DéfisNature Volcans. Pariez sur les points forts des volcans du monde entier et retournez la situation avec les plus explosifs ! Eco-conçu par Bioviva dès 7 ans. Dès 7 ans 2 à 6 joueurs 30 - 45 min Nature Cartes Educatif Edition FR. Référence BV3569160282536.
Cest au cœur d’une réserve bien préservée et sauvage que vous trouverez ce magnifique volcan. Couvert de glacier, le Chimborazo s’attribue le titre du plus haut volcan de l’équateur, avec à son actif une altitude de 6310 mètres. Immobile, impressionnant, immense, son charme est également dû à la singularité de son nom. En
AuCosta Rica, les volcans font partie intégrante du paysage. Le pays se situe au-dessus de la ceinture de feu du Pacifique, une ligne imaginaire sur laquelle se dressent la plupart des volcans du monde. Découvrez ma sélection des 10 plus beaux volcans du Costa Rica.
Décorsde volcans basaltiques, issu de "Txarli factory" Ideal pour représenter des volcans et un monde volcaniques Hauteur variable d'environ 20 cm. 7 éléments différents. Option avec socle de la taille du terrain en MDF. Terrain imprimé en 0.12 , en PLA, nécessitant la plupart du temps de l'ébarbage et de l'assemblage.
Ily a des départs depuis les 4 coins de l’île. Voir les visites. A pied: Il y a beaucoup de sentiers de randonnée à travers le parc et ce sont eux qui vous permettront de découvrir toutes les facettes du Teide loin de la foule. Voici deux cartes du parc national du Teide qui pourraient vous être utiles. Van aménagé.
ci4Q. La recherche de fragments de carte dans Elden Ring devient très facile dès que le fonctionnement de la carte du monde a été saisi, nous allons donc commencer par vous l'expliquer. Par défaut, vous commencez le jeu avec une carte quasiment vide, à l'exception de quelques détails importants votre position est indiquée, ainsi qu'un morceau de route et surtout une stèle. Le premier fragment de carte se trouve devant la stèle. Pour vous aider à l'atteindre, vous pouvez juste poser un marqueur dessus, vous n'avez pas besoin du fragment pour utiliser la carte du monde en réalité. Méthode et astuces pour trouver les fragments de cartes Les autres morceaux de carte peuvent être obtenus de la même façon, mais il y a quelques conditions supplémentaires. Par défaut, la taille du monde ainsi que les régions sont cachées. Il faut s'approcher d'une nouvelle zone pour que la carte du monde s'étende, et il faut pénétrer dans la nouvelle région inconnue, ou ne pas en être très loin pour que l'icône de stèle apparaisse. Vous ne pouvez pas tout simplement marquer en avance toutes les stèles du jeu. En suivant ces indications, vous ne devriez pas rencontrer de grandes difficultés pour trouver la majorité des cartes du jeu. Veuillez néanmoins noter qu'il y a quelques exceptions, comme la Table ronde qui n'a pas de carte, ou la région souterraine dont la carte se trouve dans un lieu quelconque qui n'est pas marqué. La stèle avec la carte se trouve souvent à proximité d'un point de grâce évanouie ou d'un marchand, ne vous laissez pas distraire. Certaines régions ont une stèle bien cachée au fin fond de la zone, vous allez donc devoir naviguer sans son aide un moment. Les régions souterraines fonctionnent différemment, il n'y a pas de stèle, il vous faudra trouver la carte sur un cadavre normal. En général, elle est sur un cadavre à proximité. Nous allons les lister dans une section à part. Position des morceaux de carte L'intérêt de cette carte du monde est limité, puisque vous n'aurez pas accès à la même carte en jeu avant d'avoir acquis les fragments. Mais cela devrait tout de même vous aider à planifier votre exploration en choisissant où vous diriger dans chaque région afin de trouver facilement leur stèle. Cartes de la région de Nécrolimbe Nécrolimbe occidentale Nécrolimbe orientale Péninsule larmoyante Cartes de la région de Liurnia Liurnia orientale Liurnia occidentale Liurnia septentrionale Cartes de la région de Caelid Tertre draconique Carte de la région du plateau d'Altus Carte de Leyndell, capitale royale Carte du Mont Gelmir Cartes de la région des Cimes des géants Cimes des géants occidentales Cimes des géants orientales Champs enneigés sacrés Carte de la région de Farum Azula et de l'Arbre sacré de Miquella Ces région n'ont pas de carte, elle sont automatiquement dévoilées lorsque vous les atteignez dans le cadre de l'histoire. Si vous l'avez découverte via le téléporteur de Liurnia, il semble que la carte n'est pas dévoilée, et ne puisse pas l'être. Cartes des régions souterraines Vous pouvez modifier l'affichage de la carte en appuyant sur le joystick droit du pad, cela aide à visualiser vos déplacements une fois le fragment obtenu. Il convient de préciser que ces régions ne fonctionnent pas comme celles à la surface, il n'y a pas de donjons annexes, et certaines de leurs sections ne sont généralement accessibles que bien plus tard dans l'histoire en utilisant les cercueils de transport au niveau des cascades. Inutile de vous prendre la tête si vous ne trouvez pas un accès à une section pour le moment. Carte de la région souterraine La Siofra Palais Mohgwyn Note Cette zone n'est atteinte que très tard, inutile de chercher un accès depuis La Siofra. Carte de la région souterraine L'Ainsel Lac putréfié Carte de la région souterraine Profondeurs de Fonderacine
Les volcans ne sont pas simplement des boules de nerfs prêtes à tout moment à déverser de la lave partout pour le simple plaisir de faire leur malin. Ce sont aussi des genres de montagnes qui peuvent se la péter un peu quand elles sont grandes, soit pas en Auvergne, par exemple. Et elles ont raison parce que moi je vais pas 5 km de haut. 1. L'Aconcagua en Argentine 6958 mètres Note de la rédaction Après avoir longtemps tergiversé quant à l’idée de faire ou non un jeu de mots avec anaconda, nous avons préféré opter pour vous donner une information factuelle, à savoir que les opinions divergent quant à son statut effectif de volcan ou non. 2. Le Cotopaxi en Equateur 5896 mètres Note de la rédaction Après avoir longtemps tergiversé quant à l’idée de faire ou non un jeu de mots impliquant le chanteur Patxi qui à défaut d’avoir volé l’orange du marchand avait toutefois participé à la Star Ac’, nous avons décidé de vous informer plutôt que la dernière éruption du Cotopaxi datait de 1942. 3. Le Misti au Pérou 5842 mètres Note de la rédaction Après avoir longtemps tergiversé quant à l’opportunité de faire ou non un jeu de mots avec le film Play misty for me que vous ne connaissez sans doute pas, nous avons plutôt décidé de vous indiquer que le Misti était situé non loin d’Arequipa et avait pour la dernière fois fait des misères à tout le monde en 1985. 4. Le Mem en Tanzanie 4565 mètres Note de la rédaction Après avoir longtemps hésité à oui ou non faire des jeux de mots divers avec Mème ou nem, nous avons plutôt opté pour une solution de repli neutre en voous indiquant que le Mem est en réalité un cratère formé par l’éruption d’un volcan sur lui-même. Sa dernière activité remonte à 1910. 5. Le Mont Rainier aux Etats-Unis 4391 mètres Note de la rédaction Après avoir longtemps hésiter à citer ou non la famille princière de Monaco, nous avons finalement décidé de vous indiquer l’emplacement du Mont Rainier, situé, comme Seattle, dans l’Etat de Washington. 6. Le Mauna Loa à Hawaii 4170 mètres Note de la rédaction Ce ne fut qu’au prix de longues heures de débat que nous avons pris la décision de ne pas faire de jeux de mots avec Loana ici et de vous indiquer plus simplement que les mots Mauna Loa signifient Longue montagne, en hawaïen. 7. Le Cameroun au Cameroun 4070 mètres Note de la rédaction Partenaire particulier était une chanson du groupe Partenaire particulier sur l’album Partenaire particulier ; de la même façon, le Mont Cameroun se situe au Cameroun. Son cratère volcanique est surnommé montagne du tonnerre ». Rien que ça. 8. L'Érébus en Antarctique 4020 mètres Note de la rédaction Ayant longtemps hésité à faire ou non un jeu de mots avec un célèbre fabriquant d’avion, je ne peux plus me contenir et vous indique donc que quand on rebondit sur l’Erebus, ça fait boeing boeing. Crédits photo CC BY-SA Hannes Grobe, Alfred Wegener Institute for Polar and Marine Research, Germany 9. Le Kerinci en Indonésie 3800 mètres Note de la rédaction Des heures et des heures de concentration ne nous auront pas permis de trouver un jeu de mots acceptable à vous proposer ici, nous en sommes désolé, surtout auprès des personnes qui s’appellent Corentin et auraient peut-être souhaité qu’on les mentionne. Sinon, le Korintji a arrêté de rugir en 1909, ce qui ne nous rajeunit pas. 10. Le Fuji Yama au Japon 3776 mètres Note de la rédaction Nous abandonnons toute forme de jeux de mots et assumons le caractère absolument informatif de ce top en vous indiquant que sa dernière éruption date de 1707, soit une époque où Louis XIV himself était encore vivant. Un volcan fout le camp.
Selon une nouvelle étude, les humains rejettent chaque année 100 fois plus de CO2 dans l’atmosphère que tous les volcans du monde. L’équipe du programme Deep Carbon Observatory DCO aux États-Unis a étudié les réserves de carbone de la planète. Selon les chercheurs, la Terre compte environ 1,85 milliard de gigatonnes de carbone, présent sur notre planète sous différentes formes de solides, de gaz et de liquides. Cycle complet du carbone Le carbone, base de toute vie et source d’énergie vitale pour l’humanité, traverse la planète de son manteau à l’atmosphère. Pour assurer un avenir durable, il est de la plus haute importance de comprendre le cycle complet du carbone de la Terre’, a déclaré Marie Edmonds, scientifique au DCO de l’Université de Cambridge au Royaume-Uni. Les éruptions volcaniques sont l’une des voies par lesquelles le carbone pénètre dans l’atmosphère terrestre. Le magma contient des gaz dissous, y compris du CO2. Lors de l’éruption d’un volcan, ces gaz sont rejetés dans l’atmosphère. Combustibles fossiles Dans leur rapport, les scientifiques ont constaté que le CO2 atmosphérique annuel provenant de sources anthropiques, telles que les combustibles fossiles, était entre 40 et 100 fois plus élevé que le CO2 produit par l’ensemble des volcans du monde. La quantité annuelle de CO2 émise par les volcans et lors d’autres processus géologiques se situe entre 300 et 400 millions de tonnes métriques. Il s’agit notamment régions dans lesquelles de grandes quantités de CO2 sont émises, telles que Yellowstone, la vallée du Grand Rift en Afrique de l’Est et la province volcanique de Technong en Chine. Catastrophes liées au rejet de CO2 Par le passé, des éruptions volcaniques à grande échelle ont été associées à des extinctions massives. Les chercheurs ont découvert qu’au cours des 500 derniers millions d’années, il y a eu cinq cas de catastrophes du carbone’. Lors de ces événements, de grandes quantités de CO2 sont libérées dans l’atmosphère en très peu de temps. Selon le National Oceanic and Atmospheric Administration NOAA, les concentrations atmosphériques de CO2 ont actuellement atteint leur niveau record, soit 414,7 parties par million ppm. La dernière fois que l’on a recensé des concentrations plus importantes, c’était il y a plus de trois millions d’années, lorsque le niveau de la mer était de 15 à 24 mètres plus élevé qu’aujourd’hui.
Il en existe quatre sur Terre - et s'ils se réveillaient, leurs monstueux panaches envahiraient le ciel et feraient le tour de la planète, affectant tout ce qui vit. Il y a fort longtemps, avant que les traditions et l’écriture en portent le témoignage, les colères de la Terre ont fait vaciller l’humanité. La gigantesque éruption du volcan Toba, voici 73 000 ans, a instantanément détruit la quasi-totalité de la faune et de la flore indonésiennes. Surtout, son impact sur le climat mondial aurait contribué à réduire la population humaine à quelques milliers d’individus. En analysant l’ADN des mitochondries de cellules humaines, des biologistes ont retrouvé la trace de cet épisode et découvert qu’à cet instant de notre lointain passé, la diversité génétique humaine s’était brutalement réduite. Au point qu’il s’en fallut de peu pour que notre espèce ne soit rayée de la carte. Tout cela à cause d’un volcan ? Pour comprendre, il faut savoir que la puissance destructrice des volcans n’est pas seulement locale, comme, par exemple, à Pompéi, entièrement détruite par la lave du Vésuve, en 79 de notre ère parfois, elle affecte la vie de tout ce qui existe à la surface de la planète. Quand suie, gaz brûlants et roches fondues s’échappent dans l’atmosphère par dizaines, voire par centaines de kilomètres cubes, les plus légers des éléments peuvent monter jusqu’à plusieurs dizaines de kilomètres d’altitude. Résultat c’est le climat du globe terrestre tout entier qui encaisse le coup, affectant la vie sur Terre des mois durant. Des cicatrices géantes Dans la période contemporaine, quelques volcans explosifs ont défrayé la chronique car leurs explosions étaient si fortes qu’ils se sont effondrés et ont formé une cuvette circulaire – comme le Pinatubo, aux Philippines, en 1991. Mais ils font pâle figure à côté du Toba et des trois autres supervolcans » explosifs dont les géologues ont découvert la trace dans les années 1950. A cette époque, il apparaît soudain que les gigantesques vallées circulaires mises au jour en différents endroits du globe sont l’équivalent en taille XXL des cuvettes ou caldeiras » observées au sommet de nombreux volcans explosifs. Pas de doute à Toba, sur l’île de Sumatra, mais aussi à Long Valley, en Californie, à Taupo, en Nouvelle-Zélande, et enfin, à Yellowstone, dans le Wyoming, les cicatrices de la Terre sont celles de supervolcans. En comparant leur taille à celle des caldeiras formées lors d’éruptions volcaniques explosives plus récentes et de moindre ampleur, les géologues prennent conscience de la puissance extraordinaire des volcans qui ont laissé de telles traces les réservoirs de magma de ces quatre monstres contenaient chacune plus de 750 km3 de roche en fusion ! A titre de comparaison, lors de l’éruption du mont Saint Helens, en 1980, la plus importante jamais enregistrée aux Etats-Unis, le volume recraché des entrailles de la Terre n’excédait pas quelques kilomètres carrés. Fort heureusement pour l’humanité, cette colossale puissance destructrice ne s’est pas manifestée depuis… 26 500 ans. A cette époque reculée a eu lieu, à Taupo, en Nouvelle-Zélande, la dernière superéruption » répertoriée par les géologues. Sachant que les spécialistes considèrent usuellement qu’un volcan n’est plus en activité quand il ne s’est pas manifesté depuis 10 000 ans. Rassurant ? Pas forcément. Car nul ne peut affirmer qu’un volcan est éteint pour toujours. Et, dans l’absolu, » au cours des deux derniers millions d’années, on estime qu’au moins cinq superéruptions se sont produites, ce qui revient, en extrapolant, à 25 éruptions en moyenne dans les dix derniers millions d’années », rappelle Ilya Bindeman, du Département des sciences géologiques de l’université de l’Oregon. Soit une tous les 400 000 ans en moyenne. La probabilité que l’homme du XXIe siècle doive affronter cette violente colère est donc faible… Faible, mais assurément plus élevée que celle de subir une collision avec un astéroïde de la taille de celui qui a provoqué la disparition des dinosaures , note le chercheur. Et en effet, certains supervolcans ne dorment que d’un œil. A Yellowstone, aux Etats-Unis, l’activité est même incessante. Sous les pieds des visiteurs parcourant les 9 000 hectares de l’un des plus grands parcs naturels du monde se cache, à quelques kilomètres de profondeur, ce qui signe l’appartenance du lieu au club » des supervolcans des centaines de kilomètres cubes de magma. D’immenses poches de roche fondue, alimentées par un complexe réseau de failles dans la croûte terrestre, connectées au manteau terrestre. Dans cet énorme réservoir, la température avoisine 800 °C. Des enregistrements à environ 300 mètres de profondeur ont relevé que l’eau, maintenue sous pression, y atteint parfois plus de 230 °C. Que la roche se fissure, et la pression, libérée, fait remonter l’eau à toute vitesse vers la surface. Un mécanisme auquel les visiteurs doivent le clou du spectacle offert par la nature des dizaines de geysers crachant régulièrement de hautes colonnes d’eau et de vapeur. Mais ce mécanisme est aussi susceptible de produire d’effroyables éruptions. Car le magma très visqueux stocké sous le parc de Yellowstone renferme d’énormes quantités de gaz le parc est l’endroit sur Terre où le dégazage naturel est le plus intense. A l’instar des geysers, quand une faille se forme ou se déforme, ouvrant au réservoir un accès vers la surface, la pression baisse brutalement. Les gaz se détendent et propulsent la roche fondue vers la surface. Comme lorsque, voici 2,06 millions d’années, 2 450 km3 de matière l’équivalent d’un cube de 13 km de côté rempli de matière volcanique ! ont été expulsés des profondeurs, laissant une caldeira de 100 km de diamètre. Ou quand, voici 1,29 million d’années, 280 km3 de roches ont rejoint l’air libre, et 1 000 km3 il y a 640 000 ans, ce qui a ouvert une autre caldeira de 50 km par 80 km. 3 000 fois la puissance du Vésuve A quoi ressemblerait le réveil de Yellowstone, ou de l’un de ses trois équivalents dans le monde ? Les géologues estiment qu’une éruption de l’un ou l’autre de ces supervolcans serait, quant à sa puissance, 1 000 fois plus dévastatrice que celle du mont Saint Helens, 3 000 fois plus que celle du Vésuve en l’an 79. Un panache de cendres et de gaz toxiques brûlants s’élèverait à plus de 50 km de hauteur. L’effondrement du sommet du volcan engendrerait des nuées ardentes, mélange de lave, de blocs rocheux et de cendres chauffées à plus de 700 °C, qui brûleraient tout sur leur passage, à des centaines de kilomètres à la ronde. Conséquence immédiate près de 100 000 personnes mourraient probablement des effets directs de l’éruption – violence de l’onde de choc, explosion thermique, criblage par les nuées de gaz et de fragments de roche fondue. Mais ce n’est pas tant la dévastation locale, instantanée, qui serait à redouter. C’est l’impact à long terme de l’éruption sur le climat global. Les régions situées à plusieurs centaines de kilomètres du lieu de l’éruption seraient recouvertes pendant des semaines d’une pluie de cendres obscurcissant le ciel. Associées aux gouttelettes d’acide sulfurique formées à partir du dioxyde de soufre rejeté par l’explosion, les cendres, restant en suspension dans l’atmosphère des mois, voire des années durant, provoqueraient une baisse de température de plusieurs degrés sur l’ensemble de la planète. La moitié de la surface du globe se trouverait recouverte d’une fine couche de poussières qui réduirait la circulation aérienne à néant, et aurait des effets désastreux sur la production agricole », estime Ilya Bindeman. Les ressources en eau potable, polluées par les pluies acides, seraient elles aussi menacées. Si bien que cet hiver volcanique » provoquerait probablement un effondrement de la population et une diminution drastique du nombre d’espèces sur Terre. Difficile à croire ? L’éruption du Toba, rappelle que ce scénario de fin du monde est tout à fait possible. Et si besoin était, des volcans jouant dans des catégories plus modestes donnent le ton. En 1815, l’éruption du Tambora, en Indonésie, a ainsi fait chuter la température moyenne de 0,7 °C, provoquant, en plein mois de juillet, gelées et tempêtes de neige en Amérique du Nord et en Europe, et faisant 60 000 victimes de famine. L’éruption du Pinatubo aux Philippines en 1991 a fait baisser la température moyenne de 0,5 °C dans l’hémisphère Nord pendant deux ans. Les images satellite ont alors confirmé l’effet planétaire de l’éruption en quelques semaines, le nuage de dioxyde de soufre avait fait le tour de la Terre, entre 25° de latitude nord et 20° de latitude sud, soit 40 % de la surface terrestre. Mais ni le Tambora ni le Pinatubo ne sont des supervolcans. Les hommes du XXIe siècle doivent-ils craindre l’éruption de tous les temps ? Pour l’heure, pas d’alerte imminente. A Yellowstone par exemple, si plusieurs milliers de petits tremblements de terre sont enregistrés chaque année par les sismographes de l’observatoire volcanique, seuls quelques-uns, de magnitude 3 à 4, se laissent percevoir. Et ils ne signalent, au dire des spécialistes, rien d’inquiétant. D’autant que les éruptions les plus récentes – il y a 70 000 ans – furent d’un type beaucoup moins destructeur que celles à l’origine de la caldeira. Elles prirent la forme de lentes coulées de lave. Les géologues estiment que c’est ainsi que se manifesterait le plus probablement le monstre qui dort sous le parc… s’il venait à se réveiller. LES 4 VOLCANS DE L’APOCALYPSE Dans le monde, 4 volcans sont capables de bouleverser le climat mondial car leur réservoir magmatique dépasse 100 km3 . Même le Pinatubo 10 km3 et le mont Saint Helens 1 km3 , aux éruptions mémorables, sont bien moins puissants. ALERTE À YELLOWSTONE Dans le sous-sol du plus grand parc naturel américain, un énorme réservoir de magma rempli de gaz pourrait donner lieu à une gigantesque et meurtrière éruption. Que fait-on pour l’empêcher ? A défaut de pouvoir contenir des centaines de kilomètres cubes de roche expulsée des entrailles de la Terre, les vulcanologues suivent de près l’activité des supervolcans afin de prévenir à temps les populations. La remontée de magma dans la chambre avant une éruption s’accompagne de signes avant-coureurs caractéristiques, des semaines, voire des années avant l’éruption séismes, déformation du sol, échappement de gaz, etc. A Santorin, cette année, des chercheurs ont découvert que les éruptions les plus violentes du passé de volcan explosif des Cyclades grecques, éloignées de plusieurs milliers d’années, se signalent par une modification chimique du magma un siècle avant que le volcan se déchaîne. De récentes analyses des roches magmatiques de Yellowstone ont également permis d’éclairer le cycle éruptif des supervolcans. Entre deux superexplosions », les laves expulsées se forment en surface, par recyclage du matériau venu du toit effondré du volcan. Lorsque la chambre magmatique est remplie de matériau frais issu du manteau, et prête à entrer à nouveau en éruption, les laves expulsées ont une composition chimique particulière. Leur analyse régulière permet donc de repérer l’imminence d’une superéruption. 50 km C’est la hauteur qu’atteindrait la colonne de cendres et de gaz toxiques provoquée par l’éruption d’un supervolcan, qui ferait 100 00 victimes directes.
Discipline Sciences et technologie Niveaux CM2. Auteur M. FONTAINE Objectif Comprendre d’oĂą vient la forme des volcans, quel est le moteur » d’une Ă©ruption, et en quoi les volcans rouges et gris diffèrent rĂ´le de la viscositĂ© de la lave, rĂ´le des gaz, jusqu’à arriver Ă une maquette fonctionnelle. L’étude de la localisation des volcans permet de faire le lien avec les plaques tectoniques Relation avec les programmes Cycle 3 - Programme 2020 Situer la Terre dans le système solaire et caractĂ©riser les conditions de la vie les phĂ©nomènes gĂ©ologiques traduisant activitĂ© interne de la Terre volcanisme, tremblements de terre, .... DĂ©roulement des sĂ©ances SĂ©ance 1 L’histoire du dieu Vulcain - Sciences et technologie, 45 minSĂ©ance 2 Qu’est-ce qu’une Ă©ruption volcanique ? - Sciences et technologie, 80 minSĂ©ance 3 Classons les volcans du monde - Sciences et technologie, 35 minSĂ©ance 4 L’origine du cĂ´ne volcanique - Sciences et technologie, 80 minSĂ©ance 5 Forme du volcan et viscositĂ© du magma - Sciences et technologie, 115 minSĂ©ance 6 Le rĂ´le des gaz, construction d’une maquette de volcan - Sciences et technologie, 115 minSĂ©ance 7 Anatomie d’un volcan - Sciences et technologie, 45 minSĂ©ance 8 Evaluation - Sciences et technologie, 60 min 1 L’histoire du dieu Vulcain Dernière mise Ă jour le 26 avril 2019 Discipline / domaine Sciences et technologie Objectif - Savoir que le mot volcan » vient du nom du dieu Vulcain - Recueillir les reprĂ©sentations des Ă©lèves sur les volcans DurĂ©e 45 minutes 4 phases MatĂ©riel Pour chaque Ă©lève - photocopie de la fiche 1 1. Question initiale 10 min. dĂ©couverte 1 Qu'est-ce-que c'est la mythologie ?Les rĂ©ponses attendues sont du type Ce sont des histoires, des lĂ©gendes, ça parle des dieux… ». Il peut guider la recherche en les questionnant Qu’est-ce qu’une lĂ©gende ? Quand ces histoires ont-elles Ă©tĂ© Ă©crites ? Pourquoi les a-t-on Ă©crites ? »…Cette discussion aboutit Ă une dĂ©finition collective, qui peut ĂŞtre, par exemple La mythologie regroupe des lĂ©gendes Ă©crites par les Grecs et les Romains au cours de l’AntiquitĂ©. Ils ont inventĂ© ces histoires pour expliquer leurs croyances et certains phĂ©nomènes qu’ils ne comprenaient pas. 2. Recherche Ă propos de la question initiale 10 min. recherche Le maĂ®tre distribue alors Ă chaque Ă©lève une photocopie de la fiche 1, relatant l’histoire du dieu Vulcain. Après une phase de lecture individuelle, au cours de laquelle le maĂ®tre s’est assurĂ© que le vocabulaire ne pose pas de problème, les Ă©lèves sont rĂ©partis par binĂ´mes et doivent rĂ©pondre Ă la question suivante Ă quoi vous font penser les colères de Vulcain ? Identifiez, dans le texte, les mots qui vous y font penser. » 3. Mise en commun 15 min. mise en commun / institutionnalisation 1 Mise en commun au cours de laquelle les volcans sont A quoi ils pensent quand on parle de volcan ?Il ne s’agit pas forcĂ©ment d’utiliser les mots Ă©crits dans le texte de la fiche 1, mais de s’exprimer avec rĂ©ponses sont recueillies au tableau Ă©ruption, catastrophe, destruction, lave, magma, montagne, endormi…, en prenant soin de discuter chaque mot de façon Ă en identifier les diffĂ©rents sens possibles on cherche ici Ă relever les dĂ©finitions des Ă©lèves, pas Ă Ă©tablir une dĂ©finition de la classe. Les dĂ©saccords sont pointĂ©s par exemple sur une affiche et seront rĂ©solus plus tard. 4. Conclusion 10 min. mise en commun / institutionnalisation L’enseignant demande Ă la classe de faire le point sur les questions que l’on se pose au sujet des volcans ».Exemple de questions Un volcan peut-il se rĂ©veiller ? Peut-on prĂ©voir une Ă©ruption ? Comment un volcan se forme-t-il ? Y a-t-il des volcans sous l’eau ? » etc. Ces questions sont notĂ©es sur une affiche collective, ainsi que dans les cahiers d’expĂ©riences. 2 Qu’est-ce qu’une Ă©ruption volcanique ? Dernière mise Ă jour le 26 avril 2019 Discipline / domaine Sciences et technologie Objectif - Savoir qu’un volcan est un point Ă la surface du globe, ou sous les ocĂ©ans, duquel sort de la lave lors d’une Ă©ruption - Savoir qu’il existe deux catĂ©gories d’éruptions volcaniques, les Ă©ruptions effusives volcans rouges », calmes et relativement peu dangereuses, et les Ă©ruptions explosives, violentes et dangereuses volcans gris » DurĂ©e 80 minutes 4 phases MatĂ©riel Pour chaque binĂ´me une photocopie, au choix, de la fiche 2 ou de la fiche 3 tableau en trace Ă©crite Ă donner 1. Question initiale 5 min. dĂ©couverte L’enseignant reprend l’affiche rĂ©alisĂ©e lors de la prĂ©cĂ©dente sĂ©ance et annonce qu’au fil des prochaines sĂ©ances la classe va Ă©tudier ce qu’est un volcan. 2. Recherche Ă©tude documentaire 40 min. recherche Les Ă©lèves sont rĂ©partis en binĂ´me, chaque binĂ´me recevant, au choix, une photocopie de la fiche 2 ou de la fiche 3. Chaque fiche dĂ©crit deux Ă©ruptions historiques », l’une Ă©ruptive, l’autre explosive voir plus loin pour la signification de ces termes, l’une en France, l’autre Ă l’ Ă©ruptions Ă©tudiĂ©es sont fiche 2 - Kilauea HawaĂŻ une Ă©ruption effusive », continue depuis près de 30 ans… soit bien avant la naissance des Ă©lèves !- Montagne PelĂ©e Martinique une Ă©ruption explosive », meurtrière, en 1902fiche 3 - Le piton de la Fournaise La RĂ©union une Ă©ruption effusive » a lieu presque tous les ans !- Le mont Saint Helens États-Unis, une Ă©ruption explosive », dĂ©vastatrice, en 19801 RepĂ©rer collectivement les quatre volcans sur le planisphère de la Les Ă©lèves doivent ensuite surligner les mots qui dĂ©crivent l’éruption de chaque volcan. Le vocabulaire qui pose problème est expliquĂ© collectivement effusion, prĂ©curseur, nuĂ©e ardente, lahar…. En cas de difficultĂ©, le maĂ®tre peut les guider par des questions comme Comment dĂ©bute l’éruption ? Que s’échappe-t-il du volcan ? Ă quelle vitesse coule la lave ? Quelles sont les consĂ©quences de l’éruption ? »3 Enfin, l’enseignant donne la consigne suivante Chacun d’entre vous doit dessiner une des deux Ă©ruptions prĂ©sentĂ©es sur votre fiche. Soyez le plus prĂ©cis possible on doit pouvoir reconnaĂ®tre quelle est l’éruption que vous avez dessinĂ©e. N’hĂ©sitez pas Ă revenir sur le texte afin de retrouver les caractĂ©ristiques du volcan ou de l’éruption. Sur votre dessin, vous ajouterez une lĂ©gende avec tous les mots que vous avez surlignĂ©s dans le texte. »Objectif de forcer les Ă©lèves Ă ĂŞtre le plus prĂ©cis possible. Dans le cas contraire, les Ă©lèves dessinent ce qu’ils savent ou croient savoir des volcans, sans aucun rapport avec ce qui est dĂ©crit dans le texte, et tous les dessins se ressemblent alors que les Ă©ruptions dĂ©crites sont très diffĂ©rentes. Volontairement, on ne met pas de titre Ă ce dessin, car celui-ci est censĂ© ĂŞtre assez prĂ©cis pour qu’on puisse reconnaĂ®tre de quelle Ă©ruption il s’agit. 3. Mise en commun 20 min. mise en commun / institutionnalisation Les dessins sont affichĂ©s au tableau et regroupĂ©s on place cĂ´te Ă cĂ´te les dessins des mĂŞmes Ă©ruptions. Afin de vĂ©rifier la fidĂ©litĂ© des dessins aux textes, on commence par relire chaque texte et par Ă©crire au tableau les caractĂ©ristiques visibles de chaque Ă©ruption cePiton de la FournaiseMont Saint HelensKilaueaMontagne PelĂ©e- Fissures au sommet et Ă basse altitude- Fontaines de lavejets de lave- CoulĂ©es de lave lave liquide- Colonne de fumĂ©e- Explosion de cendres et de vapeur- Nuage de cendre- Avalanche rocheuse- Pentes abruptes- NuĂ©e ardente- CoulĂ©e de boue- Fissures- Lave très liquide- Fontaines de lave- Lac de lave- Effusion continue de lave- Pentes douces- Fumeroles et fumĂ©e noire- Cendres- Explosions projection de bombes- NuĂ©e ardenteLa classe Ă©value chaque dessin en tenant compte de la forme du volcan, la prĂ©sence ou l’absence de lave liquide, de cendre, de projection de roches…Cette analyse permet de faire des regroupements. On constate qu’on peut dĂ©finir deux groupes - 1er groupe Ă©ruptions peu violentes, dites rouges ou effusives essentiellement de la lave qui coule Kilauea et piton de la Fournaise ;- 2e groupe Ă©ruptions violentes, dites grises ou explosives des projectiles, cendres, poussières, nuĂ©es ardentes… montagne PelĂ©e et mont Saint Helens. 4. Trace Ă©crite et conclusion 15 min. mise en commun / institutionnalisation La conclusion de la classe est Ă©laborĂ©e collectivement sous la dictĂ©e des Ă©lèves.Un exemple de conclusion est Il existe deux grandes catĂ©gories d’éruptions volcaniques, les effusives volcans rouges et les explosives volcans gris, plus dangereuses. Noter la conclusion dans le cahier + coller le tableauLe maĂ®tre veille Ă ce que les diffĂ©rents termes utilisĂ©s par les Ă©lèves, ou prĂ©sents sur les fiches documentaires, soient dĂ©finis par la classe, collectivement. Quelques exemples de dĂ©finition - Lave = roche en fusion qui sort Ă la surface- Volcan = endroit Ă la surface de la Terre d’oĂą sort parfois de la lave, lors d’une Ă©ruption Ă ce stade, on ne cherche pas Ă connaĂ®tre la structure d’un volcan cĂ´ne, chambre magmatique, etc. - Bombe = projectile rocheux morceau de lave Ă©jectĂ© par un volcan lors d’une Ă©ruption- Cendre = poudre très fine de roche volcanique- NuĂ©e ardente = mĂ©lange de gaz brĂ»lants, de cendres et de roches qui se dĂ©place Ă grande vitesse- Cratère = orifice situĂ© au sommet ou sur les flancs du volcan, par lequel sort la lave et les projectionsCes dĂ©finitions sont notĂ©es dans le cahier d’expĂ©riences. 3 Classons les volcans du monde Dernière mise Ă jour le 26 avril 2019 Discipline / domaine Sciences et technologie Objectif - Revenir sur la classification des volcans rouges / gris - Savoir qu’un volcan a une forme Ă peu près conique et que ce cĂ´ne est très Ă©talĂ©pente faible chez les volcans rouges, et plus pentu et accidentĂ© chez les volcans gris DurĂ©e 35 minutes 4 phases MatĂ©riel Pour chaque Ă©lève - une photocopie de la fiche 4, si possible en couleurs Pour la classe - une version agrandie ou une vidĂ©oprojection de cette fiche 4 1. Rappel des notions + question initiale 10 min. dĂ©couverte 1 La sĂ©ance commence par un rappel de la classification Ă©tablie prĂ©cĂ©demment il y a deux types d’éruptions les effusives et les explosives… ou, dit autrement, il y a deux types de volcans, les rouges et les D’après-vous, Ă quoi ressemble un volcan rouge, et Ă quoi ressemble un volcan gris ?Il s’agit cette fois de dĂ©crire, non pas l’éruption, mais la forme du volcan au repos ». Cette discussion est menĂ©e collectivement, les Ă©lèves ayant peu d’indices leur permettant de rĂ©pondre avec prĂ©cision. Quelques indices peuvent ĂŞtre trouvĂ©s dans le descriptif de leurs Ă©ruptions voir la sĂ©ance prĂ©cĂ©dente pentes douces ou abruptes, montagne dĂ©capitĂ©e… 2. Recherche Ă©tude documentaire 10 min. recherche BinĂ´mes + photocopie de la fiche 4 montrant des photos de volcans rouges ou gris, en Ă©ruption ou partir de ces photos, ils tentent de reconstruire une classification. Peuvent-ils reconnaĂ®tre les rouges et les gris ?DĂ©gager des points deux photos de volcans en Ă©ruption sont facilement reconnaissables d’un cĂ´tĂ©, un nuage de cendres et de poussières… de l’autre, une coulĂ©e de lave. On peut deviner la forme des volcans pente raide pour le premier, douce pour le second et extrapoler aux autres n’arrivent pas Ă faire ce lien spontanĂ©ment, peuvent-ils trouver un autre critère de classement ? par exemple pente raide, pente douce 3. Mise en commun 10 min. mise en commun / institutionnalisation Lors de la mise en commun, diffĂ©rents groupes viennent exposer leur classification. Elle permet de se rendre compte que les caractĂ©ristiques morphologiques d’un volcan trahissent » le type de ses volcan rouge aura une forme conique Ă très faible pente, tandis qu’un volcan gris aura une pente plus importante, et portera la marque d’explosions effondrements.On remarque qu’un mĂŞme volcan est prĂ©sentĂ© deux fois, une fois en Ă©ruption, une fois au repos Mayon. Cette redondance permet de s’assurer que l’éruption explosive correspond Ă une pente abrupte. 4. Conclusion 5 min. mise en commun / institutionnalisation Un volcan a une forme Ă peu près forme dĂ©pend du type de ses Ă©ruptions pourles volcans rouges », le cĂ´ne est très Ă©talĂ© et la pente est faible; pour les volcans gris », le cĂ´ne est moins Ă©talĂ© et la pente est raide, le cĂ´ne est Ă©galement plus ce constat, on peut se poser deux questions - D’oĂą vient cette forme en cĂ´ne ?- Qu’est-ce qui fait que certains cĂ´nes sont plus aplatis que d’autres ? 4 L’origine du cĂ´ne volcanique Dernière mise Ă jour le 26 avril 2019 Discipline / domaine Sciences et technologie Objectif - Comprendre l’origine du cĂ´ne volcanique accumulation de matĂ©riaux Ă©mis lors des Ă©ruptions DurĂ©e 80 minutes 7 phases MatĂ©riel Pour chaque groupe 6 groupes - une paille coudĂ©e ou un tuyau flexible - un rĂ©cipient cylindrique gobelet, pot Ă yaourt… - un carton - de la semoule fine - une vrille pour percer le rĂ©cipient 2 plaques de chocolat + assiette en plastique trouĂ©e + poche Ă douille Pour chaque Ă©lève - une photocopie de la fiche 5 1. Question initiale 10 min. recherche L’enseignant revient sur la question Ă©voquĂ©e Ă la fin de la sĂ©ance prĂ©cĂ©dente On a vu qu’un volcan avait une forme de cĂ´ne plus ou moins aplati comment se forme ce cĂ´ne ? »Les Ă©lèves travaillent individuellement, et notent leurs idĂ©es dans leur cahier d’expĂ©riences. 2. Mise en commun 10 min. mise en commun / institutionnalisation L’enseignant recueille les diffĂ©rentes hypothèses Ă©mises par les Ă©lèves. Par exemple - le volcan s’est formĂ© Ă partir d’une montagne prĂ©existante ou d’un amoncellement de pierres emportĂ©es par le vent ;- le cĂ´ne volcanique rĂ©sulte d’une dĂ©formation du sol sous l’effet d’une poussĂ©e exercĂ©e vers le haut confusion avec la formation d’une chaĂ®ne de montagnes ;- le cĂ´ne volcanique s’est formĂ© progressivement, par l’accumulation et le refroidissement des matières Ă©jectĂ©es lors de l’ encourage les Ă©lèves Ă argumenter pour justifier leurs rĂ©ponses, et prend Ă partie le reste de la classe est-ce possible ? qu’en pensez-vous ? qui est d’accord ?.La troisième hypothèse est la bonne, comme le montre la suite de cette sĂ©ance. 3. Recherche 10 min. recherche une fiche 5 / binĂ´me elle dĂ©crit la formation du volcan ParicutĂn 1943, Mexique.Ce texte raconte comment un fermier mexicain a vu naĂ®tre un volcan sur ses terres, avec d’abord quelques fumeroles, puis des Ă©jections de cendres et de pierres. C’est l’un des seuls volcans du monde dont on a pu suivre en direct la texte est lu en classe entière et les Ă©lèves y cherchent des indices permettant de rĂ©pondre Ă la question posĂ©e en dĂ©but de sĂ©ance Comment se forme le cĂ´ne volcanique ? ». 4. Mise en commun 10 min. mise en commun / institutionnalisation L’histoire du ParicutĂn montre que le cĂ´ne volcanique se forme par l’accumulation des pierres, laves et cendres rejetĂ©es par le L’enseignant demande aux Ă©lèves d’imaginer une expĂ©rience permettant de vĂ©rifier que des matĂ©riaux Ă©jectĂ©s forment un cĂ´ne en pistes sont proposĂ©es ; on cherche collectivement un matĂ©riau qui pourrait convenir il faut qu’il soit solide, mais aussi qu’il puisse s’écouler. Rapidement, les Ă©lèves proposent du sable, du sucre, de la semoule on se met d’accord sur la semoule, puisqu’on en dispose dans la classe…En gĂ©nĂ©ral, les Ă©lèves proposent deux types d’expĂ©rience - dans la première, il suffit de lâcher la semoule d’une certaine hauteur et d’observer la forme obtenue c’est un cĂ´ne ;- dans la seconde, il faut faire sortir la semoule par en dessous » pour mieux reprĂ©senter ce qui se passe dans un vrai volcan. Il suffit, pour cela, de souffler dans une paille pour Ă©jecter la semoule. Ci-dessous, on dĂ©crit cette seconde expĂ©rience la première n’est pas dĂ©crite, mais peut bien sĂ»r ĂŞtre menĂ©e en classe !.Au cas oĂą les Ă©lèves n’auraient pas d’idĂ©e, il suffit de leur prĂ©senter le matĂ©riel disponible très rapidement, la seconde expĂ©rience est proposĂ©e. 5. ModĂ©lisation par groupe 20 min. entraĂ®nement 1 Le rĂ©cipient est percĂ© afin d’y introduire la paille. Attention ! il faut le percer sur le cĂ´tĂ©, vers le bas », mais pas en dessous », car sinon la paille se Un trou est rĂ©alisĂ© sur le carton posĂ© sur le pot de yaourt diamètre 1 cm.3Le pot est rempli de semoule fine, Ă ras bord ou En soufflant dans la paille, on fait sortir la semoule par le trou du couvercle. En retombant sur le carton, la semoule forme un Ă©difice conique avec, au centre, un cratère ». 6. Conclusion 10 min. mise en commun / institutionnalisation L’histoire du ParicutĂn et la modĂ©lisation rĂ©alisĂ©e par les Ă©lèves montrent toutes deux qu’un cĂ´ne volcanique se forme par l’accumulation des matĂ©riaux Ă©jectĂ©s par le conclusion est rĂ©digĂ©e collectivement, et notĂ©e dans les cahiers d’expĂ©riences. dessiner l'expĂ©rienceLa modĂ©lisation effectuĂ©e avec la semoule permet de poser les questions suivantes Dans la nature, comment ces matĂ©riaux sont-ils Ă©jectĂ©s ? Qu’est-ce qui souffle ? ».Par ailleurs, la typologie des volcans mise en Ă©vidence prĂ©cĂ©demment pose une autre question comment expliquer que certains cĂ´nes sont très Ă©talĂ©s, et d’autres pas ?Ces deux questions vont guider les prochaines sĂ©ances portant sur le rĂ´le des gaz dissous dans le magma, et sur la viscositĂ© de celui-ci. Elles sont donc Ă©crites sur une affiche afin que l’on puisse s’y rĂ©fĂ©rer Ă nouveau plus tard. 7. Prolongement fabriquer un volcan en chocolat 10 min. rĂ©investissement Pour certains Ă©lèves, le fait d’utiliser de la semoule dans l’expĂ©rimentation peut poser problème ils pensent Ă la lave, liquide. On peut alors proposer une autre expĂ©rience, très parlante et qui plaĂ®t beaucoup ! fabriquer un volcan en de cette expĂ©rience est très simple, il suffit de demander aux Ă©lèves quel matĂ©riau, qu’ils connaissent bien, est liquide quand il est chaud et devient solide en refroidissant. Le chocolat est proposĂ© peut ĂŞtre menĂ©e collectivement, en utilisant une poche ou un sac en plastique qu’on presse pour faire monter le chocolat par en dessous » plutĂ´t que le faire couler en le versant par le dessus. Avant de rĂ©aliser une coulĂ©e, il est nĂ©cessaire de laisser refroidir la coulĂ©e prĂ©cĂ©dente 1 heure au rĂ©frigĂ©rateur. Il est tout Ă fait envisageable d’effectuer la manipulation en laissant refroidir les coulĂ©es Ă tempĂ©rature ambiante ; il suffit alors de l’étaler sur deux peut faire varier la viscositĂ© du chocolat en lui ajoutant plus ou moins d’eau. Il faut compter sur une tablette de chocolat par coulĂ©e. 5 Forme du volcan et viscositĂ© du magma Dernière mise Ă jour le 29 avril 2019 Discipline / domaine Sciences et technologie Objectif - Comprendre que la diffĂ©rence de forme des volcans rouges et gris s’explique par une diffĂ©rence dans la viscositĂ© de la lave les volcans rouges Ă©mettent une lave moins visqueuse que les volcans gris - Savoir qu’il existe des liquides plus ou moins visqueux c. -Ă -d. qui s’écoulent plus ou moins facilement DurĂ©e 115 minutes 5 phases MatĂ©riel Pour chaque groupe - les liquides suivants eau, shampoing, miel - ces mĂŞmes liquides mĂ©langĂ©s Ă de la semoule - d’autres liquides Ă©ventuellement cf. le dĂ©roulement de la sĂ©ance - une planche en mĂ©laminĂ©, Ă©ventuellement percĂ©e pour certains groupes Pour certains groupes cf. le dĂ©roulement de la sĂ©ance - un chronomètre - une grosse seringue Remarques PrĂ©parer Ă l’avance des petites fioles » de mĂŞme quantitĂ© pour les diffĂ©rents liquides Ă©tudiĂ©s, et ce pour chaque groupe. 1. Question initiale 15 min. dĂ©couverte L’enseignant fait un bilan provisoire Nous comprenons l’origine de la forme conique du volcan. Parmi les questions que l’on s’était posĂ©es, il y a pourquoi certains cĂ´nes sont plus pentus que d’autres ? ».Cette question est posĂ©e collectivement, et donne lieu Ă une discussion de toute la idĂ©es qui Ă©mergent le plus souvent sont - Plus le volcan Ă©met une grande quantitĂ© de lave, plus son cĂ´ne est Plus la lave coule sur une grande distance, plus le cĂ´ne est Ă©talĂ© moins il est pentu. 2. Emettre des hypothèses et rĂ©flĂ©chir Ă une expĂ©rience 15 min. dĂ©couverte Demander aux Ă©lèves, collectivement, s’ils peuvent imaginer une ou plusieurs expĂ©riences permettant de tester ces hypothèses. En cas de difficultĂ©, il peut les guider de cette façon - 1ère hypothèse en s’inspirant de la manip rĂ©alisĂ©e Ă la sĂ©ance prĂ©cĂ©dente, il leur montre un cĂ´ne formĂ© avec de la semoule, et leur demande si le cĂ´ne sera plus pentu en rajoutant de la semoule. Il leur demande Ă©galement comment faire pour mesurer cet angle par exemple, on peut utiliser des chapeaux chinois ». Cette expĂ©rience, très simple et très rapide, peut ĂŞtre menĂ©e collectivement, ou par 2nde hypothèse il leur demande s’ils connaissent des liquides qui s’écoulent très facilement comme l’eau par exemple, ou plus difficilement comme le miel. Il leur demande ensuite de rĂ©flĂ©chir Ă une expĂ©rience qui pourrait mettre en Ă©vidence le fait que certains liquides s’écoulent facilement, et d’autres non. Plusieurs manips sont possibles voir plus bas.Pour la seconde hypothèse, le maĂ®tre leur prĂ©sente plusieurs liquides de viscositĂ©s diffĂ©rentes au moins eau, shampoing, miel… auxquels on peut ajouter d’autres liquides comme ketchup, huile, peinture, sirop, liquide vaisselle, lait concentré… ainsi que certains de ces liquides mĂ©langĂ©s Ă de la leur demande de les classer selon la facilitĂ© avec laquelle ils coulent. Ce classement est notĂ© dans le cahier d’expĂ©riences, et sera confrontĂ© aux rĂ©sultats, en fin de sĂ©ance. 3. Recherche expĂ©rimentation 50 min. recherche Les Ă©lèves sont rĂ©partis en petits groupes. Chaque groupe rĂ©alise une expĂ©rience permettant de tester l’une ou l’autre des hypothèses commune La première hypothèse donne lieu Ă une expĂ©rience très rapide Ă rĂ©aliser, qui permet de constater que l’angle du cĂ´ne reste toujours le mĂŞme, quelle que soit la quantitĂ© de semoule utilisĂ©e. La conclusion est alors que la pente du volcan ne dĂ©pend pas de la quantitĂ© de lave seconde hypothèse peut donner lieu Ă plusieurs expĂ©riences diffĂ©rentes qui peuvent ĂŞtre rĂ©alisĂ©es successivement ou dans des groupes distincts ExpĂ©rience n°1 RĂ©sultats dans un tableauDans l’une, on verse un peu de liquide en haut d’un plan lĂ©gèrement inclinĂ© 30° par exemple, et on mesure la distance parcourue par ce liquide en un temps donnĂ© 5 secondes par exemple. Cette expĂ©rience n’est pas toujours très concluante, car certains liquides s’étalent sur la planche mais ne coulent pas vĂ©ritablement. NĂ©anmoins, elle est systĂ©matiquement proposĂ©e par les enfants et mĂ©rite d’être n°2 RĂ©sultats dans un tableauDans une autre expĂ©rience qui donne de meilleurs rĂ©sultats, on verse une quantitĂ© fixe de liquide sur une surface horizontale, et on observe l’étalement de ce liquide sur la surface quel est celui qui s’étale le plus ?Eau, shampoing, miel, ketchup, huile, peinture, sirop, liquide vaisselle, semoule + mielExpĂ©rience n°3 Dans une autre, enfin, on modĂ©lise la formation d’un volcan en injectant par le bas un liquide Ă travers une surface horizontale percĂ©e. C’est l’équivalent de la manip de la sĂ©ance prĂ©cĂ©dente, mais en remplaçant la semoule par le liquide Ă©tudiĂ©. Le liquide est poussĂ© » vers le haut par une seringue. Suivant le liquide employĂ©, on va former un cĂ´ne plus ou moins Ă©talĂ©. Cette expĂ©rience est sans doute celle qui donne les meilleurs rĂ©sultats, et qui a l’avantage de permettre une conclusion immĂ©diate, grâce Ă sa ressemblance avec un vrai shampoing, miel, ketchup, huile, peinture, sirop, liquide vaisselle, semoule + miel 4. Mise en commun 20 min. mise en commun / institutionnalisation Chaque groupe dĂ©signe un rapporteur qui vient prĂ©senter son expĂ©rience Ă la classe entière, ainsi que les rĂ©sultats La première expĂ©rience cĂ´ne de semoule montre que l’angle d’un tas ne dĂ©pend pas de la quantitĂ© de grains. De la mĂŞme manière, ça n’est pas la quantitĂ© de lave qui explique la forme des cĂ´nes volcaniques2 L’expĂ©rience du plan inclinĂ© montre que certains liquides coulent moins vite que d’autres on dit qu’ils sont visqueux quand ils s’écoulent lentement. Le miel est plus visqueux que le shampoing, lui-mĂŞme plus visqueux que l’eau. En ajoutant de la semoule au miel ou au shampoing, on augmente encore la L’expĂ©rience du plan horizontal montre que les liquides les plus visqueux sont Ă©galement ceux qui s’étalent le moins. On remarque que les liquides peu Ă©talĂ©s forment un Ă©difice plus haut que ceux qui se sont L’expĂ©rience du plan horizontal et de la seringue montre que les liquides plus visqueux donnent naissance Ă un cĂ´ne plus veille Ă ce que le parallèle soit fait avec les pentes du volcan les volcans explosifs gris Ă©mettent une lave plus visqueuse que les volcans effusifs rouges. 5. Conclusion 15 min. mise en commun / institutionnalisation La classe Ă©labore collectivement une conclusion en forme de synthèse, comme par exemple Une lave est dite visqueuse quand elle s’écoule lentement. Les volcans rouges Ă©mettent une lave moins visqueuse que les volcans gris. Cette lave s’écoule plus facilement, ce qui explique la forme plus Ă©talĂ©e » des volcans rouges. 6 Le rĂ´le des gaz, construction d’une maquette de volcan Dernière mise Ă jour le 29 avril 2019 Discipline / domaine Sciences et technologie Objectif - Savoir qu’un volcan contient une cheminĂ©e et une chambre magmatique. - Comprendre que la pression des gaz est le moteur principal d’une Ă©ruption volcanique - Comprendre que plus la pression des gaz est Ă©levĂ©e, plus l’éruption est explosive DurĂ©e 115 minutes 5 phases MatĂ©riel Pour la classe - un verre transparent Ă moutarde avec le couvercle - du vinaigre blanc - du liquide vaisselle - du bicarbonate de sodium Pour chaque groupe - pour fabriquer le cĂ´ne volcanique ou le matĂ©riel suivant › 1 kg de farine blanche › 500 g de sel › de l’eau › 4 cuillères Ă soupe d’huile vĂ©gĂ©tale› du colorant vert ou de la peinture Ă l’eau - pour modĂ©liser l’éruption - de l’eau - du colorant rouge ou de la peinture Ă l’eau - 100 ml de vinaigre - 50 g de bicarbonate de soude - 30 ml de produit vaisselle - un saladier - une cuillère Ă soupe - une cuillère Ă cafĂ© - un verre - un support grand plat, carton, plateau, planche… - une bouteille vide de 25 cl - un entonnoir Remarques Essayer Ă la maison avant pour avoir une idĂ©e de la quantitĂ© de vinaigre blanc et de bicarbonate couvercle de carton de feuille 1. Question initiale 15 min. dĂ©couverte L’enseignant revient sur les travaux prĂ©cĂ©dents Nous avons montrĂ© que le cĂ´ne volcanique Ă©tait formĂ© par l’accumulation des matĂ©riaux Ă©jectĂ©s lors de l’éruption et, ensuite, que la viscositĂ© de la lave expliquait l’étalement plus ou moins prononcĂ© de ce cĂ´ne. Pour faire fonctionner notre modèle, nous avons soufflĂ© dans une paille c’est donc l’air soufflĂ© qui a poussĂ© la semoule. » Et dans la rĂ©alitĂ© y a-t-il de l’air, ou d’autres gaz, Ă©mis par le volcan ? »La classe revient collectivement sur la description des Ă©ruptions de la sĂ©ance 1-2, et on constate qu’en effet des gaz sont Ă©mis, et sortent par le mĂŞme endroit que la lave le cratère. Ce qui nous permet de nous interroger sur le rĂ´le de ces gaz est-il possible que ces gaz poussent » la lave vers l’extĂ©rieur ? Afin de permettre une investigation expĂ©rimentale, on s’intĂ©resse Ă des gaz et liquides plus accessibles Connaissez-vous des cas oĂą des gaz sont “mĂ©langĂ©s” Ă des liquides ? »On parle des boissons gazeuses. L’enseignant demande ce qui se passe quand on secoue une bouteille de boisson gazeuse avant de l’ouvrir. Il demande des prĂ©cisions Qu’est-ce qui dĂ©borde ? du gaz ? du liquide ? les deux ? »La discussion permet de s’accorder sur le fait qu’il y a des bulles et que ces bulles, une fois rĂ©pandues sur la table ou les vĂŞtements…, vont mouiller cette table. Cela signifie que du liquide a Ă©tĂ© Ă©jectĂ© le gaz est capable d’entraĂ®ner le liquide vers le veille Ă ce que tous les Ă©lèves fassent bien le parallèle avec le volcan le gaz est capable de pousser la lave Ă l’extĂ©rieur. Il faut beaucoup de gaz pour faire sortir ces tonnes de lave. 2. Recherche expĂ©rimentation 40 min. recherche Il existe un moyen de faire beaucoup plus de bulles avec du vinaigre et du bicarbonate de sodium. Il prĂ©pare une expĂ©rience avec - un gobelet ou un verre transparent, rempli Ă 1/4 environ par du vinaigre ;- une coupelle avec 1 cuillère Ă soupe de bicarbonate de est rĂ©alisĂ©e collectivement il s’agit plus d’une dĂ©monstration que d’une expĂ©rience lorsqu’on verse le bicarbonate de sodium dans le verre, les Ă©lèves observentCe qui se passe fort dĂ©gazage on entend l’effervescence, formation de grosses bulles…Après un premier essai, les Ă©lèves sont interrogĂ©s sur le type d’éruption reprĂ©sentĂ©e ; ils parlent d’éruption faudrait-il pour la rendre explosive ? Il faudrait plus de gaz », plus de pression ».L’expĂ©rience est alors renouvelĂ©e en ajoutant plus de vinaigre, plus de bicarbonate ajouter le couvercle si on veutChacun Ă©crit un compte rendu sur son cahier d’expĂ©riences, ainsi que la conclusion Ă©laborĂ©e ensemble C’est le gaz contenu dans le magma qui le fait sortir. »Le maĂ®tre demande ensuite aux Ă©lèves d’utiliser ce qu’ils ont appris pour concevoir une maquette de volcan. Les Ă©lèves travaillent par groupes, et dessinent leur maquette dans leur cahier d’expĂ©riences. 3. Fabrication de la maquette du volcan 30 min. recherche Les diffĂ©rentes propositions sont comparĂ©es au un exemple de maquette. La lave sera produite comme dans l’expĂ©rience prĂ©cĂ©dente, mais Ă l’intĂ©rieur d’une bouteille. Autour de cette bouteille, on construit un cĂ´ne volcanique soit en empilant de la terre, du papier mâché… soit en fabriquant une sorte de pâte Ă modeler », comme dĂ©crit ci-dessous.1- fabrication de la pâte pour le cĂ´ne volcaniqueOn mĂ©lange 1 kg de farine, 500 g de sel, 4 cuillères Ă soupe d’huile vĂ©gĂ©tale dans un saladier ; Ă part, on mĂ©lange 30 cl d’eau, un peu de colorant ou de peinture pour obtenir une teinte marron ajoute ensuite cette eau colorĂ©e au mĂ©lange prĂ©cĂ©dent. On mĂ©lange le tout Ă la main, jusqu’à ce que la pâte obtenue ne soit plus collante. Si la pâte est encore trop collante au bout de quelques minutes, il suffit de rajouter un peu de - fabrication du cĂ´ne volcaniqueLa bouteille est posĂ©e sur un support qui permettra de transporter la maquette. On entoure la bouteille avec la pâte obtenue, de façon Ă former un cĂ´ne pas trop pentu au besoin, on peut augmenter la quantitĂ© de pâte nĂ©cessaire, ou d’abord faire un cĂ´ne en papier, qu’on recouvre de pâte. Seul le goulot de la bouteille doit maquette est prĂŞte il faut la laisser sĂ©cher une nuit avant de provoquer l’éruption. 4. Le lendemain dĂ©clenchement de l’éruption 15 min. dĂ©couverte Il faut d’abord prĂ©parer la lave seul le vinaigre doit ĂŞtre ajoutĂ© Ă la mĂ©lange 50 ml d’eau tiède Ă 50 g de bicarbonate de soude. On ajoute quelques gouttes de colorant rouge, ainsi que 30 ml de liquide vaisselle, et on mĂ©lange lĂ©gèrement sans faire mousser.A l’aide de l’entonnoir, on verse ce mĂ©lange dans le volcan. Quand tout est prĂŞt, on verse 100 ml de vinaigre dans le volcan l’éruption commence ! 5. Trace Ă©crite et conclusion 15 min. mise en commun / institutionnalisation Les Ă©lèves dessinent leur maquette dans le cahier d’expĂ©riences, et en expliquent le veille Ă ce que les Ă©lèves fassent bien le rapport entre le modèle et la rĂ©alitĂ©. La discussion collective permet de conclure que plus la quantitĂ© de gaz est importante, plus l’éruption est explosive. Si l’on ajoute la conclusion de la sĂ©ance prĂ©cĂ©dente sur la viscositĂ© de la lave, on peut conclure Une Ă©ruption est d’autant plus explosive que la lave est visqueuse et qu’elle contient beaucoup de conclusion est notĂ©e dans les cahiers d’expĂ©riences. 7 Anatomie d’un volcan Dernière mise Ă jour le 29 avril 2019 Discipline / domaine Sciences et technologie Objectif - ConnaĂ®tre l’anatomie d’un volcan cĂ´ne, cheminĂ©e, chambre magmatique DurĂ©e 45 minutes 2 phases MatĂ©riel fiche Ă©lève 1 + correction + image 1. Question initiale 15 min. recherche L’enseignant explique que la maquette rĂ©alisĂ©e prĂ©cĂ©demment avait pour but de reproduire une Ă©ruption. La classe n’a pas cherchĂ© Ă reprĂ©senter fidèlement l’intĂ©rieur du Ă©lèves, individuellement, rĂ©alisent donc un schĂ©ma en coupe de volcan, tel qu’ils se le reprĂ©sentent. 2. Mise en commun 30 min. mise en commun / institutionnalisation L’enseignant compile les diffĂ©rents schĂ©mas au tableau, et demande aux Ă©lèves de les comparer points communs et diffĂ©rences. Cette comparaison permet de mettre en Ă©vidence les Ă©lĂ©ments qui doivent ĂŞtre prĂ©sents sur un schĂ©ma de volcan cf. ci-après.Les Ă©lèves remplissent la fiche Ă©lève 1 avec les "bonnes informations".DĂ©finition Le magma roche en fusion et de gaz Ă ajouter 8 Evaluation Dernière mise Ă jour le 29 avril 2019 Discipline / domaine Sciences et technologie Objectif - Pratiquer une dĂ©marche scientifique ou technologique. - Pratiquer une dĂ©marche d’investigation savoir observer, questionner. - Manipuler et expĂ©rimenter, formuler une hypothèse et la tester, argumenter, mettre Ă l’essai plusieurs pistes de solutions. - Exprimer et exploiter les rĂ©sultats d’une mesure et d’une recherche en utilisant un vocabulaire scientifique Ă l’écrit ou Ă l’oral. DurĂ©e 60 minutes 1 phase MatĂ©riel A construire 1. Evaluation 60 min. Ă©valuation A construire Fermer Nous utilisons un cookie de suivi de navigation pour amĂ©liorer l'utilisation d'Edumoov. ConformĂ©ment au RGPD, tout est anonymisĂ© mais vous pouvez refuser ce cookie.
carte de tous les volcans du monde