Cesmesures viendraient s’ajouter Ă un prĂ©cĂ©dent règlement votĂ© au printemps 2018, rĂ©gulant l’agriculture biologique et le label bio de l’Union. Ce texte-ci, qui rentrera dĂ©finitivement en vigueur en 2021, a notamment rendu plus strictes les normes relatives Ă
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HISTOIREDE LA RECHERCHE AGRICOLE EN AFRIQUE TROPICALE FRANCOPHONE , 6 volumes, René Tourte, ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE (FAO) Histoire générale de l’Afrique, Volume 1 : Méthodologie et préhistoire africaine, Joseph Ki-Zerbo, UNESCO. Agriculture et changement climatique.
K7h6G. Chers Amis, Je vous transfère la bonne nouvelle telle que je l’ai reçue de Blanche MAGARINOS, l’avocate spécialisée pour les semences et l’Agriculture Biologique, auprès du Parlement Européen. Je précise que nous pouvons lui rendre hommage, car c’est grâce à ses compétences et à sa ténacité que nous bénéficions de cette avancée fantastique pour les semences et la biodiversité, ainsi qu’à l’équipe extraordinaire de négociation du Rapporteur au Parlement Européen dirigée par Hannès LORENZEN. Pour ceux qui veulent en savoir plus sur les nouvelles dispositions de ce Règlement, et notamment sur les mesures de sauvegarde et de promotion des races animales traditionnelles en voie d’extinction vous pouvez nous contacter pour recevoir le texte in extenso. CORDIALEMENT. Philippe DESBROSSES. Cher Philippe, C’est avec beaucoup de plaisir que je te confirme ce soir que nous avons enfin gagné la partie avec le nouveau règlement européen pour l’agriculture biologique !!! Contre tous les pronostics, le Conseil de l’UE a adopté le compromis final lundi matin, contre la volonté de l’Allemagne, par une majorité qualifiée de 19 Etats membres POUR, 6 Etats membres CONTRE CZ, LT, SK, AT, CY, FI et 3 Etats membres s’abstenant HU, DE, BE. La très bonne surprise s’est expliquée par le fait que la Suède et la Pologne avaient changé d’avis pendant le week-end ! De plus, ce matin, la commission agriculture du Parlement européen a également adopté le compromis final, par 29 voix pour, 11 voix contre et 4 abstentions. Ce nouveau règlement devra encore faire l’objet d’un vote final en séance plénière au Parlement, au mois d’avril, et d’un vote également définitif par les Ministres de l’agriculture des Etats membres, réunis formellement au Conseil. Ces dernières procédures, toutefois, ne sont plus que des formalités. Les décisions ont été prises cette semaine et elles sont favorables !!! Pour mémoire, et sur le sujet qui nous intéresse tout particulièrement, ce nouveau règlement introduit deux nouvelles catégories de variétés» de semences disponibles pour l’agriculture biologique le matériel biologique hétérogène», qui correspond essentiellement aux milliers de variétés traditionnelles actuellement interdites à la vente par l’effet du “catalogue officiel”, et les variétés biologiques adaptées à la production biologique», issues de programmes de création variétale spécifiquement adaptés aux besoins et contraintes de l’agriculture biologique. Le matériel biologique hétérogène » sera dispensé d’inscription au catalogue et de certification technique des lots de semences par le GNIS. Il pourra être mis sur le marché moyennant une simple déclaration préalable, prenant la forme d’un dossier » fournissant une description sommaire des caractéristiques agronomiques et phénotypiques du matériel, à l’administration compétente, qui aura 3 mois pour formuler des observations sur la complétude ou non du dossier. Passé ce délai le dossier sera réputé accepté et le matériel pourra être mis sur le marché. Il est prévu que la Commission adopte un acte délégué visant à fixer des normes minimales de qualité des lots de semences destinés à être placés sur le marché identité du matériel, pureté spécifique, taux de germination et qualité sanitaire, ainsi que des règles d’étiquetage et d’emballage. Quant aux variétés biologiques adaptées à la production biologique», elles pourront être mises sur le marché dans les conditions dérogatoires qui seront fixées ultérieurement par la Commission dans le cadre d’une expérience temporaire » de 7 ans, visant à évaluer les caractéristiques de ces nouvelles variétés et à adapter la législation horizontale sur le commerce des semences en conséquence. Ces catégories nouvelles ne viennent pas remplacer les variétés hybrides F1 actuellement disponibles ; elles s’ajoutent à l’offre actuelle en semences, mais devront être préférées » par les producteurs au moment de faire un choix. Ces dispositions, après 22 ans d’utilisation très répandue de semences non biologiques première obligation introduite en 1995, mais restée largement lettre morte, permettront de répondre mieux aux principes de l’agriculture biologique haut niveau de biodiversité et aux obligations contenues dans le cahier des charges de l’agriculture biologique semences de qualité biologique, mais aussi d’offrir aux agriculteurs bio du matériel beaucoup mieux adapté à leurs besoins agronomiques. Le compromis autorise aussi expressément les agriculteurs bio à produire et utiliser leurs propres semences. Il s’agit donc d’un changement majeur dans la réglementation sur le commerce et l’utilisation des semences, qui ouvre des perspectives fantastiques pour la biodiversité agricole utilisée dans la production biologique, mais aussi, à plus long terme, dans toute l’agriculture. Je me réjouis dors et déjà de voir bientôt ces dispositions nouvelles prendre réalité, très concrètement, sur le terrain, dans nos champs, dans nos assiettes ! Bien amicalement, Blanche PS pour plus de précisions sur les autres changements apportés par le texte nouveau, tu trouveras ci-joint une note synthétique, en français. — ——————————————————- AVIS IMPORTANT Ce message et toutes les pièces jointes sont strictement confidentiels et établis à l’intention exclusive de son ou ses destinataires. Si vous avez reçu ce message par erreur, merci d’en avertir immédiatement l’émetteur et de détruire le message. Toute modification, édition, utilisation ou diffusion non autorisée est interdite. L’émetteur décline toute responsabilité au titre de ce message s’il a été modifié, déformé, falsifié, infecté par un virus ou encore édité ou diffusé sans autorisation. IMPORTANT DISCLAIMER This message and any attachments are strictly confidential and intended for the named addressees only. If you have received this message by error, please notify immediately its sender, then delete the message. Any unauthorized modification, edition, use or dissemination is prohibited. The sender shall not be liable for this message if it has been modified, altered, falsified, infected by a virus or even edited or disseminated without authorization. Les avancées apportées par le compromis final – Extension du champ d’application du règlement de nombreux produits déjà fabriqués biologiquement mais qui ne sont pas encore couverts par le règlement actuel pourront à l’avenir bénéficier du label bio. Il s’agit notamment des animaux de ferme comme les lapins et les cervidés, de toutes les huiles essentielles, de la cire d’abeille, du liège, du maté, de la laine, du coton, du sel, etc. – Des contrôles plus ciblés et plus adaptés aux pratiques des opérateurs, afin de réduire les risques de fraude et les irrégularités les contrôles devront être basés désormais sur une analyse des risques systématique, tout en restant adaptés au secteur de la production biologique, comme cela était demandé par les opérateurs ; ainsi par exemple dans le cas d’irrégularités répétées, les contrôles devront être intensifiés ; le principe du contrôle annuel est maintenu, de même que celui des contrôles inopinés ; si, d’autre part, aucune irrégularité n’est constatée pendant une période de 3 ans, le contrôle physique sur place et seulement lui pourra alors être espacé de 24 mois, à la demande du producteur qui souhaiterait économiser les coûts correspondants. – Application du cahier des charges européen aux produits importés Environ 50% des produits biologiques vendus dans l’UE sont actuellement importés de pays tiers. Jusqu’à 60 normes différentes sont utilisées pour contrôler et certifier ces produits importés. Le compromis prévoit que les normes européennes seront désormais applicables à tous ces produits, avec une période de transition de 5 ans et des dérogations possibles pour des cultures et des climats spécifiques. Il s’agit d’une mesure de simplification, mais aussi d’équité pour les producteurs européens, placés désormais sur un pied d’égalité avec les producteurs étrangers. – Consécration du principe du lien des plantes avec le sol le règlement actuel exclut expressément l’hydroponie, mais pas la production hors-sol, dans des serres, sur des substrats par exemple. C’est désormais le cas. En principe, la production hors-sol est donc exclue. Une exception mineure, toutefois, a été négociée avec les Etats nordiques FI, SE, DK, afin que les investissements déjà engagés dans ces pays-là puissent être amortis, sur une période maximale de 10 ans. – Instauration de mesures de précaution précises afin d’éviter les contaminations des produits bio par des pesticides si les mesures de précaution visant à prévenir la contamination par des substances non autorisées font déjà partie de la réglementation en vigueur, elles sont désormais grandement clarifiées et précisées par le compromis final. Ces mesures[1] ont succédé au concept de seuil de décertification », proposé initialement par la Commission, mais refusé absolument par le secteur bio professionnel de certains Etats membres, dont l’Allemagne et la France. Les autres Etats membres, souhaitant conserver l’application d’un seuil ou en instaurer un, gardent la possibilité de le faire. La Commission est de plus chargée d’enquêter sur les raisons précises de ces contaminations, dans un délai maximal de quatre ans, et de proposer éventuellement de nouvelles solutions législatives, de même que des mesures compensatoires, à l’issue de cette enquête. En attendant, il s’agit d’un bon compromis de transition. – Un meilleur accès aux semences et au matériel de reproduction des plantes adaptés à l’agriculture biologique le nouveau règlement introduit deux nouvelles catégories de variétés» disponibles pour l’agriculture biologique le matériel biologique hétérogène», qui correspond essentiellement aux variétés traditionnelles actuellement interdites à la vente, et les variétés biologiques adaptées à la production biologique», issues de programmes de création variétale spécifiquement adaptés aux besoins et contraintes de l’agriculture biologique. Le matériel biologique hétérogène » pourra être mis sur le marché moyennant une simple déclaration préalable, prenant la forme d’un dossier » présentant les caractéristiques du matériel, à l’administration compétente, qui aura 3 mois pour formuler des observations sur la complétude ou non du dossier. Passé ce délai le dossier sera réputé accepté et le matériel pourra être mis sur le marché. Les variétés biologiques adaptées à la production biologique» pourront être mises sur le marché dans les conditions dérogatoires qui seront fixées par la Commission dans le cadre d’une expérience temporaire » de 7 ans, visant à évaluer les caractéristiques de ces nouvelles variétés et à adapter la législation horizontale sur le commerce des semences en conséquence. Ces catégories nouvelles ne viennent pas remplacer les variétés hybrides F1 actuellement disponibles ; elles s’ajoutent à l’offre actuelle en semences, mais devront être préférées » par les producteurs au moment de faire un choix. Ces dispositions, après 22 ans d’utilisation très répandue de semences non biologiques première obligation introduite en 1995, mais restée largement lettre morte, permettront de répondre mieux aux principes de l’agriculture biologique haut niveau de biodiversité et aux obligations contenues dans le cahier des charges de l’agriculture biologique semences de qualité biologique, mais aussi d’offrir aux agriculteurs bio du matériel beaucoup mieux adapté à leurs besoins agronomiques. Le compromis autorise aussi expressément les agriculteurs bio à produire et utiliser leurs propres semences. – Création d’une base de données pour informer opérateurs et autorités de la disponibilité effective en semences et animaux de qualité biologique, afin d’éviter l’utilisation systématique de leurs équivalents conventionnels L’objectif de cette base de données, mise désormais à la disposition, sans frais, des producteurs de semences et animaux biologiques, est de rendre publique et facilement vérifiable l’offre en ces matériels de qualité biologique. Seule l’insuffisance avérée de ces matériels sur cette base de données pourra désormais justifier l’octroi d’une dérogation pour l’utilisation de semences ou d’animaux conventionnels. – Création des groupes de producteurs » pour améliorer la coopération entre les producteurs et leur permettre de réduire les coûts de la certification actuellement, les groupes de producteurs », qui mutualisent les infrastructures et matériels, ainsi que les coûts de production et de certification, ne sont autorisés que dans les pays tiers, ce qui est injuste et défavorise les producteurs européens. Le compromis actuel propose d’autoriser également ces regroupements pour les petits producteurs de l’UE, pour lesquels le coût de la certification est très lourd. – Des exceptions pour la commercialisation de produits biologiques non emballés les petits magasins ou les producteurs à la ferme devraient désormais être autorisés à vendre des produits biologiques non transformés et non emballés jusqu’à un certain plafond, sans qu’une certification ne soit exigée spécifiquement pour le magasin. Toutefois, les autorités devront être informées de cette activité de vente, par une déclaration préalable simple. [1] Le dispositif prévu est le suivant Les opérateurs doivent prendre toutes les mesures de précaution nécessaires Cela implique une séparation effective des produits bio et des produits non bio L’opérateur doit prendre une série de mesures lorsqu’il suspecte la présence de pesticides et que cette suspicion est substantiated » ou ne peut pas être éliminée séparer le produit, ne pas le placer sur le marché, informer immédiatement l’autorité compétente, collaborer à l’investigation… Quand l’autorité compétente reçoit l’information étayée qu’il y a des pesticides dans un produit bio, est informée par l’opérateur ou détecte de telles substances dans un produit bio ou en conversion – elle déclenche immédiatement une investigation; – elle interdit, à titre provisoire, la mise sur le marché du produit. 4a. Lorsque l’autorité compétente n’est pas parvenue à établir, dans un délai raisonnable, que l’opérateur a soit volontairement utilisé un pesticide fraude soit a échoué à mettre en œuvre les mesures de précaution nécessaires, le produit peut alors être mis sur le marché. Lorsque l’autorité compétente a établi que l’opérateur avait soit volontairement utilisé un pesticide fraude, soit avait échoué à mettre en œuvre les mesures de précaution nécessaires, soit n’avait pas donné de suite à des avertissements ou mises en garde antérieures, le produit ne peut pas être mis sur le marché avec le label bio. Sur la base des résultats de l’investigation, qui doit permettre d’identifier les causes de la présence des pesticides, des mesures correctives doivent être prises afin d’éviter des contamination futures.
info et société 30 min tous publicsprésenté par Frédéric Courant, Jamy Gourmaud, Sabine Quindou Depuis plusieurs années, pour préserver l'environnement et leur santé, les consommateurs sont de plus en plus nombreux à se tourner vers l'agriculture biologique. En France, 2% des surfaces cultivées n'utilisent ni engrais ni pesticides chimiques. Les Sorciers se rendent en Bretagne dans un magasin bio, où des agriculteurs vendent directement leurs productions aux consommateurs. nous contacter aide et contact contactez-nous par téléphone, courrier, email ou facebook. du lundi au vendredi de 09h00 à 18h00. Télécharger l'application France tv
Guide Bio > Vidéos bio > Vidéos bio, articles et actualités La célèbre émission 'c'est pas sorcier' en Mai 2013 nous proposait un spécial agriculture bio. Nous vous laissons la redécouvrir ... Pas encore d'avis soyez le premier ! Nom ou Pseudo Votre adresse emailn'apparaitra pas sur le site Commentaire / Avis
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Navigation des articles Dominique Henry était l’une des cinq gardés à vue suite à l’action de l’usine des 1000 vaches, elle nous livre son témoignage. Quand j’ai entendu parler de cette action à l’usine des 1000 vaches, je n’ai pas hésité. Cet endroit où 1000 vaches et 750 veaux et génisses seront enfermés en permanence me donne la nausée… Le projet imaginé par M. Ramery entrepreneur en BTP déjà patron de 3500 salariés prévoit de produire de l’électricité à partir d’un immense méthaniseur alimenté par le lisier, le fumier, des résidus de céréales et autres végétaux. Le méthane libéré par la fermentation alimente un générateur électrique d’une puissance équivalente à 25 éoliennes. Le courant sera racheté par EDF. Encouragé par les primes, le méthane agricole est un nouvel agro-business. Le lait n’est qu’un sous-produit du lisier, du lait low cost, vendu à moins 20% du prix du marché. Un projet démesuré, aux conséquences environnementales et sociales inadmissibles, pour le profit d’une seule personne M. Ramery fait partie des 350 personnes les plus riches de France . Antidémocratique. Le maire de Drucat, le village concerné, est contre ; les villageois ont monté une association pour défendre leur cadre de vie Novissen. Les villageois ne peuvent se faire entendre ; les agriculteurs, prônant une agriculture paysanne créatrice d’emplois et fournissant des produits de qualité, sont mis au rebut. Il est temps de provoquer un débat public sur l’orientation de l’agriculture dans notre pays. Action. Mercredi 28 mai au petit matin, nous sommes une soixantaine motivés à nous approcher des immenses bâtiments. Démonter, dévisser, déboulonner, ne rien casser bien sûr. Tout reste sur place sauf une partie du matériel qui doit être remis à Stéphane Le Foll qui déjeune le jour même à la Villette Paris avec Ségolène Royal. Un groupe part assez rapidement dans ce but. Un ouvrier arrive, agressif. Bien sûr, c’est son outil de travail. Certains essaient en vain de discuter. Les journalistes arrivent, plusieurs d’entre nous sont interviewés. Les forces de l’ordre ne tardent pas et vont directement vers 4 personnes pour relever leur identité. Tous les militants présents s’étonnent et donnent leur carte d’identité, pour cette action revendiquée collectivement. Dès que tous les journalistes attendus sont venus, nous décidons de lever le camp. En arrivant aux véhicules on aperçoit les fourgons qui déchargent les CRS. J’ai à peine le temps de comprendre qu’ils sont sur moi pour m’embarquer. Des militants s’interposent, montrent leurs outils, demandent à être arrêtés mais rien n’y fait. Je me retrouve embarquée avec 3 gendarmes dans un fourgon qui roule à vive allure vers Hallencourt. Le temps est suspendu. 9H30. Je suis placée en garde à vue. Interrogatoire qu’est-ce que je faisais là ? Dans quel but ? Comment ? Etc, etc….une seule réponse le silence ! L’adjudant tape plein de choses sur son ordi, me réinterroge, retape ….vu mon refus de répondre, les questions se font plus rares. 12H. Je demande si j’ai le droit de manger, ce n’est visiblement pas prévu, j’ai quand même droit à une barquette réchauffée d’une bouillie indéfinissable. Pour les toilettes je suis accompagnée, porte ouverte, super ! 13H. Transfert à Abbeville à un train d’enfer avec 3 gendarmes. J’aperçois quelques manifestants à l’arrivée de la gendarmerie, ça réchauffe le cœur. Je ne sais pas combien ont été arrêtés. L’interrogatoire recommence. On me dit que si je ne dis rien la garde à vue va durer. On me laisse mon sac pour l’instant, je peux dessiner entre les questions. Je peux voir mon avocat. Il m’explique que la garde à vue peut durer 24 h. Je commence à comprendre que je dois m’armer de patience. 18H. On m’emmène à une confrontation avec un ouvrier du site qui a photographié 4 personnes en action. C’est comme ça qu’ils ont choisi. 19H30. Convocation devant le substitut du procureur qui me reproche dégradation et vol en réunion. Ma garde à vue est prolongée jusqu’à 9h30 le jeudi. On me transfère à Hallencourt pour la nuit. On m’ouvre la porte d’un cachot » comment appeler ça autrement? où je réalise que je vais devoir passer la nuit. Un sommier en béton, un matelas » en plastique de 5 cm d’épaisseur, des couvertures de l’armée, un trou au fond pour les besoins sans chasse d’eau. On me retire toutes mes affaires. On m’explique que je pourrais me suicider ; j’ai beau expliquer que je ne suis pas du tout suicidaire, que j’ai 4 enfants et 6 petits-enfants, rien n’y fait. Quand la lourde porte se referme sur moi combien de verrous ? 4 au moins je suis sous le choc. Je ressens une telle inhumanité. J’aime écrire, lire, mais on ne me laisse rien. Je suis face à 4 murs sales et à un trou. J’ai quelques instants le sentiment que je ne suis plus rien. Il ne s’agit pas seulement de privation de liberté, c’est autre chose ; dans quel but agissent-ils ainsi ? Je pleure un bon coup puis je m’organise pour gérer mon temps quelques mouvements de yoga, que passer en revue dans ma tête pour que ce temps se déroule au mieux. Je réussis à dormir. Le lendemain matin je demande à faire ma toilette ; ce n’est visiblement pas prévu non plus, on me trouve 2 lingettes minuscules. Pas d’eau. Jeudi 29 mai 9h. Retransfert à Abbeville. Je comprends que la garde à vue est prolongée de 24h. Je suis blasée. Mais les manifestants sont là , je les entends et je les aperçois même par la fenêtre, ça fait vraiment chaud au cœur. Ils ne désarment pas. Je vois sur les journaux laissés sur le bureau que le porte-parole de la Conf a été arrêté en revenant pour nous soutenir.J’apprendrai plus tard comment il a été plaqué au sol par les gardes du corps de M. Le Foll et la violence de son arrestation . Les médias sont bien présents. Entre les questions je dessine notre ferme, les champs, les vaches, chacune avec son nom et son caractère. Les militants me font porter des sandwichs, trop bien. Puis c’est la douche froide ils parlent de me remettre en cellule d’isolement. Je me jette sur la fenêtre et je hurle qu’on va m’enfermer. Les potes en-dessous font le bazar. Ils me ramènent dans ce cachot, je vois les militants postés à la grille. Courage ! 4 heures dans ce cachot, avec rien, enfermée par 2 gendarmes qui ont l’âge de mes enfants. On ne me laisse pas un gobelet d’eau sous prétexte que je pourrais le découper et l’avaler …? ils disent qu’ils ne sont pas psychologues, dommage. Je vais chanter, ma France de Ferrat, des chansons d’amour et de lutte, ça résonne pas si mal ; le temps passe. Retransfert. Je demande à voir mon avocat qui m’annonce que je serai présentée au juge d’Amiens le lendemain. Le retour en cellule est une horreur. Je sais que ça ne durera pas, que ce n’est rien comparé à d’autres. Ma tête raisonne mais les larmes coulent toutes seules Je réussis à gérer. Je m’endors mais un abruti me réveille en pleine nuit pour savoir si je vis toujours. Vendredi 30 mai. Transfert à Amiens. Avant de partir j’offre à certains gendarmes mes dessins, ils ne paraissent pas insensibles. Je comprends qu’on va me menotter. Ils sont sur les dents. Départ donc menottée encadrée de 3 gendarmes armés jusqu’aux dents avec des gilets pare-balles. On part en convoi, sirènes hurlantes, avec 2 motards qui ouvrent la route, ils ont ordre de ne pas s’arrêter. Que doivent penser les personnes qu’on croise ? Que j’ai commis un infanticide ou découpé mon amant en morceaux ? J’essaie d’avoir de l’humour pour prendre du recul ! Arrivée à Amiens je vois mes potes et je lève les poignets dans leur direction ; on me tire à une telle allure dans le palais de justice que je manque tomber à terre. On attend les 5 dans des cages ». Les gendarmes se marrent entre eux. Je chante. Verdict je suis placée sous contrôle judiciaire jusqu’au procès qui doit avoir lieu le 1er juillet avec interdiction de rencontrer mes complices » sinon c’est la prison immédiatement m’a dit le juge. En clair on nous empêche de préparer notre défense ensemble. Ils ne connaissent pas et n’aiment pas l’action collective. Ainsi l’objectif est clair – faire passer individuellement les 5 personnes interpellées pour de dangereux illuminés – éviter tout débat démocratique et museler les opposants au projet – orienter l’agriculture vers une industrialisation avec des coûts les plus bas possible Des campagnes vidées de leurs paysans, sans vaches dans les champs, parsemées de grands bâtiments-usines ! Des scandales sanitaires à répétition, l’eau et le sol irrémédiablement pollués ! comme c’est le cas pour les rivières de Franche-Comté Mais attention trop de citoyens conscients vivent dans les campagnes pour qu’un tel projet passe. On est bien dans une action collective et pour un enfermé 10 le remplacent. Que faire ? – vous pouvez diffuser mon témoignage dans vos réseaux – adhérez à Novissen, aux amis de la Conf – vous pouvez envoyer un soutien financier à la Conf pour payer le procès Gardez votre liberté de penser et d’agir sans vous laisser influencer par les médias dominants. Il faut s’informer au quotidien dès que l’on consomme. On est tous citoyens du monde et responsables ! Dominique Henry Institutrice et paysanne en retraite Soutien = affichage sur ce site uniquement des soutiens aux différentes propositions Cette initiative est différentes des pétitions et cyberactions habituelles qui sont proposées à cyberacteurs par des associations partenaires qui rédigent le contenu, définissent les délais et en font le bilan. 2007 Alliance pour la planète, 2017 silence pour la planète ? 2007 Alliance pour la planète En 2007 l’Alliance pour la planète avait mobilisé les candidats à la présidentielle autour du pacte écologique signé par des centaines de milliers de citoyens. Celui-ci signé par les principaux candidats dont le gagnant de la présidentielle avait débouché sur le Grenelle de l’Environnement. En 2009 les écologistes répartis sur deux listes Les Verts et MEI réalisaient près de 20% des voix En 2011 Sarkozy aux agriculteurs l’environnement, “ça commence à bien faire” En 2012 l’Alliance pour la planète a été dissoute et depuis l’écologie politique a éclaté. 2017 silence pour la planète ? Pour tenter de mettre la Transition Ecologique Solidaire au cœur de la campagne de la présidentielle nous proposons à nos cyber-amis de défendre leur solution pour ça. Nous avons donc créé cet espace POTES2017 Primaire Ouverte de la Transition Ecologique Solidaire pour 2017 dont nous espérons que grâce à vous il deviendra le réseau social de la Transition, lieu de présentation, de soutien et de débat. Proposez donc à votre vos candidats d’exposer sa leur définition de la transition Ecologique Solidaire; Invitez ensuite vos amis à soutenir cette ou ces candidatures; Invitez les associations, collectifs et réseaux auxquels vous participez à utiliser cet espace, le faire connaitre Proposez leur d’utiliser les commentaires pour faire connaître les initiatives qui vont dans le sens de la Transition; Utilisez ce blog pour débattre. Ensemble mettons la Transition Ecologique Solidaire au coeur de la séquence Présidentielle-Législative de 2017 Nous vous remercions sincèrement d’avoir signé l’Appel en faveur d’un moratoire mondial sur le forçage génétique obtenu par génie génétique. Vous savez peut-être que la treizième Conférence des Parties COP à la Convention des Nations Unies pour la Biodiversité CBD s’est conclue la semaine dernière à Cancun, au Mexique. Bien que nous n’ayons pas réussi à obtenir un moratoire sur le forçage génétique, nous avons tout de même atteint une partie de l’objectif les pays ont convenu d’aborder les systèmes d’entraînement de gènes avec précaution, de procéder à l’évaluation des risques et d’instaurer des réglementations en la matière. Vous trouverez le texte de la décision et plus de détails dans ce communiqué de presse de la semaine dernière. Nous pouvons être fiers des progrès remarquables ayant été réalisés, compte tenu du défi qui s’offrait devant nous. Plusieurs gouvernements étaient arrivés à Cancun refusant a priori et catégoriquement d’examiner le moindre nouveau texte ou enjeu. Le forçage génétique s’est avéré un enjeu émergeant depuis seulement 18 mois et c’était la première fois qu’il était mentionné devant la CBD ou tout organe de l’ONU. Nous avons pu constater une forte résistance de la part des gouvernements canadien, australien, brésilien et nouveau-zélandais, très enclins vers la biotechnologie, ne voulant tout simplement pas que l’enjeu soit adressé formellement par la COP. Parallèlement, les promoteurs du forçage génétique tels que “Target Malaria” qui ont reçu 70 millions $ de la Fondation Gates et “Island Conservation” avaient déployé leurs armées de lobbyistes sur le terrain. L’industrie du biotech avait aussi délivré une lettre signée par des scientifiques de la biotechnologie demandant à la CDB de ne pas accepter le moratoire Malgré tout, certains courageux gouvernements – en particulier les gouvernements africains et d’Amérique latine ont défendu la nécessité d’adresser le forçage génétique et ses risques. Le groupe des pays africains, menés par la Mauritanie, ont exercé des pressions pour qu’un langage soit adopté qui insiste sur les“ torts irréversibles que pourraient subir les populations, les espèces et les écosystèmes à cause du forçage génétique ” et qui exhorte instamment les “Parties et les autres gouvernements à adopter une approche de précaution lors de la possibilité d’autoriser un forçage génétique, jusqu’à ce que des évaluations des risques exhaustives aient été menées, notamment des écosystèmes et des risques socioéconomiques, et de la création de forçage génétique dans les laboratoires, jusqu’à ce que des règles précises sur le forçage génétique dans un contexte de bioconfinement soient élaborées et mises en place, et à informer et obtenir le consentement d’autres gouvernements dont la diversité biologique pourrait être touchée par tout forçage génétique proposé avant son approbation.” À la dernière minute, un texte fut adopté en compromis pour remplacer celui-ci. Ce nouveau texte, plus succinct et se référant à une décision antérieure, insistait tout de même sur la précaution et la nécessité d’évaluer les risques et sur la réglementation du forçage génétique. L’appel en faveur d’un moratoire, qui fut signé par plus de 170 organisations du monde entier, s’est avéré déterminant dans notre capacité à amener le sujet du forçage génétique à la table de négociation et à fournir aux gouvernements l’élan politique nécessaire pour désigner expressément le forçage génétique dans le texte. Il est évident que le forçage génétique sera dorénavant un sujet de préoccupation croissant mais, il s’avère aussi que l’industrie de la biotechnologie est prête à se battre pour que les systèmes d’entraînement de gènes progressent et qu’ils soit libérés dans la nature. Nous devrons persister et continuer à travailler ensemble si nous voulons arrêter cette dangereuse technologie! Le communiqué de presse sur la biologie synthétique, incluant le forçage génétique, à COP 13 est disponible ici “Gouvernance mondiale de la biologie synthétique Quatre pas en avant, un en arrière” en anglais Le communiqué de presse annonçant le moratorium à COP 13 est disponible ici L’Appel en faveur d’un moratoire et une liste de ses signataires est disponible ici par Alain Vandevoorde des Amis de la Terre Quelques rappels pour situer le cadre Lors du sommet de Paris de décembre 2015, 1er accord concernant tous les pays, les états avaient adopté l’objectif de contenir la hausse du réchauffement en dessous de 1,5° d’ici 2100, sans en préciser les objectifs d’étape, ni les moyens à mettre en oeuvre. Aussi, les engagements de réduction volontaires des émissions de l’ensemble des pays nous mènent-ils sur une trajectoire de 3° Par ailleurs, cet accord est non contraignant, qui permet à tout pays de sortir jusqu’à 3 ans après son entrée en vigueur. Il était convenu de réévaluer les contributions volontaires des pays en 2025, sans qu’en soit définie la méthode Nombre de questions posant problème ou à affiner ont été reportées aux discussions ultérieures, et notamment de la COP 22. Synthèse COP 22 Fonds vert 1. Si le principe d’une contribution des pays riches à ce fonds vert à hauteur de 100 Milliards / an en 2020 est adopté depuis plusieurs années, il tarde à se mettre réellement en place où les pays riches continuent de venir les poches vides. Ainsi aujourd’hui cette aide publique s’élève t-elle à 67 Milliards € et seuls 16% de ces fonds sont attribués à l’adaptation, ce qui est largement insuffisant. Le PNUE – Programme des Nations Unies pour l’Environnement – évalue ces besoins entre 140 et 300 milliards annuels d’ici à 2030. Agriculture et sécurité alimentaire Aucun accord n’a pu avoir lieu concernant ce dossier. Le clivage oppose des partisans d’une agriculture paysanne respectueuse des sols et des populations, aux tenants d’une agriculture industrielle, chimique et aux OGM génératrice d’importantes émissions. De même des pays ne parlent que d’atténuation 2, alors que d’autres ne veulent que l’adaptation 3. Révision des contributions La COP 21 avait chargé les COP suivantes d’instaurer un dialogue de facilitation » afin de définir pour 2018 un cadre concret pour la mise en oeuvre de l’accord de Paris, de même devaient se discuter les méthodes de réévaluation des contributions volontaires des pays. Là encore, aucune avancée, les discussions reprendront l’an prochain Pertes et dommages Lors de la COP 19 de Varsovie, les pays pauvres ont acquis de haute lutte la création de ce mécanisme d’indemnisation. Deux ans plus tard, il n’y a toujours aucun financement, ce mécanisme reste une coquille vide ! Une proclamation pour conjurer l’effet Trump Sonnée » par l’élection de Trump qui affirme ouvertement son soutien inconditionnel aux énergies fossiles, la COP s’est terminée par une proclamation solennelle réaffirmant la gravité et l’urgence de la situation, ainsi que du nécessaire engagement de tous. Analyse et commentaires Sortie des énergies fossiles les lobbies font la loi ! L’exploitation des énergies fossiles depuis l’ère industrielle a fait exploser » la teneur en CO2 de l’atmosphère. Aussi, nous ne pouvons plus exploiter que le 1/5 des ressources fossiles connues à ce jour, et faute de décroissance rapide de nos émissions d’ici 2020, le GIEC affirme que nous ne pourrons plus rester en dessous de 1,5° de réchauffement. Et pourtant ces dernières continuent d’être largement subventionnées et soutenues du fait du poids des lobbies et de leur influence auprès des politiques. Aux USA, vient même de nommer un climato-sceptique connu pour ses liens avec les lobbyistes à la tête de l’EPA. Fonds vert, à votre bon coeur Messieurs, Dames Alors que la fraude fiscale mondiale annuelle est estimée au bas mot à 1000 Milliards $, les contributions des pays riches font figure d’aumône. Pire depuis 2014, ils se déchargent sur le privé, les collectivités, ONG désormais admis depuis l’adoption du plan d’action Lima / Paris. Facteur aggravant, aucune règle n’a été négociée à ce jour concernant ce plan d’action, ce qui ouvre la porte à toutes les dérives possibles utilisation des OGM, plantations de forêts industrielles, accaparement des terres … Certaines entreprises multinationales l’ont bien compris, qui s’y sont engouffrées. Situation Française Si les négociations Onusiennes sont importantes, elles n’empêchent pas les pays d’agir, encore faut-il qu’elles en aient la volonté !’ Le nucléaire empêche toute transition énergétique La décision par nos gouvernants de poursuivre obstinément le nucléaire, filière en très mauvais état et en faillite totale, nous coûtera des centaines de milliards. Par voie de conséquence, la transition énergétique est une coquille vide. Ces milliards sont indispensables à la rénovation des logements, au développement des énergies renouvelables, au développement des alternatives au tout routier, à la transformation de notre agriculture …Là encore de puissants lobbies sont à l’oeuvre. Faute de mobilisation citoyenne forte, nous risquons de connaître à la fois la peste et le choléra ; à savoir subir les effets et dégâts du réchauffement climatique, mais aussi la survenue d’un Fukushima de plus en plus probable, avec en plus des caisses financières qui auront été vidées ! Présidentielles 2017, les politiques hors sol ! Alors qu’il nous faut 1,6 planète, que la teneur en CO2 est 45% supérieure à la normale, que notre terre devient de moins en moins habitable, aucune formation politique ne parle de l’extrême gravité de la situation environnementale et de l’effondrement du vivant que confirme hélas le dernier rapport Planète vivante du WWF » voir article de presse Tout se passe comme si nos décideurs vivaient hors sol, dans un autre monde, en fait celui de la finance et des lobbies. Alors que le GIEC affirme haut et fort que faute d’action rapide et radicale, nous sommes au bord de dégâts importants, étendus et irréversibles », rien n’est proposé pour réduire drastiquement nos émissions, ni réduire notre empreinte écologique, ni sortir de la chimie particulièrement nocive pour l’environnement et le vivant. Assos écolo pas d’alliance pour la défense de la vie Alors que les présidentielles permettent d’aborder nombre de sujets majeurs, et d’interpeller l’opinion et les candidats, il est consternant de voir qu’aucun front commun associatif n’existe pour la défense de la vie qui se poserait en lanceur l’alerte, pour sauver l’habitabilité de la terre et l’humanité, car c’est bien de cela qu’il s’agit. Chacun reste dans son coin, gérant à l’ordinaire son petit pré carré, bien respectable certes, mais qui accrédite l’idée que finalement tout ne va pas si mal que ça. Notre pouvoir est puissant et nous ne l’utilisons pas ! Et pourtant nous disposons d’atouts majeurs De l’argent il y en a, aussi bien en France qu’au niveau mondial. Les alternatives existent. Nous sommes 1 000 fois plus nombreux que ceux qui nous dirigent et manipulent, et 7 Milliards de personnes sont concernées. L’histoire est longue des luttes sociales qu’on disait impossibles à remporter. Seules les batailles que nous n’engageons pas sont perdues d’avance. Pour rappel, les Amis de la terre Dunkerquois tiennent chaque mois depuis 4 ans un cercle de bruit, où nous allons à la rencontre de la population, pour l’alerter de la gravité de la situation, et les inviter à se mobiliser. Cette initiative peut paraître dérisoire, insensée. Légere, facile à mettre en oeuvre, elle peut être reproduite partout de par le monde, et sa généralisation pourrait à terme créer un raz de marée qui emporterait l’immobilisme. 1- Le fonds vert est chargé d’aider les pays en voie de développement à faire face aux changements consécutifs aux changements climatiques, mais aussi à réduire leurs émissions 2 – L’atténuation désigne la réduction des émissions de GES 3 – L’adaptation désigne les actions menées en vue de faire face aux conséquences des changements climatiques Les sept candidats à la primaire de la droite et du centre ont débattu pendant 570 minutes à la télévision et ils n’ont consacré que sept minutes de leur temps de parole à l’écologie. Le candidat du parti Les Républicains LR à la présidentielle compte revenir sur la loi de Transition énergétique votée par la gauche en août 2015. François Fillon est un grand supporter du nucléaire et veut revenir sur le principe de précaution qui s’applique en cas de doute sur la dangerosité d’un projet. Nucléaire et principe de précaution ont d’ailleurs été dans le domaine de l’écologie les deux seuls points abordés lors des débats. Il aura fallu l’épisode d’anticyclone pour qu’on parle enfin d’écologie. Paradoxe alors que nous avons été précurseur sur l’idée de primaire nous ne sommes pas parvenus ni à imposer l’idée que cette primaire devait être législative et non présidentielle ni l’idée de candidature collective citoyenne pour renouveler les pratiques politiques. Notre propos a toujours été de proposer une approche pluraliste de l’implication citoyenne pour mettre à la fois le citoyen et l’écologie au centre du débat politique à tous les niveaux. Pour répondre à cet aspect de notre implication citoyenne, nous proposons à tous nos adhérents à jour de cotisation qui soutiennent une démarche visant à mettre la transition écologique solidaire au centre du débat politique de la séquence présidentielle-législatives de proposer cette démarche au soutien de nos abonnés. Même si nous utilisons les mêmes outils en proposant aux abonnés de signer, ce ne seront ni des pétitions ni des cyberactions juste un signe pour dire dans le débat actuel je souscrit à cette démarche ». Chacun-e peut d’ailleurs soutenir plusieurs démarches dans la mesure où il ne s’agit pas de votes mais de contributions au débat qui peuvent éclairer les électeurs que nous sommes au moment du vote. Notre rôle à cyberacteurs dans cette affaire c’est de créer à notre petit niveau les conditions du débat citoyen entre nous. Chers cyber-amis, comme à d’autres moment de la vie de notre association nous vous proposons de décider si cette idée vous sied ou pas en participant à la consultation. Seule la dernière question concerne cette consultation. Les autres restent en ligne pour l’histoire de l’association et aider ceux qui ne nous suivent pas depuis longtemps à voir le cheminement. Merci par avance de votre participation nécessaire pour valider ou refuser cette proposition. Je profite de l’occasion pour vous donner un aperçu de la situation actuelle de l’agriculture haïtienne dans le département de la Grand’Anse où je me trouve actuellement. Je ne reviens pas sur le passage de l’ouragan Matthew la nuit du 3 au 4 octobre dernier. Tout ou presque a été dévasté ici. Maisons et cultures. Au niveau des cultures les estimations oscillent entre 70 et 90% de perte en fonction des espèces. Les cultures de rente et maraîchères ont été détruites à 100%. Certaines espèces non cultivées pourraient avoir disparu à jamais. La nourriture ne manque pas encore vraiment même si elle est très pauvre en énergie, plus aucun fruit sur les marchés, plus d’igname ou si peu, seulement du riz blanc et de la farine de blé made in USA. Les paysans sont inactifs tout simplement parce qu’ils n’ont pas les semences pour travailler et mettre en place les nouvelles cultures qui apporteraient de la nourriture dans quelques mois 2 ou 3. Un des producteurs de semences avec qui je travaille me disait lundi avoir sauver ses graines de gombo et d’aubergine. Pour le reste, la pluie quasi incessante pendant les 45 jours qui ont suivi le passage de l’ouragan, a eu raison des stocks qui se sont retrouvés à l’air libre. Cela signifie qu’à l’avenir produire ne suffira pas, il faut prévoir des lieux résistants aux intempéries. Vous me direz il y a Svalbard… C’est ironique de ma part mais hier j’étais en formation avec des agronomes et des techniciens et je leur ai dit qu’ils devaient revoir sans plus tarder la question de la production de semences s’ils ne veulent pas qu’après chaque catastrophe, la population se retrouve à consommer la nourriture importée que les aides d’urgence veulent bien fournir. Ici, tout le monde annonce une famine dans les mois à venir par le simple fait qu’il n’y aura pas de production dû à un manque de semences. Les distributions FAO, PAM… touchent 25% des paysans, il y en a donc 75% qui ne pourront pas cultiver et par voie de conséquences, ne produiront pas et encore je ne compte pas ceux qui vont manger les semences faute de mieux. Si vous avez des solutions pour faire venir des semences ici, je suis preneur. Merci. Didier MEUNIER Sèm’la Vie Formation en agroécologie et production de semences Membre du réseau des agroécologistes sans frontière Les quatre routes Le Pleyssac 24310 Paussac et Saint Vivien Tél 00 33 05 53 03 22 08 Mob 00 33 06 80 52 68 85 Courriel Skype didiermeunier Activité POLLEN-SCOP 30 rue Zelzate 07200 Aubenas SIRET 439 076 563 000 89 CETA le vote de la plénière reporté en février La Conférence des Présidents a validé finalement mercredi le fait que les commissions Environnement, Emploi et Transports pourront soumettre leurs avis à la commission du Commerce International. De fait, le vote de la plénière sera reporté au mois de février 2017. Par ailleurs, il y a fort à parier que la Belgique saisisse la Cour de Justice de son côté. Sylvie Guillaume Vice-Présidente du Parlement européen Nous laissons donc la cyberaction en place pour que les retardataires puissent continuer à faire pression sur leurs euro-députés Plus d’infos et signature Relaxe générale après l’opération escargot anti-NDDL La Commission européenne critique l’Office européen des brevets Émilie Lapprand, chargée de la veille juridique au RSP, affirme ainsi que cet avis est intéressant, notamment parce qu’il va dans le sens des modifications législatives qui sont intervenues dans certains États membres de l’UE ces dernières années Allemagne, Pays-Bas et France. Il ne remet cependant pas en cause l’intérêt des industriels, ni le brevet. Tour de vis de la Commission Européenne sur le brevetage du vivant 40% des produits locaux et 20% de produits bio obligatoires dans les cantines et restaurants collectifs À 16 ans, cette jeune femme trouve une solution à la sécheresse grâce à des oranges Les Français souhaitent poursuivre la transition énergétique au-delà des divisions politiques La primaire s’impose parce que les citoyens s’en saisissent quand on leur propose de s’exprimer. Même à droite qui a la culture du chef dans son ADN. Pour nous qui avons été à l’avant-garde avec c’est la satisfaction d’avoir eu raison trop tôt. La politique c’est de la dynamique pas de l’arithmétiquepasser de la quatrième à la première place et de 10% à 45% en quelques jours ouvre des perspectives à bien des outsiders et des sueurs froides à tous ceux qui s’y croient déjà . La gauche ringardisée par la droite qui fait beaucoup mieux en terme de mobilisation populaire aurait tort d’envoyer un message négatif aux citoyens en refusant une candidature collective citoyenne L’écologie absente des radars Dans 8 jours c’en sera fini de la primaire de droite avez-vous entendu y parler d’écologie, de transition énergie etc…? Ensuite va démarrer le feuilleton de la primaire de la Belle Alliance Populaire qui risque de parler aussi peu d’écologie, de transition énergétique si on en juge par les décisions contraire de la majorité nucléaire, NDDL, Ecotaxe etc… sauf si Sauf si nous citoyens mobilisés contre des projets comme celui-ci nous décidons à transformer la primaire socialiste en référendum grandeur nature contre tous les grands projets inutiles imposés, le nucléaire, et pour une Transition écologique solidaire en utilisant la proposition de candidature collective citoyenne. Le PS la refuse et alors justement à nous de nous mobiliser pour aller à l’entrée de tous les bureaux de vote distribuer des bulletins pour cette candidature collective citoyenne après avoir fait campagne pour inciter les citoyens à se déplacer. Des Ego-systèmes aux Eco-systèmes une candidature collective citoyenne GEM2017 Si les mouvements citoyens engagés dans des luttes de terrain s’investissaient dans cette initiative de Candidature Collective Citoyenne ou au moins s’en saisissaient pour se compter cela permettrait 1 de participer à une primaire grandeur nature sans avoir à en supporter l’organisation c’est le PS qui fait le boulot 2 de se compter par rapport aux partis engagés dans la primaire de la Belle Alliance Populaire de manière à ce que cela débouche sur une répartition des circonscriptions et donc des députés issus de cette initiative 3 de mobiliser localement sur des Grands Projets Inutiles Imposés, sur la sortie du nucléaire et d’obtenir leur abandon et l’investissement dans des moyens pour une Transition Ecologique Solidaire parce que les réseaux auront su mobiliser suffisamment pour être majoritaires au niveau de leur département. Si le PS accepte cette candidature collective citoyenne cela nous permettra de participer au débat et d’être le porte-voix au propre comme au figuré de tous les réseaux qui accepteraient l’aventure. Mais ce comptage pourra s’effectuer que le PS accepte ou pas la candidature collective citoyenne les réseaux pouvant éditer et distribuer y compris à l’entrée des bureaux de vote, des bulletins de cette candidature collective. Cela permettrait de tester la crédibilité des citoyens sur leur capacité à mettre en mouvement différents réseaux, à leur offrir un débouché politique pour leurs actions de terrain sans qu’ils se sentent embrigagés et à faire passer les citoyens du clic à une participation effective à une primaire grandeur nature. Et le refus du PS de prendre en compte les votes pour cette candidature collective citoyenne sera une motivation supplémentaire pour justifier auprès des élus le fait qu’ils nous accordent leur parrainage à d’autres initiatives. Refuser d’examiner sérieusement cette proposition c’est accepter que ce soit le FN qui soit au cœur de la campagne présidentielle et que l’écologie disparaisse des écrans radars. Accepter cette proposition c’est affirmer que ce qui nous paraît important ce sont les législatives et pas la présidentielle. Aceepter cette proposition laisse ensuite tout loisir à ceux qui tiennent à défendre telle ou telle candidature présidentielle de le faire si les résultats de la primaire ne leur convient pas. L’avenir appartient à ceux qui se mobilisent. Alain Uguen Humains Unis pour une Législature Ouverte sur la Transition Navigation des articles
c est pas sorcier l agriculture biologique