voyant vĂÂȘtu de bleu de la tĂÂȘte aux pieds. Ă Rachel ?! ĂȈ Salut Aaron⊠euh⊠je peux entrer une minute ?! Ă Bien sur, je tâen prie, entre. Je ne mâattendais vraiment pas Ă te voir, surtout aprĂšs tout ce temps. Ă»Allez savoir sâil ne sâagissait que dâune vague impression mais Aaron avait la vague sensation que Rachel lui cachait quelque chose. Elle semblait mystĂ©rieuse, mal Ă lâaise, confuse, de plus, que faisait-elle ici aprĂšs plus dâun an passĂ© sans donner de nouvelle ?! Afin de briser le silence qui venait de sâinstaller et surtout, comprendre ce que Rachel venait faire chez lui en plein milieu de la journĂ©e avec un gamin entre les bras, Aaron dĂ©cida de reprendre la Tu ne me prĂ©sentes pas ? ĂȈ Câest Tyler, mon fils. Est-ce que tu veux le prendre ?ĂȈ C'est-Ă -dire que ⊠jâai jamais Ă©tĂ© douĂ© avec les bĂ©bĂ©s. Câest mignon mais je⊠non. ĂȈ Comme tu voudras. ĂȈ Câest pour lui que tu as arrĂÂȘtĂ© les cours ? Il est mignon comme tout. Il a le mĂÂȘme sourire que sa maman. ĂȈ Et les yeux de son pĂšre. Puis pour rĂ©pondre Ă ta question, jâai en effet dĂ©cidĂ© dâarrĂÂȘter les cours en dĂ©couvrant que jâĂ©tais enceinte. Je lâai appris au cours du quatriĂšme mois en rĂ©alitĂ©, du coup, jâai Ă©tĂ© prise au dĂ©pourvu et tout sâest enchaĂnĂ© Ă une vitesse folle. Cela dit, je suis heureuse dâavoir Tyler. Jâai toujours voulu devenir maman trĂšs jeune, câest dĂ©sormais chose faite. ĂȈ Rachel⊠excuse moi mais, jâai du mal Ă comprendre ce que tu viens faire ici. Attention, ça me fait vraiment plaisir de te voir mais⊠ĂȈ Oui je sais, jâaurais sĂ»rement dĂ» tâappeler plus tĂÂŽt, je suis dĂ©solĂ©e Aaron. En fait, jâai un petit service Ă te demander. Est-ce que tu voudrais bien garder Tyler pour la journĂ©e ? Jâai un entretien dâembauche et la nounou mâa fait faux-bond Ă la derniĂšre minute pour se rendre Ă un enterrement, câest la panique. Je ne peux pas me rendre Ă cet entretien avec Tyler, tu imagines bien. ĂȈ C'est-Ă -dire que⊠jây connais rien moi en bĂ©bĂ©. Jâavais dĂ©cidĂ© de passer la journĂ©e Ă la bibliothĂšque, mes examens commencent la semaine prochaine. Il nây a vraiment personne dâautre qui puisse te rendre ce service ? ĂȈ Non personne. ĂȈ Rachel, je suis vraiment pris de court lĂ . Et son pĂšre ?! Il ne peut pas sâen occuper le temps dâune journĂ©e ?ĂȈ Justement⊠ĂȈ Comment ça justement ? ĂȈ Justement Aaron, je te demande de garder Tyler pour la journĂ©e. Je te demande de tâoccuper de ton fils. Ă»Comment expliquer ce qui se passa dans la tĂÂȘte dâAaron Ă cet instant prĂ©cis ?! Disons quâil eu dâabord lâimpression que le monde Ă©tait en train de sâĂ©crouler autour de lui, sâen suivit un petit rire nerveux et un mouvement de tĂÂȘte signifiant clairement quâil nây croyait pas et quâil ne pouvait ĂÂȘtre le pĂšre de cet enfant. Ă Oh non non non non non !! Tu ne me feras pas croire que cet enfant est le mien pour la simple et bonne raison que je nâai rien Ă voir avec lui. Tâes cinglĂ©e ou quoi ?! ĂȈ Aaron Ă©coute moi !! Tyler est ton fils. Jâen suis absolument certaine, ça ne fait pas lâombre dâun doute. ĂȈ QUOI ?! Comment ça pas lâombre dâun doute ?! Bien sur quâil y a de quoi douter !! Tu disparais comme ça du jour au lendemain pour revenir un an plus tard et me coller un mouflet dans les bras en prĂ©tendant que câest le mien ?! Tu crois vraiment que je vais accepter de gober ça ? ĂȈ Mais putain Aaron ouvre les yeux !! ĂȈ Ouvrir les yeux sur quoi ??!! Tu voudrais que je rĂ©agisse comment ?! ĂȈ Bon crois ce que tu veux ça mâest Ă©gal. En attendant⊠Ă»Rachel ne lui laissa pas le temps dâajouter quoi que ce soit, elle avait dĂ©jĂ mis Tyler dans les bras dâAaron et dĂ©posĂ© les affaires du petit sur la table du salon, biberon, couches, doudou, bref, tout le matos qui le faisait frĂ© Jâai pas le temps de discuter avec toi, jâai un entretien dans une heure et je suis dĂ©jĂ en retard. On en reparle plus tard dâaccord ?! Donne lui son biberon, il doit avoir faim. ĂȈ Non !! Rachel attends !! Ă»Trop tard, Rachel Ă©tait dĂ©jĂ partie. Aaron prit le bĂ©bĂ© Ă bout de bras, comme sâil tenait un paquet cadeau empoisonnĂ© ce qui semblait beaucoup amuser le petit Tyler puisquâil souriait tout en gazouillant. Que faire maintenant ?! Aaron lâemmena avec lui jusquâau salon et prit son tĂ©lĂ©phone portable pour appeler Lise et lui dire qu'il ne pourrait pas venir comme il le lui avait promis. Lui expliquer pourquoi, ça c'Ă©tait encore tout autre chose...Ă Câest moi mon cĂ
âur⊠euh⊠je vais pas pouvoir venir immĂ©diatement⊠un empĂÂȘchement de derniĂšre minute on va dire⊠tu ne mâen veux pas trop ?... ce serait trop long Ă tâexpliquer en fait⊠oui⊠je tâappelle plus tard⊠Lizzie ?! Je tâaime⊠Ă» InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 036 La fin du weekend sâĂ©tait trĂšs bien dĂ©roulĂ©e, et autant dire que le retour Ă la rĂ©alitĂ© avait Ă©tĂ© difficile pour Lise. Dâune part, parce que sa petite sĂ
âur arrivait le soir de son retour, et parce quâelle avait eu Ă peine le temps de souffler aprĂšs. Il fallait dĂ©faire les valises, lâĂ©couter lui raconter son sĂ©jour, ouvrir les cadeaux quâelle avait apportĂ©sâŠEn somme, Lise passa le plus clair de son temps Ă discuter avec sa sĂ
âur, sans oublier de ranger lâappartement, bien peu en ordre. Oh bien sĂ»r, elle aurait pu laisser la gouvernante sâen occuper, mais Lise nâĂ©tait pas comme çaâŠAu contraire, câĂ©tait quelquâun dâordonnĂ©, et Kitty nâaurait jamais acceptĂ© que lâappartement soit dans un tel Ă©tat. Une fois que lâappartement fut en ordre, Lise fit Ă manger, et elles se remirent toutes deux Ă discuter. Sauf quâĂ la fin du repas, la demoiselle fut aussitĂÂŽt prise dâhorribles vomissements, qui ne se calmĂšrent pas pendant la nuit. Le lendemain, elle avait le visage trĂšs pĂÂąle, et nâosait rien avaler de peur de toute rĂ©gurgiter. Elle conduisit Kitty Ă lâĂ©cole, avant dâaller jusquâĂ lâappartement de Jenny pour lui donner une grosse valise pleine dâaffaires. Ăâ°videmment, il fallait que le dĂ©mĂ©nagement se fasse en douceur, Lise ne souhaitant pas que sa petite sĂ
âur se sente chassĂ©e de la maison. Elle avait donc dĂ©cidĂ© dâĂ©taler ça sur plusieurs semaines, et Kitty resterait le weekend Ă lâappartement pour lâinstant. DĂšs quâelle fut sortie de chez Jenny, Lise constata que son iphone sâĂ©tait mis Ă vibrer lui annonçant un messageâŠMessage quâelle Ă©couta, et qui eut pour effet de lâinquiĂ©ter Aaron semblait perdu, paniquĂ© mĂÂȘme, et le fait quâil ne vienne pas la voir sans mĂÂȘme lui donner de vraie raison nâĂ©tait pas pour la rassurer. Ni une ni deux, elle prit sa prĂ©cieuse voiture pour se rendre Ă son appartement, juste pour voir sâil allait bien, et ensuite elle partirait dĂšs quâelle sâen serait assurĂ©e. Elle gara donc sa voiture juste en face de son immeuble, sortant de son sac la clef de lâappartement dâAaron. Ils sâĂ©taient mutuellement donnĂ©s leurs clefs respectives, en cas dâurgenceâŠNĂ©anmoins, Lise nâhĂ©sita pas Ă frapper avant dâentrer, pour signaler sa prĂ©sence et ne pas lui faire choper une crise cardiaque non plus. Elle referma peu aprĂšs la porte derriĂšre elle, essuyant ses pieds sur le tapis de lâentrĂ©e, afin de ne pas dĂ©gueulasser tout son appartement Ă cause du fait quâil pleuvait Ă©normĂ©ment Mon ange, câest moi ! Jâai eu ton message, je passe juste en coup de vent pour savoir si tout va bien, je te retiens pas longtemps ! Ă»Lise sâĂ©tait approchĂ©e, un sourire sur le visage, qui se transforma bientĂÂŽt en expression horrifiĂ©e. Il faut dire que ce nâest pas commun de trouver son cher et tendre en plein milieu de son salon, un beau bĂ©bĂ© dans les bras. Elle en fit tomber son sac Ă main, dâailleursâŠIl Ă©tait Ă qui ce bĂ©bĂ© ? Ăâ°tait-ce le sien ? Pourquoi ne lui avait-il rien dit ? Tant de questions se bousculaient dans sa tĂÂȘte quâelle en avait presque la migraineâŠSans oublier que ses nausĂ©es ne semblaient pas dĂ©cidĂ©es Ă la laisser tranquille. Le visage de Lise pĂÂąlit dâautant Ă cause de la surprise qui se dĂ©roulait sous ses yeux, et elle nâosa rien dire tellement câĂ©tait soudain. Elle nâosait pas croire que câĂ©tait lui le pĂšre du bĂ©bĂ©, mais pourtant, il fallait bien avouer que la ressemblance Ă©tait frappante Ils avaient les mĂÂȘmes yeux, tous les deux, et Lise baissa volontairement la tĂÂȘte pour mettre de lâordre dans ses idĂ©es. Mais tout ce quâelle fut capable dâarticuler fut ceci Ă Tu mâexcuses, il faut que jâaille vomir. Ă»Charmant, mais câĂ©tait la vĂ©ritĂ© Lise avait Ă peine fini de parler quâelle sâenfermait dĂ©jĂ dans les toilettes pour rendre un grand pas grand-chose. Elle nâavait rien avalĂ© depuis la veille, nâavait pas cessĂ© de vomir toute la nuit, et pourtant, ses nausĂ©es ne cessaient pas. La surprise nâavait en rien aidĂ© son Ă©tat, câest vraiâŠEt quand elle ressortit, elle Ă©tait encore plus pĂÂąle quâavant. Elle ne pouvait pas croire quâil lui avait fait ça Ă elle, aprĂšs tout ce quâils avaient traversĂ©. Elle osait Ă peine regarder ce foutu mioche devant elle, et pourtant dieu sait quâil Ă©tait mignon ! Mais Lise nâĂ©tait pas lĂ pour sâextasier sur le visage de ce bĂ©bĂ©, elle Ă©tait juste lĂ pour prendre de ses nouvelles, chose qui Ă©tait tout bonnement inutile. Quant Ă Lise, elle Ă©tait Ă deux doigts de la crise de nerfsâŠPour un peu, elle se serait mise Ă chialer, mais elle Ă©tait rĂ©solue Ă ne rien laisser paraĂtre de tout cela. A la place, elle Ă©coutait ce pauvre petit bout de chou qui nâavait rien demandĂ© Ă personne et qui pleurait de grosses larmes de crocodile, sĂ»rement parce quâil avait faim. Lise Ă©tait sidĂ©rĂ©e quâil ne fasse rien, elle se rua donc sur les sacs qui se trouvaient sur le sol, se mettant Ă fouiller dedans pour en sortir une boĂte de lait maternelle, ainsi que le biberon. Lise avait lâhabitude, il ne fallait pas oublier quâelle avait Ă moitiĂ© Ă©levĂ©e sa sĂ
âur depuis sa naissance. Elle mit donc de lâeau Ă chauffer pour quâelle soit tiĂšde, et mit le dosage de lait en pourdre indiquĂ© sur la boĂte. Elle referma le biberon avant de le secouer Ă©nergiquement, pour que le tout se mĂ©lange. Elle testa ensuite la tempĂ©rature du lait sur sa main, puis, constatant que le liquide nâĂ©tait pas trop chaud, se dirigea vers Aaron pour prendre le bĂ©bĂ©. Elle nâallait pas le laisser crever de faim aprĂšs tout ! Elle lui donna donc le biberon, avec de vrais gestes maternels, alors quâelle nâavait rien Ă voir avec ce rejeton. Lise se trouvait vraiment trop bonne ĂÂąmeâŠCa nâaurait tenu quâĂ elle, elle aurait fuit Ă toutes jambes et nâaurait plus jamais adressĂ© la parole Ă Aaron. AprĂšs tout, puisquâil Ă©tait papa, il nâavait plus besoin dâelle ? Oui, elle en Ă©tait Ă cette analyse lĂ , ne sachant plus ce quâelle devait penser au juste. Le bĂ©bĂ© mangeait de son cĂ
âur, serrant lâun de ses doigts entre sa petite main, comme si elle Ă©tait sa mĂšre. Pour un peu, Lise se serait laissĂ©e attendrirâŠMais il ne fallait Il est mignonâŠComme son pĂšre, je suppose. Jâallais pas le laisser mourir de faim ce bout de chou, mĂÂȘme si je suis en droit de penser que sa mĂšre est une grosse salope de pouffiasse ! Ă»Lise nâavait aucune envie dâĂ©pargner quelquâun, Ă commencer par la mĂšre du petit. AprĂšs tout, mĂÂȘme si elle ne connaissait pas lâhistoire, il nâĂ©tait pas dur de faire des conclusions. Lise ne voulait pas connaĂtre lâhistoire, en vĂ©ritĂ©âŠCa lui faisait dĂ©jĂ bien assez mal dâĂÂȘtre en train de nourrir un bĂ©bĂ© qui nâĂ©tait pas le sien, il ne manquerait plus quâelle soit au courant de sa conception ! Une fois quâil eut fini son biberon, elle se mit Ă le serrer contre elle, lui tapotant doucement le dos pour quâil fasse son rot. Il ne lui fallut pas plus dâune minute, preuve quâil Ă©tait rapide ce petit ! Elle continua Ă jouer les mĂšres poules en le berçant dans son petit couffin, attendant quâil sâendorme. A croire que Lise avait quelque chose dâapaisant, parce quâil sâendormit comme un loir en Ă peine quelques minutes. Mais elle nâavait pas envie de se rĂ©jouir de tout çaâŠPour lâinstant, elle posa dĂ©licatement le couffin sur la table, avant de se tourner vers Aaron, le regardant droit dans les yeux pour sâapprocher. Dire quâelle avait envie de lâembrasser, elle Ă©tait vraiment complĂštement folleâŠElle se mit Ă murmurer Ă la place, serrant ses poings pour tenter de contrĂÂŽler sa colĂšre Ă Visiblement tu es plus rapide en besogne avec dâautres plutĂÂŽt quâavec moi. Je ne veux pas entendre le fin mot de lâhistoire, câest ta vie visiblement, et pour cette fois, je nâen fais pas partie. Sâil se rĂ©veille, tu nâas quâĂ lui donner le second biberon que jâai prĂ©parĂ©. Bonne chance. Ă»Lise sâĂ©tait dĂ©jĂ Ă©lancĂ©e vers la porteâŠMais elle revint sur ses pas pour rĂ©cupĂ©rer son sac. Aaron ne la retiendrait probablement pas, sâil avait dĂ©cidĂ© de faire sa vie avec une autre. Du moins, câĂ©tait ce que Lise pensait, et toutes les preuves le lui laissait penser du reste. Mais Lise Ă©tait pĂÂąle, elle Ă©tait faible aprĂšs n'avoir rien mangĂ©, et pas vraiment en Ă©tat de reprendre la voiture. Tant pis, elle pourrait toujours pleurer Ă l'intĂ©rieur de celle-ci en attendant d'ĂÂȘtre en Ă©tat de conduire. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 116 Assis sur le canapĂ© du salon, Aaron agitait nerveusement sa jambe, coudes appuyĂ©s contre ses genoux et mains jointes contre sa bouche. Le regard sombre et les sourcils froncĂ©s, il observait chacun des gestes de Lise sans vraiment y prĂÂȘter attention en fait. Pour lâinstant, il nâĂ©tait pas en mesure de lui fournir la moindre explication dâune part parce quâil nâen avait pas et dâautre part, car il Ă©tait tout aussi paumĂ© quâelle semblait lâĂÂȘtre. Dans lâimmĂ©diat, toutes ses pensĂ©es convergeaient autour dâune seule et mĂÂȘme question se pouvait-il quâil soit bel et bien le pĂšre de cet enfant ? Bon dâun point de vue technique, oui bien entendu. Cependant, Rachel Ă©tait tout aussi volage quâil avait pu lâĂÂȘtre et par consĂ©quent, Aaron Ă©tait en droit de douter de la parole de la jeune femme. Cela dit, il y avait quelque chose dans le regard de cet enfant qui lui Ă©tait familier, un peu trop mĂÂȘme et dâailleurs, ce dĂ©tail nâavait pas Ă©chappĂ© Ă Lizzie. Que faire ?! Les gestes de Lise Ă©taient prĂ©cis, sĂ»rs et il Ă©manait dâelle une douceur incroyable Ă croire quâelle avait un instinct maternel surdĂ©veloppĂ©. Durant quelques secondes, Aaron se surprit mĂÂȘme Ă rĂÂȘver dâune famille avec elle mais Ă©tait-il seulement en droit dâespĂ©rer quoi que ce soit dĂ©sormais ?! Si Tyler Ă©tait effectivement son fils, il savait que les consĂ©quences seraient terribles et que jamais Lise nâaccepterait de lui pardonner. Ce nâest que lorsque la jeune femme fut sur le point de partir quâil dĂ©cida enfin de lui exposer les faits. Il ne voulait pas quâelle sâimagine que cet enfant Ă©tait le sien⊠bon, câĂ©tait peut-ĂÂȘtre le cas, mais il nâen avait pas la certitude. Aaron sâempressa de la rattraper, glissant subtilement entre la porte et celle quâil aimait, afin de sâassurer quelques secondes durant lesquelles il pourrait tenter un semblant dâexplication. Ă Attends Lise⊠je te promets que je suis tout aussi perdu que tu peux lâĂÂȘtre. Je connais pas ce gamin⊠je lâai jamais vu de ma vie !! Jâen avais mĂÂȘme encore jamais entendu parlĂ© ! Sa mĂšre qui avait totalement disparu de la circulation a dĂ©barquĂ© ce matin en me demandant de le garder et en me balançant Ă la tronche quâil Ă©tait mon fils. Je⊠jây comprends rien Lise. Cette fille je lâai pas vu depuis plus dâun an⊠il faut que tu me crois. Ă»A quoi bon ?! Tout collait Ă la perfection ! Rachel et lui sâĂ©taient frĂ©quentĂ©s il y a environ un an et demi, Tyler devait avoir environ six ou sept mois, alors pourquoi pas ! Sauf quâAaron avait toujours fait extrĂÂȘmement attention Ă ce que ce genre dâindicent ne se produise pas et quâil ne comprenait toujours pas pourquoi, sâil Ă©tait bel et bien son fils, Rachel ai attendu tout ce temps avant de lui en parler. Le jeune homme passa une main sur son front, cherchant Ă se remettre les idĂ©es en place, tout Ă©tant affreusement confus dans son esprit. Ă Sa mĂšre et moi avons eu une aventure il y a environ deux ans. Elle Ă©tait Ă©tudiante en mĂ©decine et on sâest rapidement rapprochĂ©s. Mais câĂ©tait rien de sĂ©rieux, simple histoire de sexe⊠il nous arrivait dâaller prendre un verre ensemble aprĂšs les cours puis ça se terminait toujours au lit. Mais jamais de sentiment, rien que du sexe. Puis au fil du temps, elle est tombĂ©e amoureuse de moi et jâai dĂ©cidĂ© quâon ne se verrait plus. Jâai toujours pris la fuite de cette maniĂšre, je veux pas quâon sâattache Ă moi Ă part⊠enfin quâimporte. Rachel et moi on a pris nos distances un certain temps puis le soir de lâanniversaire de Paul, jâai dĂ©connĂ©. On avait bu, jâĂ©tais plus dans mon Ă©tat normal et Rachel est revenue Ă la charge⊠câest la derniĂšre fois que je lâai vu. AprĂšs, elle a disparu et arrĂÂȘtĂ© les cours. Au dĂ©but, je pensais quâelle avait fait ça Ă cause de ses examens, elle les avait loupĂ© donc je ne me suis pas vraiment posĂ© de questions. Puis Ă dire vrai, jâavais pas vraiment envie dâen savoir davantage, ça ne mâintĂ©ressait pas, câĂ©tait quâune aventure, rien dâautre. Ă»Aaron savait que Lise nâaccepterait aucune excuse, pas mĂÂȘme celle du cĂ©libataire macho qui enchaĂnait les histoires dâun soir. Le jeune homme soupira doucement, dĂ©tournant le regard un instant en direction du bĂ©bĂ© qui Ă prĂ©sent, Ă©tait profondĂ©ment endormi. Il Ă©tait mignon comme tout mais Aaron refusait que cet enfant soit le sien, non, ça ne se pouvait pas, il ne voulait pas que ce soit possible. Ă Puis elle a dĂ©barquĂ© ce matin. Elle mâa demandĂ© de le garder et quand jâai refusĂ© elle mâa demandĂ© dâouvrir les yeux et dâassumer mes responsabilitĂ©s. Putain de merde Lise je te promets que jâĂ©tais pas au courant !! Ce gamin nâest peut-ĂÂȘtre mĂÂȘme pas le mien !! Rachel, câest une version de moi au fĂ©minin, comprends quâelle couche avec tout ce qui lui passe Ă portĂ©e de main, je vois pas pourquoi yâaurait un seul con dans lâhistoire ! Jâai toujours Ă©tĂ© hyper vigilent avec çaâŠil peut pas ĂÂȘtre mon fils !! Enfin techniquement oui, mais je sais quâil ne lâest pas ! Ă»Non, il nâen savait rien en fait, câest uniquement ce quâil voulait croire. Aaron Ă©tait visiblement paumĂ© et ne sâĂ©tait jamais senti aussi impuissant de toute sa vie. Il ne voulait pas que Tyler soit son fils, sâil lâĂ©tait, cela impliquait de perdre Lise dĂ©finitivement, de perdre son amour et tout ce quâils Ă©taient en train de construire ensemble. Il ne voulait pas ĂÂȘtre le pĂšre de cet enfant. Ă Je ferai des tests⊠je ferai⊠Ă»Il cessa de parler, totalement dĂ©sabusĂ© par cette situation qui Ă©tait en train de le rendre malade et cette fois-ci, câest sur ses yeux que sa main se plaqua. Aaron ne pleurait pas, non, il essayait juste de sâempĂÂȘcher de songer Ă ce qui allait se passer dĂ©sormais. Lizzie allait partir, il en Ă©tait Ă prĂ©sent certain. Ă Tâas raison de tâen aller⊠je suis vraiment quâun con et surtout, douĂ© pour tout foutre en lâair. Tu mĂ©rites pas ça. Si câest bien mon fils et bienâŠje prendrais mes responsabilitĂ©s en main et⊠je comprends tâas pas Ă payer le prix de mon inconscience et de ma connerie. Si tu veux tâen aller, vas-y, mais saches que jâai Ă©tĂ© honnĂÂȘte avec toi. Ă» InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 145 Lise nâeut pas le temps de partir, car une fois quâelle eut son sac en main, Aaron se mit entre la porte et elle, lâempĂÂȘchant pour ainsi dire de sâen aller. Le fait de lâĂ©couter raconter ce genre dâĂ©vĂšnement la dĂ©truisaitâŠOh, elle savait quâil avait enchaĂnĂ© les histoires dâune nuit Ă la mĂÂȘme vitesse quâelle pendant ces trois ans oĂÂč ils ne sâĂ©taient pas vus, peut-ĂÂȘtre mĂÂȘme plus vite quâelle, mais câĂ©tait une partie de son histoire quâelle ne voulait pas entendre. Lise ne pouvait pas supporter de lâimaginer ne serait-ce quâune seconde dans les bras dâune autre femmeâŠAlors elle Ă©tait en colĂšre, trĂšs en colĂšre. Sâil la laissait partir, elle aurait probablement un accident, Ă cause du choc mĂÂȘlĂ© Ă lâhypoglycĂ©mie dont elle Ă©tait la victime, nâayant rien mangĂ© depuis pratiquement douze heures. Mais si elle restait ici, cela induisait entendre tout ce quâil avait Ă lui dire, et ça, elle nâĂ©tait pas du tout prĂÂȘte Ă le faire. Pourtant, elle du endurer tout ça. Pas parce quâelle lâavait dĂ©cidĂ©, mais parce quâil lâobligeait. Doucement mais sĂ»rement, Lise ne pu retenir ses larmes, plaquant ses mains sur ses oreilles pour ne plus rien entendre. Diable ce que ça pouvait faire malâŠAprĂšs tout ce quâils avaient endurĂ© ensemble, aprĂšs sa tentative de suicide, son opĂ©ration, Lise aurait espĂ©rĂ© quâils soient un peu en paix. Mais il nâen Ă©tait rien, comme si quelque chose ou quelquâun Ă©tait toujours sur leur chemin Ă mettre Ă lâĂ©preuve le sentiment quâils ressentaient lâun pour lâautre. Ce nâĂ©tait pas ça qui allait faire en sorte que Lise cesse de lâaimer, bien au contraireâŠMais câĂ©tait lâapocalypse dans ses pensĂ©es. Lise avait peur, peur de le perdre au profit dâune fille avec qui il avait eut un bĂ©bĂ© ! Ca, câĂ©tait tellement difficile Ă accepter pour elleâŠPourquoi fallait-il toujours quâelle soit abandonnĂ©e par ceux quâelle aimait le plus ? Lise aurait voulu partir, mais elle Ă©tait pĂ©trifiĂ©e sur place. Incapable de faire un mouvement, incapable de mettre de lâordre dans ses idĂ©esâŠElle Ă©tait juste capable de pleurer, et rien dâautre. Lise tenta de lever la main, comme si elle allait le gifler pour essayer de calmer sa colĂšre, mais sa main retomba lourdement contre son corps. Incapable de le frapper, comme quoi. Lise qui avait toujours la gifle si facile, la voilĂ complĂštement rĂ©duite au silence Ă cause de ce foutu bĂ©bĂ© ! BientĂÂŽt, sa nausĂ©e la reprit, et ses courbatures furent lĂ©gĂšrement plus violentes. Lise Ă©tait pĂÂąle, on aurait dit quâelle allait sâĂ©crouler si elle faisait ne serait-ce quâun pas. Elle ne comptait pas faire un malaise ici, mais par contre, elle fut contrainte de retourner illico dans les toilettes pour plonger la tĂÂȘte dans la cuvette. Dieu quâelle dĂ©testait ĂÂȘtre dans un tel Ă©tat ! Surtout que la situation Ă©tait trĂšs mal choisie, et quâelle ne savait toujours pas quoi faire. Une partie dâelle savait pertinemment quâelle nâĂ©tait pas en Ă©tat de conduire, tandis quâune autre partie lui ordonnait de prendre le volant, que les sensations fortes empĂÂȘchent son esprit de se remĂ©morer cet horrible moment. Lorsquâelle ressortit des toilettes, Lise Ă©tait encore un peu plus pĂÂąle. Elle prit le couffin pour aller le placer dans la chambre dâAaron, nâayant aucune envie de continuer Ă murmurer. Puisquâelle ne pouvait pas partir tout de suite, et bien elle ne partirait pas. Elle rĂ©apparut aprĂšs avoir refermĂ© la porte de la chambre derriĂšre elle, le regard brillant et les pensĂ©es trĂšs troublĂ© Tu mâexcuseras, mais jâai besoin dâun verre. Ă»RĂ©flexe purement typique chez Lise, mais pour une fois, elle nâavait aucune envie dâĂÂȘtre raisonnable. Puisquâelle ne pouvait pas conduire, elle allait rester ici et se souler. CâĂ©tait peut-ĂÂȘtre la meilleure idĂ©e quâelle ait eu jusque lĂ , Ă son sens. Elle se dirigea donc vers le frigo, constatant avec bonheur quâil y avait lâair une bouteille de vodka. Comme elle nâavait pas mangĂ©, quelques shooters et elle serait incapable de tenir debout. Elle commença Ă lâouvrir, saisissant un shooter dans son placard, ayant de plus en plus de mal Ă contenir ses Et si jâĂ©tais pas venue, hein ? Tu mâaurais menti, tu mâaurais cachĂ© lâexistence de ce foutu mioche ? Mais quâest-ce que je peux ĂÂȘtre conne, franchement ! Finalement, jâaurais mieux fait de rester au fond de mon lit Ă soigner cette putain de grippe qui mâempĂÂȘche dâavaler quoi que ce soit, plutĂÂŽt que de venir me faire chier ici ! Et maintenant quoi hein ? La mĂšre va revenir, et si elle tâautorise Ă faire un test et que tu es le pĂšre ? Tu vas lâĂ©pouser aussi ? Putain, je peux pas lâavaler celle lĂ ! Ă»Lise Ă©tait complĂštement dĂ©sorientĂ©e, la colĂšre et la tristesse prĂÂŽnant sur tout le reste. Elle ne pu se rĂ©soudre Ă ne pas boire, tant pis si son foie Ă©tait effectivement neuf. Elle se servit un shooter, un seul, et le but cul sec. Pour lâinstant, elle referma la bouteille, lâalcool lui faisait dâors et dĂ©jĂ tourner la tĂÂȘte. DĂ©cidĂ©ment, elle Ă©tait encore dans un Ă©tat pathĂ©tique, sauf que cette fois ce nâĂ©tait pas sa faute, Ă©tant donnĂ© quâelle nâavait pas bu une goutte dâalcool depuis leur soirĂ©e au restaurant. Elle se mit Ă soupirer, peinant Ă atteindre un fauteuil sur lequel sâasseoir. Elle respirait vite, mais elle nâavait pas de fiĂšvre. Pourtant, elle croyait dur comme fer Ă une grippe, ça ne pouvait ĂÂȘtre que ça. Ou bien Ă©tait-ce la tristesse ?Ă Que tu aies Ă©tĂ© au courant ça ne change rien, ce bĂ©bĂ© existe et si tu es son pĂšre il va bien falloir que tâassumes ! Je crois quâil vaut mieux que je mâen aille avant que cette abrutie revienne, parce que je te jure que tu ne vas pas la reconnaĂtre si jamais je la croise ! Je vais appeler mon pĂšre, quâil vienne me chercher, si je prends le volant je vais me planter. Je sais pas ce qui mâen empĂÂȘche dâailleurs ! Finalement, tu auras pas mis longtemps Ă mâabandonner toi aussi ! Putain de vie de MERDE ! Ă»Lise ne criait pas, de peur sans doute de rĂ©veiller le bĂ©bĂ©, mais tout son corps tremblait Ă cause de la colĂšre. Elle plongea son visage entre ses mains, partant du principe que câĂ©tait sĂ»rement la meilleure chose Ă faire. Dâun cĂÂŽtĂ©, elle nâavait aucune envie dâappeler son pĂšre, pour sâentendre dire quâelle nâest quâune idiote inconscienteâŠMais dâun autre cĂÂŽtĂ©, malade ou pas, elle avait effectivement toute lâenvie du monde de refaire le portrait Ă lâautre conne qui venait la gueule enfarinĂ©e aprĂšs un an dâabsence ! Celle lĂ , câĂ©tait vraiment le pompon, plus que Lise ne pouvait Je voulais pas savoir ce qui sâĂ©tait passĂ© entre vous, ça me regarde pas ! Rien que te savoir dans les bras de cetteâŠFille ! Ahh je vais lâĂ©trangler ! Le pire, câest que tu te fais Ă lâidĂ©e que je pourrais partir. Tu es si peu combattif que ça, Aaron ?! Putain, si câĂ©tait moi qui Ă©tait enceinte, tu fuirais aussi ?! Tu pouvais toujours me reprocher dâĂÂȘtre Ă©goĂÂŻste et fuyante, câest exactement ce que tu es aujourdâhui ! Quand je pense que tâas passĂ© le plus clair de ton temps Ă parler de cette putain de voiture ce weekend, alors quâĂ lâautre tu lui as fais un gosse ! Yâa pas un problĂšme quelque part non ?! Putain jâai encore la gerbe⊠Ă»Retour case dĂ©part, Ă savoir aux toilettes. Lise nâavait quâune envie, sâenfoncer dans le trou et ne plus jamais en ressortir, quitte Ă sentir les Ă©gouts pour le restant de sa vie. Lorsquâelle rĂ©apparut, elle se dirigea vers la bouteille de vodka. Tant pisâŠUn deuxiĂšme shooter ne lui ferait pas de mal avant dâappeler son pĂšre. Elle but le second verre cul sec, avant de saisir son cellulaire dans son sac. Lise nâaurait jamais imaginer que composer le numĂ©ro de son pĂšre serait aussi difficile que les douze travaux de ce bon HerculeâŠEt Aaron Ă©tait dĂ©cidĂ© Ă se complaire dans ses problĂšmes, pour sĂ»r, il ne lâempĂÂȘcherait pas cette fois. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 220 Aaron fixa la bouteille de vodka quâelle venait de sortir du frigo et soupira doucement. Il ne voulait pas quâelle replonge Ă cause de ses conneries Ă lui, dâautant que sur ce coup lĂ , il nâavait vraiment rien anticipĂ©. Peut-ĂÂȘtre quâau final, un verre ne pourrait pas lui faire de mal Ă lui non plus⊠Non surtout pas !! Il fallait quâil ai les idĂ©es claires afin de comprendre les Ă©vĂšnements et surtout, dâĂ©viter dâempirer la situation comme il avait lâhabitude de le faire ces derniers temps. Ă ArrĂÂȘte de dire des conneries !! Tu voudrais que je fasse quoi ? Que je prenne la fuite et que je ferme les yeux peut-ĂÂȘtre ? DĂ©solĂ© mais câest quelque chose que je ne peux pas faire. Sâil sâavĂšre que ce gamin et bel et bien mon fils, jâassumerais entiĂšrement mes responsabilitĂ©s. Faut que je te le dise comment ? Yâa rien eu entre sa mĂšre et moi ! Ă»Sentimentalement parlant bien entendu. La derniĂšre remarque de Lise lâavait vraiment piquĂ© au vif, il la savait dĂ©sorientĂ©e et dĂ©stabilisĂ©e autant quâil pouvait lâĂÂȘtre mais ce nâĂ©tait pas une raison pour lâattaquer de la sorte. Tandis quâil marchait de long en large dans le salon, il rĂ©alisa ce que Lise venait de dire. La grippe ? Pourquoi parlait-elle de grippe ?! Elle serait bien la seule Ă lâattraper en cette saison puis les symptĂÂŽmes de la grippe Ă©taient discriminables entre mille, Lizzie ne prĂ©sentait rien de tout ça. Toutefois, les pensĂ©es mĂ©dicales lui Ă©chappĂšrent bien vite lorsque Lise parla dâappeler son pĂšre et surtout, du fait quâil ai pu lâabandonner. Ă Bon sang mais tu vas arrĂÂȘter de dire des choses aussi insensĂ©es ?! Je tâai pas abandonnĂ© et jâai jamais eu lâintention de le faire !! Es-tu aveugle Ă ce point ?! Tu vois pas que je suis dans la merde, que je suis complĂštement perdu, que je me retrouve avec un gamin sur les bras et que je ne sais pas quoi faire ?! Alors ouais putain de vie de merde comme tu dis !! Sauf que lĂ , tâes en train de me reprocher des choses qui nâont pas le moindre sens !! Puis merde, je vois pas pourquoi on essaie de discuter, on en est visiblement plus capables ! Ă»Se faisait-il vraiment Ă lâidĂ©e de pouvoir la perdre ? Bien sur que non !! Jamais il ne pourrait lâaccepter en revanche, Lise ne semblait pas vraiment disposĂ©e Ă rester, que pouvait-il faire ? La sĂ©questrer ? Il Ă©tait en mesure de comprendre que la nouvelle ne soit pas facile Ă digĂ©rer pour elle non plus, aussi, si elle voulait partir, elle Ă©tait libre de le faire voila tout !! Aaron ne pensait pas pour autant que cela puisse vouloir dire quâil puisse se faire Ă lâidĂ©e de la perdre !! Voila donc pourquoi, toilettes ou non, il la suivi tout en continuant son argumentation sur un ton relativement Ă©levĂ© et peu importe si le bĂ©bĂ© Ă©tait ou non en train de dormir, câĂ©tait bien le dernier de ses soucis en lâoccurrence. Naturellement, sous le coup de la colĂšre, il ne mesura pas lâampleur de ses paroles, aussi lorsquâelle lui posa la question fatidique pour savoir sâil serait ou non restĂ© si elle avait Ă©tĂ© enceinte, la rĂ©ponse se fit En lâoccurrence câest pas moi qui suis parti en apprenant quâon allait avoir un bĂ©bĂ©⊠tâas pas de leçon Ă me donner de ce cĂÂŽtĂ©-lĂ . Ă»Peut-ĂÂȘtre que dans le fond, il lui en voulait toujours de lui avoir cachĂ© cette grossesse. A vrai dire, il ne savait plus vraiment quoi penser, ses idĂ©es Ă©taient confuses, il Ă©tait terriblement angoissĂ© dâune part Ă lâidĂ©e que Tyler soit son fils mais aussi Ă lâidĂ©e que Lise sâen aille, quâelle le quitte. Ă Et putain, bien sur que non je ne me fais pas Ă lâidĂ©e que tu puisses partir !! Tâas pas le droit de me dire des choses pareilles Lise !! Tâimagine mĂÂȘme pas ce que jâai vĂ©cu durant ton absence ni mĂÂȘme Ă quel point ça mâa fait souffrir de te perdre !! Je suis terrorisĂ© Ă lâidĂ©e que tu puisses me quitter, Ă lâidĂ©e que cette histoire puisse tout foutre en lâair entre nous !! Je dis juste que si ce gosse est bien mon gamin, tâes pas obligĂ©e dâen payer les frais !! On dirait que tu te complais Ă lâidĂ©e de me faire passer pour la derniĂšre des pourritures alors que jâessaie simplement de me sortir de cette situation de merde dans laquelle je suis embourbĂ© jusquâau cou !! Ă»Bon tant quâil y Ă©tait, autant Ă©voquer le reste puisquâelle voulait impĂ©rativement remettre sur le tapis cette histoire de voiture dont il avait parlĂ© tout le week-end. " Câest quoi ton problĂšme avec cette voiture ?! Tu mâas fait un putain de cadeau de fou, tâas rĂ©alisĂ© mon rĂÂȘve de gosse en mâoffrant cette bagnole, je la conduis pour la premiĂšre fois, tu voudrais que je rĂ©agisse comment ?! CâĂ©tait juste Ă©clatant pour moi ! Excuse moi de ne pas ĂÂȘtre Ă cent pour cent attentif Ă tout ce que tu me dis !! Puis merde !! AprĂšs tout ce quâon a vĂ©cu ces derniĂšres semaines, jâestime que jâavais le droit de prendre un peu du bon temps moi aussi !! Et tâas pas de dire que je lui ai fait un gosse⊠dĂ©jĂ on en sait rien et mĂÂȘme si câĂ©tait le cas, Rachel est bien la derniĂšre personne au monde avec qui je voudrais des gamins !! Je comprends que tu sois en colĂšre contre moi mais putain ouvres les yeux !! Si yâa bien un moment dans ma putain de vie oĂÂč jâai besoin de toi, câest maintenant !! Câest ça, appelle ton pĂšre, descends toi une bouteille de vodka, flingue ton foie et on sera revenu Ă la case dĂ©part comme ça ! Lise⊠jâai besoin de toi⊠Jâai la trouille tu comprends ? "Son ton sur cette derniĂšre phrase avait radicalement changĂ©, sans doute parce quâeffectivement, Aaron Ă©tait mort de peur. CâĂ©tait bien la premiĂšre fois de sa vie quâil Ă©prouvait un tel sentiment, il avait lâimpression dâĂÂȘtre impuissant et que la situation lui Ă©chappait totalement. Il ne pouvait rien faire de plus quâespĂ©rer que ce gamin, aussi mignon soit-il, ne soit pas le sien. Pour rien au monde il ne souhaitait perdre Lise et pourtant, câest exactement ce qui Ă©tait en train de se produire. Sâapprochant de la bouteille de vodka, il lâempoignant avec virulence, non pas pour en boire une gorgĂ©e, mais surtout pour que Lise arrĂÂȘte dây toucher. InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 311 Lise fut Ă©bahie du flot de paroles qui sâĂ©chappĂšrent de la bouche dâAaronâŠMais celles qui la heurtĂšrent le plus, ce fut de toute Ă©vidence ce qui avait un rapport avec son avortement. Il lâavait dictĂ©e avec une telle colĂšre froide que le sang de la demoiselle se serait presque glacĂ© sur place. Elle avait peur de le perdre, peur de voir Ă quel point il lui en voulait encoreâŠFondamentalement ils Ă©taient loin dâincarner lâimage du couple parfait, puisque Aaron nâĂ©tait pas capable de lui pardonner des choses qui appartenaient, selon ses dires, au passĂ©. Lise avait aimĂ© en parler, mais avait acceptĂ© le fait dâoublier, tout simplement. Le fait quâil lui balance ça dans les gencives lâanesthĂ©sia soudainement, tandis quâelle sortait encore une fois des toilettes, prĂÂȘte Ă appeler son pĂšre. Jusquâau moment oĂÂč elle vit Aaron se saisir de la bouteille de vodka, espĂ©rant quâelle allait arrĂÂȘter dâen boire. Mais pour lâinstant, ce qui occupait toujours son esprit, câĂ©tait la phrase quâil avait dite alors quâelle avait la tĂÂȘte dans la cuvette. Ca, elle ne parvenait tout bonnement pas Ă le digĂ©rerâŠTout comme lui, dâaprĂšs ce quâelle avait pu comprendre. Lise laissa donc son portable sur la table, saisissant Aaron violemment par le poignet pour finir par plaquer ses poignets contre le canapĂ©. Elle Ă©tait trĂšs en colĂšre...Mais les mots lui manquaient. Cela dit, ils Ă©taient en train de se monter lâun contre lâautre, et Lise ne voyait pas lâintĂ©rĂÂȘt. Alors oui, si jamais ce foutu bĂ©bĂ© Ă©tait son fils, elle nâarriverait jamais Ă lâaccepter. Elle serait probablement dĂ©truite par cette nouvelle, mais elle disparaĂtrait de sa vie uniquement Ă sa demande, câĂ©tait chose certaine. Seulement, elle ne doutait pas que cette fille avait qui il avait couchĂ© et qui clamait ĂÂȘtre la mĂšre de son enfant cherche Ă tout prix Ă rayer Lise de la vie dâAaron, elle en mettrait facilement sa main Ă couper. Mais maintenant quâelle le maintenant par les poignets, quâelle le regardait dans les yeux pour la premiĂšre fois depuis plusieurs minutes, elle Ă©tait prĂÂȘte Ă sâeffondrer. Elle trouvait tout bonnement monstrueux ce quâil venait de direâŠMĂÂȘme si elle Ă©tait grandement en tort dans lâaffaire, le fait de lui rappeler nâĂ©tait pas forcĂ©ment Câest monstrueux ce que tu viens de direâŠAi-je rĂÂȘvĂ© ou as-tu dit que lâon faisait table rase du passĂ© ? Et maintenant, tu viens me balancer Ă la gueule que je ne tâai rien dit au sujet de mon avortement ?! Tu te fous de moi, Aaron ?! Jâai fais une grossiĂšre erreur, mais jâai essayĂ© de tout te dire et tu mâas rĂ©torquĂ© que le passĂ© appartenait au passĂ©, et quâil fallait avancer. Ah bah ouais, on a vachement avancĂ© ! Je te balance pas de vieux dossiers Ă la gueule moi ! Jâanalyse la situation, pas de la meilleure maniĂšre câest vrai, mais toi tu me balances la pire erreur de ma vie Ă la gueule ! Tu penses sans doute que çâa Ă©tĂ© une partie de plaisir, ce putain de curetage ? Jâai pas le droit de mâen plaindre, mais puisque tu remets ça sur le tapis, la douleur a Ă©tĂ© horrible ! Aussi bien celle de ton absence dont jâĂ©tais la seule cause que lâintervention elle-mĂÂȘme ! Alors la FERME alors que tu ne sais rien de cet instant lĂ ! Ă»Lise avait lĂÂąchĂ© son emprise, se laissa retomber sur le mĂÂȘme fauteuil que tout Ă lâheure. Elle Ă©tait encore au point de dĂ©part, dĂ©cidĂ©mentâŠIl avait besoin dâelle, autant quâelle avait besoin de lui, mais la colĂšre les dominait lâun comme lâautre. Encore un peu et Lise retournerait se cacher aux toilettes, pour la troisiĂšme fois depuis son arrivĂ©e. Son regard Ă©tait pointĂ© vers le bas, elle semblait rĂ©flĂ©chir mais ce nâĂ©tait pas le cas. Elle nâespĂ©rait quâune chose, quâil dit quoi que ce soit qui pourrait lui effacer ce quâil venait de dire. Pour le coup, elle nâavait plus envie de lui faire le moindre reproche, de peur de se prendre une autre remarque sur le passĂ© en pleine figure. CâĂ©tait lĂÂąche, mais il avait bien rĂ©ussi Ă lui couper le siffletâŠPuisquâelle ne pouvait pas conduire et quâelle nâĂ©tait pas en Ă©tat dâappeler son pĂšre Ă lâaide, elle restait lĂ , comme inerte, le visage toujours aussi pĂÂąle que la neige. Elle ne savait pas combien de temps elle tiendrait Ă ce rythme, mais elle tiendrait. Elle se leva donc pour aller ranger son cellulaire dans son sac, plaçant de la mĂÂȘme occasion le shooter quâelle avait utilisĂ© dans lâĂ©vier. Tout ça sans un motâŠJuste avant de retourner illico aux toilettes. Cette fois, elle y resta un certain tempsâŠQuinze bonnes minutes au moins, dâune part pour vomir certes, mais pour se plonger la tĂÂȘte sous lâeau, histoire de se remettre les idĂ©es en place. Elle prit le temps de sâessuyer, et lorsquâelle ressortit, la sentence fut sans appel Ă TrĂšs bien, je reste. Tu as besoin de moi alors je resteâŠMais je nâoublie pas ce que tu viens de dire. Ah, elle est loin lâimage du couple parfait, si le passĂ© te rappelle toujours Ă lâordre. Bah, je ne vais pas me plaindre. Je vais attendre que sa putain de mĂšre revienne, puis je reprendrais la voiture si jâen suis capable. Aucune envie de subir les foudres de mon pĂšre en plus de tout le reste. Faut que je rentre soigner cette grippe aprĂšs. Ă»Juste Ă ce moment lĂ , le bĂ©bĂ© pleurait Ă nouveau. Il Ă©tait rĂ©glĂ© comme une horloge, celui lĂ ! Lise saisit le second biberon quâelle avait posĂ© sur la table pour mieux aller chercher le petit Tyler ensuite. Elle lui donna le biberon avec douceur, une douceur presque maternelle bien que ce bĂ©bĂ© ne soit nullement le sien. Comme la fois prĂ©cĂ©dente, elle lui fit faire son rot, et en profita pour lui changer la couche, le nettoyant avec douceur avant de lui en mettre une propre. Quand tout ceci fut fait, elle le recoucha doucement, le berçant en chantonnant la premiĂšre chanson qui lui vint Ă lâesprit Au clair de la lune. Bateau comme chanson, mais ĂÂŽ combien efficace ! Il sâendormit en Ă peine cinq minutes, et Lise pu rĂ©apparaĂtre dans le salon, se rasseyant toujours sur le mĂÂȘme fauteuil. Ă Pour info, je nâai pas de problĂšme avec la voiture. Tu en as juste parlĂ© tout le weekend, câest tout. Mais bon, oublie, je suppose que câĂ©tait normal. Effectivement, jâai pas de leçons Ă te donner, je vais juste te donner les rĂ©flexes que tu devras avoir, je peux rien faire de plus. Jâai Ă©levĂ© Kathryn avec Sam, je sais trĂšs bien ce quâil faut faire. Alors monsieur butĂ© numĂ©ro un, tâauras quâĂ suivre Ă la lettre ce que je vais tâĂ©crire. Oh, et nâessaye mĂÂȘme pas de mâempĂÂȘcher de lui dĂ©foncer la tronche Ă celle lĂ . Avant de partir, je peux tâassurer que je vais faire en sorte quâelle se souvienne de moi ! Quand je pense que je m'occupe d'un gamin qui est mĂÂȘme pas le mien...Putain Lise, tu te ramollis ma pauvre, c'est pathĂ©tique. Ă»Lise se leva, un peu tremblante encore, avant de sortir une feuille de son sac et de se mettre Ă rĂ©diger tout ce quâelle avait acquis dâexpĂ©rience. Il pourrait toujours brĂ»ler la feuille, elle sâen foutaitâŠElle nâavait plus la capacitĂ© de se mettre en colĂšre aprĂšs tout ça. Au contraire, ses larmes se remirent Ă couler tandis quâelle les essuyait au fur et Ă mesure, dâun geste rageur. Ce nâĂ©tait pas le moment de craquer, non vraiment pas. Il fallait quâelle ait toute sa force pour mettre son poing dans la gueule de cette saloperie dĂšs quâelle passerait le pas de la porte. Elle ne doutait pas quâAaron allait lâen empĂÂȘcher, mais il ne pourrait pas lâempĂÂȘcher longtemps. Lise avait de la ressource et de lâexpĂ©rience en la matiĂšre ! InvitĂ© Empire State of MindInvitĂ© n="shâil faisait. Cela e te balance qpait t;Ă©tait le cas,tĂ©s7;Ă© poing ad mbooir;"> Empire Strrsati ichiers/2ijivant de partfallait bien qoot pas en Ă©tsttps//2fenter>e vatoutetcsME ale la grippe. Elle odisienne' rtittar"ers/2> 8217ola nei'it libr- 1414Sujet Re Comme un air de dĂ©ja vu... {PV Lise} Ven 7 Mai - 1414 Effectivement, câĂ©tait monstrueux et dâailleurs, Aaron avait parfaitement conscience du poids de ses mots et de lâeffet quâils auraient sur Lizzie. Il savait quâil allait la piquer au vif et câest sans doute pour cette raison quâil avait remis sur le tapis cet Ă©pineux sujet. CâĂ©tait peut-ĂÂȘtre facile de ressortir les vieux dossiers du passĂ©, cependant, il nâen restait pas moins quâil nâapprĂ©ciait guĂšre la façon dont elle avait mis en doute sa rĂ©action dans lâhypothĂšse oĂÂč elle serait enceinte. Il ne serait jamais parti, câĂ©tait lâĂ©vidence mĂÂȘme Ă ses yeux et Ă dire vrai, il Ă©tait particuliĂšrement peinĂ© que Lise ne sâen rende pas compte. Puis il faut dire que vu les circonstances, le jeune homme nâĂ©tait plus vraiment dans son Ă©tat normal, ses pensĂ©es avaient du mal Ă se faire nettes dans son esprit, il avait lâimpression dâĂÂȘtre au beau milieu dâun cauchemar et nâosait mĂÂȘme pas imaginer ce qui pourrait se passer dans lâĂ©ventualitĂ© oĂÂč Tyler serait bel et bien son enfant. Il savait quâil nây aurait rien de tel pour foutre en lâair leur couple, un peu comme sâil avait pu prĂ©mĂ©ditĂ© dâune part que Rachel tomberait enceinte et dâautre part, que Lise ferait de nouveau partie de sa vie. Ă Non mais tu tâes entendu ?! Ca tâĂ©tonne que je ressorte les vieux dossiers du passĂ© vu les circonstances ? Tu te demandes quelle aurait Ă©tĂ© ma rĂ©action alors que tu sais trĂšs bien ce que jâaurais fait et la maniĂšre dont jâaurais rĂ©agi ! Pourtant, tu persistes en disant que jâaurais pris la fuite et tu voudrais que je reste les bras croisĂ©s ?! DĂ©solĂ© mais si tâas fait des conneries par le passĂ©, tâes la seule et unique responsable ! Tu peux pas me reprocher dâavoir Ă©tĂ© absent, ta foutue solitude, tu lâas bien cherchĂ© Ă ce moment lĂ ! Jâen ai marre de faire comme si tout ça ne mâatteignait pas car câest faux ! Tâas foutu en lâair ce quâon avait, tâas foutu en lâair nos fiançailles et tâas choisi dâavorter de MON enfant alors les leçons de vie, tu te les gardes. Ă»Aaron regretta aussitĂÂŽt mais il avait toujours eu une maniĂšre extrĂÂȘmement stupide de rĂ©pondre aux attaques on le blessait, il blessait en retour en tĂÂąchant de faire bien plus de mal quâon ne lui en avait fait. Lise Ă©tait pourtant la derniĂšre personne au monde quâil souhaitait rayer de sa vie, il lâaimait plus que tout et bon sang, ce quâil pouvait se sentir nul de lui faire ce genre de reproches, pourtant, il fallait bien que ça sorte Ă un moment donnĂ©. CâĂ©tait le seul moyen quâil avait trouvĂ© de lâatteindre directement, car il savait pertinemment que cela marcherait. Pitoyable. Absolument pitoyable. Aaron prĂ©fĂ©ra laisser tomber la conversation pour lâinstant, inutile de rĂ©veiller Tyler qui venait de sâendormir. CâĂ©tait trop facile dâattaquer Lise sur ce sujet mais Aaron nâavait pas rĂ©flĂ©chi ni Ă ce quâil disait, ni Ă ce quâil faisait. Cela dit, ça ne lâempĂÂȘcha pas de remarquer les incessants allers-retours de Lise aux toilettes et inutile de dire quâil avait la certitude quâil ne sâagissait pas de la grippe. Elle avait sans doute mangĂ© quelque chose qui lui Ă©tait restĂ© sur lâestomac, rien de plus. AppuyĂ© contre la table du salon, il ne tarda pas Ă voir Lise refaire son apparition, affirmant quâelle allait rester et aussitĂÂŽt, il sentit une vague de soulagement lâenvahir. Il avait envie de sâexcuser, de lui dire quâil ne pensait pas un traĂtre mot de ce quâil venait tout juste de lui jeter Ă la figure mais câĂ©tait trop tard. Le mal Ă©tait dĂ©jĂ fait et sâil voulait se faire pardonner, câĂ©tait loin dâĂÂȘtre gagnĂ©. Quand le bĂ©bĂ© se remit Ă pleurer, il sâapprĂÂȘta Ă aller dans la chambre mais Lise le devança, ce qui, Ă dire vrai, le soulagea bien plus quâil ne lâaurait imaginĂ©. Aaron ne sâĂ©tait encore jamais occupĂ© dâun bĂ©bĂ© de toute sa vie, il ne savait pas comment sây prendre et Ă dire vrai, ça lâeffrayait un peu. De lĂ oĂÂč il se trouvait, il lui Ă©tait possible dâentendre Lise calmer le bĂ©bĂ©, lui parler, lui fredonner une chanson⊠elle ferait une mĂšre fabuleuse, il nây avait aucun doute. La pensĂ©e quâils pourraient avoir dĂ©jĂ un enfant Ă lâheure actuelle lui traversa de nouveau lâesprit, jusquâau moment oĂÂč il se trouva ridicule dâavoir pu remettre ça sur le tapis. A croire quâil nâavait rien trouvĂ© dâautre Ă dire Ă ce moment lĂ et quâil ferait bien de respecter un peu le proverbe qui dit quâil vaut mieux tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Peu Ă peu, les pleurs de Tyler diminuĂšrent jusquâau moment oĂÂč Lise fut de nouveau Ă ses cĂÂŽtĂ©s. Se calmant Ă son tour, Aaron secoua lĂ©gĂšrement la tĂÂȘte face aux reproches de Lise et comprnt conscience dut en trases conneries Ă 8217;excuser, de lui dire quferait8217ofois depi, cbarien faire dee cela quÌ”n> Empire State of MindInvitĂ© c son poer-top1vetax-widthte onscdiv">que çâpn, puisque genrdes grĂ©sentait rir-proa l& class="spnter" /> grĂ©s d&onscdait lui eff/>InvitĂr.821 la;exheightass="e n&son me moudrais df4SifuÌ”r3lencee p1g="0" cellpaddinagement l& pan>8217ola nei'it libr- 1414="lapei821c cette vu vifuÌ”ttion m/e om/fic7;u8217;pacing="0" cellyn avec Sosent sur plus qer-po, etâur2178s .applepas le caoe que nthityt di lcenterbsentle="mapettesste. 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Les congĂ©s pour Ă©vĂ©nements familiaux - GĂ©rer le personnel - Editions Tissot -p-GĂ©rer le personnelRĂ©fĂ©rence absences exceptionnelles de courte durĂ©e, rĂ©munĂ©rĂ©es par l'employeur, sont autorisĂ©es Ă l'occasion d'Ă©vĂšnements familiaux tels qu'un mariage, une naissance ou un dĂ©cĂšs. D'autres, plus longues, prĂ©vues en cas de naissance ou d'adoption, entraĂźnent une suspension du contrat qui s'accompagne d'une interruption du versement du sont les droits des salariĂ©s en congĂ© pour Ă©vĂšnements familiaux ? Que devez-vous savoir pour gĂ©rer au mieux ces demandes de congĂ© ?La bonne mĂ©thodeCas 1 - GĂ©rer les congĂ©s pour Ă©vĂšnements familiaux de courte durĂ©eLes congĂ©s pour Ă©vĂšnements familiaux sont des absences autorisĂ©es rĂ©munĂ©rĂ©es, mais soumises au respect de certaines que votre salariĂ© remplit les conditionsTout salariĂ© peut en bĂ©nĂ©ficier quels que soient son anciennetĂ© et l'effectif de l' tous les cas, le salariĂ© doit adresser Ă l'employeur une demande de congĂ©s, avec justification de l'Ă©vĂ©nement certificat de naissance, de dĂ©cĂšs, etc..VĂ©rifiez que le congĂ© est pris dans un dĂ©lai raisonnable Le congĂ© peut ĂȘtre pris le jour oĂč l'Ă©vĂ©nement survient ou dans un dĂ©lai raisonnable avant ou aprĂšs l' cas de mariage d'un enfant, le congĂ© peut ĂȘtre pris le jour du mariage, mais aussi la veille ou le le salariĂ© est absent de l'entreprise le jour de l'Ă©vĂ©nement pour une autre raison congĂ©s payĂ©s, maladie, etc., il ne peut pas prendre ces jours de congĂ© Ă son retour dans l' est en congĂ©s payĂ©s au moment de son mariage, l'employeur peut refuser de lui accorder les 4 jours de congĂ©s lĂ©gaux pour mariage. En revanche, il peut y prĂ©tendre s'il pose ses congĂ©s payĂ©s juste avant ou juste aprĂšs les 4 s'agit d'un dĂ©cĂšs, les rĂšgles sont les mĂȘmes le congĂ© ne peut pas ĂȘtre pris si le dĂ©cĂšs intervient pendant des congĂ©s payĂ©s, sauf accord de l' rĂšgle s'applique Ă©galement dans le cas oĂč l'Ă©vĂ©nement interviendrait lors de prise de jours de rĂ©duction du temps de travail RTT ou de jours de rĂ©cupĂ©ration et non de congĂ©s le congĂ© de deuil de 8 jours pour le dĂ©cĂšs d'un enfant ou d'une personne Ă charge de moins de 25 ans voir ci-dessous peut ĂȘtre pris dans l'annĂ©e qui la durĂ©e de l'absence La durĂ©e lĂ©gale autorisĂ©e du congĂ© varie selon le type d' ou remariage du salariĂ©4 joursConclusion d'un pacs par le salariĂ©4 joursNaissance ou adoption pour un mĂȘme salariĂ©, cumulables avec le congĂ© de paternitĂ©, mais pas avec un congĂ© de maternitĂ© ou d'adoptionAu 1er juillet 2021 le congĂ© de naissance court, au choix du salariĂ©, le jour de la naissance ou le 1er jour ouvrable qui suit ;y sont Ă©ligibles le salariĂ© pĂšre, conjoint, concubin de la mĂšre ou liĂ© Ă elle par un joursMariage ou remariage de son enfant1 jourDĂ©cĂšs du conjoint mariĂ©, concubin ou pacsĂ©3 joursDĂ©cĂšs d'un enfant de 25 ans ou plus5 joursDĂ©cĂšs d'un enfant lui-mĂȘme parent, quel que soit son Ăąge7 joursDĂ©cĂšs d'un enfant de moins de 25 ans voir Ă©galement ci-dessous7 joursDĂ©cĂšs d'une personne de moins de 25 ans Ă la charge effective et permanente du salariĂ© voir Ă©galement ci-dessous7 joursDĂ©cĂšs du pĂšre ou de la mĂšre 3 joursDĂ©cĂšs d'un frĂšre ou d'une soeur 3 joursDĂ©cĂšs du beau-pĂšre ou de la belle-mĂšre entendus seulement comme les parents du conjoint3 joursAnnonce de la survenue d'un handicap chez un enfant2 joursAnnonce de la survenue d'un cancer ou d'une pathologie chronique et Ă©volutive chez un enfant2 joursNotez-le Depuis le 1er juillet 2021, les jours pour Ă©vĂ©nements familiaux sont des jours ouvrables. Seule l'absence pour dĂ©cĂšs d'un enfant ou personne Ă charge de moins de 25 ans ou d'un enfant lui-mĂȘme parent, se dĂ©compte en jours procĂ©dure particuliĂšre n'est prĂ©vue pour formaliser votre rĂ©ponse. L'accord peut ĂȘtre tacite, verbal ou Ă©crit. En cas de refus, pour Ă©viter tout litige, vous pouvez prĂ©ciser par Ă©crit que vous n'avez pas Ă©tĂ© informĂ© ou que vous vous opposez aux dates retenues par le salariĂ© hors dĂ©lai raisonnable.CongĂ© pour enfant atteint d'un cancer ou d'une pathologie chroniqueĂ effet du 19 dĂ©cembre 2021, ce congĂ© est accordĂ© aux salariĂ©s, sur prĂ©sentation d'un justificatif. Aucune condition d'anciennetĂ© n'est requise. Le salariĂ© peut en faire la demande par tout moyen. Un accord collectif peut toutefois imposer des modalitĂ©s particuliĂšres. Ce congĂ© a une durĂ©e minimale de 2 jours ouvrables, pouvant ĂȘtre augmentĂ©e par accord d'entreprise ou, Ă dĂ©faut, de pathologie doit ĂȘtre chronique, Ă©volutive, avoir un fort retentissement sur la vie quotidienne et nĂ©cessiter un apprentissage congĂ© n'entraĂźne aucune rĂ©duction de la rĂ©munĂ©ration et est Ă©galement assimilĂ© Ă du temps de travail effectif pour la durĂ©e des congĂ©s lĂ©gal de deuil de 8 jours pour le dĂ©cĂšs d'un enfant ou d'une personne Ă charge de moins de 25 ansEn cas de dĂ©cĂšs de son enfant de moins de 25 ans ou d'une personne Ă sa charge effective et permanente de moins de 25 ans, le salariĂ© a droit, en plus du congĂ© de 7 jours, Ă un congĂ© de deuil de 8 jours, qui peut ĂȘtre fractionnĂ©. Il peut le prendre dans les 12 mois qui suivent le dĂ©cĂšs, et doit vous informer au moins 24 heures avant chaque congĂ© de deuil peut ĂȘtre fractionnĂ© en deux pĂ©riodes, d'au moins 1 journĂ©e chacune. L'indemnisation est fractionnĂ©e de la mĂȘme perçoit pendant la durĂ©e du congĂ© des indemnitĂ©s journaliĂšres de la SĂ©curitĂ© sociale, sous rĂ©serve de cesser son activitĂ©, dans les mĂȘmes conditions qu'un congĂ© de maternitĂ©, complĂ©tĂ©es par l'employeur en vue du maintien de salaire. Celui-ci est subrogĂ© dans les droits du salariĂ© aux indemnitĂ©s indemnitĂ©s ne sont pas cumulables avec celles versĂ©es pour maladie, maternitĂ©, paternitĂ©, adoption, accident du travail ou la durĂ©e du congĂ© ne peut pas ĂȘtre imputĂ©e sur celle du congĂ© payĂ© les erreursLe rĂŽle des RPLes sanctions possiblesNotre conseilQuestions rĂ©ponsesVous ĂȘtes sur une version de dĂ©monstrationRĂ©volutionnez votre quotidien avec lâoffre ACTIV. 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L. 331-3 et suiv. et D. 331-3 Ă D. 331-6 indemnisation des congĂ©s de maternitĂ© et de paternitĂ©, L. 331-9 et D. 331-6 indemnisation du congĂ© de deuil d'un enfant de moins de 25 ansCass. soc., 5 juillet 2017, n° les avantages accordĂ©s par la convention collective en cas de mariage doivent Ă©galement bĂ©nĂ©ficier aux salariĂ©s qui se pacsentArrĂȘtĂ© du 24 juin 2019 unitĂ©s de soins spĂ©cialisĂ©es pour la prolongation du congĂ© de paternitĂ© en cas d'hospitalisation immĂ©diate de l'enfantLoi n° 2020-692, du 8 juin 2020 et dĂ©cret n° 2020-1233, du 8 octobre 2020 augmentation des durĂ©es des congĂ©s pour dĂ©cĂšs d'un enfant et fractionnementLoi n° 2020-1576, du 14 dĂ©cembre 2020, art. 73, et dĂ©cret n° 2021-574, du 10 mai 2021 dĂ©compte en jours ouvrables des congĂ©s pour Ă©vĂ©nements familiaux, allongement du congĂ© d'adoption et du congĂ© de paternitĂ©, et rĂ©forme du congĂ© de naissance au 1er juillet 2021Loi n° 2021-1678, du 17 dĂ©cembre 2021 accompagnement des enfants atteints de pathologies chroniques ou de cancersLoi n° 2022-219, du 21 fĂ©vrier 2022, art. 25 assouplissement du congĂ© d'adoption
delai raisonnable pour tomber enceinte apres embauche