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Lhomme va se débarasser de cette abération en la jetant dans une rivière, mais l'animal va survivre. Une fois adulte, le bouc décide de se venger 🎬 Regarde Maintenant 📥 Télécharger. Titre original: Revenge of Billy the Kid Sortie: 1992-01-01 Durée: 87 minutes Évaluation: 5.3 de 7 utilisateurs Qualité: 1080p Genre: Horror Etoiles: Michael Balfour,
En1939, Heinrich Harrer est un véritable héros national en Autriche. Marié à la belle Ingrid, alpiniste intrépide, il a déjà vaincu quelques-uns des plus hauts sommets du globe quand il entreprend une expédition en Himalaya. Peter Aufschnaiter, le commanditaire de la campagne, accompagne l'équipée
leparrain 3 film complet en francais youtube. Durée 2h 50min, Film Américain Réalisé en 1990 par Francis Ford Coppola Avec: Al Pacino, Diane Keaton, Andy Garcia, Talia Shire
pX0GJHE. Sortie originale 2 June 2022 Épisode précédent S01E08 - Sueurs froides Numéro S01E09 Genres Comédie, Mini-série Et au milieu coule une rivière 57 membres Yann et Elsa emmènent les enfants camper sur une île déserte. C’est le paradis en famille... jusqu’à ce que débarque Nora. Prochain épisode S01E10 - Happy together Contenu réservé aux membres Si vous êtes un amateur de séries, vous savez à quel point il est difficile de rester à jour simplement dans ses épisodes. Entre les semaines de vacances et les séries qui reprennent sans prévenir, c'est parfois un enfer. Grâce à BetaSeries, vous pouvez enfin gérer vos séries de A à Z De la gestion de votre planning et de vos films, en passant par la découverte de nouvelles séries... Tout cela entouré de la communauté BetaSeries ainsi que de vos amis, directement sur le site !
18 septembre 1992 sur CBS Créateur David E. KelleyDistributoin Tom Skerritt Shérif Jimmy Brock, Kathy Baker Dr. Jill Brock, Costas Mandylor Kenny Lacos, Lauren Holly Maxine Stewart, Holly Marie Combs Kimberly Brock, Justin Shenkarow Matthew Brock, Adam Wylie Zachary Brock, Fyvush Finkel Douglas Wambaugh et Ray Walston Judge Henry Bone...Jimmy Brock est le shérif de la ville de Rome, située dans le Wisconsin. Au sein de cette petite communauté d’apparence tranquille, meurtres, phénomènes anormaux, drames familiaux et faits de société ne sont pas rares. Pour ses enquêtes, il est épaulé par Maxine et Kenny, deux officiers, ainsi que le médecin légiste Carter Pike. Devant le juge Henry Bone, les coupables sont finalement traduits en justice. Et de retour chez lui, ce drôle de shérif retrouve sa femme Jill, ainsi que ses trois enfants Kimberly 16 ans, Matthew 11 ans et Zach 8 ans.– High secret city, la ville du grand secret porte également le titre d’Un Drôle de shérif. Elle a été créée par David E. Kelley, dont il s’agit de la première série en solo. Aux côtés de Steven Bochco, il avait auparavant travaillé sur Dr Doogie et La Loi de Los Angeles. Spécialiste des séries judiciaires, le scénariste et producteur David E. Kelley a ensuite lancé Ally MCBeal, Boston legal, The Practice et Harry’s Law. – Le rôle principal d’High secret city Picket fences en VO est tenu par Tom Skerritt. Avant cette série, l’acteur avait notamment été à l’affiche de Mannix, M*A*S*H*, Le Virginien, Bonanza, Cannon, Baretta, Alien, Cheers, ainsi que Et au milieu coule une rivière. Après l’arrêt de la production, il est apparu au générique de Brothers & sisters, The Closer et Leverage, entre autres. A noter que Christopher Reeve Superman avait refusé d’incarner le personnage du shérif. – Lauren Holly incarne Maxine Stewart dans la série. En 2005, elle est devenue Jenny Shepard, la directrice du NCIS, aux côtés de David McCallum et Mark Harmon. Avant cela, l’actrice avait tenu le rôle du Dr. Jeremy Hanlon dans une saison de Chicago Hope, la vie à tout prix 1999, autre production signée David E. Kelley. – Parmi les acteurs emblématiques d’Un Drôle de shérif figure Holly Marie Combs. Âgée de 19 ans au début de la production, elle a ensuite rejoint l’équipe d’Aaron Spelling et de Charmed dès 1998, avec Alyssa Milano et Shannen Doherty. Après ce succès mondial, elle est devenue Ella Montgomery dans Pretty Little Liars en 2010. – En France, High secret city, la ville du grand secret a débarqué le samedi 1er juillet 1995 à 14h45. La série a été diffusée durant tout l’été. L’été 1997, elle a rejoint Walker, Texas rangers et Les Dessous de Palm Beach dans 1, 2, 3 séries, le vendredi en prime time. High secret city était la troisième série de la soirée.
Un soleil rouge se lève, beaucoup de sang a du couler cette nuit" — Legolas Legolas Vertefeuille est un Elfe Sinda qui faisait partie de la CommunautĂ© de l'Anneau au Troisième Ă‚ge. Fils du roi elfique Thranduil du Royaume Sylvestre, dont il Ă©tait le prince, un messager et un maĂ®tre archer. Avec sa vue perçante, son ouĂŻe sensible et son excellente maĂ®trise de l'arc, Legolas a Ă©tĂ© prĂ©cieux pour la CommunautĂ© durant la QuĂŞte de l'Anneau Ă travers la Terre du Milieu. Il Ă©tait bien connu pour ĂŞtre devenu ami avec le nain Gimli, malgrĂ© leurs diffĂ©rences de longue date. Biographie[] Jeunesse[] Legolas est le fils unique de Thranduil, roi du Royaume des ForĂŞts. Formation de la CommunautĂ©[] Legolas se prĂ©sentant Ă Fondcombe PrĂ©sent au Conseil d'Elrond pour la formation de la CommunautĂ© de l'Anneau la grande rĂ©union tenue par le seigneur Elfe Elrond Ă Fondcombe organisĂ©e afin de dĂ©finir les personnes en charge de dĂ©truire l'Anneau Unique, il est envoyĂ© des Elfes sylvains de la ForĂŞt Noire en tant que messager de son père ; chargĂ© de prĂ©venir le Conseil de la fuite de Gollum. Lorsque la dĂ©cision fut prise de dĂ©truire l'Anneau Unique dans les flammes de la Montagne du Destin, Legolas s'est portĂ© volontaire pour reprĂ©senter les Elfes et pour devenir l'un des membres de la CommunautĂ© de l'Anneau qui se lancerait dans la quĂŞte de la destruction de l'Anneau, avec Frodon, Sam, Merry, Pippin, Boromir, Aragorn et Gandalf, leur guide. Passage par Khazad-dĂ»m[] Ils entament alors un voyage rude et long, traversant de nombreux lieux des contrĂ©es d'Eriador jusqu'au Monts Brumeux. Lorsque la CommunautĂ© tente de franchir le col de Caradhras, Legolas dĂ©montre sa capacitĂ© Ă courir avec agilitĂ© sur la neige, laissant derrière lui peu de traces, du fait de sa lĂ©gèretĂ© et son agilitĂ© propre aux Elfes ; alors que ses compagnons s'enfoncent indĂ©niablement dans la neige. Pendant leur voyage, Legolas restait souvent Ă l'arrière en raison de ses yeux perçants de façon Ă repĂ©rer les dangers. Il sera d'ailleurs l'un de ceux qui s'opposeront Ă la proposition de Gandalf de passer par la Moria, avant de cĂ©der finalement. En entrant dans la Moria, la CommunautĂ© affronte les Gobelins et rĂ©veillent le Balrog, cause de la mort de leur guide et mentor Gandalf. AttristĂ© par sa mort, il se rĂ©jouit nĂ©anmoins de traverser la LothlĂłrien. Lorsque Gimli refuse de se laisser bander les yeux par Haldir Ă moins que Legolas ne partage sa cĂ©citĂ©, il commence par refuser avant qu'Aragorn ne dĂ©cide que tous voyageront ainsi. LĂłrien[] Lors du sĂ©jour de la CommunautĂ© dans la LĂłrien, Legolas passe une grande partie de son temps avec les Galadhrim, mais commence Ă©galement Ă nouer une relation amicale avec Gimli, le prenant jusqu'alors pour un individu farouche et abrupt. Avant le dĂ©part de LothlĂłrien, Legolas reçoit un nouvel arc long Galadhrim "plus long et plus fort que ceux de la ForĂŞt Noire, et montĂ© d'une corde de cheveux d'Elfe" de la part de Galadriel , ainsi qu'un carquois. Plus tard, lorsqu'ils traversent la rivière Anduin, il utilise son nouvel arc pour abattre la monture d'un NazgĂ»l dans la nuit Ă Sarn Gebir, juste avant que ce dernier ne les attaquent dans l'obscuritĂ©. Dissolution de la CommunautĂ©[] Legolas dĂ©fend la CommunautĂ© contre les Orques Après la dissolution de la CommunautĂ© due Ă l'attaque d'un groupe d'Orques, Legolas accompagne Aragorn et Gimli Ă la poursuite des Uruk-hai de Saroumane qui ont enlevĂ© Pippin et Merry. Ils parcourent environ deux cent vingt kilomètres en moins de quatre jours. Ils rencontrent Eomer, qui avait dĂ©truit les Uruks qu'ils pourchassaient. Ce dernier leur annonce que les deux Hobbits sont sĂ»rement morts et leur offre deux chevaux en guise de dĂ©domagement. Celui que monte Legolas et Gimli en croupe s'appelle Hasufel. RĂ©surrection de Gandalf[] Alors qu'ils s'Ă©vertuent Ă chercher Merry et Pippin, ils entrent dans la ForĂŞt de Fangorn, oĂą ils dĂ©couvrent Gandalf le Blanc, ressuscitĂ© par IlĂşvatar lui-mĂŞme pour ses bonnes actions. Gandalf leur apprend enfin que les Hobbits ne sont pas morts et qu'ils sont en sĂ©curitĂ© auprès de Sylvebarbe. Bataille de Fort-le-Cor et d'Isengard[] Les quatre compagnons prennent la route d'Edoras et participent ensuite Ă la Bataille de Fort-le-Cor aux cĂ´tĂ©s des Rohirrim. Gimli et Legolas se livrent Ă une compĂ©tition amicale pour savoir lequel des deux tue le plus grand nombre d'ennemis. Legolas, qui combat Ă l'arc et au couteau, en dĂ©truit quarante et un, soit un de moins que son ami. Mais la bataille tourne mal, sans compter sur l'aide que Gandalf apporte en apportant Eomer et son armĂ©e aider le Roi ThĂ©oden. Après la libĂ©ration de l'Isengard par les Ents et les retrouvailles avec Merry et Pippin, Legolas suit Aragorn sur le Chemin des Morts afin d'atteindre au plus tĂ´t Minas Tirith. Il combat lors de la Bataille des Champs du Pelennor, oĂą ils remportent une Ă©crasante victoire contre les forces de Sauron. Enfin, Legolas participe Ă la Bataille de la Porte Noire, avec les armĂ©es du Gondor et du Rohan, de façon Ă crĂ©er une diversion en amont de la tentative de destruction de l'Anneau par Frodon. La Bataille est finalement remportĂ©e et Legolas assiste au mariage entre Aragorn et Arwen. Après la Guerre de l'Anneau[] Une fois que l'Anneau fut dĂ©truit et la paix revenue, Legolas accompagna Gimli visiter les Cavernes Ă©tincelantes du Gouffre de Helm puis le conduit au sein de la forĂŞt de Fangorn. Au Quatrième Ă‚ge, il s'installe en Ithilien avec des Elfes de la ForĂŞt Noire rebaptisĂ©e Ă nouveau Vertbois-le-Grand, pour assainir le pays. Il prend la mer avec Gimli après la mort du roi Elessar, en l'an 120, avec un bateau qu'il a lui-mĂŞme construit, pour rejoindre Tol EressĂ«a. Étymologie[] Le nom Legolas est une forme du dialectale sylvestre dĂ©rivĂ©e du Sindarin pur Laegolas, qui signifie "feuille verte". Il se compose des mots Sindarin -laeg signifiant vert et -golas feuille, feuillage. La traduction quenya de Legolas est LaiqualassĂ«. C'est pourquoi il est parfois nommĂ© Legolas Vertefeuille. CaractĂ©ristiques[] Caractère[] Bien qu'il ait vĂ©cu parmi eux, Legolas n'Ă©tait pas entièrement Sylvain. En tant que fils du roi elfique Thranduil, originaire de Doriath, Legolas Ă©tait au moins Ă moitiĂ© Sindar ; l'identitĂ© de sa mère est complètement inconnue. Comme tous les Elfes, Legolas avait un grand respect et une grande apprĂ©ciation pour la nature et pour la lumière des Ă©toiles. Après que la CommunautĂ© de l'Anneau soit partie de la ForĂŞt de Fangorn durant la QuĂŞte de l'Anneau, il aspirait Ă revenir une fois de plus pour explorer ses merveilles plus en profondeur. Il Ă©tait affectueux, se souciant beaucoup de ses amis, mĂŞme Gimli le Nain, bien que les Elfes et les Nains n'aient presque jamais exprimĂ© leur sympathie en Terre du Milieu. Aptitudes physiques et pouvoirs[] En tant qu'Elfe, Legolas avait les capacitĂ©s typiques de sa race. Il pouvait marcher silencieusement sur l'herbe et la neige en laissant très peu d'empreintes, lui permettant d'avancer sans peine. Ses yeux Ă©taient plus perçants que ceux des hommes, voyant Ă travers de grandes distances et dans l'obscuritĂ©. Il pouvait mĂŞme dormir extrĂŞmement peu, ce qui contribua Ă lui permettre de pouvoir parcourir 45 lieues en moins de quatre jours avec Aragorn et Gimli. Il domptait les chevaux indisciplinĂ©s en quelques mots seulement, sans avoir besoin de rĂŞnes ni de selles. Armes[] Legolas a utilisĂ© un arc elfique, ainsi qu'une longue dague blanche. Il prĂ©fĂ©rait transpercer ses ennemis de loin, mais sa dague ou poignard Ă©tait parfois utilisĂ© pour le combat rapprochĂ©. En LothlĂłrien, il reçut un arc long du Galadhrim, qui Ă©tait plus long et plus robuste que ceux habituellement fabriquĂ©s au Royaume Sylvestre. Longues dagues de duel de Legolas une seule dans les livresArc Galdhrim de Legolas Apparitions[] Trilogie du Seigneur des Anneaux[] Dans la trilogie du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson, le rĂ´le de Legolas reste quasiment semblable Ă celui du livre de Tolkien ; bien qu'il parle beaucoup moins. Il est interprĂ©tĂ© par Orlando Bloom. Dans Le Seigneur des Anneaux La CommunautĂ© de l'Anneau, Legolas arrive Ă Fondcombe avec un groupe d'Elfes. Au Conseil d'Elrond, il n'est pas impressionnĂ© par l'attitude de Boromir envers Aragorn. Legolas dĂ©clare donc que ce n'est pas un simple RĂ´deur, mais bien Aragorn, fils d'Arathorn, donc qui lui doit allĂ©geance. Boromir est alors abasourdi par cette rĂ©vĂ©lation, mais Aragorn devient mal Ă l'aise suite Ă cela. Lorsque Boromir s'oppose Ă la tentative de destruction de l'Anneau, Legolas le contredit immĂ©diatement en disant qu'il devait ĂŞtre dĂ©truit. Gimli, quant Ă lui, ne souhaite pas que cet Anneau ne tombe pas entre les mains d'un elfe et essaie de le dĂ©truire, tentative qui Ă©choue par la destruction de sa hache. Cela dĂ©clenche une dispute entre tous les membres du conseil mais Frodon interrompt la querelle, disant qu'il est celui devant apporter l'Anneau au Mordor. Gandalf et Aragorn dĂ©cideront alors d'accompagner le jeune Hobbit dans cette tache, ainsi Legolas qui dĂ©cidera finalement de faire partie de la CommunautĂ© au nom des Elfes de la ForĂŞt Noire. Gimli et Boromir rejoignent Ă©galement la quĂŞte avec les autres Hobbits, Sam Gamegie, Pippin et Merry qui Ă©coutaient le Conseil discrètement. Elrond, bien que troublĂ© par cela, nomme la troupe composĂ©e de neufs membres des diffĂ©rentes races de la Terre du Milieu la CommunautĂ© de l'Anneau. La CommunautĂ© se dirige vers le Mordor Ă travers les Monts Brumeux. Lors d'un bref repos, Legolas est le premier Ă apercevoir un troupeau de Crebain du Pays de Dun se diriger vers eux. Le groupe se met alors Ă couvert immĂ©diatement tandis que les oiseaux passent au-dessus de leurs tĂŞtes. Ensuite, alors qu'ils dĂ©couvrent que la TrouĂ©e du Rohan est surveillĂ©e, Gandalf les emmène Ă travers le col de Caradhras mais la CommunautĂ© est emportĂ©e par une tempĂŞte de neige, sans doute dĂ©clenchĂ©e par le mage Saroumane. Legolas progresse dans la tempĂŞte sans difficultĂ©, puis, contrairement Ă ses compagnons, est capable de marcher sur la neige avec facilitĂ©. Mais il entend bientĂ´t la voix de Saroumane influencer le temps en indiquant la voix dĂ©chue flottant dans l'air. Alors que la CommunautĂ© est bombardĂ©e de pierres et de neige, Gandalf tente de calmer la tempĂŞte, mais Saroumane envoie un Ă©clair dans la montagne. Cela se traduit par une avalanche qui tombe sur le groupe, Ă tel point que Gandalf et Frodon dĂ©cident de traverser la Moria. Ils atteignent la porte du royaume et Gandalf essaie d'ouvrir la porte en parlant elfique. Frodon dĂ©couvre que le mot de passe est le mot elfique pour ami et la porte s'ouvre. Alors qu'ils entrent, Gimli fait remarquer Ă Legolas qu'ils profiteront bientĂ´t de la lĂ©gendaire hospitalitĂ© des Nains et de son cousin Balin. Legolas et les autres voient les cadavres nains qui les attendent et le prince elfique en dĂ©duit immĂ©diatement que des gobelins se cachent Ă proximitĂ©. Lorsque Frodon est soudainement attaquĂ© par le Guetteur de l'Eau depuis le lac Ă l'extĂ©rieur, Legolas remarque qu'il cherche l'Anneau, alors il tire une flèche Ă travers l'un de ses tentacules. Après qu'Aragorn et Boromir aient libĂ©rĂ© Frodon, Boromir crie le nom de Legolas et il tire une flèche dans l'Ĺ“il de la bĂŞte, la retenant pour leur donner le temps de courir dans la mine. Le Guetteur grimpe et brise la pierre, qui emprisonne la CommunautĂ© dans les mines. Legolas et les autres rĂ©alisent rapidement qu'ils devront passer par la Moria. Finalement, Gandalf conduit la CommunautĂ© au tombeau de Balin, oĂą Gandalf dĂ©couvre le Livre de Mazarbul. Legolas est mal Ă l'aise car il sait que le mal se cache Ă proximitĂ©. Peu de temps après, Pippin envoie accidentellement une carcasse en dĂ©composition dans les profondeurs des mines, ce qui alerte toute une armĂ©e de gobelins. Avant mĂŞme de franchir les portes, Legolas et Aragorn tirent des flèches qui passent Ă travers les trous prĂ©sents dans la porte. Lorsque le troll des cavernes fait irruption dans la chambre, seul Legolas est capable de l'Ă©viter facilement. Il monte mĂŞme sur le troll et tire une flèche dans son crâne. Alors que la plupart des membres de la CommunautĂ© combattent le troll, Legolas voit une opportunitĂ© lorsque Pippin le poignarde Ă la tĂŞte, ce qui fait rugir le troll. L'elfe tire alors une flèche directement dans sa bouche, pĂ©nĂ©trant son crâne et le tuant rapidement. La CommunautĂ© est forcĂ©e de fuir un Balrog de Morgoth, une crĂ©ature qui inquiète Legolas ainsi que Gandalf. Au franchissement de l'escalier, Legolas est le premier Ă sauter sans encombre. La compagnie est attaquĂ©e par des archers de loin, alors Legolas riposte. Lorsque Gimli tombe presque du bord, Legolas l'attrape rapidement par la barbe et le ramène. Avant de quitter la Moria, Legolas est tĂ©moin de la chute de Gandalf, et est horrifiĂ© par cette perte ils savent dĂ©sormais que tout peut arriver sans leur mentor et leur guide. Une fois que la compagnie atteint les bois de LothlĂłrien, Galadriel et Celeborn se renseignent sur Gandalf. Seul Legolas est en mesure de leur parler de la perte, dĂ©plorant amèrement leur voyage inutile Ă travers la Moria. Mais Galadriel estime qu'aucun des actes de Gandalf n'Ă©tait inutile, mĂŞme si le voyage Ă travers la Moria a entraĂ®nĂ© sa disparition. La dame elfique donne plus tard des cadeaux Ă la CommunautĂ©. Legolas reçoit un nouvel arc Galadhrim, qu'il utilise ensuite pour le reste de son voyage. En descendant la rivière, Gimli dĂ©plore Ă quel point il est dĂ©solĂ© d'avoir quittĂ© la LothlĂłrien et la beautĂ© de Galadriel. Legolas demande quel Ă©tait son cadeau pour lui, ce Ă quoi Gimli avoue qu'il a demandĂ© un cheveu de sa chevelure dorĂ©e, mais Galadriel lui en a en fait donnĂ© trois. Legolas est amusĂ©, ce qui montre que leurs attitudes l'un envers l'autre commencent Ă s'adoucir. Au cours de leur voyage sur la rivière Anduin, la vue lointaine de Legolas l'alerte de la prĂ©sence des Ă©claireurs Uruk-hai qui foncent sur eux. Ă€ Parth Galen, Legolas exhorte Aragorn de partir immĂ©diatement, grâce Ă sa capacitĂ© de sentir l'approche d'Uruk-hai. L'elfe est de nouveau appelĂ© Ă l'action alors que la CommunautĂ© est attaquĂ©e. Il arrive Ă temps pour voir les derniers instants de Boromir avant qu'il ne succombe Ă ses blessures en protĂ©geant Merry et Pippin. Après avoir envoyĂ© le corps de Boromir le long de la rivière dans l'un des bateaux, Legolas se prĂ©pare Ă suivre Frodon et Sam, mais voyant Aragorn hĂ©siter, il se rend compte que le RĂ´deur n'a pas l'intention de les suivre. Aragorn estime qu'ils doivent sauver Merry et Pippin de l'Uruk-hai. Bien que déçu au dĂ©but, l'elfe voit de l'espoir, mĂŞme après la dissolution de leur CommunautĂ©. Par consĂ©quent, il se joint avec empressement Ă Aragorn et Gimli pour traquer les Uruks. Dans Le Seigneur des Anneaux Les Deux Tours, les trois dĂ©sormais chasseurs poursuivent les Uruks dans les plaines du Rohan. De loin, Legolas peut voir que les Uruks se dirigent directement vers Isengard. Le trio rencontre des Rohirrim des cavaliers du Rohan commandĂ©s par Eomer ; qui d'abord hostiles Ă©tant donnĂ© qu'ils sont ouvertement en guerre avec Saroumane. Quand Éomer devient mĂ©prisant envers Gimli, Legolas pointe son arc vers son visage et lui dit qu'il pourrait mourir avant mĂŞme que sa tĂŞte ne tombe. Aragorn calme rapidement la situation puis Éomer les laisse partir et leur donne deux chevaux pour les aider Ă retrouver leurs amis sĂ»rement morts. Legolas et les autres dĂ©couvrent que les Uruks ont Ă©tĂ© dĂ©truits et brĂ»lĂ©s par les Rohirrim. Au dĂ©but, ils croient que Merry et Pippin ont Ă©tĂ© tuĂ©s dans le massacre, mais Aragorn dĂ©couvre des pistes de Hobbit qui s'Ă©loignent de la bataille et pĂ©nètrent dans la forĂŞt de Fangorn. Ă€ l'ombre des arbres, Legolas est intriguĂ© par la forĂŞt, mais il est aussi mĂ©fiant car il sait que les arbres sont vivants. Il sent bientĂ´t que quelqu'un les traque, alors il avertit Aragorn, "Le magicien blanc approche...", en pensant que Saroumane les espionne. Legolas, Aragorn et Gimli dĂ©gainent leurs armes, mais le magicien apparaĂ®t et brise la flèche de Legolas et la hache de Gimli ; et brĂ»le l'Ă©pĂ©e d'Aragorn. Le sorcier se rĂ©vèle en fait ĂŞtre Gandalf, ayant dĂ©truit le Balrog et ressuscitĂ© par Eru IlĂşvatar lui-mĂŞme. Legolas est bouleversĂ© de voir son retour, Ă tel point qu'il se prosterne devant lui. Gandalf leur dit que les Hobbits sont en sĂ©curitĂ© et qu'ils doivent aider le roi ThĂ©oden. Ă€ Edoras, Legolas et les autres sont obligĂ©s de se dĂ©sarmer avant de voir le roi, bien que Gandalf rĂ©ussisse Ă faire passer son bâton magique pour une vieille canne servant d'appui. ThĂ©oden, alors possĂ©dĂ© par la magie très puissante de Saroumane, est alors sous le contrĂ´le de GrĂma Langue-de-Serpent, serviteur du sorcier d'Isengard. ThĂ©oden et Langue-de-Serpent ordonnent aux soldats d'attaquer le groupe de Gandalf. Legolas, Gimli et Aragorn les combattent pendant que Gandalf marche vers le roi, utilisant son bâton et le libĂ©rant du sort, se rĂ©vĂ©lant Ă Saroumane comme le nouveau sorcier blanc, et maĂ®tre des Istari. Contre la volontĂ© de Gandalf et d'Aragorn, ThĂ©oden pense qu'il serait prĂ©fĂ©rable de se rĂ©fugier dans la forteresse de Fort-le-Cor. Sur le chemin du Gouffre de Helm, la compagnie est prise en embuscade par des Orques montĂ©s sur de grands Wargs. Legolas aide rapidement Gimli Ă tuer les deux Ă©claireurs avant que le reste des cavaliers ne se prĂ©sente. Legolas abat plusieurs Wargs alors qu'ils s'approchent des collines, puis monte sur Arod au dernier moment. Au milieu des combats, Aragorn est traĂ®nĂ© d'une falaise et dans la rivière en contrebas. Legolas et Gimli interrogent un orque mourant, oĂą l'elfe rĂ©cupère l'Étoile du Soir. Legolas pense qu'Aragorn a pĂ©ri et est inconsolable, mais ThĂ©oden les exhorte Ă venir au Gouffre de Helm. Legolas et Gimli n'ont d'autre choix que de continuer. Quand Aragorn est finalement sauvĂ© par une manière mystĂ©rieuse, et qu'il arrive Ă Fort-le-Cor, Legolas pense que l'impossible s'est produit et lui rend l'Evenstar. Aragorn rĂ©vèle qu'il a vu dix mille Uruk-hai marcher vers le Gouffre, incitant le roi Ă ordonner la dĂ©fense de la forteresse. Mais Legolas et Gimli doutent qu'ils puissent rĂ©sister Ă un tel nombre. Legolas en particulier dĂ©sespère et pense qu'ils mourront tous. Legolas se rĂ©concilie plus tard avec Aragorn avant la bataille. Legolas entend alors un cor souffler et le reconnaĂ®t immĂ©diatement comme un appel elfique. Haldir et une armĂ©e d'elfes de LothlĂłrien arrivent pour aider le roi, envoyĂ©s par Galadriel et Elrond. Sur le grand mur central de la forteresse, Legolas rejoint les siens avec Gimli, bien que le nain se plaigne de ne pas ĂŞtre assez grand pour voir par-dessus le rempart. Lorsque les Uruk-hai arrivent et commencent Ă pousser des cris de guerre, Gimli demande frĂ©nĂ©tiquement ce qui se passe. Legolas propose soit de lui dĂ©crire, soit de lui trouver un marchepied, ce Ă quoi le nain rit. Le siège commence et Legolas dit aux Elfes et aux Hommes de viser le cou et les aisselles des Uruks ; lĂ oĂą leur armure est inexistante. Les Uruks commencent Ă grimper sur de gigantesques Ă©chelles mais Legolas et Gimli rĂ©ussissent Ă en tuer bon nombre du haut du mur. Legolas repère Ă©galement un Uruk avec une bombe et tente de l'abattre, mais l'Uruk se jette simplement dans le trou du mur. Le mur d'enceinte est rĂ©duit en pièces, bien que Legolas survive, indemne. Il descend les escaliers sur un bouclier tout en tirant des flèches en mĂŞme temps. Finalement, Legolas et les autres sont forcĂ©s de battre en retraite. Lorsque les forces d'Isengard commencent Ă lever plus d'Ă©chelles, l'Elfe parvient Ă gagner du temps en tirant sur les cordes, provoquant le renversement de l'une d'elles qui s'Ă©crasent sur les Orques. Ces derniers pĂ©nètrent tout de mĂŞme dans la forteresse, alors Legolas et les autres se retirent tout en haut de Fort-le-Cort, au cĂ´tĂ© du roi. Ils continuent Ă peine Ă tenir la nuit entière. Alors que le soleil du lendemain matin se lève, Aragorn exhorte ThĂ©oden Ă sortir une dernière fois. Legolas les rejoint et ensemble ils fauchent tous les Orques Ă l'extĂ©rieur sur le pont. Legolas assiste Ă©galement au retour de Gandalf avec une armĂ©e de cavaliers dirigĂ©e par Éomer. La bataille de Fort-le-Cor se termine et les Orques restants fuient vers Isengard en passant par Fangorn, terrible erreur car Sylvebarbe et les Ents les dĂ©truisent tous. Dans Le Seigneur des Anneaux Le Retour du Roi, Legolas rejoint les autres pour retrouver Merry et Pippin Ă Isengard. Lorsque le groupe affronte Saroumane, Gimli devient impatient avec le sorcier et suggère que Legolas lui tire dessus, mais Gandalf lui ordonne de ne pas le faire car ils ont besoin d'informations. Finalement, Legolas est obligĂ© d'agir lorsque Langue-de-Serpent poignarde Saroumane, alors l'elfe tire dans le cĹ“ur de Grima, mais il est trop tard pour sauver le magicien et le corps de l'ancien sorcier blanc s'effondre et atterrit sur une roue au bas d'Orthanc. Le palantĂr tombe Ă l'eau et Pippin le rĂ©cupère. Il est rapidement confisquĂ© par Gandalf. De retour Ă Edoras, une cĂ©lĂ©bration est organisĂ©e pour la rĂ©cente victoire au Gouffre de Helm. LĂ , Legolas est initiĂ© Ă un jeu Ă boire avec Gimli qu'il n'a apparemment jamais fait auparavant. NĂ©anmoins, il tient très bien l'alcool, buvant plusieurs pintes en restant toujours debout, bien qu'il sente un lĂ©ger picotement dans les doigts. Cependant, Gimli s'Ă©vanouit, après quoi Legolas remporte la partie. Plus tard, durant la nuit, Legolas reste Ă l'extĂ©rieur et parle avec Aragorn. Tout d'un coup, il sent la prĂ©sence de Sauron lorsque Pippin regarde dans le palantĂr. Aragorn attrape la pierre et Legolas le soutient alors que celui-ci tombe quasiment, mais le palantĂr roule hors de ses mains. Gandalf le recouvre rapidement d'un tissu. Le lendemain matin, il entend ce que Gandalf a dĂ©couvert après la vision de Pippin dans le palantĂr. L'elfe est vu plus tard lorsque le Gondor demande de l'aide et ThĂ©oden ordonne Ă tout le monde de se rendre Ă Dunharrow. Gimli souhaite pouvoir rassembler une armĂ©e de Nains depuis chez lui, mais Legolas lui dit que la guerre contre Sauron est dĂ©jĂ en cours sur ses terres. Ă€ Dunharrow, Legolas et Gimli remarquent que les Hommes et les chevaux sont mal Ă l'aise sous l'ombre de la montagne. Gimli s'enquiert de la route menant Ă la montagne, que Legolas identifie comme la route du Dimholt. Eomer les prĂ©vient que la montagne est un endroit Ă Ă©viter et que tous ceux qui s'y sont rendus n'en sont jamais revenus. Legolas surprend Aragorn essayant de partir sans lui et Gimli, et ensemble ils le rejoignent sur la route Ă travers la montagne hantĂ©e. Gimli s'interroge Ă haute voix sur les morts, après quoi Legolas explique comment ils ont refusĂ© d'aider Isildur dans la guerre contre Sauron, rompant leur serment et Ă©tant maudits de parcourir la terre sans fin. Ă€ l'intĂ©rieur de la montagne, ils empruntent le chemin des Morts et font face Ă l'immense ArmĂ©e des Morts. Leur roi affronte le trio et envoie son armĂ©e pour les tuer. Legolas essaie de tirer sur la tĂŞte du roi, mais la flèche traverse simplement son crâne. L'Ă©pĂ©e reforgĂ©e d'Aragorn bloque physiquement l'arme du roi, et ainsi ce dernier se rend compte qu'Aragorn est l'hĂ©ritier d'Isildur. Aragorn exige qu'ils se battent pour lui et remplissent leur serment, en Ă©change de leur libĂ©ration. Le roi des Morts et son armĂ©e semblaient battre en retraite, lorsque la montagne est secouĂ©e par un tremblement de terre. Le trio est contraint de fuir l'avalanche de crânes et de rochers. Une fois dehors, Legolas et les autres voient les Corsaires d'Umbar se diriger vers le Gondor, mais le Roi des Morts rĂ©apparaĂ®t et accepte de se battre pour Aragorn. Legolas et les autres arrivent au Gondor sur les bâteaux des corsaires, après le dĂ©but de la Bataille des Champs du Pelennor. LĂ , lui et Gimli commencent un autre concours pour tuer autant d'Orques que possible. Legolas monte un Oliphant pressĂ©, escaladant la grande bĂŞte pour libĂ©rer la tour de guerre, envoyant les archers Haradrim sur le chemin des morts venant en sens inverse. Legolas tire alors sur le MĂ»makil Oliphant dans la tĂŞte avec trois flèches et glisse le long de son tronc alors qu'il s'effondre. Atterrissant devant un Gimli indignĂ©, le Nain dĂ©clare que la bĂŞte ne compte que pour un, oubliant apparemment la tour de guerre pleine d'Haradrim attachĂ©e Ă l'Oliphant. Pour donner Ă Frodon plus de temps pour amener l'Anneau dans les flammes de la Montagne du Destin, les forces restantes se rendent Ă la Porte Noire pour distraire Sauron et ses forces. Ă€ la Porte Noire, Legolas et Gimli reconnaissent leur amitiĂ© avant le dĂ©but de la bataille. Legolas et Gandalf suivent alors Aragorn alors qu'il charge la Bouche de Sauron. Pendant le combat, Legolas remarque qu'Aragorn lutte pour combattre un Olog-hai en armure et se prĂ©cipite immĂ©diatement Ă son aide. Legolas est prĂ©sent lorsque les Grands Aigles arrivent et commencent Ă combattre les NazgĂ»l ailĂ©s dans les airs. Lorsque l'Anneau Unique est dĂ©truit, Legolas est l'un des premiers Ă remarquer l'Ĺ’il de Sauron hurlant de loin. Il assiste alors Ă la chute de Barad-dĂ»r et Ă la destruction du Mordor. Au dĂ©but, il est heureux mais remarque ensuite que la Montagne entre en Ă©ruption et s'inquiète immĂ©diatement pour Frodon et Sam. Legolas est prĂ©sent lorsque Frodon se rĂ©veille Ă Minas Tirith. Lors du couronnement d'Aragorn, le roi remercie Ă nouveau son ami Legolas pour son soutien. Legolas s'Ă©carte alors pour rĂ©vĂ©ler Arwen, après quoi Aragorn l'embrasse. Legolas s'incline alors devant Frodon, Sam, Pippin et Merry avec tous les autres prĂ©sents pour les remercier de tout ce qu'ils ont fait. Trilogie du Hobbit[] Ne pense pas que je ne te tuerai pas, nain ! Ce serait avec plaisir." — Legolas Ă Thorin, dans La DĂ©solation de Smaug Dans Le Hobbit La DĂ©solation de Smaug, Orlando Bloom reprend le rĂ´le de Legolas. Bien que Legolas n'apparaisse nulle part dans le roman Le Hobbit, il a un rĂ´le important en tant que fils du roi elfique Thranduil dans leur Royaume Sylvestre. Au cours d'une chasse, Legolas et Tauriel rencontrent la Compagnie de Thorin lors de leur voyage vers la Montagne Solitaire. Legolas et les Elfes de la ForĂŞt Noire encerclent les Nains et les emmènent captifs, les fouillant. Legolas sort une photo de la femme de GlĂłin et de son fils Gimli et la jeta de cĂ´tĂ© après avoir demandĂ© qui ils Ă©taient. On lui remet Orcrist, que Thorin avait brandit. Legolas demande Ă Thorin oĂą il a obtenu la lame Ă laquelle le nain tĂŞtu rĂ©pond qu'elle lui a Ă©tĂ© donnĂ©e. Legolas accuse Thorin d'ĂŞtre un voleur et un menteur avant de garder la lame. Legolas ramène les elfes avec les prisonniers nains Ă travers les portes des salles du roi des elfes. Pensant qu'il entend quelque chose derrière lui, Legolas se retourne, donnant Ă Bilbon Sacquet suffisamment de temps pour se faufiler Ă travers les portes ; portant l'Anneau Unique le rendant invisible. Les Nains sont enfermĂ©s pendant que Thranduil essaie de nĂ©gocier avec Thorin, mais le Nain refuse l'accord. Legolas dit Ă son père que Tauriel s'est bien battu et Thranduil la confronte, lui disant que Legolas s'est attachĂ© Ă elle et ne lui donne pas d'espoir lĂ oĂą il n'y en a pas, car il ne permettra jamais Ă son fils de s'engager envers une humble elfe sylvaine telle que Tauriel. Legolas regarde plus tard d'en haut pendant que Tauriel parle avec KĂli. Bilbon aide les Nains Ă s'Ă©chapper dans des tonneaux qui sont en route vers Lacville, mais Legolas est alertĂ© et dit Ă Feren de fermer la porte. Celui-ci souffle dans sa corne et les sentinelles elfes ferment la porte de la rivière mais sont immĂ©diatement attaquĂ©es et tuĂ©es par des chasseurs Orques dirigĂ©s par Bolg de Gundabad. Legolas et Tauriel atteignent la porte avec le soutien de la Garde Sylvaine et des soldats elfes et attaquent les Orques. KĂli sort de son tonneau pour ouvrir la porte et est abattu par Bolg avec une flèche de Morgul dont le poison est mortel. Legolas suit les Nains et est le seul Elfe capable de suivre le courant. Il continue de tuer les forces de Bolg au fur et Ă mesure, sautant d'un cĂ´tĂ© Ă l'autre du ruisseau, utilisant les tĂŞtes des Nains comme appuis. Vers la fin de la bataille, un Orque lève sa hache derrière la tĂŞte de Legolas et Thorin jette une hache de son baril pour le tuer, sauvant la vie de l'Elfe. Tauriel tire une flèche pour intercepter la flèche de Narzug visant Legolas par derrière alors qu'il regarde les Nains et les Orques s'Ă©chapper par le ruisseau. Legolas lui dit de ne pas tuer l'archer orque en raison des informations qu'il possèderait. Ils ramènent l'orque Narzug dans leur forteresse oĂą Legolas et Thranduil l'interrogent. Thranduil promet de le libĂ©rer mais quand il commence Ă parler de son maĂ®tre et de l'arme qui va ĂŞtre dĂ©chaĂ®nĂ©e, Thranduil le dĂ©capite, disant Ă Legolas qu'il n'y a rien de plus que l'Orque puisse leur apprendre. Thranduil ordonne que les portes soient fermĂ©es, personne n'entrant ou ne sortant du royaume. Legolas va ordonner la fermeture des portes quand on lui dit que Tauriel n'est partie qu'avec ses couteaux et son arc et dĂ©cide de la suivre pour la ramener. Quand il la rattrape enfin, il essaie de la faire revenir, mais Tauriel le convainc qu'ils doivent faire leur part et suivre les Orques. Au moment oĂą ils atteignent Esgaroth Lacville, la nuit est tombĂ©e et les Nains sont dĂ©jĂ partis pour Erebor Ă l'exception de KĂli, FĂli, Bofur et Ă“in et ils sont attaquĂ©s par des Orques dans la maison de Bard. Legolas entre par le toit et commence Ă tuer les Orques avec Tauriel. Fimbul le chasseur, le lieutenant de Bolg s'enfuit et saute sur un bateau, faisant savoir Ă Bolg qu'Ecu-de-ChĂŞne est dĂ©jĂ parti. Legolas tente de convaincre Tauriel de continuer Ă les chasser avec lui mais elle choisit de rester avec KĂli pour qui elle ressent manifestement de plus en plus de sentiments. Legolas rattrape finalement Bolg qui anticipe son arrivĂ©e, ayant quelques Orques prĂŞts Ă attaquer le prince Elfe. Legolas attaque Bolg après avoir tuĂ© les Orques et un duel intense s'ensuit. Legolas perd finalement Orcrist et doit sortir l'un de ses couteaux car Bolg s'avère ĂŞtre un Orque plus fort que les autres, et fait saigner Legolas pour la première fois. Plus d'orques attaquent Legolas alors que Bolg s'Ă©chappe sur son Warg, quittant Lacville. Legolas est Ă bout de souffle et voit le sang sur son doigt après avoir touchĂ© la blessure, mais ne s'arrĂŞte qu'un instant avant de prendre un cheval et de pourchasser l'Orque de Gundabad. Bolg le conduit vers une meute de Wargs et les Orques portent le signe de Gundabad qui prĂ©occupent grandement Legolas. Dans Le Hobbit La Bataille des Cinq ArmĂ©es, Ă la suite de la destruction d'Esgaroth par les flammes de Smaug et de la mort du dragon par la Flèche Noire tirĂ©e par Bard, Legolas retourne au camp de rĂ©fugiĂ©s et trouve Tauriel. Il lui dit de prendre congĂ© du nain car elle est nĂ©cessaire ailleurs. Legolas rencontre Bard qui semble ĂŞtre le chef des hommes en raison de la mort du MaĂ®tre de Lacville. Il demande ce qu'ils vont faire et avertit Ă©galement Bard des Orcs de Gundabad qu'il craint de voir venir maintenant que la montagne n'Ă©tait plus gardĂ©e par un dragon. Feren arrive et dit Ă Legolas de retourner immĂ©diatement dans son royaume mais quand il dĂ©couvre que Tauriel a Ă©tĂ© bannie, il dĂ©cide de rester avec elle et d'aller en reconnaissance Ă Gundabad. Ils chevauchent jusqu'Ă la forteresse orque et attendent que la nuit tombe. Tauriel demande ce qu'il y a au-delĂ de Gundabad et Legolas lui dit que ce sont les terres d'Angmar. Après une pause, il ajoute que sa mère est morte Ă Angmar et que son père parle Ă peine d'elle. Alors qu'il fait plus sombre, ils sont surpris par une armĂ©e de chauves-souris formĂ©es pour la guerre Ă Gundabad, puis regardent vers Bolg commandant une armĂ©e entière d'orques de Gundabad. Ils reviennent aussi vite qu'ils le peuvent pour avertir les autres. Quand ils reviennent dans les ruines de Dale, la Bataille des Cinq ArmĂ©es a dĂ©jĂ commencĂ© et ils trouvent Gandalf le Gris, lui disant qu'une autre armĂ©e d'Orques va arriver. RĂ©alisant qu'ils vont piĂ©ger Thorin, Dwalin, KĂli et FĂli sur Ravenhill, Tauriel souhaite aller aider KĂli et les autres Nains, estimant que leur vie vaut tout autant que celle d'un Elfe. Thranduil, essayant de quitter la bataille, croyant qu'il avait dĂ©pensĂ© assez de sang elfique pour une cause sans valeur, est arrĂŞtĂ© par Tauriel. Il brise son arc et menace de la tuer mais Legolas repousse sa lame, s'avançant derrière lui. Il dit Ă son père que s'il la blessait, il devrait le tuer. Legolas dit Ă Tauriel qu'il ira avec elle et ils se dirigent eux aussi vers Ravenhill. Legolas attrape une chauve-souris et s'envole vers la forteresse oĂą il se suspend la tĂŞte en bas et abat toute une ligne d'orques de guerre de Gundabad sur leur chemin, avant d'atterrir sur l'une des tours. Il voit Thorin combattre Azog le Profanateur ci-dessous sur la glace et abat les Orques qui ont Ă©tĂ© envoyĂ©s pour tuer le Nain. Quand il remarque que Bolg attaque Tauriel, il attrape une flèche mais se rend compte qu'il est finalement Ă©puisĂ©, attrapant Orcrist. Il saute sur un troll tronquĂ© et le rĂ©quisitionne pour franchir la tour et crĂ©er une sorte de pont de pierre. Bolg apparaĂ®t alors et ils se font face dans une lutte acharnĂ©e, Legolas utilisant Orcrist jusqu'Ă ce qu'il remarque que Thorin, coincĂ© sur la glace au-dessus, en ait vraiment besoin. Il lui lance Orcrist pour poignarder l'Orque au-dessus de Thorin, rendant l'Ă©pĂ©e au Nain. Legolas dĂ©gaine alors ses couteaux et attaque Ă nouveau Bolg. Celui-ci le pousse vers le bas et des morceaux du pont commencent Ă tomber sous lui, mais Legolas utilise ses pieds lĂ©gers pour marcher sur les rochers qui tombent et remonter en courant. Bolg attrape son couteau dans la mĂŞme position qui dominait Legolas Ă Lacville, mais cette fois, l'Elfe est prĂŞt pour cela, se balançant sur le dessus et poignardant le grand Orque de Gundabad, et fils d'Azog, dans la tĂŞte avant de sauter et de laisser son corps tomber et se faire Ă©craser par les rochers de la tour. Plus tard, il dĂ©couvrira horrifiĂ© la mort de Tauriel. Legolas dĂ©cide finalement qu'il ne peut pas rester au Royaume Sylvestre après avoir dĂ©fiĂ© son père et Thranduil lui recommande d'aller voir les RĂ´deurs du Nord pour chercher les DĂşnedain, oĂą il trouvera un jeune homme qui s'appelle "Grand-Pas" et que Legolas doit dĂ©couvrir son vrai nom par lui-mĂŞme. Alors que Legolas part, Thranduil lui rapelle que sa mère l'aimait. Legolas regarde brièvement en arrière avant de partir. Version de Ralph Bakshi[] Legolas a Ă©galement Ă©tĂ© interprĂ©tĂ© par Anthony Daniels dans Le Seigneur des Anneaux de 1978, de Ralph Bakshi. Le Seigneur des Anneaux Online[] Dans Le Seigneur des Anneaux Online, Legolas est rencontrĂ© pour la première fois Ă Fondcombe, oĂą avant le dĂ©part de la CommunautĂ©, il aide le joueur Ă rechercher le NazgĂ»l manquant. Plus tard, le joueur rattrape Legolas Ă plusieurs moments du voyage de la CommunautĂ©, tels que Cerin Amroth, Meduseld, Fort-le-Cor et les Champs du Pelennor. Après la dĂ©faite de Sauron, Legolas et Gimli accompagnent les soldats du Gondor qui, sur ordre du roi Elessar, commencent Ă explorer et Ă sĂ©curiser le Pays de l'Ombre ; Legolas assiste le joueur dans son exploration de la Tour de Cirith Ungol. Ensuite, Legolas rentre brièvement chez lui dans les couloirs de son père Ă Eryn Lasgalen, oĂą il prĂ©sente le joueur Ă Grimbeorn. Il retourne bientĂ´t Ă Minas Tirith pour le mariage d'Aragorn et d'Arwen, après quoi il continue l'exploration du col de Cirith Ungol, dĂ©couvrant finalement l'entrĂ©e de l'antre d'Arachne. Anecdotes[] Tolkien n'a jamais prĂ©cisĂ© la date de naissance de Legolas. Un guide officiel des films de Peter Jackson lui donne 2931 ans Ă l'Ă©poque de la Guerre de l'Anneau. Dans le dessin animĂ© Le Seigneur des anneaux de Ralph Bakshi, Legolas remplace le personnage de Glorfindel dans le passage intitulĂ© "Fuite vers le guĂ©" pour plus de simplicitĂ©. Dans le jeu LEGO Le Seigneur des Anneaux, Legolas est l'un des personnages jouables. Galerie[] Voir Galerie Legolas. Affiliations[] CommunautĂ© de l'Anneau Aragorn Boromir Frodon Gandalf Gimli Legolas Merry Pippin Sam RĂ©fĂ©rences[]
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Les conditions requises pour qu'un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d'un pays à l'autre. Les livres libres de droit sont autant de liens avec le passé. Ils sont les témoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel cl de la connaissance humaine cl sont trop souvent difficilement accessibles au public. Les notes de bas de page et autres annotations en marge du texte présentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir du long chemin parcouru par l'ouvrage depuis la maison d'édition en passant par la bibliothèque pour finalement se retrouver entre vos mains. Consignes d'utilisation Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliothèques à la numérisation des ouvrages appartenant au domaine public cl de les rendre ainsi accessibles à tous. Ces livres soni en effet la propriété de tous et de toutes cl nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine. Il s'agit toutefois d'un projet coûteux. 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V53J •' y *w Wv * * » "1. /. FRANCE AU CONGO SAVORGNAN DE BRA/.ZA I'.iiaiiles VERNES AVKC USK CARTE DU CONGO l'RAXÇAIS tw DE LA llE PARIS LIBRAIRIE FISCUBACIIER Société anonyme iZ. HUE DE SEINE, .13 18*7 *r -. > *? 4>. t • * * J f . K • » • ** 4 •*.**, ♦ ' .• ' ••' » * * % Af *-* ^^ * ^*t M i LA FRANCE AU CONGO ET SAVORGNAN DE BRAZZA FRANCE AU CONGO SAVORGNAN DE BRAZZA Chables VERNES AVKC UNE CARTE DU CONGO FRANÇAIS EsrnAir de la Reiek cimétiekhe PARIS LIBRAIRIE FISCHBACHER Société anonyme 3S. RUE DE SEINE, 33 1887 ; i i» _ 234123 >* * * "•* *.r SR LA FRANCE AD CONGO SAVORGNAN DE BRAZZA On éprouve un douloureux serrement de cœur, en relisant l'histoire du siècle dernier, quand on voit l'incurie d'un gou- vernement sans moralité, jointe à Ta complicité de l'opinion, faire perdre à la France ces deux magnifiques colonies, qui auraient pu contribuer si largement à sa grandeur, les Indes et le Canada, — pour ne pas parler de la Louisiane, cédée deux fois à d'autres maîtres sous Louis XV et sous Bonaparte, — les Indes, dont la possession a élevé à un si haut degré la puissance de l'Angleterre, le Canada, ces * quelques arpents dé neige », où treize cent mille Français, issus de soixante mille colons, tiennent à honneur de conserver la langue maternelle et qui ouvrent d'immenses débouchés aux émigrants européens. L'héroïsme d'un Montcalm, le génie d'un Dupleix furent para- lysés par les basses intrigues d'une cour frivole et corrompue et les plus ardents patriotes furent mollement soutenus on lâ- chement abandonnés. Il est bon de rappeler ces lamentables défaillances, pour ôter a nos contemporains la tentation de les imiter et pour mieux graver dans leur cœur leurs devoirs envers la France. Le pré- sent, hélas I ne peut pas réparer, autant qu'il le voudrait, tes — G — fautes du passé, mais il peut en tirer de salutaires leçons pour l'avenir. L'histoire ne recommence pas, mais elle continue, et les volontés humaines, qu'aucune fatalité n'enchaine, exercent sur son cours, en se pliant aux desseins de Dieu, une action déterminante. 11 dépend d'elles d'entrer dans les voies fécon- des que la Providence ouvre constamment à l'initiative des individus et des sociétés, et nous devons saluer avec recon- naissance et soutenir de toute notre svm>alhie les hommes de cœur, animés d'une confiance invincible dans les destinées de notre pays, qui, sans prétendre consoler la Fiance de ses dé- sastres, s'efforcent de relever son courage et d'étendre son in- fluence, soit en enrichissant l'humanité par de grandes décou- vertes scientifiques, soit en créant de nouvelles communica- tions entre les peuples, soit en donnant à l'art et à la littérature un essor plus digne de notre génie national, soit en faisant flotter notre drapeau sur divers points du globe, afin qu'il y représente le progrès, la justice et la liberté. Parmi les nombreuses entreprises coloniales, qui ont signalé dans ces dernières années l'action de la France, et dont il est aisé de critiquer l'exécution, mais dont un patriotisme éclairé ne peut qu'approuver la pensée maîtresse, aucune ne nous parait plus digne d'intérêt et de sympathie que l'œuvre pour- suivie dans la région du Congo par Savorgnan de Brazza et ses courageux collaborateurs. Elle a eu pour origine l'initiative d'un homme ; elle s'est dessinée et développée grâce à sa téna- cité, à sa patience, à son indomptable persévérance ; elle a obtenu le libre et volontaire assentiment des indigènes ; elle a progressé par des moyens exclusivement pacifiques ; elle ouvre à notre commerce un accès facile vers les riches et vastes ré- gions de l'Afrique centrale ; elle représente la civilisation, dans ce qu'elle a de plus juste et de plus humain, auprès de nom- breuses populations que l'islamisme n'a pas touchées de son souffle desséchant et rendues réfractaires à l'action du chris- tianisme. L'activité déployée jusqu'ici dans la région du Congo, par l'éminent explorateur dont nous nous proposons de retracer brièvement les travaux, comprend trois phases distinctes, cor- — 7 — respondant aux trois voyages qu'il a effectués en prenant pour point de départ notre établissement du Gabon. Le pre- mier voyage 1875-1878 est marqué par l'exploration de TOgôoué et par la découverte de l'Alima il aboutit à un ré- sultat négatif en démontrant que l'Ogôoué n'offre pas une voie de pénétration suffisante pour parvenir dans l'Afrique cen- trale, mais il permet d'espérer qu'en descendant le cours de l'Alima on arrivera à se mettre en rapports avec les popu-' lations de l'intérieur. Le deuxième voyage 1879-1882, com- mencé sous l'impression des découvertes faites par Stanley et avec la conviction que l'Ogôoué et l'Alima offrent un chemin excellent pour atteindre le Congo, au delà de la région des chutes, est signalé par le rattachement du bassin de l'Ogôoué au bassin du Congo, au moyen d'une route et d'un service de porteurs et de pagayeurs indigènes, par la fondation des deux établissements de Franceville sur le premier fleuve et de Brazzaville sur le second, par le traité conclu avec le roi des Batékés, Makoko, notre fidèle allié, et par un commencement d'exploration de la vallée du Niari, où de Brazza croit recon- naître la voie la plus directe pour se rendre de l'Océan à Stan- ley-Pool. Le troisième voyage 1883-1885, entrepris avec plus de ressources que les précédents, présentait aussi des diffi- cultés particulières. M. de Brazza emmenait avec lui un per- sonnel beaucoup plus nombreux, dans lequel devaient se pro- duire, à côté de dévouements admirables, de fâcheuses défail- lances. Il fallait étendre et consolider les résultats acquis, dé- velopper nos moyens d'action dans le bassin de l'Ogôoué, nouer des relations amicales avec les belliqueux riverains de l'Alima, justifier par la fidélité aux engagements pris la con- fiance de Makoko, gagner de vitesse des concurrents habiles et entreprenants, qui prétendaient nous disputer la vallée du Niari, et se mettre en mesure de leur offrir au besoin une com- pensation, créer de nombreuses stations agricoles, commer- ciales et hospitalières pour en faire autant de foyers d'influence et de civilisation, apprendre à des populations encore sauvages à respecter le drapeau de la France, en leur assurant une pro- tection juste et bienfaisante, en exerçant au milieu d'elles une — H — autorité fermement et résolument pacifique. Tous ces travaux ont été menés à bonne lin par nos courageux compatriotes, et grâce à leurs efforts infatigables nous possédons aujourd'hui, entre l'Océan et le Congo, une magnifique colonie, presque aussi étendue que la France et dont la conquête n'a pas coûté une goutte de sang 1. VOYAGK 187^1878 Romain par la naissance et par les hautes pensées, Français par l'amour de la France et par son entrée dans la marine fran- çaise, Savorgnan de llrazza se sentait poussé par une vocation déjà lointaine vers les grandes entreprises, quand la frégate amirale la Vénus, sur laquelle il servait comme aspirant de première classe, vint relâcher dans notre colonie du Gabon. Cette colonie, assise sur les bords marécageux de l'océan Atlantique, au pied des montagnes, a pour capitale une station maritime encore bien modeste, Libreville, qui servait autrefois de port de relâche aux navires chargés d'empêcher la traite des nègres. Libreville commande l'entrée d'un vaste estuaire, situé immédiatement au nord de l'équateur. Deux cours d'eau s'y déversent, le Como et le Reniboé, mais ils descendent des hau- teurs voisines et ne peuvent être utilisés sérieusement pour la navigation et le commerce. Il en est tout autrement d'un grand tleuve qui forme, à vingt-cinq lieues environ au sud de l'équa- 1} Les sources auxquelles nous avon* puisé sont en première lijmï troi; Ci*nfé- rences, prononcées à Paris par M. de Bruzza le 24 janvier 1870, le '23 juin 1882 et le 21 janvier 1880 et reproduites par la Société do GéojrrapluM de Paris dans *on Bulletin et dans le Compte rendu de ses séances; nous adres^on* tous nos remerciements à l'éininent set- retaire général de la Société, M. Mftunoir, qui nous a facilité notre tache avec sa courtoisie habituelle. Nous citerons en second lieu l'Afrique explo- rée et civilité?, recueil mensuel publié à Genève houb la direction de M. Gustave Moynier, et admirablement rédigé >ar M. Charles Faure, dont l'obligeance nous a valu de précieux renseignements Parmi les autres écrits que nous avons consultes, nous mentionnerons la brochure de M. Dutieuil de Khins sur le Congo français Paris, Dentu, 188,'ij, l'ouvrage de M. Le Hrun Renaud sur lesez grande distance au nord de l'équateur et passant des traités avec les indigènes. Pendant ce temps, M. de Brazza revenait à la côte 1 er dé- — 37 — cembre 1884. Il employait trois mois à courir de droite et de gauche, pour régler des difficultés et donner des ordres. Une colonne de cent cinquante porteurs, recrutés à Loango, se rendait à Franceville, en lqngeant l'Ogôoué. Une crue énorme et inattendue interceptait la navigation et entraînait la perte de plusieurs pièces d'une canonnière démontable, le Djué. M. de Brazza mettait ce retard à profit pour achever, de village en village, une organisation indigène dont il attendait de grands services. La baisse des eaux lui permettait enfin d'atteindre Franceville, où il recevait de bonnes nouvelles de l'intérieur. M. Decazes, qui était à la tête de la colonisation sur l'AIima, comme M. de Lastours sur l'Ogôoué, avait su gagner l'attache- ment des Batékés. Il avait admirablement organisé le service des porteurs. Le transport du vapeur démontable, le Djué y qui pesait plus de trente tonnes, d'une rivière à l'autre, ne demanda qu'un mois, sous la direction de quatre laptots sénégalais. La dépense totale, pour l'amener de l'Océan à l'Alima, en fran- chissant 700 kilomètres par eau et 200 par terre, fut d'environ 27,000 francs, alors que le transport d'un bateau à vapeur un peu plus grand, le long des rapides du Congo, sur une route de 450 kilomètres, coûtait au Comité d'études plus de 400,000 francs. Le gouvernement français dépensait une somme à peu près aussi considérable pour transporter, du Sénégal au Niger, sur un parcours de 900 kilomètres, une canonnière beaucoup plus petite. Ces chiffres sont instructifs. Ils permettent de bien augurer de la voie commerciale ouverte au sud de Téquateur par nos compatriotes. Savorgnan de Brazza allait s'élancer plein d'ardeur vers ces terres nouvelles, où il espérait faire flotter le pavillon français, quand des événements douloureux vinrent le frapper au cœur. Deux membres de la mission étaient morts à la côte. M. de Lastours, au moment de partir pour un voyage d'exploration, avait été atteint d'un accès de fièvre pernicieuse et le suppliait de descendre à Madiville, pour recevoir ses dernières volontés. * S'il est une situation cruelle, a dit plus tard M. de Brazza, c'est bien de se voir placé entre le cœur et la raison, entre les devoirs d'humanité et le devoir absolu de poursuivre sa tâche — 38 — sans regarder derrière soi. Un de mes plus zélés collabora- teurs se mourait et me suppliait de l'assister à ses derniers moments ; le courant de foudre de l'Ogôoué pouvait me porter près de lui en moins de deux jours ; j'hésitai un moment, puis, le cœur l'emportant sur la raison, je sautai en pirogue, et arrivai à temps pour serrer encore une main qui semblait vou- loir se souder à la mienne dans une dernière étreinte, pour fermer des yeux qui s'éteignirent dans les miens. » a M. de Lastours était un Français dans toute l'acception du mot, un de ces dévoués aux grandes idées, un de ces hommes au chaleureux courage, qui aiment leur patrie par-dessus 'toutl. » A côté de ces lignes, nous tenons à citer l'hommage plein de grandeur, rendu par le chef de notre mission dans l'Ouest africain à ceux qui ont donné leur vie pour elle Puissent aujourd'hui ces paroles payer à ceux qui dorment là -bas le juste tribut de regrets qu'on n'est pas en droit d'accorder au cours de l'œuvre. Ce n'est qu'après la lutte qu'on peut, songer à compter ses morts et à les pleurer. Les nôtres gardent éternel- lement, sur les rives de l'Ogôoué et du Congo, le nom de la France, martyrs de la foi patriotique et du dévouement au pays, muettes sentinelles endormies dans les plis du drapeau national. » M. de Brazza chargea son frère de commander l'expédition dont M. de Lastours allait prendre la direction, quand la mort le frappa. Jacques de Brazza se mit en marche vers le nord-est. Ses explorations ont eu d'importants résultats qui n'ont pas encore été publiés. La nouvelle de la convention signée à Paris, le 5 février, entre la France et l'Association internationale du Congo, et des décisions prises à la Conférence de Berlin, vint surprendre Savorgnan de Brazza le 15 juillet 1885, avant qu'il eût pu lui- même se mettre en route pour la région du Haut-Congo. Les acquisitions faites par la France étaient reconnues parle nouvel • 1 M. do Lastours était protestant. Le fait mérite d'être relevé, au momen 1 où des accusations, d'une injustice criante, ont osé »e produire contre le patriotisme des protestants français» — 39 — Etat du Congo, et tout fait espérer que nos nationaux auront d'excellentes relations avec les représentants d'une puissance amie. Le roi des Belges, Léopold II, est devenu le souverain du nouvel Etat, dont la France a favorisé la formation par ses dispo- sitions conciliantes et par le concours qu'elle lui a prêté pour aplanir certaines difficultés auprès du gouvernement portugais. Une question délicate est actuellement pendante, au sujet d'une délimitation de frontières. Les renseignements apportés par M. Ballay faisaient choisir un point situé au delà de la Licona- Nkoundja, sur le Congo et, plus au nord, le 17° degré de longi- tude est, au méridien deGreenwich, comme limite orientale des possessions françaises ; pendant ce temps, M. de Brazza appre- nait en Afrique que la Licona et la Nkoundja, appelée aussi Oubangui, située plus au nord, formaient deux rivières dis- tinctes, et que le bassin de la seconde s'étendait bien au delà du 47 e degré. Le temps lui a manqué pour aller lui-même sur les lieux faire une reconnaissance qui serait entrée comme un élément sérieux dans la solution de cette difficulté. L'ordre de rentrer en France lui arriva au moment où il projetait de pousser ses recherches jusqu'à la ligne de partage des eaux qui limite au nord le bassin du Congo. Il dut se contenter des résultats, d'ailleurs très satisfaisants, obtenus par M. Dolisie, qui avait réussi à remonter TOubangui jusqu'au 3° degré au nord de Téquateur. Nous espérons qu'on en tiendra compte dans le règlement de cette question de frontières, qui a été soumise à un arbitrage. M. de Brazza choisit, pour retourner en France, la route de l'Alima et du Congo. Il rencontra, dans notre station du bas Alima, M. de Chavannes, qui lui apprit la mort d'un de ses braves auxiliaires, le quartier-maître Le Briz. En brave ma- rin il était mort comme il l'eût fait sur le pont de son vaisseau, un jour de bataille. — Quand vint la dernière minute Je m'en vais, dit-il d'une voix ferme encore; vous direz à M. de Brazza que j'ai toujours fait mon devoir. » Après avoir fait une pointe rapide vers le nord, visité sur l'Oubangui notre poste de Nkoundja et sur la rivière Sangua celui de Bonga, Savorgnan de Brazza se rendait à Brazzaville - 40 — et descendait jusqu'à Banane, où le Congo se jette dans l'Océan et forme un estuaire de 11 kilomètres de largeur et dont la profondeur atteint 400 mètres. Déjà l'Angleterre, l'Allemagne, la Hollande, le Portugal ont organisé avec cette importante station maritime des services réguliers de paquebots, par lesquels s'opère le transit principal des marchandises à destination du Haut-Congo et de ses affluents, immense bassin fluvial, occupé par une population très dense, et qui renferme des richesses naturelles presque inépuisables. De nombreux bateaux à va- peur, transportés par Stanley, au prix de difficultés inouïes, sillonnent ces cours d'eau, reliant entre elles les quarante-cinq stations fondées par l'Association africaine et ouvrant sans cesse aux produits de l'industrie européenne des débouchés nouveaux. La France restera-t-elle en arrière? N'installera- t-elle pas, elle aussi, un service indépendant de messageries, afin de relier à la mère patrie, par une ligne française, nos établissements de Libreville, du cap Lopez, de Loango, et par eux ces vingt et un postes, créés dans l'intérieur des terres, dont le nombre est destiné à s'accroître, et qui doivent être entre les mains d'administrateurs dévoués aux intérêts de l'hu- manité, non moins qu'à ceux du pays, en même temps que des centres commerciaux des foyers de civilisation? Ainsi que le disait M. de Brazza, la France a autre chose à faire que d'être le gendarme de la colonisation. » Elle a le droit d'y chercher une source de légitimes richesses, et la sagesse la plus élémentaire le lui ordonne, au moment où la concurrence étrangère porte de si sensibles atteintes à son commerce et à son industrie. Mais elle doit surtout se souvenir qu'elle a reçu de Dieu la mission de servir de lien entre les peuples et d'as- socier au travail fécond l'affirmation constante et résolue de la justice et de la liberté. Toutes les fois que notre politique s'é- carte de ce but, elle fait fausse route ; elle méconnaît le génie national et la véritable vocation de la France ; elle compromet, en croyant les servir, les intérêts de la patrie ; elle ébranle les fondements de sa prospérité matérielle en diminuant sa gran- deur morale ; elle rapetisse son rôle et abaisse sa situation dans le monde. — 41 — Savorgnan de Brazza reçut, dans son voyage de retour, un cordial accueil dans la belle mission catholique de Linzolo sur les bords du Congo, dans les différents postes de l'Asso- ciation africaine, à Libreville, où un nouveau gouverneur, M. Pradier, s'efforçait de réparer les fautes de son prédéces- seur. Il lui remettait ses pouvoirs et rentrait en France après une absence de deux ans et neuf mois. Il a résumé lui-même les résultats obtenus au cours de ce voyage, le 21 janvier 1886, à Paris, devant un auditoire de plus de quatre mille personnes qui ne lui a pas ménagé ses applau- dissements enthousiastes. Nous laissons de côté les relevés topographiques et hydrographiques, les observations scientifi- ques, les collections d'histoire naturelle, les renseignements de toutes sortes sur les races, les usages, les mœurs des indi- gènes, pour nous en tenir à ce qui apparaît comme le trait dis- tinctif de l'œuvre entreprise par notre vaillant compatriote et par ses fidèles collaborateurs. Le concours volontaire des indi- gènes a été acquis à notre œuvre de colonisation. Il en résulte dès à présent dans leurs mœurs un adoucissement qui permet de prévoir la disparition de coutumes barbares. Sur l'Ogôoué, les Adoumas et les Okandas nous ont offert depuis longtemps leurs services ; une organisation, imitée de notre inscription maritime, nous les assure aujourd'hui ; tour à tour pagayeurs, porteurs ou soldats, ils manœuvrent nos pirogues dans les rapides, transportent nos marchandises et sont prêts à suivre et à défendre notre drapeau. Les Fans ou Pahouins, tribus anthropophages, qui* ont envahi les bords de l'Ogôoué et sont depuis vingt ans en lutte perpétuelle avec les autorités fran- çaises du Gabon, viennent peu à peu s'encadrer dans les rangs de nos premiers auxiliaires, dans un pays qui est heureuse- ment » hors de la portée de nos canonnières. Dix ans pour arriver, dans ces contrées, à un embryon d'organisation à la fois économique et politique, a dit M. de Brazza, peuvent sembler un temps considérable aux personnes étrangères à cet ordre de questions. Eh bien, Messieurs, je vous affirme qu'il y a dix ans je ne croyais pas obtenir en si peu de temps un pareil résultat. Il n'a fallu rien moins que le concours — 42 — intelligent de mes collaborateurs et des soins constants, pour aboutir à la solution actuelle qui est, je crois» la seule possible. Ce que la patience et la persévérance ont fait en dix ans, la force n'eût pu l'accomplir, même au prix des plus grands sacri- fices. » Dans le pays des Batékés plus de trois mille hommes, sans être enrôlés comme les précédents, effectuent honnêtement nos transports. Sur les bords du Congo et de l'Alima, nous recru- tons sans peine des pagayeurs et des travailleurs. Chez les peuplades barbares qui occupent le haut fleuve, les immolations humaines deviennent moins fréquentes, a Si nous avions voulu moraliser par la force, nous n'aurions pas obtenu ce commence- ment de progrès, qui nous a dédommagés de lents et pacifiques efforts. » En un mot, à différents titres et dans des contrées diffé- rentes, depuis l'indigène transformé en soldat et qui passe un an sous les armes, jusqu'à celui qui porte un ballot pendant sept jours, environ sept mille hommes sont employés annuel- lement par nous. Ils perdent à notre contact les vices de leur sauvagerie primitive, notre langue et notre influence se répan- dent dans leurs familles et dans leurs tribus, et ce groupe, qui représente une population d'environ cinq millions d'à mes, se forme progressivement à l'école du travail et du devoir. Une influence ainsi basée doit être stable et féconde, et je puis en donner une preuve. Il y a douze ans, le seul commerce du haut Ogôoué était la traite des esclaves ; le chiffre total du commerce du Gabon atteignait à peine deux millions • aujourd'hui le com- merce licite a remplacé l'ancien trafic et le chiffre des transac- tions atteint environ quatorze millions de francs, i Après avoir retracé dans ses grandes lignes l'œuvre accom- plie, avec de faibles ressources, mais avec une conviction iné- branlable, M. de Brazza jetait un regard sur l'avenir du Congo français et exposait les principes dont l'application peut seule en assurer le graduel et pacifique développement. C'était un magnifique spectacle que celui de cette immense assemblée, suspendue à ses lèvres vibrantes, transportée pour un moment au-dessus de toutes les préoccupations mesquines par une — 43 — haute pensée de patriotisme et d'humanité, c Ce qu'il faut redouter par- dessus tout, disait l'orateur, c'est de renverser en un jour l'œuvre de dix années, car l'intervention de la force dans une œuvre préparée par la patience et la douceur peut tout perdre d'un coup. » Et les applaudissements lui répon- daient, l'émotion faisait battre les cœurs, les yeux se mouil- laient de larmes, et cette parole de Jésus me revenait à l'esprit Heureux les hommes doux, car ils hériteront de la terre. » Français et chrétiens, nous avons mieux à faire que de donner à une pareille œuvre une admiration stérile. Si nous aimons notre patrie à proportion des maux qu'elle a soufferts et si nous formons des vœux passionnés pour son relèvement et pour sa grandeur, si nous estimons en même temps qu'elle est appelée à faire entendre le langage de l'équité, souvent méconnue, et à représenter le progrès, sous sa forme la plus généreuse, dans le conseil des nations, quelle plus noble ambi- tion pouvons-nous former que de contribuer par nos efforts à faire connaître son nom aux peuples enfants de l'Afrique immense, comme un symbole de paix, de justice et d'affranchis* sèment? Si nous croyons à la puissance de la vérité chrétienne pour sauver les âmes et les sociétés, pour arrêter les vieilles civilisations sur le penchant de la ruine et pour communiquer à des races encore jeunes les lumières et les bienfaits du royaume de Dieu, comment consentirions-nous à garder pour nous seuls un pareil trésor, et tandis que nous voyons partir pour tant de pays inconnus les pionniers du commerce ou de la science, comment hésiterions-nous à onvoyer des messagers de l'Evan- gile là où flotte le drapeau de la France ? Je m'adresse avant tout aux protestants français. Les catho- liques français ont compris leur devoir ils ont fondé sur divers points du territoire enveloppé par notre protectorat des établis- sements missionnaires. Les protestants anglais, les protestants américains ont compris leur devoir ils ont créé de nombreux centres d'évangélisation sur le cours inférieur du Congo et à de grandes distances dans l'intérieur des terres. Les Eglises protes- tantes de France n'ont pas encore mis la main à l'œuvre ; les — 44 — pressants appels de la Société des Missions évangéliques de Paris ne leur ont pas inspiré jusqu'ici les résolutions décisives qui engagent le présent et qui assurent l'avenir devant le champ de travail nouveau, qui s'offre à leur activité, elles se consultent et elles attendent. Ah ! je sais bien ce qu'elles sont en droit de répondre à ceux qui les accuseraient de torpeur et d'indifférence Les persécu- tions religieuses nous ont enlevé le plus pur de notre sang ; il n'y a pas cent ans que la liberté nous a été rendue; nous sommes une minorité, qui a bien de la peine à réunir ses mem- bres dispersés, à s'organiser, à vivre et à se développer en France même. Malgré notre faiblesse nous avons entrepris des œuvres missionnaires. Quand l'Algérie nous était fermée, nous avons envoyé nos messagers au sud de l'Afrique, où ils ont retrouvé des descendants des huguenots proscrits et sauvé le peuple des Bassoutos de la ruine. Nous avons donné aux indi- gènes convertis de Taïti des missionnaires, qui ont montré à nos calomniateurs qu'on pouvait, dans ces mers lointaines, être à la fois bon français et bon protestant. Nous avons procuré aux nègres du Sénégal des missionnaires, dont plusieurs sont morts, emportés par la fièvre jaune ; d'autres continuent leur œuvre de foi et de dévouement. Nous sommes en voie de cons- tituer sur le cours supérieur du Zambèze, dans le poste mis- sionnaire le plus avancé de l'Afrique australe, toute une petite colonie chrétienne, où les efforts des Eglises sœurs de la Suisse et des vallées vaudoises viennent s'unir aux nôtres, comme ils le font sur d'autres champs de travail, pour amener à l'Evangile des tribus plongées dans la plus affreuse barbarie. A Madagas- car, après avoir affirmé notre respect pour la liberté des con- sciences, nous attendons l'autorisation de nous renseigner et d'agir. En Algérie, en Tunisie la voie s'est ouverte devant nous, et nous y marchons. Au Tonkin nous avons été noblement représentées par un aumônier militaire, et nous espérons fonder un établissement durable. Tout cela est peu, si l'on regarde à l'immensité des besoins, mais si l'on songe à notre petit nombre cela semblera peut-être beaucoup. En présence de ce que nous avons fait, qui osera nous reprocher, à moins — 45 — d'être aveuglé par le parti pris, de manquer de zèle ou de patriotisme? » Les Eglises évangéliques de France ont le droit de tenir ce langage ; mais, pour le justifier, elles se doivent à elles-mêmes, elles doivent à leur passé, si riche en dévouements sublimes et en héroïques souvenirs, elles doivent à la patrie, qui leur a fait une place à son foyer et au sein de laquelle elles représentent l'alliance féconde de la foi et de la liberté, de ne pas en demeurer là et d'assumer courageusement les responsabilités nouvelles qui leur incombent par suite du développement de notre empire colonial 1. L'œuvre que la France a reprise de nos jours, ne l'oublions pas, c'est celle que les Coligny et les Henri IV avaient inaugurée en Amérique au xvi c siècle, celle qui a grandi au siècle suivant par les soins vigilants de Richelieu et de Colbert, alors que la vallée du Mississipi, comme le Canada, devenait terre française, mais refusait, hélas ! d'ouvrir un asile aux proscrits pour cause de religion, celle qui a sombré au xvni e siècle avec Louis XV, quand il a laissé perdre à la France, pour soutenir des guerres malheureuses en Europe, la plus grande partie de l'Amérique du Nord et l'empire des Indes. Elle répond au génie expansif de notre race, à ses aptitudes colonisatrices, injustement contes- tées, ainsi que Ton démontré des publications récentes, et à son l Deux mille lieues environ séparent de la France nos possessions du Congo le Sénégal, situé à mi-chemin, offre aux navires un mouillage .sur dan- la rade de Dakar, à huit jours de Bordeaux et à la même distance de Banane, à l'embouchure du Congo. Le développement des voies de communication permettra bientôt de péné- trer promptement dans l'intérieur des terres, jusqu'à Brazzaville ou France vil Je entre ces deux localités s'élèvent des plateaux fertiles qui pourront peut-être servir d'emplacement à une station missionnaire. Trois cent quarante lieues à vol d'oiseau séparent les possessions françaises de Léalui, la capitale de Lcwanika, roi des Barot- sis, où notre vaillant Coillard a résolu de planter sa tente des communications pour- ront être établies entre ces deux points par la rivière Kassal, ce magnifique affluent du Congo, et par le cours supérieur du Zambèze. On découvrira probablement de grandes analogies de langage entro les populations indigènes du Congo et les Barotsis, qui parlent eux-mêmes la même langue que les Bas?soutos toutes ces tribus appar- tiennent à une même race, la race bantou. Trois cent cinquante lieues à vol d'oiseau séparent Léalui du pays des Bassoutos, où la France protestante a fonde cette admi- rable mission, qui a contribué si puissamment à faire aimer et respecter au sud do l'Afrique le nom de notre chère patrie. Nos postes missionnaires ne seront donc pas entièrement isolés les uns par rapport aux autres, mais ils pourront entretenir de loin en loin des relations et se prêter à l'occasion un utile concours. à 1 — 46 — caractère liant et sociable, qui lui concilie promptement lu sympathie, quand elle sait unir à la facilité des relations la dignité de la conduite. Il n'y a pas jusqu'à son enthousiasme pour les idées grandes et généreuses, auxquelles elle a sacrifié plus d'une fois ses intérêts et son repos, qui ne lui assigne un rôle éminent dans la noble tache que les nations modernes ont à remplir envers des peuples encore sauvages, en les initiant aux merveilles et aux bienfaits de la civilisation chrétienne. Un redoutable ennemi se dresse au cœur même de l'Afrique pour combattre cette influence par la propagande religieuse et parles armes nous avons nommé l'islamisme. La lutte engagée au Soudan, contre la civilisation chrétienne, parles tribus bar- bares que le Mahdi avait réunies autour de son drapeau et dont la chute de Khartoum et la mort de l'héroïque Gordon ont été l'épisode le plus tragique, n'est pas un fait isolé ; elle se rattache à un vaste mouvement d'infiltration, d'envahissement et de conquête, entretenu par des émissaires venus du Caire ou de Ja Mecque, qui étend constamment les progrès de la reli- gion mahométane et qui se propage de proche en proche avec une puissance jusqu'à présent irrésistible. Maître des rivages de la Méditerranée, du Sahara, du Soudan, l'islamisme pour- suit sa marche victorieuse parmi les tribus fétichistes, dont il brise les résistances, au milieu desquelles il promène le massacre et l'incendie et qu'il immobilise dans une conception religieuse étroite et farouche. Représenté à l'ouest par des conquérants nègres, à l'est par des traitants arabes qui vivent de la chasse à l'homme, il flatte les passions des indigènes en favorisant l'esclavage, en autorisant la polygamie, en encourageant la vio- lence et la cruauté. Il forme autour des régions de l'Afrique encore épargnées par ses ravages un cercle menaçant, qui se resserre chaque jour ; il se rapproche des bouches du Niger, il a dépassé les sources du Nil, il a franchi le point où le Zam- bèze se jette dans l'océan Pacifique, il cherche à mettre la main sur le cours supérieur du Congo. Une question de vie ou de mort se pose en ce moment pour l'Afrique australe et elle se résoudra dans la région que baigne ce grand fleuve. L'Europe apprenait avec admiration, il y a quelques — 47 — semaines, qu'un lieutenant de Gordon, EminBey, tenait encore à Wadelai, sur le Nil, tout près de l'équateur, au nord du lac Albert Nyanza. Sans nouvelles du monde civilisé depuis plus de trois ans, il continue à se défendre contre les bandes sau- vages qui l'assiègent. Stanley se prépare à partir, avec une petite armée de Zanzibarites, pour lui amener des ravitaille- ments et des renforts et il empruntera, pour parvenir plus aisé- ment jusqu'à lui, la voie du Congo, que deux cents lieues environ séparent de Wadelaï. En travaillant à la délivrance d'un homme de cœur il cherchera à rétablir, par un coup d'éclat, le prestige des Européens, ébranlé dans cette région par l'échec que les traitants arabes leur ont infligé à Stanley Falls 1. Si cette expédition réussit, comme il y a lieu de l'espérer, elle portera une atteinte sensible à la domination musulmane et à l'infâme trafic des marchands d'esclaves, mais elle ne les fera point entièrement disparaître ; elle assurera pour un temps la sécu- rité compromise de l'Etal du Congo, mais elle ne suffira pas à y fonder un nouvel ordre de choses. Repousser la violence par la force mise au service de la justice, c'est beaucoup sans doute, mais ce n'est pas encore assez il faut opposer à ses ravages quelque chose de plus puissant, la charité. Il faut répondre à l'active propagande des musulmans par la diffusion courageuse et dévouée de la foi chrétienne, dont les martyrs de l'Ouganda, dans la région des grands lacs, ont été les témoins intrépides au milieu des plus affreux supplices. Les peuples qui habitent le vaste bassin du Congo se range- ront-ils un jour sous l'étendard de quelque Mahdi, ou vien- dront-ils s'asseoir paisiblement à l'ombre de la croix? Cesse- ront-ils d'être de barbares idolâtres pour devenir des musulmans fanatiques et sanguinaires, ou pour entrer, à la lumière de l'Evangile, dans les voies fécondes de la civilisation ? Il appar- tient aux disciples de Jésus-Christ de répondre à cette ques- tion. Ils le font déjà de toutes parts. Ils vont porter aux païens 1 On sait que la station humanitaire fondée près de Stanley Falls, sur le Haut- Congo, a dû être cvactrée, à la suite d'une attaque à main armée des marchands d'esclaves. — 48 — de l'Afrique équatoriale un message de paix, de liberté et de relèvement. Devant eux s'ouvre comme une voie royale le fleuve immense qui a réalisé les vœux de Livingstone mourant. Grâce à l'héroïsme patient de quelques-uns de ses fils, la France a recueilli sa part du noble héritage légué par ce grand homme à ses continuateurs. En occupant de l'océan Atlantique au Congo une vaste région, habitée par plusieurs millions d'hommes encore sauvages, elle a entrepris d'y réaliser le pro- gramme résolument pacifique, tracé par Savorgnan de Brazza avec une remarquable hauteur de vues, et d'y faire pénétrer la civilisation par ses bienfaits généreuse ambition, qui n'aura pour adversaires que les aventuriers sans scrupule, prêts à se ruer sur tout pays nouveau comme sur une proie, et qui doit rencontrer l'appui de tous les patriotes et de tous les chrétiens, œuvre lente et prolongée d'éducation morale et de transforma- tion sociale, pour laquelle il faut des missionnaires capables d'y consacrer leur vie. Les Eglises protestantes de France ne refuseront pas leur concours à cette grande cause. Elles lui ont déjà donné deux hom- mes jeu les et vaillants, qui sont morts pour la servir, Rigail de Lastours, Auguste Stahl elles sauront honorer leur mémoire, en ramassant le drapeau tombé de leurs mains défaillantes pour marcher aux glorieuses conquêtes de l'amour chrétien. Elles comprendront que la fondation d'une mission évangélique dans le Congo français s'impose à elles, comme un devoir qu'il n'est plus permis de différer, et, puisant de nouvelles ressources dans l'esprit de sacrifice, elles iront en avant pour Dieu, pour l'Afri- que et pour la patrie. Alençou. — Imprimerie F, Uuy, 11, rue de la Halle-aux -Toiles. 16* oo 0* 1 »w To ivoîd fine, this bock should be retumed o or before the date lut itamped bdow ' r t""*'* *;-^-v»- UTÏ4é Vf 31 _J -t. To avoid fine, this book should be rcturned on or before the date last stamped below SM-lft-t74t + *"-.• • .'if'. -' ' a - - - n _.; ••• -. •'!- ' ï' i - 1 • f 'V """'*'"- bu •**.; * *£ . "-ï ' ' S*fi..' S Inc. 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