AUBONHEUR DES DAMES. de Julien Duvivier. 1930. 89 mn. Parce ce que ce fut le dernier film muet de Duvivier (tourné aux Galeries Lafayette) Paris, à la fin des années 20. Denis Baudu,
AuBonheur des Dames est un film français de Julien Duvivier, son dernier film muet, réalisé en 1930 d'après le roman Au Bonheur des Dames d'Émile Zola. 29 relations. Communication . Téléchargez Unionpédia sur votre appareil Android™! Télécharger. Accès plus rapide que le navigateur! Au Bonheur des Dames (film, 1930) Au Bonheur des Dames est un film
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GTRLg. Affiner par géographieVisite guidée de Coutances Visites et circuits, Patrimoine - Culture, Manifestation culturelle, Histoire - Civilisation, Patrimoine - Culture, Visite guidéeCOUTANCES 50200Le 22/08/2022Visite guidée de la ville de Coutances ou curiosités et trésors cachés se dévoilent à vous... Suivez le guide !!L'Explorateur LH Beer Factory Atelier, Manifestation culturelle, Visites et circuits, Visites et circuits, Manifestation culturelle, Plante - Fleur, MarchéLE HAVRE 76600Le 25/08/2022L'Explorateur été 2022 - LH Beer Factory, la bière Saint Joseph Découvrez avec l'équipe et le fondateur de la Brasserie Saint Joseph, implantée dans les anciens abattoirs, la variété des bières brassées dans la plus pure tradition brassicole, offrant des recettes et des goûts entre modernité et tradition. Après avoir découvert la fabrication, vous pourrez passer à une initiation à la biérologie et à la dégustation dans un moment convivial. L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. Le jeudi 25 août à 18h - A partir de 18 ans. Tarif 25€ Réservation Artisanal 2 Fête, Foire - Salon, Patrimoine - Culture, Manifestation culturelle, MarchéMarmande 47200Le 21/08/2022En raison des fortes chaleurs annoncées ce week-end, le marché artisanal est reporté au dimanche 21 août. L'association Fakto Mano est heureuse de vous présenter la deuxième édition de son marché artisanal à Marmande. Vous y trouverez des arts de la table, du bijoux, de l'illustration, de la décoration, de la mode et accessoires, du zéro déchet , un espace "Zen", un food-truck pour les petites faims et une animation tout au long de la "Médecine et chirurgie du fond des âges" Manifestation culturelle, Conférence - DébatNérac 47600Le 20/08/2022A l’occasion de l’exposition Jacques Dunyach et Stéphane Munoz, une conférence sera animée par Alain Beyneix sur le thème “médecine et chirurgie du fond des âges”. La conférence se tiendra le samedi 20 Août à 17h à l’Ancienne sous préfecture de Nérac. La conférence dure entre 1h et 1h30, et serra clôturée par verre de l’amitié. “Les premiers bergers et paysans du Néolithique européen, entre le VIème et le IIème millénaire avant avaient acquis de sérieuses connaissances médicales. Les trépanations crâniennes et les amputations de membres réalisées avec succès témoignent de techniques opératoires parfaitement maîtrisées qui impliquent un savoir faire transmissible. Les tatouages d’Öti, la momie des glaces, certainement à but thérapeutique révèlent toutefois que la médecine de ce temps demeurait encore empreinte de rituels et de magie.”MONTPELLIER À PETITES FOULÉES Manifestation culturelleMontpellier 34000Le 21/08/2022Chaussez vos meilleures baskets et suivez notre guide en parcourant Montpellier d’une façon totalement inédite ! A petites foulées, vous sillonnerez rues et grandes avenues entre Antigone et le centre historique avec des pauses dédiées à la découverte de notre patrimoine. Cette expérience unique pour les amateurs de sport est une excellente manière en près de deux heures d’entretenir son corps et son esprit ! Rendez-vous 10 minutes au pied de la statue de la Victoire de Samothrace, Esplanade de l’Europe. - Prévoir tenue et chaussures adaptées, eau… - Parcours de 6 km - Rythme adapté à tous les joggers 5 à 7 km/h fêtes de l'été Fête, Manifestation culturelle, Brocante - Vide-grenier, ExpositionMarcheprime 33380Du 19/08/2022 au 21/08/2022Évènement immanquable de l'année à Marcheprime, les "Fêtes de l'été", organisées par l'association Marcheprime Évènements avec l'appui des services techniques municipaux, se déroulent les 3ème week-end d'août, du vendredi au dimanche soir vide-grenier, salon du modélisme et fête foraine sont les animations phares de la journée, tandis que repas, orchestres et feux d'artifice marquent les soirées. Initiées dans les années 90, afin de fêter les 50 ans d'existence de la commune, elles sont depuis devenues traditionnelles et marquent chaque année les dernières fêtes organisées autour du Bassin d'Arcachon. Afin de clôturer l'été, venez danser et vous amuser durant les fêtes de Marcheprime !J'apprends à nager et grandeur nature Manifestation sportiveChemillé-sur-Indrois 37460Du 15/08/2022 au 20/08/2022Le Ministère en charge des Sports renouvelle les plans J’apprends à nager » et Aisance Aquatique » à destination des plus jeunes afin de permettre l’apprentissage de la natation au plus grand nombre, notamment concernant les populations les plus fragiles et résidant sur les territoires carencés. Objectifs des plans J’apprends à nager » et Aisance Aquatique » Réduire les inégalités d’accès à la pratique sportive. Réduire de déficit du savoir-nager enregistré sur le territoire. Dispenser un savoir-nager sécuritaire et écarter le risque de noyade. Favoriser l’accès à toutes les pratiques aquatiques et nautiques en toute sécurité. Découvrir les plaisirs de l’eau et de la Natation. Vivre une expérience positive de l' de Castelmoron-sur-Lot Manifestation culturelle, Fête, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsCastelmoron-sur-Lot 47260Le 22/08/2022Visite du Port Lalande et de Castelmoron-sur-Lot avec Jean-Pierre FERNANDEZ, Raconteur de Pays. Le départ se fait au Port Lalande et la visite est gratuite et ouverte à "A qui le tour ?" Manifestation culturelle, Spectacle, ThéâtreLit-et-Mixe 40170Le 21/08/2022Pièce de théâtre de Francis Cance par la troupe des Papets de Taller Lucien gagne au loto ! Mais que faire de tout cet argent ? Heureusement que Germain, son co-locataire, est là pour lui donner de bons conseils - plus ou moins honnêtes - au milieu des sollicitations soudaines et envahissantes. Le "pauvre" Lucien va passer par toutes les émotions liées à sa nouvelle notoriété... Entre les coups de téléphone répétés, et les visites intéressées, les deux "compagnons" arriveront-ils à trouver une solution pour retrouver leur tranquillité ? Entrée 8 €. Informations au 06 70 35 32 de la Forêt et de l'Expression libre Land Art Manifestation culturelle, Fête, Nature - Environnement, Nature - Environnement, Festival généralisteEymet 24500Le 21/08/2022Sally la Salamandre organise son festival de fin d'été. Après celui dédié au bien-être de l'été dernier, cette session s'articule autour de l'expression libre sous toutes ses formes débat, conférence, atelier philo, artistique, manuelle, botaniste et naturaliste. Land Art avec Marnick Vanelslander atelier pour petits et grands. A partir de matériaux de récupération, naturels collectés ou apportés par vos soins oeuvrons pour créer une expositon collective !Tir à l'arc Sports et loisirs, Sports et loisirs, Manifestation culturelleBonnetan 33370Le 22/08/2022Vous voulez découvrir le tir à l'arc ? Alors n'hésitez pas, rendez vous tous les lundis au Parc de la mairie de Bonnetan à compter du 4 juillet jusqu'à fin aout pour partager un moment en sur les coteaux de Jurançon à vélo Manifestation culturelle, Histoire - Civilisation, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsBizanos 64320Le 21/08/2022Au départ du parc Aquasports, une balade à vélo électrique de 30 kms qui vous mènera, sans effort, sur les coteaux de la chapelle de Rousse pour profiter des magnifiques points de vue sur les Pyrénées, des paysages vallonnés et verdoyants du Béarn. Vous découvrirez avec votre guide, l'histoire du vignoble de Jurançon et dégusterez en fin de promenade un verre de Jurançon. RDV au parc Aquasports. RÉSERVATION OBLIGATOIRE - NOMBRE DE PLACES LIMITÉFêtes locales Fête, Manifestation culturelleRion-des-Landes 40370Du 18/08/2022 au 22/08/2022Jeudi 18 Août 22H Cinéma plein air Vendredi 19 Aout 14H30 Concours de pétanque 18H La Rionnaise Course Pitchouns » puis "Adultes" à 19h 21H30 Course Landaise Formelle 22H Podium fun System Samedi 20 Août 9h Tournoi de Tennis en double 9h30 Marche de Landes et Bruyères 10h Finale tournoi de pelote 12h Repas 14h Course cysliste 16h Match de Rugby au stade 18h Cocarde 20h Animation musicale 20h Repas du rugby 22h30 Concert 23h Podium fun system Dimanche 21 Août 10h30 messe et animation 11h Novillada 12h30 concert 13h30 repas 15h Bal à papa 17h30 animations 18h Novillada 20h30 repas et Tertulia 21h30 animation musicale Lundi 26 Août 11h-17h Journée des enfants 12h repas du rugby 14h30 Concours de pétanque 18h Capéa 19h repas du rygby 21h Gala Comico Taurin 22h Podium 23h30 Feu d'artificeLes Estivales Les Tablées du Terroir & concert Purple Rock Fête, Repas - Dégustation, Manifestation culturelle, MarchéBergerac 24100Le 22/08/2022Retour des tablées du terroir à Bergerac, événement incontournable de l'été ! Des producteurs sont sur place et cuisinent leurs produits que vous pouvez déguster sur le port de Bergerac. Avec le groupe Purple Rock rock en animation sportive et découverte du grand tour du lac Nature - Environnement, Manifestation culturelleMimizan 40200Le 22/08/2022Découverte du grand tour du lac y compris du parc de Gombaut . Groupe de 10 personnes maximum sur réservation uniquement 05 58 82 45 79 Accès au lieu de rdv possible par l'avenue du lac et accès à pied par la passerelle ou bien par la rue de sur la Bataille de Castillon 1453 à Castillon -La-bataille Manifestation culturelle, ExpositionCastillon-la-Bataille 33350Le 19/08/2022Programme sur l'exposition de la "Bataille de Castillon 1453" 26 Juillet Inauguration de l'exposition avec M. Le Maire, Jacques Breillat, le Conseil Municipal et le GRHESAC, à partir de 19h00. 30 Juillet Conférence "le site de la bataille de Castillon" par Maurice Friot à 17h00. 06 Aout Conférence "Le jardin médiéval formes et usages?" par Lucas Laporte à 17h00. 12 Aout Conférence "La bande dessiné au service de l'Histoire? Le cas de la bataille de Castillon par GLORIS et PARMA" par Sarah Delpy à 17h00. 19 Aout Conférence " Lire sous la tente pratiques de la lecture et de l'écriture dans l'art de la guerre à la fin du Moyen Age" par Romain Wenz à 17h00. 19 Aout Conférence "De la connaissance de l'armement pour étudier la guerre l'exemple de la bataille de Castillon 1453" par Vincent Haure à commentée de l'Office de Tourisme "La Haute-ville et ses remparts" Randonnée et balade, Balades, Visites et circuits, Manifestation culturelle, Manifestation culturelle, Histoire - Civilisation, Patrimoine - CultureGRANVILLE 50400Le 25/08/2022De la Révolution Française, en passant par la Guerre de Cent ans, la Haute Ville se dévoile. Egarez-vous le temps d’une visite dans les ruelles pavées de la vieille ville, à coup sûr des panoramas à couper le souffle s’offriront à vous ! Arpentez les remparts, sillonnez le parvis de l’Eglise Notre-Dame du Cap Lihou et découvrez l’Histoire de la Haute Ville de Granville. 5€/adulte – 4€/enfant de moins de 12 ans – Gratuit pour les moins de 3 ans. Durée 1h30 – Accessible aux personnes à mobilité réduite. Réservation locales Fête, Patrimoine - Culture, Feu d'artifice, Manifestation culturelleArthez-de-Béarn 64370Le 21/08/2022Messe suivie du dépôt d'une gerbe de fleurs au monument aux morts. 12h15 Vin d'honneur offert par la municipalité et animé par la banda "Los clarineros" qui déambulera jusqu'à 17h. Cela sera suivi d'un apéritif sur la place de la mairie organisé par la municipalité et animé par une bandas. Discours du président du comité des fêtes. 20h Jambon-piperade par l'ACCA sur la place Saubestre. 23h à 2h Bal animé par Box'Son 23h Feu d'artifice visible depuis la place Cultures & Nature Couze et Saint Front, village de moulins Manifestation culturelle, Nature - Environnement, Sports et loisirs, Patrimoine - Culture, Randonnée et balade, Manifestation culturelleCouze-et-Saint-Front 24150Le 25/08/2022On ne croise pas souvent de villages papetiers dont l’activité passée perdure encore aujourd’hui, alors profitons-en ! Votre guide-conférencière vous accompagnera lors d’une balade commentée à travers le village et le long de la Couze, mais aussi sur les sentiers alentours pour prendre un peu de hauteur dans la fraicheur des sous-bois. De retour au village, une artiste céramiste et sculpteur passionnée partagera et racontera son art, ses matières de prédilections, son style. Nos amis les chiens sont admis en laisse, la balade n'est pas accessible aux poussettes et fauteuils guidée de Périgueux Le Puy Saint-Front au Moyen-âge Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsPérigueux 24000Le 22/08/2022Lundi 22 août Venez découvrir le quartier médiéval, son histoire, son patrimoine et bien évidemment la cathédrale Saint-Front. Départ à 15h depuis l’office de tourisme. Durée de visite 1h30 Réservation conseillée. Groupes limités à 30 guidée de Périgueux Le Puy Saint-Front au Moyen-âge Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsPérigueux 24000Le 22/08/2022Lundi 22 août Venez découvrir le quartier médiéval, son histoire, son patrimoine et bien évidemment la cathédrale Saint-Front. Départ à 16h depuis l’office de tourisme. Durée de visite 1h30 Réservation conseillée. Groupes limités à 30 HISTOIRE D’ÉTAPLES-SUR-MER » Histoire - Civilisation, Manifestation culturelleETAPLES, 62630Le 20/08/2022Par le musée Quentovic Samedi 20 août à partir de 10 h - Départ de l’office de tourisme Présentation illustrée du contexte diaporama et balade commentée dans les rues de la ville. La ville d’étaples-sur-mer bénéficie d’une riche histoire, grâce à son ancienneté due à sa situation géographique entre terre et mer. Le guide vous mènera dans les rues de la ville pour découvrir l’architecture pittoresque de la cité des pêcheurs et les sites clés qui illustrent son histoire les bâtiments anciens moulin, hôtel de ville, anciens hôtels particuliers, les lieux liés à la vie quotidienne marché…, l’architecture spécifique liée à la pêche port, halle à la criée, calvaire…. Tarif enfant 2,70 €/ adulte 3,70 €. Durée 1 h 30 Sur réservation 2 personnes minimum et 35 personnes maximum Renseignements office municipal de tourisme 03 21 09 56 94Repas chez le vigneron Fête, Repas - Dégustation, Vin - Oenologie, Vin - Oenologie, Vin - Oenologie, Manifestation culturelle, Visites et circuitsCastelnau-Tursan 40320Le 18/08/2022Pascal, vigneron adhérent à la Cave de Tursan, vous reçoit chez lui, au cœur de son vignoble. Vous partagerez sa passion du métier de vigneron cycle de la vigne, parcours du raisin, depuis les vendanges, la vinification, l'élevage, jusqu'à la mise en bouteille. L'histoire du vignoble et ses différentes appellations n'auront plus de secrets pour vous. Un repas vous sera servi sur la parcelle, accompagné de belles cuvées de vins landais. Rendez-vous à la Cave des Vignerons Landais à Geaune Inscription auprès de l'OT Landes Chalosse Animation limitée à 20 personnes maximum Annulée si moins de 5 inscrits - Repli à la Cave si mauvais tempsMusique en Bas Armagnac Les Cordes classiques Manifestation culturelle, Musique, Musique classique, ConcertHontanx 40190Le 21/08/2022Pour ce deuxième concert, les lauréats de l'Académie Ravel installe leurs instruments à cordes dans l'église Saint-Martin d'Hontanx. Une visite du village sera proposée dès 16h avant de retrouver Emmanuel Coppey au violon, Marc Coppey au violoncelle et Jean Sautereau à l'alto. Ils interprèteront des oeuvres de BACH, Suite n°1 pour violoncelle seul et Suite anglaise n°3 pour violon et violoncelle, MOZART, Duo en sol majeur pour violon et alto et de BEETHOVEN, Trio à cordes n°5 opus 9 n° nocturne avec dîner-concert au jardin des nénuphars Manifestation culturelle, Foire - Salon, Musique, Nature - Environnement, Plante - Fleur, Repas - Dégustation, Musique contemporaine, ConcertLe Temple-sur-Lot 47110Le 21/08/2022Découvrez l'aspect enchanté du jardin à la fin de la journée, lorsqu'il s'illumine, les grenouilles reprennent possession des lieux et les nénuphars nocturnes commencent à s'ouvrir. Dîner-concert et promenade nocturne à la lueur des bougies réservée à la clientèle du restaurant à partir de 19h30. Menu obligatoire. Réservation "Le hasard mais pas que..." de Annie Brechet Manifestation culturelle, ExpositionLe Temple-sur-Lot 47110Du 08/08/2022 au 21/08/2022Retrouvez l'exposition "Le hasard mais pas que..." de Annie Brechet à la salle d'exposition de l'Office de Tourisme Lot-et-Tolzac. Exposition visible aux heures d'ouverture de l'Office de Tourisme du lundi au samedi, de 10h à 18h, et de 10h à 13h le vendredis by Meyer's Manifestation culturelleChatenois 67730Du 19/08/2022 au 26/08/2022Soirée avec concert et repas à thème différent chaque semaine, animation pour les enfants. 16 et 17 juillet week-end belge. Concert gratuit, repas payant sur réservation. 01/07 onglet de bœuf sur plancha - 08/07 cochon à la braise farci - 15/07 jambon braisé à l'os, animation taureau mécanique - 16 & 17/07 spécialités, orchestre et exposants belges - 22/07 sanglier à la broche - 29/07 côte de bœuf sur plancha - 05/08 gigot d'agneau à la broche - 12/08 burger maison - 19/08 bœuf à la broche - 26/08 paëlla de chez Nico, animation toboggan géant pour les enfants. Concerts groupe Décibel, sauf 16 & 17/07 orchestre belge, 22/07 et 19/08 groupe cyanotypes Fête, Manifestation culturellePayzac 24270Le 22/08/2022Eveillez votre créativité et venez découvrir et expérimenter les techniques de la photographie avec l'artiste Nolvenn Le Goff, l'occasion idéale pour vous de créer un objet artistique unique pour vous ou pour offrir. Les possibilités sont infinies ! Pour les adultes et les enfants + 8 ans. 2 participants minimum Réservation obligatoire minimum 2 jours avant le jour de l' À LA SPÉLÉOLOGIE Manifestation culturelleThorigné-en-Charnie 53270Du 19/08/2022 au 24/08/2022La grotte René-Paul est une cavité horizontale non aménagée ne nécessitant qu’un casque avec éclairage comme matériel pour l’explorer. L'idéal pour s'initier à la spéléologie tout en passant un agréable moment, en famille ou entre amis, sous terre ! 10h/12h 14/16h 16h/18h La sortie souterraine dure environ deux heures, le club fournit le matériel nécessaire à l'exploration casque avec éclairage, combinaison de protection sur demande en fonction des tailles disponibles les chaussures ne sont pas fournies. Sur réservation obligatoire au moins 48h à l'avance 06 74 45 20 07 / aventurespeleo53 L'activité est encadrée par un initiateur fédéral diplômé et des spéléologues au crépuscule Randonnée et balade, Balades, Visites et circuits, Manifestation culturelle, Nature - Environnement, Randonnée et baladeBARNEVILLE-CARTERET 50270Le 19/08/2022Besoin de changer d’air ? De renouer avec la nature ? Alors mettez de bonnes chaussures de marche et venez découvrir les chemins de randonnée du Cotentin. Parcourir son littoral et admirer ses beaux paysages vous procurera une sensation de bien-être inouïe. Si à l'aller, vous pourrez admirer des panoramas puissants, le retour se fera à la lampe torche, dans le silence du jour qui se couche. La nuit, les acteurs du règne animal changent les pipistrelles commencent leur ballet et on peut entendre au loin le hululement de la chouette ou le croassement des grenouilles. Une expérience inoubliable terminée en douceur autour d'un verre de jus de pomme ou de apéro du jeudi avec Willo Manifestation culturelle, Fête, Musique, Repas - Dégustation, Concert, Manifestation culturelleSaint-Jean-de-Luz 64500Le 25/08/2022Aux mois de juillet et août, pendant les vacances scolaires, les concerts apéro du jeudi soir sont de retours au kiosque. Profitez de ces concerts durant votre balade en centre-ville ou directement en terrasse. Ce soir c'est le groupe Willo qui anime votre apéritif. Willo est un groupe de musique Folk / Soul / Blues. Duo composé de Cécile au chant et Olivier au chant et à la guitare. WILLO est la rencontre de deux musiciens qui livrent une folk inspirée, tantôt moderne, tantôt imprégnée des codes originaux des traditionnels outre-Atlantique. Influencé par le blues et la soul, ce duo fait le pari de proposer une écriture anglo-saxonne au service des paysages sonores qu'évoque sa rendez vous, randonnée sur le secteur du Commanday Nature - Environnement, Sports et loisirs, Randonnée et balade, Patrimoine - Culture, Manifestation culturelleMorcenx 40110Le 22/08/2022Le grand lac du nord de la Réserve à la découverte de l'histoire, la flore, la faune et la gestion du de Yoga en front de mer Fête, Sports et loisirs, Manifestation culturelleCapbreton 40130Le 22/08/2022Cours de Yoga en front de mer, à vos tapis ! Lundi, mardi, jeudi , vendredi et dimanche 7h45-8h45 & 9h-10h Terrasse du casino Tous les mercredis 18h45-19h15 Pelouse du mini golf Mercredi & samedi 8h30-9h30 Plage notre dame Tarifs 8€ la séance 40€ les 6 séances Renseignements 06 86 69 48 97Exposition Bleu, la Galerie Exposition des artistes de la galerie Manifestation culturelle, Atelier, Atelier, Peinture, ExpositionSaint-Jean-de-Luz 64500Du 20/08/2022 au 15/09/2022Pour terminer la période estivale, la galerie expose un échantillon de ses expos passées. Le prétexte à se rappeler des coups de cœur ou à découvrir les œuvres qu'on n'avait pas vues... Du Mardi au Samedi de 10h à 12h30 et de 15h à 19hCourse landaise Fête, Patrimoine - Culture, Manifestation culturelleCapbreton 40130Le 19/08/2022Sport gascon, la course landaise n'a rien de comparable à la corrida. Le Gascon, par goût du défi, du courage et du beau geste, accepte tous les risques, mais s'interdit de causer la moindre blessure à la vache. Les arènes de Capbreton située au parc de loisirs du Gaillou vous propose de découvrir leurs soirées- spectacles de course landaises. Les écarteurs et le sauteur tous vêtus d’un costume traditionnel pailleté affronteront leurs partenaires, les vaches landaises, sélectionnées par la Ganadéria Armagnacaise. De nombreux jeux seront ouverts aux amateurs de notre fidèle public afin d’évaluer leur grande forme physique face aux vaches landaises jeux réservés au plus de 18 ans. Une partie comico taurine entièrement ludique est réservé aux enfants. Le spectacle se clôturera par un traditionnel toro de Fuego feu d'artifices. Ne manquer pas cette soirée riche en émotions. Tout bout du conte.. Fête, Manifestation culturelle, ExpositionChef-Boutonne 79110Du 19/07/2022 au 20/08/2022Exposition Au bout du conte Du 19 juillet au 20 août à la médiathèque de Chef-Boutonne Il s'agit de redécouvrir ou relire 13 contes, classiques ou plus exotiques parmi des centaines recensés, et de se poser la question "qu'y a-t-il au bout du conte ?" Que nous disent les contes sur l'enfance, sur les relations parents-enfants, sur l'amour, sur le devenir adulte des enfants c'est d'avantage grandir, sur la justice, la destinée, le bien et le mal, la mort même ? Et tout simplement, pourquoi lire encore et toujours ces histoires qui semblent se répéter inlassablement ? "Au bout du conte" est une exposition prêtée par la MDDS Médiathèque Départemental des Deux-SèvresFestival Paseo Manifestation culturelle, Manifestation culturelle, Concert, Manifestation culturelle, Festival généralisteBayonne 64100Le 29/08/2022Festival pluridisciplinaire de musique, danse et rue Louis Barthou s'anime La rue des Talents Manifestation culturelle, Fête, Exposition, Musique contemporaine, Manifestation culturelle, ConcertOloron-Sainte-Marie 64400Du 24/08/2022 au 27/08/2022Les jeunes du CMJ proposent l'événement "La rue des jeunes Talents" Viens chiller dans la Rue des Arts, chaque jour à 11h et à 18h et découvre de jeunes chanteurs-teuses, musicien-ne-s, danseur-seuse-s, dessinateur-trices qui ont à cœur de réenchanter la rue Louis Barthou !Visite guidée cathédrale express Manifestation culturelle, Histoire - Civilisation, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsBayonne 64100Le 22/08/2022Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco au titre de Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Vous avez 30 minutes pour saisir les clés de la cathédrale Sainte-Marie qui domine la ville depuis huit - Zambet le clown Fête, Spectacle, Théâtre de rue, Manifestation culturelle, SpectacleSeignosse 40510Le 22/08/2022Zambet le clown. Un clown loufoque et fantaisiste qui touche tous les publics, petits et grands. Humour, comique de situation, fantaisie burlesque, musique et magie sont au programme. A 21h, place Castille à Seignosse Océan. Organisé par la Mairie de du Phare Drôle de Jazz Manifestation culturelle, Musique, Musique contemporaine, Variété française, Concert, SpectacleLège-Cap-Ferret 33950Le 20/08/2022En proposant un spectacle joyeux, insolent, bravache, virtuose, swing, spirituel, sensuel…, un spectacle dont la principale originalité est pourtant d’une banalité confondante Ils chantent en français ! Drôle de Jazz convoque les plus grandes figures de l’histoire du jazz et place des mots français sur leurs mélodies et leurs improvisations avec une science du swing et une qualité d’écriture incomparables. Fort heureusement pour eux, les points de comparaison sont peu nombreux !. Tant de qualités réunies en un quintet, cela semble relever de la publicité mensongère. La meilleure façon de vérifier la véracité de leurs allégations, c’est encore d’assister à leur show Saperlipopette, un anglicisme !!! et de vous écrier à l’unisson d’un public enthousiaste Drôle de jazz !!! ».Soirées dégustation au Domaine les bertins Foire - Salon, Patrimoine - Culture, Vin - Oenologie, Vin - Oenologie, Vin - Oenologie, Manifestation culturelleSaint-Astier 47120Du 18/08/2022 au 29/08/2022Soirées dégustation tous les lundis et jeudis au Domaine les Bertins. Produits issus du canard gras, vins du domaine, confitures et délicieuses biscuiteries et gourmandises maison à déguster en toute convivialité. Du plaisir pour les papilles en toute simplicité avec des explications individualisées. Les enfants sont magnifiquement bien accueillis, jus de pomme, toast, coloriage et pochette surprise... Ils demandent à Lug'en Scène Épouvantails Manifestation culturelle, Lecture - Conte - Poésie, Festival généraliste, ThéâtreLoudun 86200Le 20/08/2022Adaptation en extérieur par la Cie Blast de la pièce Epouvantails » dont Arthur Schmidt-Guezennec est l’auteur Fable écologique, fantastique et poétique » C’est un pays qui ressemble au nôtre. Il y fait trop chaud. Victoire voit le terrible futur, elle quitte son poste pour trouver l’homme de sa vision. À la lisière d’un bois vit Paul, un rebouteux capable de soigner le mal qui ravage la campagne. La Mère est malade, Sven revient de l’étranger pour convaincre Paul de la guérir. Le sol hors de la Trace est dangereux, mais il faut agir ! Le public suit les personnages entre les scènes, le long de la Trace. Dans cette déambulation en pleine nature, le théâtre et la poésie peuplent le paysage. Sur réservation au 05 49 98 81 59Montée au clocher et découverte de l'abbatiale Manifestation culturelle, Patrimoine - Culture, Pour enfants, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsSaint-Sever 40500Le 22/08/2022Découvrez l'histoire et l'architecture de l'abbaye et une vue imprenable depuis le haut du clocher de l'abbatiale. Rdv dans l'abbatiale 5 personnes/ Lug'en Scène Menace d'éclaircie Manifestation culturelle, Concert, Festival généralisteLoudun 86200Le 19/08/2022Rock survitaminé et musette sans paillettes Menace d'éclaircie c'est une sorte de boys band de rue, qui a un bon demi-siècle de retard sur le top cinquante, mais qui ne s'en rend pas compte une musique de rue atypique qui emprunte autant à ZZ Top qu'à Verchuren. Rock' n roll attitude, distorsion, mais aussi paso doble et java ! Une musique originale, composée pour servir le décalage et le mélange des genres. Le spectacle est aussi prétexte à se laisser raconter l'histoire de ces cinq frangins convaincus d'être des stars du rock 'n roll dès qu'ils se trouvent sur un trottoir avec leurs lunettes de soleil. Un show qui permet de rire des relations fraternelles, de découvrir avec effroi les idoles qui ont bercé leur jeunesse... et de se laisser happer dans leurs chorégraphies loufoques !Marché de la poterie et de la céramique Manifestation culturelleSoufflenheim 67620Du 20/08/2022 au 21/08/2022Le savoir-faire à l’honneur des quatre coins de la France et d’ailleurs. L'événement réunira une cinquantaine de céramistes venus de France et d’ailleurs. Ils vous présenteront leurs créations ainsi que leurs techniques en proposant des démonstrations. La qualité et l’originalité du travail de chaque céramiste permettent de présenter une large palette d’œuvre, telle que des sculptures, des objets décoratifs et arts de la table, des poteries… avec une variété de technique grès, faïence, porcelaine, raku…Les artisans proposeront à la vente leurs créations. C’est l’occasion d’une sortie familiale pour flâner, acheter ou simplement découvrir les techniques de la céramique. Des animations gratuites auront lieu tout au long de la journée. Restauration sur place et entrée Lumières du Baroque Comme un air de Bach Manifestation culturelle, Fête, Musique, Manifestation culturelle, Concert, Festival généralisteCelles-sur-Belle 79370Le 25/08/2022Lumières du Baroque - Concert Comme un air de Bach Jeudi 25 août à 21h à l'Abbaye Royale de Celles-sur-Belle réfectoire Même si Johann Sebastian Bach lui-même fût presque oublié jusqu’au 19e siècle, on peut s’étonner qu’après 70 ans de reconquête » de la musique baroque, les noms de Johann Christoph Bach 1642-1703, Johann Michael Bach 1648-1694 et Johann Bernhard Bach 1676-1749 ne soient connus que d’une poignée de spécialistes. L’Escadron Volant de la Reine propose ici sa toute dernière création de 2022, une immersion dans les oeuvres de la grande famille de musiciens que furent les Bach. Avec l’Escadron Volant de la Reine Plus d'informations sur le festival guidée Trotte la ville avec Neve Manifestation culturelle, Histoire - Civilisation, Patrimoine - Culture, Visites et circuitsBayonne 64100Le 22/08/2022Et si vous remontiez le temps avec Neve de Seng Gassit, marchande de poisson en 1609 ? Elle vous accueille dans sa belle cave médiévale. Partez à la recherche du port de pêche et du marché aux poissons...Concert R Can Manifestation culturelle, Fête, Musique, Variété française, ConcertLège-Cap-Ferret 33950Le 19/08/ est un artiste joyeux et engagé, vrai et sincère, qui partage son style à la croisée du Rap et de la Chanson Française, mêlant accordéon et contrebasse ; un style que l’on pourrait caractériser de Hip-Hopulaire. Né dans une banlieue de Région Parisienne, il connaît les galères, les embrouilles et la rue. Cela marque un homme la rue. Jusqu'à cette main tendue, cet Amour, qui lui fera prendre le chemin du sud de la France. Il se reconstruit et développe des ateliers d'écriture pour les enfants, ou encore avec des détenus en prison, mais surtout, il sillonne les routes, multiplie les concerts, distribue des sourires sur scène, suscite la curiosité et répand un message ultra-positif au public. Il affine au gré de ses lives urgents, son propre style original et Nuit visite insolite Manifestation culturelleBréauté 76110Le 22/08/2022Par les chemins et petites routes, découvrez le village de Bréauté et profitez d’une visite décalée, à la lampe torche, de l’église Saint-Georges, à l’histoire étonnante. RDV à 20h30 3,7km / à partir de 8 ans RDV à 20h30 lieu exact donné à la réservation Gratuit sur réservation à partir du 4 juillet Programme complet supplémentairesAtelierBaladesBrocante - Vide-grenierConcertConférence - DébatExpositionFestival généralisteFeu d'artificeFoire - SalonFêteHistoire - CivilisationLecture - Conte - PoésieManifestation culturelleManifestation sportiveMarchéMusiqueMusique classiqueMusique contemporaineNature - EnvironnementPatrimoine - CulturePeinturePlante - FleurPour enfantsRandonnée et baladeRepas - DégustationSpectacleSports et loisirsThéâtreThéâtre de rueVariété françaiseVin - OenologieVisite guidéeVisites et circuitsBas-RhinDeux-SèvresDordogneGirondeHéraultIndre-et-LoireLandesLot-et-GaronneMancheMayennePas-de-CalaisPyrénées-AtlantiquesSeine-MaritimeVienne
Le deal à ne pas rater Coffret Pokémon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français où le ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez AuteurMessageInvité Empire State of MindInvité Sujet L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 19 Fév - 1908 Avec mes gains au casino, je me suis acheté une casquette de yachtmanAvec mes pertes, j'aurais pu me payer le casino ! Dingue comme ce simple mot pouvait faire briller les yeux de Gabrielle. Bien entendu, officiellement, elle n’avait pas grand-chose à faire ici, n’étant pas inscrite à Fordham. Mais en tant qu’ancienne élève fréquentant quelqu’un qui était toujours élève, elle en avait bien le droit, après tout ? Et, même dans le cas contraire, elle se souciait bien peu de cela. Elle allait entrer, point s’était préparée pendant de longues heures pour cela. Trouver une belle robe – noire légèrement pailletée – pour la soirée, des escarpins à talons – histoire de gagner quelques centimètres – ainsi que ses cheveux, à nouveau oranges après le rouge, coiffés et bouclés. Un léger maquillage par-dessus le tout, une petite veste et elle était prête à partir. Prenant clés et sac à main, elle sortit de chez elle, priant pour ne pas croiser le chemin d’un voleur à l’arrachée en passant. Elle n’avait à vrai dire aucune idée de la somme que contenait son portefeuille. Des centaines, des milliers peut-être. L’argent n’avait que peu d’importance pour elle. Surtout pour une soirée casino, où l’important serait de s’amuser, de dépenser sans compter. Et, cela, elle le faisait à la talons claquaient en rythme sur les pavés, alors qu’elle s’approchait du night club en question. On entendait déjà la musique, les rires et les cris, rien qu’en étant dehors. L’ambiance devait être à son comble, l’alcool coulant sans doute à flots. Parfait, elle adorait cela. Le tout serait de retrouver Christofer dans cette foule. Après tout, c’était un moyen comme un autre de fêter la Saint Valentin. Elle avait beau se la jouer française romantique, elle se voyait mal passer la soirée au restaurant face à lui, avec plein de ballons roses horribles partout. Peut être une simple soirée chez lui aurait suffit, avec un film, un petit repas et sans doute quelques gratouillements sur sa guitare. Mais l’appel du jeu s’était fait plus fort. De toute façon, l’un comme l’autre dépensaient sans compter. Cela risquait donc d’être des plus son entrée, elle ne put qu’entendre les fameux bruits de machines à sous, pièces tintant joyeusement lorsqu’elles tombaient, cris de joie ou de désespoir des joueurs. Messieurs, faites vos jeux. » Trente dollars sur le 24 rouge » Nous avons un gagnant ! Félicitations ! ». Les yeux de Gabrielle se faisaient brillants et malicieux, alors qu’elle se frayait un chemin dans la foule. Parfois, les étudiants la reconnaissaient, la faisant se retourner sur son passage. Sourires, paroles rapidement échangées, quelques bises même, avant de reprendre sa route, se faisant difficilement un chemin partout ces gens bien trop grands pour elle. Heureusement qu’elle ne s’était pas contentée d’un On se retrouve là bas », donnant un point de rendez-vous précis. Retrouver Christofer là dedans ? Mission quasi-impossible. Quelle idée elle avait eue, vraiment, que de croire que cela serait plus simple que d’y aller ensemble, lui venait la chercher à son appartement. Quelle têtue elle faisait, le bar fut bientôt dans son champ de vision, et lui avec. Le cœur de Gabrielle se mit à battre plus fort, son sourire devenant sincère et doux, alors qu’elle s’approchait de lui. Elle posa une main sur son bras, se hissant comme toujours sur la pointe des pieds pour atteindre ses lèvres, les talons aidant. – Hey ! Prêt à dilapider une bonne partie de la fortune Dumoulin en une soirée ? Dis-moi que tu sais jouer au poker, j’ai toujours rêvé de faire la femme pulpeuse regardant son mari jouer ! Enfin, sans le cigare pour toi ! Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 19 Fév - 2208 Une soirée dans un casino improvisé ; toujours plus original qu’un repas dans un restaurant chic qui se terminerait par deux ou trois chocolats. Pas moins casse-tête, par contre. Dans un restaurant chic, il faut bien s’habiller. Mais dans un simili-casino, c’est obligé de porter le costume-cravate ou bien le port du jean était tout à faire correct ? Gros dilemme. Disons que si Christofer pouvait éviter de sortir un smoking, il serait plus que joyeux. Ça lui faisait plutôt bien, en fait, malgré tous les tatouages ; il était le seul à ne pas s’en rendre compte. Bon, au pire il pouvait faire un mélange. Un jean ni trop serré ni trop large, noir pour passer inaperçu, à la place du pantalon habituel, et un veston juste un peu plus simple que celui du tuxedo habituel par-dessus une chemise blanche. Et la cravate noire, bien sûr, ça il ne passerait pas par-dessus. En gros, c’était chic sans donner mal au cœur à cause d’un excès. L’idéal. Faudrait qu’il se convertisse en styliste. Ou vérifier que tout est en ordre avant de partir, donner à manger et de l’eau à Eli le chien –qu’il avait bien évidemment été acheter à l’animalerie le lendemain de sa toute première rencontre avec le chat de Gaby-, apporter le portefeuille, les clés de maison et de voiture –une jolie Mazda 3 bleue turquoise sur laquelle il avait arrêté son choix en septembre quand il en avait eu assez de prendre le bus-, le téléphone portable juste au cas, un paquet de chewing gum à la menthe –difficile de ne pas en mâcher sans arrêt quand on en prend l’habitude- et faire une dernière vérification des cheveux avant de finalement partir. Il s’ennuyait déjà de son toutou, d’ailleurs. C’était limite s’il ne téléphonait pas à une baby-sitter chaque fois qu’il s’absentait. Papa Tofer arriva en même pas trente minutes tout le monde était en train de faire des bébés, donc presque pas de voitures en ville sur la rue où ce trouvait le LoungeApple. Par précaution, il tourna pour aller se garer dans une ruelle adjacente, tout comme pas mal tout le monde, en fait. Bah. Il verrouilla ses portières, ce qui activa en même temps l’alarme. Pas comme s’il prévoyait l’entendre de l’intérieur, mais c’était automatique. Bon, souffler une dernière fois et entrer dans l’endroit presque surpeuplé où les bruits ne manquaient pas. En tout cas, l’ambiance était réussie. Gabrielle et lui avaient conclu de se retrouver devant le bar, il chercha donc l’endroit des yeux et s’y dirigea. Mieux valait ne rien commander pour l’instant et attendre la jeune femme qui était sans aucun doute sur le point d’arriver. N’empêche, ça aurait été tellement plus simple d'aller la chercher. Elle doutait probablement encore de ses capacités de conducteur, ne fallut même pas cinq minutes pour qu’une main ne se pose sur le bras de Toffee. Ah tiens, il surveillait l’arrivée de la chevelure rousse, mais clairement pas assez attentivement. Il se pencha quand il la vit se mettre sur la pointe des pieds –fallait bien lui laisser croire qu’elle pouvait l’atteindre simplement en portant des talons hauts et en se remontant- pour l’embrasser. Rapidement, mais adorablement.– J’ai joué au poker une fois dans ma première année d’université et j’ai beaucoup regretté mes vêtements au cours de la partie. Au pire je ferai le monsieur perdu regardant sa femme jouer, cigare en plus pour toi. Ou bien je tenterai le tout pour le tout et demain je déménage dans une boite en le poker n’était vraiment pas son truc. Enfin, il n’avait jamais joué avec de l’argent, mais ça lui avait pendant une longue soirée coûté de se déshabiller à maintes reprises. Ça avait suffit à le démoraliser. Par contre il était champion aux échecs ! D’accord, déjà moins valorisant. – Mais j’aime bien le Blackjack. Et j’suis prêt à tenter n’importe quoi vu que j’ai pas de limite budgétaire. Même le poker s’il le devait avoir environ deux-milles dollars dans son portefeuille. En coupures de vingt dollars, c’était franchement très épais. Et probablement pas nécessaire puisque le budget de 99% des joueurs autour d’eux était sans aucun doute beaucoup plus bas. Raisonnable. Faudrait qu’il fasse des efforts pour que personne aux alentours ne comprenne qu’il était moins dans la norme » qu’on le croyait. Surtout qu’il pouvait reconnaitre quelques visages autour. Tofer se pencha pour aller poser un baiser sur la joue de Gaby, presque par principe, puis la prit par la main en la regardant à nouveau, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres. – J’aime ta robe. T’es super jolie dedans. Quoi que tu l’es tout le temps, mais ça fait toujours spécial de te voir en robe. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Sam 20 Fév - 1711 Elle avait beau savoir que c’était tenue correcte exigée », le voir habillé comme cela avait quelque chose de fascinant. Cela la dérangeait seulement parce qu’elle ne pouvait plus voir ses tatouages. C’était déconcertant, tant elle était habituée à admirer sa peau encrée – sans oublier le fait qu’elle s’était un jour amusée à tous les compter. Mais cela lui allait bien. Plus que bien, d’ailleurs. Quelque chose qu’elle apprécierait voir plus que ce soir là, bien sur, il se baissa pour se laisser embrasser. Elle en avait l’habitude, à force, et préférait passer outre cela. Il était grand, elle était petite, fin de la discussion. Rapide baiser du bout des lèvres, cela suffisait. Non pas que de l’embrasser à pleine bouche l’aurait dérangée. Mais pas en plein lieu public comme cela. Elle connaissait assez l’adorable timidité de Christofer pour conversation alla naturellement vers le poker, grand sujet de la soirée. Elle avait appris à le jouer, des années plus tôt, avec des bonbons comme mise de jeu. Uniquement parce que leurs parents n’étaient pas assez fous pour laisser la progéniture dilapider leur argent à droite et à gauche. Elle était bien piètre joueuse, d’ailleurs. Sans doute la capacité à cacher ses émotions qui lui faisait T’auras le droit d’installer ton carton dans mon salon, va !Elle doutait fortement que Christofer puisse jouer jusqu’à en perdre sa maison, tout de même. Celle-ci valait une vraie petite fortune, après tout. Et puis, les billets, c’était bien, parce qu’ils en avaient à gogo. S’il se mettait à plaquer son trousseau de clés sur la table de jeu, par contre, elle aurait toutes les chances d’intervenir. Il ne fallait pas abuser des bonnes ? Oui, pourquoi pas ! Elle n’y avait jamais vraiment joué, lui préféra la roulette et son hasard. Mais il fallait bien un début à tout, n’est-ce pas ? De toute façon, ce n’était pas comme si elle avait peur de se ruiner dû au fait qu’elle ne connaissait pas les règle. Cela avait, au contraire, quelque chose d’amusant et d’ déposa alors un baiser sur sa joue, la complimentant sur sa tenue. Rien que pour de telles paroles, elle se serait bien habillée en robe tous les jours ! Mais ce n’était pas franchement son truc. Elle n’aimait pas montrer ses jambes, ses genoux bien trop maigres. Au pire, elle mettait toujours des collants opaques. Là, elle se sentait un peu mise à nue. Mais s’il aimait cela, le jeu en valait bien la chandelle, après tout. Heureusement qu’il faisait plutôt sombre, d’ailleurs. Cela cachait ses joues rouges de gène et de plaisir face au Merci. C’est une… En fait, on s’en fout un peu du nom du couturier. J’en ai quelques rares autres en stock, si ça t’intéresse. Mais t’es pas mal non plus. Ca cela changeait de ses habituels tee-shirts Drop Dead. S’était-il rendu compte, d’ailleurs, qu’elle lui en avait chipé un, à force ? Sans doute. C’était assez sympa, pour trainer toute la journée dans son appartement, comme assez parlé vêtements. Ils n’étaient pas venus pour cela, après tout. Prenant sa main, elle le trainant jusqu’à la caisse, sortant tout naturellement trois billes de deux cent dollars de son portefeuille. Contrairement à son amoureux, elle ne se cachait pas vraiment d’avoir de l’argent, gardant simplement secret son statut de petite héritière. Les jetons rouges et bleus tintaient joyeusement, alors qu’ils tombaient dans l’énorme gobelet que lui tendit ensuite la caissière. Six cent dollars de jetons. attendit qu’il en eut fait de même avant de le trainer jusqu’à une table de blackjack. Il voulait y jouer, il allait y jouer. Et pas qu’un peu. Elle se jucha sur l’un des tabourets, à ses côtés, posa cinq petits jetons devant elle. Bien, maintenant il ne restait plus qu’à devenir ce qu’il fallait faire. Carte, carte, carte. Le joueur à sa droite tapota de l’index sur le dos de ses cartes, il reçut une carte. Ok, ça, ça marchait. Sourcils froncés, elle regardait ses jetons partir à chaque manche, en gagnant une elle ne savait comment. Au bout d’un moment, tout de même, elle se pencha vers Christofer, lui chuchotant à l’ Okay, je comprends rien de ce que je fais, c’est marrant. Mais explique moi quand même, chéri, s’il te plait !Sourire adorable de circonstance, bien entendu. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Dim 21 Fév - 1044 – Whoa, ça fera un peu comme du valait quand même éviter de miser tout et n’importe quoi, par contre. S’il pouvait garder son chez lui et éviter d’habiter dans une boîte de sèche-linge, il n’en serait pas plus malheureux. De toute façon, ses deux-milles dollars dans ses poches étaient un montant extrêmement élevé à son goût, et il était hors de question qu’il en dépasse. Au mieux quelques cents pourraient être misés, rien de plus. Le but n’était après tout pas réellement de gagner de l’argent. C’était l’idée du Blackjack semblait plaire, c’était un bon début ; commencer en terrain connu avant de s’aventurer dans tous les jeux de cartes dont il ne soupçonnait peut-être même pas l’existence. Dès que les petits bonjours trognons à souhait seraient terminés, ils pourraient s’aventurer dans la jungle de jetons.– Je savais trop pas quoi porter. J’avais pas envie d’avoir l’air de me rendre à un mariage non plus. J’y ai été méthode chic simplifiée. Et oui, ça pourrait m’intéresser, pour d’autres occasions un peu reste du temps, il n’avait rien contre les vêtements beaucoup plus simples. Jolis mais sans prétention et qui ne le forçaient pas à prendre une heure et mille précautions pour détacher les boutons. Plus pratique un peu. Enfin bref, là n’était pas la gros, il était vraiment temps de… se lâcher. Difficile à faire sans alcool dans le corps ! Ça finirait bien par venir, mais faudrait qu’il pense à se contrôler un peu pour éviter de finir comas dans son lit ou celui de Gaby. Ou encore sur un sofa, le sol ou le comptoir de la cuisine. Ouais, c’était arrivé une fois, ses colocataires avaient d’ailleurs eu une sacrée surprise. se contenta donc de suivre Gabrielle et de l’imiter, à la différence près qu’il n’échangea que deux-cents dollars pour commencer. S’il avait fallu qu’il en sorte six-cents en billets de vingt, ça aurait été long. Bon, deux-cents dollars de jetons de son côté dans son gobelet alors qu’il suivait Gaby qui avait quand même réussit à localiser une table de Blackjack. S’installer, faire une mise, attendre sa première carte. Un quatre, yuck. Surtout que Gaby avait un dix et que le croupier venait de se taper un neuf. Deuxième carte… Un sept. Horreur. Contre un as pour Gabrielle, merde, elle jouait fort la clémentine ! Comment mettre son copain au tapis en cinq secondes. Bon, deuxième mise. Troisième, quatrième, cinquième… C’était assez partagé. Vraiment de la chance. Avoir été plus doué, il se serait sûrement habitué à compter les cartes pour s’aider. Mais bon, c’était illégal de toute façon, mieux valait ne pas faire de connerie. Il en était à dix-huit durant une énième mise quand Gabrielle se pencha pour lui chuchoter à l’oreille, lui demandant des explications. Ah bah tiens, pour une fois qu’il savait quelqu’un chose concernant la vie réelle qu’elle ne savait pas ! Donc, si elle l’avait buté en même temps que le croupier, c’était qu’elle avait de la chance. Bon à savoir !Toffee sourit, se reculant légèrement pour la regarder. Il lui expliqua rapidement les règles du jeu, à voix basse, insistant sur la valeur des cartes ainsi que le fait qu’elle ne devait pas faire sauter le vingt-et-un. Ce n’était peut-être pas tellement clair mais, de toute façon, elle ne semblait pas réellement nécessiter à ce point des explications puisqu’elle les avait déjà butés trois ou quatre fois juste avec ses deux premières cartes qui égalisaient vingt-et-un sur le coup. Honnêtement, Christofer aurait pu passer sa soirée à cette table. Des gens étaient arrivés entre temps pour jouer avec, ou plutôt contre eux, et ça mettait franchement de la vie. Mais mieux valait couper avant que Gaby ne commence à se faire chier, parce que ça commençait à faire un bon moment qu’ils étaient là.– J’commence à avoir soif. On pourrait aller se chercher un truc à boire au bar et après tu pourrais m’expliquer comment jouer au poker de façon à ne pas tout perdre, qu’est-ce que t’en penses ?En fait, il avait envie de se taper d’un peu de tout ce qui se trouvait dans l’endroit. Niveaux jeux, évidemment. Mais pas trop longtemps non plus. Pas qu’il avait prévu quoi que ce soit de romantique et cucul à souhait pour quand ils en auraient assez et rentreraient, mais il n’avait pas non plus envie de dessécher devant une table quelconque. Jouer, apprivoiser l’endroit, s’amuser sans ruiner le plaisir avec un surplus. Pas de surconsommation, et c’était également valable pour l’alcool. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mer 24 Fév - 141 Cela avait quelque chose d’amusant d’essayer de deviner les règles d’un jeu dont elle ne connaissait strictement rien. Elle tentait d’analyser chaque mouvement mais, au final, elle voyait plus de jetons partir du côté du croupier que venir vers elle. Ce n’était qu’à moitié frustrant, compte tenu du large gobelet encore rempli qu’elle avait calé entre ses genoux dénudés. Sourcils froncés formant une unique barre dorée au dessus de ses yeux, elle détaillait avec précision le jeu, sans succès. Ainsi, lorsqu’une petite pile de jetons lui fut enlevée, elle finit par renoncer, prenant l’option de facilité demander à Christofer. Il souriait, le bougre, parfait premier de classe adorant enseigner son savoir aux ignorants. Mais elle ne pouvait lui en vouloir, préférant boire ses paroles en tentant d’y comprendre quelque chose. Ses sourcils se fronçaient plus encore, mais le débit des paroles de son homme était bien trop rapide pour qu’elle puisse assimiler toutes les règles en une unique écoute. Tant pis, elle prendrait ce qu’elle avait compris et ferait au feeling pour le reste. Cela ne devait pas être bien compliqué, après tout, si elle avait déjà gagné quelques manches sans le jeu reprit alors, s’accélérant même lorsque d’autres personnes virent occuper les deux places libres à sa droite. Cartes échangées, volant au raz du tapis vert, jetons faisant le passe-passe, yeux de Gabrielle suivant chaque mouvement avec un air studieux qu’on ne lui connaissait guère. Pourtant, lorsqu’elle n’eut finalement plus de jetons devant elle, elle se lassa. Perdre n’est pas amusant, pas lorsque l’on ne comprenait ce fut à ce moment-là que Christofer lui proposa d’arrêter les frais et d’aller boire quelque chose à la place. Bonne idée. Elle souriait doucement, mais ses lèvres s’étendirent en un plus grand sourire encore lorsqu’il parla poker. Elle se permit même un petit rire, avant de répondre - C’est à ce moment-là que je t’avoue être une quiche à ce jeu, c’est ça ? Enfin, je me débrouille mais…Mais elle avait appris à jouer avec une bande d’adolescents de quatorze ans. Autant dire que, pour gagner, Gabrielle n’utilisait pas que les atouts qu’elle avait dans sa main. Mais mieux valait passer cet intéressant détail, étrangement. Quoi que, si elle se trouvait attablée avec plusieurs étudiants – masculins et plein d’hormones, tant qu’à faire –, baisser doucement le décolleté de sa robe pourrait faire partie de sa technique de jeu. Enfin, elle avait temps d’y penser, tout de le suivit donc gentiment jusqu’à l’endroit d’où ils venaient, s’accoudant au comptoir avec délicatesse lorsqu’ils furent arrivés. Autant jouer la carte de la grâce et de la féminité jusqu’au bout, après tout, c’était la Saint Valentin. Elle n’allait pas jouer son garçon manqué, comme elle savait si bien le faire, et commander vodka pomme sur vodka pomme jusqu’à voir tourner le décor. Cela manquait cruellement de classe. Et elle devait avoir tous ses esprits pour les prochains jeux, Un kir royal, s’il vous remplaçons la boisson d’alcoolique avertie contre la boisson de petite pétasse alcoolisée et gloussante, c’était tellement mieux. Mais bon, le champagne restait du champagne. Français, quoi. Et, à voir le nom de la bouteille que le barman sortait, il ne s’agissait pas du plus écœurant que l’on pouvait trouver sur le marché. Elle attendit que Christofer soit servi également avant de lever doucement son verre, sourire de petite amie amoureuse de Joyeuse Saint Valentin, quand même. Tu m’excuseras de ne rien avoir acheté, j’espère ?On passera outre le discours habituel sur cette fête ô combien commerciale, qu’il ne fallait pas un seul jour de l’année pour s’aimer et tout le reste. A vrai dire, elle avait un cadeau, de son cru. Mais il fallait attendre d’être à son appartement, avec la guitare dans les mains, s’il voulait le trempa à peine ses lèvres dans le liquide pétillant, voulant déjà repartir à l’assaut des tables de jeu. C’était plus fort qu’elle, après tout. Heureusement que l’appel du jeu ne se faisait qu’une fois entrée dans le casino. Elle aurait dilapidé tout l’héritage familial en peu de temps, dans le cas Poker, donc ? Ou tu préfères admirer mes chances incroyablement nulles à la roulette ? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Dim 28 Fév - 2012 L’idée de finalement lâcher le Blackjack pour aller boire un verre et tenter leur chance au poker sembla plaire à Gabrielle. Même si Christofer s’attendait à ce qu’elle soit douée à ce jeu, en fait. Mais bon, elle ne pouvait pas être pire que lui, de toute façon. Enfin, s’il avait appris à jouer avant de se lancer dans une partie, ça l’aurait probablement aidé à garder ses vêtements, mais détail. Il avait trop bu ce soir-là pour se faire chier à apprendre les règles.– … mais de toute façon tu m’assassinerais quand même si on jouait l’un contre l’autre. Le bar arriva bien vite, tout comme la commande de Gaby. Bon, de son côté de serait un peu moins classy, sans tomber au stade de la bière, évidemment. De toute façon, c’était loin d’être ce qu’il préférait. Mieux valait éviter la vodka, qui était le meilleur moyen de le placer avec la tête dans la toilette pour toute la journée du lendemain. En fait, les cocktails, c’était pas trop son truc. Il en connaissait quelques uns de nom sans jamais y avoir goûté. Pauvre enfant vendu aux shooters de peu importe quoi. Bon, il reviendrait plus tard pour un truc plus osé, pour l’instant il allait faire simple, go pour un Bloody Mary, tout simplement parce qu’il n’avait pas envie de se casser la tête à chercher un truc plus original à boire et que le céleri lui était tout de suite venu en tête. Et puis, le sel de peu importe quoi sur le rebord du verre, c’était juste trop bon. Ahem. Il rangea son portefeuille qu’il avait dû sortir pour payer et regarda Gabrielle qui levait son verre, souriante. Cela le fit sourire un peu plus, même si les coins de sa bouche étaient déjà légèrement retroussés depuis un bon moment. Et là, le coup de grâce le cadeau de Saint-Valentin. Évidemment ! Lui qui avait pensé à chaque petit détail de sa soirée jusqu’à couper les griffes du chien pour éviter qu’il brise les sofas en son absence, il avait oublié ce gros truc-là, qui aurait dû être prioritaire dans son esprit. Au moins, Gaby ne lui avait rien acheté non plus. Ça aurait été le pire, de recevoir un cadeau sans en faire. Et merde. Il pourrait bien lui apporter des fleurs le lendemain, au moins. Surtout par principe.– J'viens de comprendre à l’instant pourquoi mes ex m'ont laissé. J'oublie toujours le foutu cadeau de Saint-Valentin. Fais-toi plaisir à ne jamais penser au mien. Au moins, il pouvait se consoler en se disant que c’était difficile de trouver un cadeau à une fille qui pouvait tout avoir. Mais bon, en même temps, c’était l’intention qui comptait… Hey, c’était pas comme s’il ne pensait jamais à elle ; il avait compris, suivant le modèle de son père, que de petites attentions ici et là font toujours toute la différence dans un couple. Ses parents vivaient toujours le grand amour parce que monsieur Green achetait souvent des fleurs à sa femme, même sans occasion spéciale. Toffee avait suivi l’exemple, tout simplement. Pas nécessairement toujours avec des fleurs, mais parfois même des stupidités peuvent changer le monde. – L’un ou l’autre, ça me va. J’avoue que la roulette c’pas trop casse-tête. Mais franchement, j’vais te suivre toute la soirée, j’crois que je connais aucun jeu de casino à part le Blackjack. En même temps, c’est la première fois que j’entre dans un endroit du genre, vu que j’ai pas l’âge. D’accord, son âge ne l’avait jamais empêché de se frayer un chemin à l’intérieur d’un bar ou d’une boîte de nuit. Mais le casino, ça lui avait toujours semblé un peu trop limite. Et relativement dénué d’intérêt considérant qu’il n’avait pas besoin d’argent. Enfin, il ne restait plus que trois semaines exactement avant qu’il ait finalement l’âge d’entrer où bon lui semblait de façon prit quelques gorgées de son Bloody Mary, prenant la main de Gabrielle dans la sienne alors qu’ils se dirigeaient vers… le jeu qu’elle choisirait, en fait. Il avait probablement un peu peur de la perdre dans l’endroit. Mais bon, ce n’était pas si grand non plus, et elle était plutôt facile à repérer, considérant ses cheveux.– Au pire j’achèterai un peu de litière pour ton chat, ça va être mon cadeau. Ça me tape d’encore avoir oublié. Ou sinon je laisse tomber ça et à Pâques on va en Floride. Qu’est-ce que t’en dis ?Il sourit à nouveau, content de l’idée qu’il avait eue sur le coup. La Floride, c’était pas trop loin ; ça laissait une marge de manœuvre pour les vacances d’été, question d’être plus original une fois rendu là. Bah ouais, si Christofer avait toujours passé ses vacances à New York ou sinon dans le pays où ses parents étaient dans le moment, c’était parce qu’il n’avait jamais personne avec qui voyager. Il détestait peut-être déménager sans cesse, mais voyager, c’était une toute autre histoire. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 1 Mar - 1705 Cela l’amusait de s’imaginer explosant Christofer au poker. Mais elle savait bien que cela serait impossible. Elle avait beau connaitre les règles et être assez bonne joueuse, elle n’arrivait pas à bluffer. Ou, plutôt, elle n’arrivait pas à cacher son air ravi dès qu’elle avait de bonnes cartes en main. Il fallait dire que ce n’était pas des plus pratiques, bien entendu, vu qu’elle n’arrivait pas à feindre ce genre d’émotions. Tant pis, perdre était amusant aussi, après tout. Ou pas, en fait. Mais seule comptait la présence de son amoureux à ces côtés, ce soir là, alors elle se fichait bien de gagner ou qui, d’ailleurs, s’empressa de payer pour leurs deux boissons. Elle l’en remercia d’un petit sourire, tout de même gênée. C’était plus fort qu’elle, elle avait toujours du mal à accepter qu’il paie pour elle. Pourtant, elle devait se faire violence, tant il était galant. C’en était presque frustrant, d’ailleurs. Elle avait tellement d’argent, c’était moche de le faire payer à sa place. Bon, bien entendu, le budget du jeune Green n’était pas des plus minces non plus. Mais c’était plus question de principes qu’autre qu’il ne se cachait pas de lui acheter tout un tas de petits machins, utiles ou non. Il suffisait qu’elle s’attarde plus de trois secondes sur quelque chose dans une vitrine pour être quasiment sure de se le voir offrir dans les jours qui suivaient. C’était assez perturbant, au début, mais elle s’y était faite assez rapidement. Et avait du acheter un vase, d’ailleurs. Première fois qu’on lui offrait des fleurs. Ca, par contre, elle ne s’y habituait pas, trouvant que cela faisait tache dans son appartement superbement contemporain. Mais cela partait toujours d’une bonne attention et les fleurs sentaient divinement bon. Elle ne pouvait donc pas lui en tenir rigueur. Surtout pas avec la petite mine ravie qu’il affichait lorsqu’il lui tendait le bouquet ou le présent. C’était sans doute cela qu’elle préférait, d’ L’oubli de Saint Valentin est vraiment une excuse de rupture valable pour tes ex ? Woah… Enfin, je ne m’en plaindrais pas, bien entendu. Parce qu’il faudrait bien plus qu’un stupide cadeau oublié pour qu’elle le quitte, c’était certain. Il lui faudrait une sacrée bonne raison pour remettre Christofer sur le marché des célibataires. Je l’ai, je l’garde ! » et point final. Et comme il n’était franchement pas du genre à lui faire des saloperies dans le dos, elle n’avait plus qu’à attendre qu’il se lasse d’elle. Ce qu’elle espérait ne pas arriver de sitôt, bien but une gorgée de son verre en souriant, alors qu’il expliquait ne connaitre aucun des jeux présents dans les casinos. Ah, oui, forcément, vingt-et-un ans. C’était toujours étrange de se dire qu’elle était plus vieille que lui. Sans doute parce qu’il était beaucoup plus mature. Et puis, elle était tellement habituée à la majorité des dix-huit ans française que ce genre de détail ne faisait qu’effleurer son esprit, bien Mon dieu, tu fais dans l’illégalité, une fois de plus !Sous entendu Après t’avoir fait sécher toute une aprem de cours pour commencer notre relation, on n’est plus à ça près ! ». Elle se laissa alors prendre par la main, jusqu’à… Bonne question, jusqu’où allaient-ils ? A vrai dire, elle n’en savait trop rien. Poker ou roulette ? Machines à sous, sans doute. Non, ça, ce n’était pas aussi amusant que le reste. Alors qu’elle avançait, elle se mit doucement à rire lorsqu’il lui parla de la litière de son chat. Ah, ça, ça allait faire plaisir à Spooky, c’était sur. Mais son rire s’étrangla dans sa gorge alors qu’il finissait de parler. Arrêtant brusquement de marcher, elle se retourna vers lui, yeux grand ouverts par la surprise et brillants de plaisir. Elle voulut ouvrir la bouche pour répondre quelque chose mais s’en retrouva bien muette, mettant une main sur ses lèvres, amusée de sa vrai dire, elle ne connaissait rien de la Floride, à part ce qu’on lui montrait dans Dexter ou les Experts Miami. L’été, elle préférait toujours s’envoler pour la Californie et ses nombreux festivals de musique sous un soleil de plombs. Los Angeles, New York, voilà tout ce qu’elle connaissait des Etats-Unis. Voir un peu de pays ne ferait pas de mal. Surtout si c’était pour voyager en si bonne compagnie. Et puis, en Floride, il y avait Mickey. Oui, bon, pas sure qu’elle puisse le trainer jusqu’à DisneyLand, tout de même. Mais on ne savait jamais…- Pour de vrai ? Enfin, oui pour de vrai mais… Enfin… Oh, ça serait génial !Il n’en fallut pas plus pour qu’elle lui saute dessus – presque littéralement – pour l’embrasser. Au diable sa petite taille, elle trouva une solution radicale en tirant sur sa cravate pour lui faire prendre quelques centimètres avant de s’emparer de ses lèvres. Et tant pis pour la discrétion, elle s’en fichait pas mal à l’instant. Des vacances en amoureux ! Il n’y avait certes pas mieux, comme là le baiser, elle lui reprit la main, tout sourire, recommençant à l’entrainer elle ne savait où. Le prochain jeu se ferait au hasard, donc. Elle était d’ailleurs sur le point de caracoler au lieu de marcher, voulant montrer à quel point elle était heureuse en sautillant partout comme une démente. En gros, le poker, ce n’était pas pour tout de suite. D’ailleurs, ce n’était pas une table de roulette qu’elle voyait, là bas ?- De toute façon, j’ai menti. J’ai un rire alors qu’elle lui tirait sur le bras jusqu’à la table en question. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 8 Mar - 2146 Bon d'accord, l'oubli de la Saint-Valentin n'avait jamais été une raison de rupture valable. En fait, il n'avait été laissé qu'une fois, et c'était par Josy-Ann, la jolie rousse qui était depuis partie vivre à Boston. Heureusement. Ça n'avait jamais fonctionné, et cet oubli de cadeau semblait avoir été la goutte faisant déborder le vase. Pauvre elle. Ou plutôt pauvre lui pour les deux mois qu'ils avaient passés ensemble. Ahem. Dans les autres cas, il y avait eu rupture d'un accord commun avec Pixie ah tiens, ses trois petites amies en date avaient toutes été des rousses, bon à savoir !, puis il y avait eu William et c'était Toffee qui l'avait planté là, pas l'inverse. Quant aux relations précédentes, c'était pas mal sur le même principe. Tu me veux encore, mais moi j'te veux plus. ». Enfin, mieux valait ne pas penser à ses ex et à ses ruptures le soir de la Saint-Valentin alors qu'il était avec sa chérie du moment -et, il l'espérait bien, des moments futurs.– Bon, en fait pas vraiment. Mais détail, on s'en fout du moment que ça m'a mené jusqu'ici. Avec toi, fallait-il comprendre. Enfin bref, le sujet dévia sur ses vingt ans -presque révolus cependant- et il préféra ne pas commenter les paroles de Gaby. En effet, il avait assez souvent fait dans l'illégalité, que ce soit par rapport à son âge ou non. Mais bon, jusqu'à un certain point, on s'en fout. Mieux valait ne pas commencer à citer tout ce qu'il avait fait -ou plutôt tout ce qu'il avait pris- et rester dans le sujet du moment. La Saint-Valentin, quoi. La litière pour le chat sembla être une idée qui amusa Gaby mais, visiblement, sa réaction changea totalement quand il fit mention d'un voyage en Floride. – Bah oui, pour vrai, répondit-il en souriant, une seconde avant que Gaby ne s'empare de sa cravate pour le tirer vers le bas et réussir à l' une bonne technique, ça c'était clair. Faudrait qu'il fasse attention, quand même, parce qu'il venait d'avoir la confirmation qu'une cravate pouvait servir à étouffer quelqu'un. Réflexion inutile, surtout que sur le coup il était loin de se faire étrangler et il aimait bien la façon que Gaby avait trouvée de lui couper le souffle. Il n'avait pas tellement l'impression qu'elle se souciait de la quantité de gens autour d'eux, non plus. Limite ça pouvait être gênant, et ses joues tournèrent probablement au rouge après seulement quelques secondes. Non, il n'avait pas encore bu assez d'alcool pour perdre sa timidité habituelle. Reste que c'était quand même un beau remerciement pour une simple idée. Faudrait visiblement qu'il la rende concrète. Dès que Gaby le lâcha et l'attrapa par la main, il décida d'apporter des précisions – On pourra aller à Disney World, sur la plage, voir des crocodiles et tu pourras jouer à cache-cache au travers des se laissa trainer par Gabrielle, se doutant bien d'où elle se dirigeait. Bah oui, à la taille qu'il avait, ça avait été assez simple de remarquer la roulette devant eux. Il manqua cependant faire pause dans sa marche quand il entendit la jeune femme lui dire qu'elle avait en fait un cadeau. Oh là là, injuste, injuste ! Heureusement qu'il venait de penser à la Floride, sinon il se serait détesté d'avoir oublié. Impossible pour lui de recevoir un cadeau sans en offrir, à moins que ce soit à son anniversaire. Sinon il se sentait carrément imbécile. Il soupira quand ils se furent finalement arrêté et se plaça derrière Gaby pour rapidement lui faire un câlin de dos et poser un baiser dans le creux de son cou. – Mais normalement à la Saint-Valentin c'est les garçons qui offrent des trucs aux filles, pas l'inverse. Et je crois pas avoir remarqué quoi que ce soit d'anormal sous ta robe, sinon tu le caches franchement bien. Mais bon, j'avoue que si tu m'as acheté des pantoufles avec des oreilles de lapins, je dirai autre baiser dans le cou avant de finalement la lâcher et de regarder le jeu devant eux. Il prit quelques gorgées de son breuvage alors qu’il tentait de s’empêcher de sourire. Et non, évidemment, ce n’était pas l’alcool qui lui donnait cet air enjoué. Du moins pas pour l’instant. Il aimait bien la situation dans laquelle il était, la fille à ses côtés et les nachos. Mais ça, ça n’avait aucun lien. – Bon alors, tu m'expliques ça rapidement ?Encore quelques gorgées de son Bloody Mary, peut-être un peu trop rapidement d'ailleurs. Enfin, tant qu'il ne s'étouffait pas, ça allait. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Jeu 11 Mar - 1502 Floride, Floride, Floride. Plus rien d’autre ne comptait, à cet instant. En temps normal, vacances avait toujours été associé à calvaire, pour elle. Devoir suivre les parents dans un village paumé du Sud de la France et s’ennuyer ferme pendant un mois n’était pas vraiment des plus valorisants, c’était certain. Tandis ce que là, c’était un tout autre genre de vacances qu’il lui proposait. En couple. Woah. Quand est-ce qu’ils avaient quelques jours de libre, déjà ? C’était mauvais, de lui mettre ce genre de trucs en tête, après tout. Elle serait bien capable de lui faire sécher une semaine de cours pour partir dès le lendemain. Ce qui n’était pas du tout l’idée du siècle, vu qu’elle se prendrait un refus monumental rien qu’en lui parlant de cette idée saugrenue. Il n’y avait plus qu’à redoubler de patience jusqu’à la semaine de relâche. Le temps allait être bien long, donc…Sa réaction fut certes excessive, mais surtout spontanée. Au moins, elle savait comme faire pour ne plus attendre qu’il se décide à se baisser pour l’embrasser, maintenant. Même s’il ne portait pas de cravate tous les jours et que cela serait donc bien embêtant à l’avenir, certes. Elle trouverait bien une autre solution, après tout, pleine de ressources comme elle l’était. Lorsqu’elle se recula à la fin du baiser, et alors qu’il apportait des détails quant aux activités qu’ils pourraient y faire, elle remarqua avec amusement les joues rouges de son petit amie. Dans un froncement de nez adorable, elle sourit d’autant plus en caressant doucement la joue de Christofer du bout des doigts. Certaines choses ne changeraient donc jamais, avec Oh, oui, Disney World ! Il parait qu’il est tellement mieux que celui de Paris, je pourrais comparer ! Pas sure que la plage soit un bon plan, par contre… Ni les crocos, surtout si c’est pour te débarrasser de moi en me transformant en chaire à pâtée !N’empêche que Disney, oui, cela lui plaisait. Rien que pour le plaisir de s’acheter le serre-tête à oreilles de Minnie, bien entendu. Et peut être même le costume complet, vu sa taille. Ou pas. Mais, oui, faire le parc d’attractions serait génial. En prévoyant une cure de vitamines pour Christofer quelques jours avant, histoire qu’il puisse suivre le rythme endiablé qu’elle aurait ce jour là. Disney et elle, une grande histoire d’amour…Elle le traina alors jusqu’à la table de roulette, prête à dépenser plus d’argent qu’il ne le fallait, redoublant d’ardeur à dilapider son héritage après ce beau cadeau. Posant son verre sur le bord de la table, elle se hissa – non sans mal, bien entendu – sur le haut tabouret, Christofer en profitant pour lui faire un petit câlin dans son dos, déposant un baiser dans le creux de son cou par la même occasion. Pouah, elle aimait toujours autant cela. Cela devrait être interdit, d’être aussi câlin et attentionné… Enfin, elle n’allait pas s’en plaindre, bien entendu. Mais elle n’était toujours pas habituée à sa dose d’affection quotidienne, bien plus élevée depuis qu’elle sortait avec Christofer. Un trop plein d’affection. Mort par overdose de câlin. Ca craignait un C’est pas une coutume japonaise, ce genre de trucs ? Les garçons qui offrent un truc à la Saint Valentin, les filles qui réponde un mois plus tard si le mec leur plait ou non… ? Enfin, je crois. Mais non, pas de pantoufles, désolée. J’ai rien acheté, si tu veux savoir. Mais c’est une bonne idée pour Noël, tiens !Ou des en forme de dinosaures qui grognent à chaque pas, ça pourrait être sympa, aussi. Même s’il n’aurait pas de grande chances pour les mettre, se faisant soit courser par le chien dans la maison, soit attaqué par le chat dans l’appartement. Ce qui pourrait être marrant pour Gabrielle. Surtout en filmant le tout, bien entendu. A penser, Simple. Tu choisis une des cases de la table, celle qui te botte le plus. Genre, 24 noir. Tu mets la mise que tu veux dessus et t’attends que le croupier lance la bille, qui donne le résultat. Plus tu fais de mises, plus t’as de chances de gagner, mais moins les gains sont grands. De toute façon, moi, avec la chance que j’ai, je gagne jamais et…- 24 noir. Gains pour la écarquillés par la surprise, bouche légèrement entrouverte alors que le croupier faisait glisser une petite pile de jetons vers elle. Deux trois clignements d’yeux, histoire de s’assurer qu’elle ne rêvait pas. Elle venait vraiment de gagner ? Apparemment. Et, à en juger par le nombre de jetons, elle venait d’empocher le prix de son appartement. Bon à savoir, tout de se tourna alors vers Christofer, tout sourire. Heureuse au jeu, malheureuse en… Non, ne pas penser à cela. Ni penser qu’elle avait eu une chance de cocue, comme on disait. Cela valait mieux. Dans un petit cri aigu, elle se contenta alors de le serrer rapidement dans ses bras, suivit d’un petit rire Trop cool, t’es un porte-bonheur vivant ! Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 23 Mar - 249 Franchement, Christofer était bien content de pouvoir constater que son idée d'aller en Floride plaisait à Gaby. En même temps, ça lui plaisait à lui aussi. Ce serait un endroit génial à découvrir. Il ferait chaud mais pas trop puisque ce serait en avril, et il y aurait plein d'activités à faire et une belle chambre d'hôtel et peut-être des chocolats sur les oreillers et... Bref. Faudrait qu'il commence à organiser ça assez vite. D'une façon, il fut un peu rassuré que Gaby ne lui ait rien acheté. Surtout que ça laissait beaucoup de place à l'imagination pour tenter de deviner quel était ce cadeau qui n'avait rien couté. Peu importe, il se doutait bien qu'il aimerait beaucoup. Enfin, il était peut-être tout à fait sur la mauvaise voie, aussi, mais mieux valait être optimiste. C'était la Saint-Valentin, franchement, ils n'allaient pas finir ça chacun chez soi en pyjama. Oui, bref à nouveau.– Aucune idée. Tout ce que je me souviens du Japon c'est d'une overdose de sushis, des cerisiers en fleurs et de l'uniforme de marin avec le petit chapeau en prime, comme dans Sakura Chasseuse de Cartes. J'ai jamais invité de filles ou quoi que ce soit avant d'être majeur. Et surtout pas au Japon, j'faisais tellement tache dans la classe que personne me parlait. aurait sûrement eu une meilleure réception que moi. Oh ça, pour avoir été rejeté par les autres, difficile de battre le Japon. Seule l’Angleterre y arrivait, en fait. Au Japon, il était le truc anormal au fond de la classe. Un enfant minuscule pourtant géant à côté des autres, avec une couleur de peau étrange, et des yeux verts. C’était un monstre, carrément, et il faisait toujours semblant de ne pas comprendre les méchancetés que les autres enfants lui balançaient. Évidemment, il comprenait tout à fait le japonais, plus qu’il ne le parlait et énormément plus qu’il ne savait l’écrire ou le lire. Mais il était trop différent des autres pour ne serait-ce que penser pouvoir être accepté. L’Angleterre, quant à elle, avait été synonyme de douleur, de rage et d’humiliation. Il n’y avait pas grand-chose à en dire, seulement que s’il avait eu des cicatrices, elles proviendraient toutes de ce pays. Enfin, cette époque était révolue. Là, il était à New York. Là, il avait des amis, une amoureuse, une vie sociale. On le respectait en général et c’était parfait pour lui. On le craignait souvent, aussi, lorsqu’on le voyait sans le connaitre ; il n’en avait jamais demandé tant. Il se disait que c’était tout de même mieux d’être craint que de craindre les autres. Ça porte un peu plus parlant de chance…– Ah, t’as raison, j’ai jamais vu une fille aussi malchanceuse, lança-t-il aussitôt qu’il vit le nombre de jetons que la rouquine venait de il ne pouvait pas prétendre être particulièrement impressionné par le montant rapporté. Par contre, le fait que Gaby ait gagné ça, du premier coup, avec un chiffre au hasard et sans compter sa chance du début au Blackjack, ça c’était plutôt impressionnant. Il eut droit à un câlin, un rire hystérique, puis à une phrase qui le fit sourire. Lui, un porte-bonheur ? Difficile à croire.– Han, t’as vu ça ? J’vais me déguiser en trèfle à quatre feuilles géant, s’attaqua aux deux-trois dernières gorgées de son Bloody Mary –oui, déjà-, puis arracha les feuilles de son céleri. Ramenant ses cheveux derrière son oreille du côté gauche, il plaça les feuilles à cet endroit, comme une véritable petite décoration, avant de finir par manger le céleri qui restait. – Ça devrait convenir pour l’instant, c’est vert. Allez-y, je vous laisse tout à fait l’honneur de tenter votre chance une fois de plus. Peu importe les résultats, dépensez, empochez, vous finirez tout de même votre soirée dans de soyeux draps en tant que la plus chanceuse des sourit légèrement à nouveau, puis leva les yeux au ciel alors que ses dents se dévoilaient un peu ; il venait de comprendre ce qu’il venait de dire. Parce que non, il n’avait toujours pas cessé de sortir des phrases à double-sens en tout temps sans même le vouloir. La différence était que depuis qu’il était avec Gabrielle, il s’en rendait compte au moins une fois sur deux lorsque ses répliques sortaient. C’était une progression.– Oui, c’est moi que je viens de complimenter, là. Faux-pas de la mort, j’vais devoir retravailler ma réplique de film à l’eau de moins il n’avait pas de céleri coincé entre les dents en prime, c’était un bon début. Enfin, c’était plus drôle et stupide qu’autre chose. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 26 Mar - 052 La saint Valentin, cela n’avait jamais été son truc. Jusqu’à ce jour là du moins. A Paris, elle avait droit à l’habituelle boite de chocolats de la part d’Adrien, c’était tout. La plupart du temps, soit elle ne faisait rien, soit elle se contentait de visionner une comédie romantique à la télévision. Si possible anglaise, encore mieux si Hugh Grant faisait partie du casting. Pas très glorieux, comme festivités pour la fête des amoureux. Mais encore fallait-il l’être, pour fêter ce jour dignement. Et, pour une fois qu’elle ressentait quelque chose pour quelqu’un – et que ce quelqu’un était bel et bien son petit ami –, elle se rendait compte que, au final, le jour de Cupidon pouvait être des plus divertissants. Avec voyage et nuit mouvementée en options, elle n’allait pas s’en plaindre, après tout. Peut être même aimerait-elle que ce soit la Saint Valentin plus souvent, pour cela. Mais il ne fallait pas abuser, non Comme dans Sakura ? Oh, trop chou !Ben oui, ce n’était pas parce qu’elle n’avait pas été élevée à Tokyo qu’elle n’avait pas trouvé la petite peluche orange adorable pour autant. Ce qu’elle avait pu passer du temps à regarder cette série lorsqu’elle passait à la télévision, à faire ses armes en dessin de stylisme en inventant les prochaines tenues de la petite chasseuse de cartes… Toute une histoire, ce manga ! Sans doute avait même un ou deux tomes trainant dans sa bibliothèque, si elle cherchait se contenta d’un pâle sourire quant à la fin de la phrase de Christofer. S’il n’en avait jamais vraiment parlé en détail, elle savait néanmoins que les déménagements à répétitions qu’il avait du subir dans son enfance n’avaient pas été toujours des plus joyeux, lorsqu’il s’agissait de s’intégrer parmi les autres enfants. L’entendre parler de cela peinait Gabrielle à chaque fois. Heureusement qu’il y avait la petite française pour lui faire le meilleur accueil possible, après tout !Tout s’enchaina ensuite rapidement, alors qu’elle donnait un cours de roulette à Christofer. Si elle s’attendait à voir s’aligner devant elle autant de jetons ? Bien sur que non. Cela devait être la première fois qu’elle gagnait à ce jeu de chance, d’ailleurs. Ou plutôt de malchance, pour elle, en temps normal. La surprise sur les traits de son visage laissa rapidement place à l’hystérie, s’attirant par la même occasion quelques regards courroucés d’autres joueurs. Rabat-joies ! Elle avait bien le droit d’être heureuse d’avoir gagner, après pour elle, ce n’était qu’une maigre somme, certes. Mais elle pouvait s’offrir une bonne après-midi de shopping, avec cela. Et peut être trainer Christofer jusqu’à une boutique de lingerie… ? Oui, bon, elle s’emballait un peu trop tout de même. Une simple robe suffirait, surtout s’il la trouvait jolie, habillée comme En fer à cheval, c’est mieux !Ou un vœu après avoir vu une étoile filante. Bien plus romantique, comme métaphore. Elle se mit alors à rire doucement, levant les yeux au ciel d’un air faussement excédé et blasé, alors qu’il improvisait un déguisement de trèfle à quatre feuilles. Et après, il osait continuer de dire qu’il était le plus timide des garçons. Ben tiens. Ce qu’il ne fallait pas éclata alors franchement de rire, fronçant son nez d’amusement, alors qu’il se mettait à délirer complètement. Apparemment, l’alcool faisait déjà son effet, comme à chaque fois qu’il portait une boisson qui n’était pas du jus de fruit à ses lèvres. Le pauvre, à ne pas tenir le moins du monde l’alcool. Mais elle n’allait pas s’en plaindre, après tout, adorant tout ce qu’il pouvait sortir dans ces moments-là, sans vraiment s’en rendre compte. - Heureusement pour toi, je suis d’accord sur les compliments. Le cas contraire aurait été… Gênant pour ta virilité, mon chéri !Léger regard vers le bas, histoire de le déstabiliser, avant de se tourner à nouveau vers la table de jeu, faisant glisser quelques jetons sur une case choisie au hasard. Tout n’était que question de chance, après tout. Et ce n’était pas comme si elle avait un chiffre fétiche, non N’empêche, les paroles, c’est bien beau. Mais tu as mis la barre haute pour ce soir, du coup. Balot pour toi !Alors qu’elle portait le verre à ses lèvres, elle s’amusa d’un haussement de sourcils et d’un sourire en coin, tout ce qu’il y avait de plus provocateurs. Puis, entendant le croupier lancer le jeu, et donc la boule, elle se tourna à nouveau légèrement vers la table, pour voir tout de même le Et… Perdu. Nul. J’peux avoir un bisou de consolation ? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mer 7 Avr - 517 Oh, fer à cheval, trèfle à quatre feuilles, souhait ou patte de lièvre, c'était peu important. Quoi que bon, il se passerait bien de la patte de lièvre, en fait. Reste que si lui pouvait servir de porte-bonheur, alors il avait tout vu. Enfin, c'était assurément une coïncidence que Gaby ait gagné ce montant alors qu'il se trouvait près d'elle, mais c'était quand même mignon de voir ça comme un petit transfert de magie quelconque. Disons que ça cadrait avec la côté mignon s'évapora cependant assez rapidement quand, comme à son habitude, Christofer inséra involontairement un double-sens à ses paroles. Alors qu'il tentait de parler comme un gentleman, en plus ! Il avait vraiment le don de sortir les pires conneries aux pires moments. Au moins, rien de vexant. Cela ne l'empêcha évidemment pas de rougir, réaction qu'il aurait probablement pour une bonne partie de la soirée s'il décidait de se reprendre un autre verre d'un alcool quelconque, et un autre, et... voilà. Faudrait qu'il se mette à la bière, ce serait moins concentré et il pourrait boire plus longtemps que s'il privilégiait les shooters et les cocktails de filles comme il le faisait en général. Finir comateux et la bouche pleine de vomis sur le canapé de Gabrielle ne lui plaisait pas particulièrement comme plan pour la nuit, surtout pas après ce qu'il venait de sortir là. – Mhh, j'vois pas pourquoi tu perdrais ton temps avec moi si ça avait été le cas contraire, justement. On achète pas tout avec de la gentillesse, dans la de "Personnellement, j'ai jamais perdu mon temps avec un gars dans ce fameux cas contraire". Fou comme il savait camoufler ses pensées, non ? Enfin bref, c'en était la traduction, mais l'arrière-pensée se fit un peu plus subtilement, moins précise. Bien qu'elle était quand même là, évidemment. Et qu'il valait franchement mieux ne pas l'exprimer à haute voix. N'empêche, ce n'était pas l'envie qui manquait de parfois commenter un peu plus que nécessaire un peu tout et n'importe quoi concernant les garçons. S'ils écoutaient un film et que Gaby trouvait l'acteur principal absolument à croquer, il se retenait de dire qu'il était "absolument d'accord, tu m'as vu ces fesses ? J'suis amoureux de lui depuis que je l'ai vu dans tel film !" même s'il le pensait bien souvent. Il se retenait de dire que son coeur fondait chaque fois qu'il voyait Johnny Depp, ou encore de baver sur certaines pubs de sous-vêtements pour hommes dans les magazines. Parce que s'il avait été en couple avec un garçon, ça aurait été normal de faire ça, mais pas alors qu'il sortait avec une fille et qu'il était donc en principe hétéro. Gaby savait qu'il était bi, d'accord -quoiqu'elle ne savait pas à quel point il en était et qu'il ne savait pas ce qu'elle croyait en fait-, mais ça aurait été... étrange ? Ou plutôt, un malaise, c'est probablement le mot.– La barre haute ? La barre est jamais trop haute, crois-moi. Si je l'ai placée là, c'est que j'en suis capable. L'échec, je connais pas. Tu devrais le que vrai, mais là, il parlait en général. Pas d'une façon vaniteuse, simplement d'une façon très... réaliste. Parce qu'il constatait ; il constatait le fait qu'il n'échouait pas, qu'il ne savait pas échouer. À l'école, il avait besoin de ses A. C'était nécessaire, ça le gardait en vie. Il était comme ça, Tofer. Capable de faire n'importe quoi du moment qu'il réussissait. Mais pas réussir juste pour éviter d'échouer, non réussir bien, très bien, trop bien. Les gens n'aiment pas toujours les intellos, et il avait assurément droit à son hate club même s'il gardait le plus possible ses résultats pour lui. Après tout, il n'excellait pas pour son entourage, il excellait pour lui-même. C'était valable pour tout, pas seulement pour l'éducation. Il regarda Gabrielle perdre sa mise, se disant qu'il ne pouvait en effet compter que sur lui-même pour réussir. La chance était trop capricieuse et le hasard était une des seules choses à vraiment savoir le démolir. Il accéda à la requête de sa rouquine, se penchant presque instinctivement pour l'embrasser, mais aussi la serrer un peu contre lui, parce qu'il en avait envie. – J'vais me chercher un autre truc à boire. Tu veux quelque chose ?Chris posa une seconde les yeux sur ce que Gaby buvait, constatant qu'elle était loin d'avoir fait aussi vite que lui pour tout ingurgiter. Ce qui était une bonne chose. Mais mieux valait proposer quand même.– Essaie le mars 1989. 7e jour du 3e mois de 89. 7+3+8+9, total de 27. Il aimait bien compter sur ce modèle. Sinon vingt ans le quatorze février deux-mille-dix 2+0+1+4+2+1+0, total de 10. Inutile, mais ça l'amusait un peu. Enfin, pas beaucoup. Ou plutôt, absolument pas. C'était seulement une habitude. Une manie, presque, comme celle de toujours tout ranger, de mettre le rouleau de papier de toilette de façon à ce que le papier déroulé arrive du haut et non du bas, d'enlever au couteau la peau des pommes pour la manger séparément, d'être incapable de s'endormir sur le dos et de se faire tatouer n'importe où n'importe quand. Ahem. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Jeu 8 Avr - 1345 Comme toujours après quelques gorgées d’alcool, il ne pouvait empêcher les paroles de sortir de sa bouche, sans se rendre compte de ce qu’il racontait. Elle adorait cela. Surtout avec son petit temps de réaction, avant de ne se rendre compte de ce qu’il racontait et d’en rougir. Elle trouvait toujours aussi adorable de voir ses joues se tintant de rouge avec timidité, simplement parce qu’il parlait plus vite qu’il ne pensait. Adorable et amusant à la fois pour la demoiselle, qui ne pouvait s’empêcher de sourire – voire même d’avoir un petit rire – à chaque fois. Après tout, c’était toujours assez plaisant de l’entendre dire le fond de sa pensée, de se lâcher ainsi en sa La gentillesse n’achète pas tout, en effet. Mais tes dons en ménage sont un détail non négligeable, je l’ bon, enfin, ce n’était pas non plus comme si elle sortait avec lui pour qu’il nettoie son appartement à l’œil, non plus. Mais c’était toujours mieux que d’avouer qu’elle restait avec lui pour leurs joyeuses parties de jambes en l’air. En fait, non, cela ne devait pas être beaucoup mieux. Mais mieux valait ne pas se mettre à faire la liste des dix bonnes raisons de continuer à sortir avec Christofer Green maintenant. Certes, cela aurait pu se prêter au contexte de la Saint Valentin. Mais cela aurait surtout été digne d’un mauvais film à l’eau de rose, bien niais et ridicule. Mieux valait donc éviter cela et le garder pour soit. Simple question de dit toujours placer la barre haute, elle ne put que confirmer. En effet, et dans tous les domaines. C’était d’ailleurs pour cela qu’elle préférait ne pas être à ses côtés lorsqu’il étudiait ses cours. Le tout devenait rapidement ingérable pour la demoiselle, surtout lorsqu’il écrivait. C’était même plus que du perfectionnisme, à un stade. Elle préférait donc qu’il fasse cela chez lui ou à la bibliothèque de l’université, plutôt que de finir par lui hurler dessus parce que, quoi qu’il arrive, il aurait la meilleure note de toutes manières. - Tu oublies juste cette fois où je t’ai battu à Mario Kart… Mais oui, je sais que le mot échec ne fait pas partie de ton vocabulaire, à étrangement, ils avaient décidé d’un commun accord de ne plus jamais jouer aux jeux vidéos ensemble, après ce jour là. Alors qu’elle perdit sa mise, il accepta sans rechigner le bisou de consolation, se penchant vers elle pour l’embrasser et la serrer doucement contre lui. Cela devait bien être le numéro un de sa fameux liste, cela. Les petits moments de ce genre, doux et adorables, dont elle ne pouvait plus se passer. Depuis qu’ils sortaient ensemble, tout n’était que douceur, sans une seule dispute, le vrai pays des Calinours. Ce calme, auquel Gabrielle n’avait jamais été habituée, lui plaisait, l’ regards se posèrent en même temps sur le verre de Gabrielle, presque toujours aussi rempli. Elle s’en serait presque félicitée, d’ailleurs. Ce n’était pas le genre de soirée à laquelle elle participait d’habitude, où le but premier était de souler le plus rapidement possible à la vodka. Cela, elle le réservait pour ses virées avec Enzo. Avec Christofer, elle préférait faire la petite fille sage et bien élevée, et non celle qui enfilait les shooters plus vit que son ombre en riant comme une démente. Simple question de Non, ça va aller, merci. Et euh… Le 27, tu dis ?Ne cherchant pas à comprendre, elle posa docilement quelques jetons sur la case en question, alors que lui retournait se chercher une boisson au bar. Se retrouvant seule, Gabrielle se risqua à quelques petits regards à droite et à gauche, au cas où elle tomberait sur quelqu’un qu’elle connaissait. Mais elle ne rencontra que le regard étrange d’une demoiselle qu’elle ne connaissait pas, ce qui la fit soupirer. Merde, ne pouvait-elle pas trouver son couple tellement adorable », comme tout le monde ? Non, toujours la même rengaine de l’adulte sortant avec un étudiant. Cela devenait presque lassant, à force. Après tout, ce n’était pas comme si elle faisait du détournement de mineur… Enfin, Christofer revint bien vite avec son nouveau verre, permettant à Gabrielle d’oublier le On bouge ? Je ne sais pas combien de temps t’avais prévu de rester ici mais on pourrait rentrer plus tôt que prévu, non ? Enfin, après m’être faite un ou deux millions au poker. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 12 Avr - 111 Ses dons en ménage ? À croire qu'il n'était bon qu'à récurer des toilettes ! Bon, d'accord, il adorait faire le ménage, quoiqu'il aimait beaucoup plus ranger. Mais il se doutait bien que ce n'était pas la principale raison qui faisait que Gaby ne le lâchait plus depuis déjà plusieurs mois. Tout comme ce qu'ils faisaient dans le lit -et dans la douche, et sur le sofa, et... bref- n'était assurément pas la principale raison non plus ça avait intérêt à être en 2e sur la liste, par contre. Facile de supposer ce qui était en tête de liste, d'ailleurs, et ça faisait plaisir d'y penser. – Évidemment, je vois pas comment tu pourrais vivre sans mon seconde... deux secondes... trois secondes... Non, celle-là il ne l'avait pas capté et ne la capterait visiblement pas. Tant mieux, probablement. Ça l'aida à passer au sujet suivant sans avoir ça de scotché dans l'esprit. Il s'en serait probablement voulu, en fait, pour le tout tourna à la barre qu'il plaçait toujours haute. Et, comme il s'y attendait, Gaby l'avait remarqué. Tout le monde l'avait remarqué. Ce n'était pas tant l'idée de perdre qui déplaisait à Christofer que celle de ne pas être suffisamment à la hauteur pour avoir réussi à gagner. Son but n'était jamais vraiment d'être le meilleur, c'était seulement d'avoir un résultat qui conviendrait à son besoin de perfection. La plupart du temps, ce résultat se trouvait à être le meilleur, voilà tout. Par contre, il avait eu un peu de mal à digérer sa défaite à Mario Kart. Contre une fille, en plus ! Même Chelsea, qui était pro aux jeux vidéo, n'avait jamais réussi à le battre, peu importe à quoi ils jouaient. À quel point Gabrielle pouvait-elle être une geek cachée pour l'avoir ainsi dégommé ? Bon, en fait mieux valait mettre ça sur le caractère de la rousse elle avait pris un peu d'avance dès le départ, et inutile de dire qu'elle était violente sur la route, empêchant le pauvre Toffee de la rattraper à cause de toutes les cochonneries qu'elle lui lançait pour le garder à l'écart. Ouais, vraiment, c'était une guerrière. Ou juste une adepte de Yoshi, aussi. Bref.– Honte à moi, répondit-il d'une voix se voulant triste et déçue tout en faisant une moue de abandonna cependant bien vite son expression faciale après avoir conseillé -ou plutôt proposé- à Gaby de choisir le 27, puisqu'il prit en direction du bar. Il eut droit à un regard interrogateur de la part de la barmaid, probablement à cause du céleri dans ses cheveux, et il rougit une fois de plus en s'en rendant compte. Hop, un shooter ni vu ni connu, puis retour auprès de Gaby avec une Corona dans les mains. Pas du tout envie de se casser la tête à choisir un drink qui ne ferait pas trop "fille", quoi de mieux qu'une bière dans ce cas ? Rien, aussitôt qu,il fut revenu, Gaby lui proposa d'écourter leur soirée. Pas sur le coup, parce qu'apparemment elle voulait s'enrichir encore plus en jouant au poker ou plutôt perdre ses gains..., mais il sentait que ça voulait dire "dans pas très longtemps". Bah, évidemment que ça lui allait. S'il n'était pas là pour boire jusqu'à en perdre le Nord, il n'avait aucune raison de s'attarder. Cette soirée était surtout une alternative sympathique à un simple repas dans un restaurant, mais la Saint-Valentin n'avait rien de sa fête favorite et il n'aurait jamais eu un mot à redire s'ils avaient simplement décidé de manger des hamburgers veggie pour lui, bien sûr et de regarder un dvd avec le chien sur eux.– Ce que t'es impatiente ! dit-il doucement, se penchant une fois de plus pour l'embrasser dans le cou. Non, évidemment que ça me dérange pas de rentrer plus tôt, du moment que c'est pas pour regarder The Notebook avec un bol de crème qu'il avait vu une fois et fois qui était bien suffisante. Mais bon, en fait il ne refuserait probablement rien de ce que mademoiselle pourrait lui proposer. – Allez, go pour le poker dans ce cas, lança-t-il juste avant de se pencher vers Gabrielle pour encore une fois lui faire un câlin de dos, posant sa joue contre l'épaule de la jeune femme. J'vais pouvoir te regarder butter des garçons avec seulement un jeu de cartes, c'est bien. Mais évite le coup du décolleté, c'est injuste de faire ça à un homme. Surtout que ce décolleté-là il est hommes et leur notion du territoire, han ! Rien à faire contre ça, après tout. Évidemment qu'il considérait que le décolleté de Gaby était juste à lui. C'était normal, aussi. Réaction que n'importe quel garçon aurait eu, probablement. Et puis, il l'avait dit d'une façon adorable, question de ne pas passer pour plus possessif qu'il ne l'était. Il avait vécu ça, sortir avec quelqu'un de possessif, et il savait que ça n'avait rien d'agréable. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était oser espérer que sa confiance en Gaby avait raison d' il la lâcha finalement après un bisou sur la joue, la prenant par la main gauche alors que la droite l'aidait à boire un peu de sa Corona. En gros, mieux valait qu'elle le traine derrière lui, parce qu'il n'était pas tout à fait certain d'où il fallait aller pour tenter sa chance et sa malchance au poker. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 13 Avr - 114 Fronçant les sourcils, Gabrielle bloqua sur les paroles de Christofer, se demandant si elle avait bien compris ou non. Aussitôt, son regard se porta sur les joues du jeune homme, par réflexe. Celles-ci ne se teintaient pas de rouge, restant à leur couleur pâle habituelle. Elle retint un petit rire, se mordillant légèrement la lèvre. S’il ne se rendait même plus compte de ses sous-entendus plus que sexuels, ils n’étaient décidément pas sortis de l’auberge. Quoi que, cela avait tendance à prouver qu’il n’avait pas les idées mal placées, comme à peu près 90% des garçons… Mais elle ne savait pas si c’était une bonne chose ou non. Enfin, cela ne l’empêchait pas de tester certaines choses, pourtant. Et préféra de changer de sujet plutôt que de s’attarder sur celui-ci. Même si voir combien de temps avant que le visage de Christofer tourne au rouge écrevisse lorsqu’elle répondait à ses sous-entendus semblait être un loisir à temps plein. Mieux valait ne pas trop le brusquer maintenant, le pauvre. Même si parler jeux vidéo avec lui n’était sans doute pas la meilleure chose à faire non plus. A vrai dire, elle n’était pas vraiment branchée pour ce genre de choses, bien trop masculin pour elle à son goût. Enfin, c’était l’excuse qu’elle donnait. Car c’était surtout des jeux trop peu adaptés à sa grande nervosité, surtout. Elle avait failli exploser la manette de Christofer, ce jour-là, en s’acharnant dessus, le regard fixé sur la télévision. Il avait suffit d’une carapace rouge bien placée – et de quelques légères remarques salaces pour le distraire - pour entendre le sifflement de ravissement de Yoshi en passant la ligne d’arrivée… Et le cri de victoire de Gabrielle en même lui sourit doucement, devant son léger air déçu, comprenant parfaitement qu’il ne fallait pas remuer le couteau dans cette plaie là. Ah, les hommes et leur égo, toute une histoire… Il fila bien vite au bar, revenant tout aussi rapidement. Tant mieux, elle ne voulait pas le quitter d’une semelle, ce soir-là. Plus pour la symbolique de la Saint Valentin qu’autre chose. Enfin, surtout parce qu’elle n’avait aucune envie de s’éloigner de lui, préférant mille fois se glisser entre ses bras de géant. Avec toutes les possibilités qu’un sage câlin pouvait entrainés par la suite, bien entendu. Quoi que, un simple câlin, installés dans le canapé du salon devant un dvd, lui aurait tout à fait suffit, ce soir là. Elle voulait de l’adorable pour leur première fête des amoureux en couple. Enfin, même si tout cela risquait de déraper une fois rendus sous les draps pour la nuit, bien ne sem
Vous aimez ce film, notez le !Personne n'a encore voté pour ce film ! L'essor des grands magasins au siècle dernier à travers l'histoire d'une orpheline qui monte à Paris pour travailler chez son oncle marchand de draps. Titre original Au bonheur des damesFiche mise à jour le 12/11/2019Année de production 1930Réalisé par Julien DuvivierActeurs principaux Dita Parlo, Nadia Sibirskaïa,
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Le deal à ne pas rater Coffret Pokémon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français où le ... Voir le deal NEW YORK CITY LIFE Archives CorbeillePartagez AuteurMessageInvité Empire State of MindInvité Sujet L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 19 Fév - 1908 Avec mes gains au casino, je me suis acheté une casquette de yachtmanAvec mes pertes, j'aurais pu me payer le casino ! Dingue comme ce simple mot pouvait faire briller les yeux de Gabrielle. Bien entendu, officiellement, elle n’avait pas grand-chose à faire ici, n’étant pas inscrite à Fordham. Mais en tant qu’ancienne élève fréquentant quelqu’un qui était toujours élève, elle en avait bien le droit, après tout ? Et, même dans le cas contraire, elle se souciait bien peu de cela. Elle allait entrer, point s’était préparée pendant de longues heures pour cela. Trouver une belle robe – noire légèrement pailletée – pour la soirée, des escarpins à talons – histoire de gagner quelques centimètres – ainsi que ses cheveux, à nouveau oranges après le rouge, coiffés et bouclés. Un léger maquillage par-dessus le tout, une petite veste et elle était prête à partir. Prenant clés et sac à main, elle sortit de chez elle, priant pour ne pas croiser le chemin d’un voleur à l’arrachée en passant. Elle n’avait à vrai dire aucune idée de la somme que contenait son portefeuille. Des centaines, des milliers peut-être. L’argent n’avait que peu d’importance pour elle. Surtout pour une soirée casino, où l’important serait de s’amuser, de dépenser sans compter. Et, cela, elle le faisait à la talons claquaient en rythme sur les pavés, alors qu’elle s’approchait du night club en question. On entendait déjà la musique, les rires et les cris, rien qu’en étant dehors. L’ambiance devait être à son comble, l’alcool coulant sans doute à flots. Parfait, elle adorait cela. Le tout serait de retrouver Christofer dans cette foule. Après tout, c’était un moyen comme un autre de fêter la Saint Valentin. Elle avait beau se la jouer française romantique, elle se voyait mal passer la soirée au restaurant face à lui, avec plein de ballons roses horribles partout. Peut être une simple soirée chez lui aurait suffit, avec un film, un petit repas et sans doute quelques gratouillements sur sa guitare. Mais l’appel du jeu s’était fait plus fort. De toute façon, l’un comme l’autre dépensaient sans compter. Cela risquait donc d’être des plus son entrée, elle ne put qu’entendre les fameux bruits de machines à sous, pièces tintant joyeusement lorsqu’elles tombaient, cris de joie ou de désespoir des joueurs. Messieurs, faites vos jeux. » Trente dollars sur le 24 rouge » Nous avons un gagnant ! Félicitations ! ». Les yeux de Gabrielle se faisaient brillants et malicieux, alors qu’elle se frayait un chemin dans la foule. Parfois, les étudiants la reconnaissaient, la faisant se retourner sur son passage. Sourires, paroles rapidement échangées, quelques bises même, avant de reprendre sa route, se faisant difficilement un chemin partout ces gens bien trop grands pour elle. Heureusement qu’elle ne s’était pas contentée d’un On se retrouve là bas », donnant un point de rendez-vous précis. Retrouver Christofer là dedans ? Mission quasi-impossible. Quelle idée elle avait eue, vraiment, que de croire que cela serait plus simple que d’y aller ensemble, lui venait la chercher à son appartement. Quelle têtue elle faisait, le bar fut bientôt dans son champ de vision, et lui avec. Le cœur de Gabrielle se mit à battre plus fort, son sourire devenant sincère et doux, alors qu’elle s’approchait de lui. Elle posa une main sur son bras, se hissant comme toujours sur la pointe des pieds pour atteindre ses lèvres, les talons aidant. – Hey ! Prêt à dilapider une bonne partie de la fortune Dumoulin en une soirée ? Dis-moi que tu sais jouer au poker, j’ai toujours rêvé de faire la femme pulpeuse regardant son mari jouer ! Enfin, sans le cigare pour toi ! Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 19 Fév - 2208 Une soirée dans un casino improvisé ; toujours plus original qu’un repas dans un restaurant chic qui se terminerait par deux ou trois chocolats. Pas moins casse-tête, par contre. Dans un restaurant chic, il faut bien s’habiller. Mais dans un simili-casino, c’est obligé de porter le costume-cravate ou bien le port du jean était tout à faire correct ? Gros dilemme. Disons que si Christofer pouvait éviter de sortir un smoking, il serait plus que joyeux. Ça lui faisait plutôt bien, en fait, malgré tous les tatouages ; il était le seul à ne pas s’en rendre compte. Bon, au pire il pouvait faire un mélange. Un jean ni trop serré ni trop large, noir pour passer inaperçu, à la place du pantalon habituel, et un veston juste un peu plus simple que celui du tuxedo habituel par-dessus une chemise blanche. Et la cravate noire, bien sûr, ça il ne passerait pas par-dessus. En gros, c’était chic sans donner mal au cœur à cause d’un excès. L’idéal. Faudrait qu’il se convertisse en styliste. Ou vérifier que tout est en ordre avant de partir, donner à manger et de l’eau à Eli le chien –qu’il avait bien évidemment été acheter à l’animalerie le lendemain de sa toute première rencontre avec le chat de Gaby-, apporter le portefeuille, les clés de maison et de voiture –une jolie Mazda 3 bleue turquoise sur laquelle il avait arrêté son choix en septembre quand il en avait eu assez de prendre le bus-, le téléphone portable juste au cas, un paquet de chewing gum à la menthe –difficile de ne pas en mâcher sans arrêt quand on en prend l’habitude- et faire une dernière vérification des cheveux avant de finalement partir. Il s’ennuyait déjà de son toutou, d’ailleurs. C’était limite s’il ne téléphonait pas à une baby-sitter chaque fois qu’il s’absentait. Papa Tofer arriva en même pas trente minutes tout le monde était en train de faire des bébés, donc presque pas de voitures en ville sur la rue où ce trouvait le LoungeApple. Par précaution, il tourna pour aller se garer dans une ruelle adjacente, tout comme pas mal tout le monde, en fait. Bah. Il verrouilla ses portières, ce qui activa en même temps l’alarme. Pas comme s’il prévoyait l’entendre de l’intérieur, mais c’était automatique. Bon, souffler une dernière fois et entrer dans l’endroit presque surpeuplé où les bruits ne manquaient pas. En tout cas, l’ambiance était réussie. Gabrielle et lui avaient conclu de se retrouver devant le bar, il chercha donc l’endroit des yeux et s’y dirigea. Mieux valait ne rien commander pour l’instant et attendre la jeune femme qui était sans aucun doute sur le point d’arriver. N’empêche, ça aurait été tellement plus simple d'aller la chercher. Elle doutait probablement encore de ses capacités de conducteur, ne fallut même pas cinq minutes pour qu’une main ne se pose sur le bras de Toffee. Ah tiens, il surveillait l’arrivée de la chevelure rousse, mais clairement pas assez attentivement. Il se pencha quand il la vit se mettre sur la pointe des pieds –fallait bien lui laisser croire qu’elle pouvait l’atteindre simplement en portant des talons hauts et en se remontant- pour l’embrasser. Rapidement, mais adorablement.– J’ai joué au poker une fois dans ma première année d’université et j’ai beaucoup regretté mes vêtements au cours de la partie. Au pire je ferai le monsieur perdu regardant sa femme jouer, cigare en plus pour toi. Ou bien je tenterai le tout pour le tout et demain je déménage dans une boite en le poker n’était vraiment pas son truc. Enfin, il n’avait jamais joué avec de l’argent, mais ça lui avait pendant une longue soirée coûté de se déshabiller à maintes reprises. Ça avait suffit à le démoraliser. Par contre il était champion aux échecs ! D’accord, déjà moins valorisant. – Mais j’aime bien le Blackjack. Et j’suis prêt à tenter n’importe quoi vu que j’ai pas de limite budgétaire. Même le poker s’il le devait avoir environ deux-milles dollars dans son portefeuille. En coupures de vingt dollars, c’était franchement très épais. Et probablement pas nécessaire puisque le budget de 99% des joueurs autour d’eux était sans aucun doute beaucoup plus bas. Raisonnable. Faudrait qu’il fasse des efforts pour que personne aux alentours ne comprenne qu’il était moins dans la norme » qu’on le croyait. Surtout qu’il pouvait reconnaitre quelques visages autour. Tofer se pencha pour aller poser un baiser sur la joue de Gaby, presque par principe, puis la prit par la main en la regardant à nouveau, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres. – J’aime ta robe. T’es super jolie dedans. Quoi que tu l’es tout le temps, mais ça fait toujours spécial de te voir en robe. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Sam 20 Fév - 1711 Elle avait beau savoir que c’était tenue correcte exigée », le voir habillé comme cela avait quelque chose de fascinant. Cela la dérangeait seulement parce qu’elle ne pouvait plus voir ses tatouages. C’était déconcertant, tant elle était habituée à admirer sa peau encrée – sans oublier le fait qu’elle s’était un jour amusée à tous les compter. Mais cela lui allait bien. Plus que bien, d’ailleurs. Quelque chose qu’elle apprécierait voir plus que ce soir là, bien sur, il se baissa pour se laisser embrasser. Elle en avait l’habitude, à force, et préférait passer outre cela. Il était grand, elle était petite, fin de la discussion. Rapide baiser du bout des lèvres, cela suffisait. Non pas que de l’embrasser à pleine bouche l’aurait dérangée. Mais pas en plein lieu public comme cela. Elle connaissait assez l’adorable timidité de Christofer pour conversation alla naturellement vers le poker, grand sujet de la soirée. Elle avait appris à le jouer, des années plus tôt, avec des bonbons comme mise de jeu. Uniquement parce que leurs parents n’étaient pas assez fous pour laisser la progéniture dilapider leur argent à droite et à gauche. Elle était bien piètre joueuse, d’ailleurs. Sans doute la capacité à cacher ses émotions qui lui faisait T’auras le droit d’installer ton carton dans mon salon, va !Elle doutait fortement que Christofer puisse jouer jusqu’à en perdre sa maison, tout de même. Celle-ci valait une vraie petite fortune, après tout. Et puis, les billets, c’était bien, parce qu’ils en avaient à gogo. S’il se mettait à plaquer son trousseau de clés sur la table de jeu, par contre, elle aurait toutes les chances d’intervenir. Il ne fallait pas abuser des bonnes ? Oui, pourquoi pas ! Elle n’y avait jamais vraiment joué, lui préféra la roulette et son hasard. Mais il fallait bien un début à tout, n’est-ce pas ? De toute façon, ce n’était pas comme si elle avait peur de se ruiner dû au fait qu’elle ne connaissait pas les règle. Cela avait, au contraire, quelque chose d’amusant et d’ déposa alors un baiser sur sa joue, la complimentant sur sa tenue. Rien que pour de telles paroles, elle se serait bien habillée en robe tous les jours ! Mais ce n’était pas franchement son truc. Elle n’aimait pas montrer ses jambes, ses genoux bien trop maigres. Au pire, elle mettait toujours des collants opaques. Là, elle se sentait un peu mise à nue. Mais s’il aimait cela, le jeu en valait bien la chandelle, après tout. Heureusement qu’il faisait plutôt sombre, d’ailleurs. Cela cachait ses joues rouges de gène et de plaisir face au Merci. C’est une… En fait, on s’en fout un peu du nom du couturier. J’en ai quelques rares autres en stock, si ça t’intéresse. Mais t’es pas mal non plus. Ca cela changeait de ses habituels tee-shirts Drop Dead. S’était-il rendu compte, d’ailleurs, qu’elle lui en avait chipé un, à force ? Sans doute. C’était assez sympa, pour trainer toute la journée dans son appartement, comme assez parlé vêtements. Ils n’étaient pas venus pour cela, après tout. Prenant sa main, elle le trainant jusqu’à la caisse, sortant tout naturellement trois billes de deux cent dollars de son portefeuille. Contrairement à son amoureux, elle ne se cachait pas vraiment d’avoir de l’argent, gardant simplement secret son statut de petite héritière. Les jetons rouges et bleus tintaient joyeusement, alors qu’ils tombaient dans l’énorme gobelet que lui tendit ensuite la caissière. Six cent dollars de jetons. attendit qu’il en eut fait de même avant de le trainer jusqu’à une table de blackjack. Il voulait y jouer, il allait y jouer. Et pas qu’un peu. Elle se jucha sur l’un des tabourets, à ses côtés, posa cinq petits jetons devant elle. Bien, maintenant il ne restait plus qu’à devenir ce qu’il fallait faire. Carte, carte, carte. Le joueur à sa droite tapota de l’index sur le dos de ses cartes, il reçut une carte. Ok, ça, ça marchait. Sourcils froncés, elle regardait ses jetons partir à chaque manche, en gagnant une elle ne savait comment. Au bout d’un moment, tout de même, elle se pencha vers Christofer, lui chuchotant à l’ Okay, je comprends rien de ce que je fais, c’est marrant. Mais explique moi quand même, chéri, s’il te plait !Sourire adorable de circonstance, bien entendu. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Dim 21 Fév - 1044 – Whoa, ça fera un peu comme du valait quand même éviter de miser tout et n’importe quoi, par contre. S’il pouvait garder son chez lui et éviter d’habiter dans une boîte de sèche-linge, il n’en serait pas plus malheureux. De toute façon, ses deux-milles dollars dans ses poches étaient un montant extrêmement élevé à son goût, et il était hors de question qu’il en dépasse. Au mieux quelques cents pourraient être misés, rien de plus. Le but n’était après tout pas réellement de gagner de l’argent. C’était l’idée du Blackjack semblait plaire, c’était un bon début ; commencer en terrain connu avant de s’aventurer dans tous les jeux de cartes dont il ne soupçonnait peut-être même pas l’existence. Dès que les petits bonjours trognons à souhait seraient terminés, ils pourraient s’aventurer dans la jungle de jetons.– Je savais trop pas quoi porter. J’avais pas envie d’avoir l’air de me rendre à un mariage non plus. J’y ai été méthode chic simplifiée. Et oui, ça pourrait m’intéresser, pour d’autres occasions un peu reste du temps, il n’avait rien contre les vêtements beaucoup plus simples. Jolis mais sans prétention et qui ne le forçaient pas à prendre une heure et mille précautions pour détacher les boutons. Plus pratique un peu. Enfin bref, là n’était pas la gros, il était vraiment temps de… se lâcher. Difficile à faire sans alcool dans le corps ! Ça finirait bien par venir, mais faudrait qu’il pense à se contrôler un peu pour éviter de finir comas dans son lit ou celui de Gaby. Ou encore sur un sofa, le sol ou le comptoir de la cuisine. Ouais, c’était arrivé une fois, ses colocataires avaient d’ailleurs eu une sacrée surprise. se contenta donc de suivre Gabrielle et de l’imiter, à la différence près qu’il n’échangea que deux-cents dollars pour commencer. S’il avait fallu qu’il en sorte six-cents en billets de vingt, ça aurait été long. Bon, deux-cents dollars de jetons de son côté dans son gobelet alors qu’il suivait Gaby qui avait quand même réussit à localiser une table de Blackjack. S’installer, faire une mise, attendre sa première carte. Un quatre, yuck. Surtout que Gaby avait un dix et que le croupier venait de se taper un neuf. Deuxième carte… Un sept. Horreur. Contre un as pour Gabrielle, merde, elle jouait fort la clémentine ! Comment mettre son copain au tapis en cinq secondes. Bon, deuxième mise. Troisième, quatrième, cinquième… C’était assez partagé. Vraiment de la chance. Avoir été plus doué, il se serait sûrement habitué à compter les cartes pour s’aider. Mais bon, c’était illégal de toute façon, mieux valait ne pas faire de connerie. Il en était à dix-huit durant une énième mise quand Gabrielle se pencha pour lui chuchoter à l’oreille, lui demandant des explications. Ah bah tiens, pour une fois qu’il savait quelqu’un chose concernant la vie réelle qu’elle ne savait pas ! Donc, si elle l’avait buté en même temps que le croupier, c’était qu’elle avait de la chance. Bon à savoir !Toffee sourit, se reculant légèrement pour la regarder. Il lui expliqua rapidement les règles du jeu, à voix basse, insistant sur la valeur des cartes ainsi que le fait qu’elle ne devait pas faire sauter le vingt-et-un. Ce n’était peut-être pas tellement clair mais, de toute façon, elle ne semblait pas réellement nécessiter à ce point des explications puisqu’elle les avait déjà butés trois ou quatre fois juste avec ses deux premières cartes qui égalisaient vingt-et-un sur le coup. Honnêtement, Christofer aurait pu passer sa soirée à cette table. Des gens étaient arrivés entre temps pour jouer avec, ou plutôt contre eux, et ça mettait franchement de la vie. Mais mieux valait couper avant que Gaby ne commence à se faire chier, parce que ça commençait à faire un bon moment qu’ils étaient là.– J’commence à avoir soif. On pourrait aller se chercher un truc à boire au bar et après tu pourrais m’expliquer comment jouer au poker de façon à ne pas tout perdre, qu’est-ce que t’en penses ?En fait, il avait envie de se taper d’un peu de tout ce qui se trouvait dans l’endroit. Niveaux jeux, évidemment. Mais pas trop longtemps non plus. Pas qu’il avait prévu quoi que ce soit de romantique et cucul à souhait pour quand ils en auraient assez et rentreraient, mais il n’avait pas non plus envie de dessécher devant une table quelconque. Jouer, apprivoiser l’endroit, s’amuser sans ruiner le plaisir avec un surplus. Pas de surconsommation, et c’était également valable pour l’alcool. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mer 24 Fév - 141 Cela avait quelque chose d’amusant d’essayer de deviner les règles d’un jeu dont elle ne connaissait strictement rien. Elle tentait d’analyser chaque mouvement mais, au final, elle voyait plus de jetons partir du côté du croupier que venir vers elle. Ce n’était qu’à moitié frustrant, compte tenu du large gobelet encore rempli qu’elle avait calé entre ses genoux dénudés. Sourcils froncés formant une unique barre dorée au dessus de ses yeux, elle détaillait avec précision le jeu, sans succès. Ainsi, lorsqu’une petite pile de jetons lui fut enlevée, elle finit par renoncer, prenant l’option de facilité demander à Christofer. Il souriait, le bougre, parfait premier de classe adorant enseigner son savoir aux ignorants. Mais elle ne pouvait lui en vouloir, préférant boire ses paroles en tentant d’y comprendre quelque chose. Ses sourcils se fronçaient plus encore, mais le débit des paroles de son homme était bien trop rapide pour qu’elle puisse assimiler toutes les règles en une unique écoute. Tant pis, elle prendrait ce qu’elle avait compris et ferait au feeling pour le reste. Cela ne devait pas être bien compliqué, après tout, si elle avait déjà gagné quelques manches sans le jeu reprit alors, s’accélérant même lorsque d’autres personnes virent occuper les deux places libres à sa droite. Cartes échangées, volant au raz du tapis vert, jetons faisant le passe-passe, yeux de Gabrielle suivant chaque mouvement avec un air studieux qu’on ne lui connaissait guère. Pourtant, lorsqu’elle n’eut finalement plus de jetons devant elle, elle se lassa. Perdre n’est pas amusant, pas lorsque l’on ne comprenait ce fut à ce moment-là que Christofer lui proposa d’arrêter les frais et d’aller boire quelque chose à la place. Bonne idée. Elle souriait doucement, mais ses lèvres s’étendirent en un plus grand sourire encore lorsqu’il parla poker. Elle se permit même un petit rire, avant de répondre - C’est à ce moment-là que je t’avoue être une quiche à ce jeu, c’est ça ? Enfin, je me débrouille mais…Mais elle avait appris à jouer avec une bande d’adolescents de quatorze ans. Autant dire que, pour gagner, Gabrielle n’utilisait pas que les atouts qu’elle avait dans sa main. Mais mieux valait passer cet intéressant détail, étrangement. Quoi que, si elle se trouvait attablée avec plusieurs étudiants – masculins et plein d’hormones, tant qu’à faire –, baisser doucement le décolleté de sa robe pourrait faire partie de sa technique de jeu. Enfin, elle avait temps d’y penser, tout de le suivit donc gentiment jusqu’à l’endroit d’où ils venaient, s’accoudant au comptoir avec délicatesse lorsqu’ils furent arrivés. Autant jouer la carte de la grâce et de la féminité jusqu’au bout, après tout, c’était la Saint Valentin. Elle n’allait pas jouer son garçon manqué, comme elle savait si bien le faire, et commander vodka pomme sur vodka pomme jusqu’à voir tourner le décor. Cela manquait cruellement de classe. Et elle devait avoir tous ses esprits pour les prochains jeux, Un kir royal, s’il vous remplaçons la boisson d’alcoolique avertie contre la boisson de petite pétasse alcoolisée et gloussante, c’était tellement mieux. Mais bon, le champagne restait du champagne. Français, quoi. Et, à voir le nom de la bouteille que le barman sortait, il ne s’agissait pas du plus écœurant que l’on pouvait trouver sur le marché. Elle attendit que Christofer soit servi également avant de lever doucement son verre, sourire de petite amie amoureuse de Joyeuse Saint Valentin, quand même. Tu m’excuseras de ne rien avoir acheté, j’espère ?On passera outre le discours habituel sur cette fête ô combien commerciale, qu’il ne fallait pas un seul jour de l’année pour s’aimer et tout le reste. A vrai dire, elle avait un cadeau, de son cru. Mais il fallait attendre d’être à son appartement, avec la guitare dans les mains, s’il voulait le trempa à peine ses lèvres dans le liquide pétillant, voulant déjà repartir à l’assaut des tables de jeu. C’était plus fort qu’elle, après tout. Heureusement que l’appel du jeu ne se faisait qu’une fois entrée dans le casino. Elle aurait dilapidé tout l’héritage familial en peu de temps, dans le cas Poker, donc ? Ou tu préfères admirer mes chances incroyablement nulles à la roulette ? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Dim 28 Fév - 2012 L’idée de finalement lâcher le Blackjack pour aller boire un verre et tenter leur chance au poker sembla plaire à Gabrielle. Même si Christofer s’attendait à ce qu’elle soit douée à ce jeu, en fait. Mais bon, elle ne pouvait pas être pire que lui, de toute façon. Enfin, s’il avait appris à jouer avant de se lancer dans une partie, ça l’aurait probablement aidé à garder ses vêtements, mais détail. Il avait trop bu ce soir-là pour se faire chier à apprendre les règles.– … mais de toute façon tu m’assassinerais quand même si on jouait l’un contre l’autre. Le bar arriva bien vite, tout comme la commande de Gaby. Bon, de son côté de serait un peu moins classy, sans tomber au stade de la bière, évidemment. De toute façon, c’était loin d’être ce qu’il préférait. Mieux valait éviter la vodka, qui était le meilleur moyen de le placer avec la tête dans la toilette pour toute la journée du lendemain. En fait, les cocktails, c’était pas trop son truc. Il en connaissait quelques uns de nom sans jamais y avoir goûté. Pauvre enfant vendu aux shooters de peu importe quoi. Bon, il reviendrait plus tard pour un truc plus osé, pour l’instant il allait faire simple, go pour un Bloody Mary, tout simplement parce qu’il n’avait pas envie de se casser la tête à chercher un truc plus original à boire et que le céleri lui était tout de suite venu en tête. Et puis, le sel de peu importe quoi sur le rebord du verre, c’était juste trop bon. Ahem. Il rangea son portefeuille qu’il avait dû sortir pour payer et regarda Gabrielle qui levait son verre, souriante. Cela le fit sourire un peu plus, même si les coins de sa bouche étaient déjà légèrement retroussés depuis un bon moment. Et là, le coup de grâce le cadeau de Saint-Valentin. Évidemment ! Lui qui avait pensé à chaque petit détail de sa soirée jusqu’à couper les griffes du chien pour éviter qu’il brise les sofas en son absence, il avait oublié ce gros truc-là, qui aurait dû être prioritaire dans son esprit. Au moins, Gaby ne lui avait rien acheté non plus. Ça aurait été le pire, de recevoir un cadeau sans en faire. Et merde. Il pourrait bien lui apporter des fleurs le lendemain, au moins. Surtout par principe.– J'viens de comprendre à l’instant pourquoi mes ex m'ont laissé. J'oublie toujours le foutu cadeau de Saint-Valentin. Fais-toi plaisir à ne jamais penser au mien. Au moins, il pouvait se consoler en se disant que c’était difficile de trouver un cadeau à une fille qui pouvait tout avoir. Mais bon, en même temps, c’était l’intention qui comptait… Hey, c’était pas comme s’il ne pensait jamais à elle ; il avait compris, suivant le modèle de son père, que de petites attentions ici et là font toujours toute la différence dans un couple. Ses parents vivaient toujours le grand amour parce que monsieur Green achetait souvent des fleurs à sa femme, même sans occasion spéciale. Toffee avait suivi l’exemple, tout simplement. Pas nécessairement toujours avec des fleurs, mais parfois même des stupidités peuvent changer le monde. – L’un ou l’autre, ça me va. J’avoue que la roulette c’pas trop casse-tête. Mais franchement, j’vais te suivre toute la soirée, j’crois que je connais aucun jeu de casino à part le Blackjack. En même temps, c’est la première fois que j’entre dans un endroit du genre, vu que j’ai pas l’âge. D’accord, son âge ne l’avait jamais empêché de se frayer un chemin à l’intérieur d’un bar ou d’une boîte de nuit. Mais le casino, ça lui avait toujours semblé un peu trop limite. Et relativement dénué d’intérêt considérant qu’il n’avait pas besoin d’argent. Enfin, il ne restait plus que trois semaines exactement avant qu’il ait finalement l’âge d’entrer où bon lui semblait de façon prit quelques gorgées de son Bloody Mary, prenant la main de Gabrielle dans la sienne alors qu’ils se dirigeaient vers… le jeu qu’elle choisirait, en fait. Il avait probablement un peu peur de la perdre dans l’endroit. Mais bon, ce n’était pas si grand non plus, et elle était plutôt facile à repérer, considérant ses cheveux.– Au pire j’achèterai un peu de litière pour ton chat, ça va être mon cadeau. Ça me tape d’encore avoir oublié. Ou sinon je laisse tomber ça et à Pâques on va en Floride. Qu’est-ce que t’en dis ?Il sourit à nouveau, content de l’idée qu’il avait eue sur le coup. La Floride, c’était pas trop loin ; ça laissait une marge de manœuvre pour les vacances d’été, question d’être plus original une fois rendu là. Bah ouais, si Christofer avait toujours passé ses vacances à New York ou sinon dans le pays où ses parents étaient dans le moment, c’était parce qu’il n’avait jamais personne avec qui voyager. Il détestait peut-être déménager sans cesse, mais voyager, c’était une toute autre histoire. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 1 Mar - 1705 Cela l’amusait de s’imaginer explosant Christofer au poker. Mais elle savait bien que cela serait impossible. Elle avait beau connaitre les règles et être assez bonne joueuse, elle n’arrivait pas à bluffer. Ou, plutôt, elle n’arrivait pas à cacher son air ravi dès qu’elle avait de bonnes cartes en main. Il fallait dire que ce n’était pas des plus pratiques, bien entendu, vu qu’elle n’arrivait pas à feindre ce genre d’émotions. Tant pis, perdre était amusant aussi, après tout. Ou pas, en fait. Mais seule comptait la présence de son amoureux à ces côtés, ce soir là, alors elle se fichait bien de gagner ou qui, d’ailleurs, s’empressa de payer pour leurs deux boissons. Elle l’en remercia d’un petit sourire, tout de même gênée. C’était plus fort qu’elle, elle avait toujours du mal à accepter qu’il paie pour elle. Pourtant, elle devait se faire violence, tant il était galant. C’en était presque frustrant, d’ailleurs. Elle avait tellement d’argent, c’était moche de le faire payer à sa place. Bon, bien entendu, le budget du jeune Green n’était pas des plus minces non plus. Mais c’était plus question de principes qu’autre qu’il ne se cachait pas de lui acheter tout un tas de petits machins, utiles ou non. Il suffisait qu’elle s’attarde plus de trois secondes sur quelque chose dans une vitrine pour être quasiment sure de se le voir offrir dans les jours qui suivaient. C’était assez perturbant, au début, mais elle s’y était faite assez rapidement. Et avait du acheter un vase, d’ailleurs. Première fois qu’on lui offrait des fleurs. Ca, par contre, elle ne s’y habituait pas, trouvant que cela faisait tache dans son appartement superbement contemporain. Mais cela partait toujours d’une bonne attention et les fleurs sentaient divinement bon. Elle ne pouvait donc pas lui en tenir rigueur. Surtout pas avec la petite mine ravie qu’il affichait lorsqu’il lui tendait le bouquet ou le présent. C’était sans doute cela qu’elle préférait, d’ L’oubli de Saint Valentin est vraiment une excuse de rupture valable pour tes ex ? Woah… Enfin, je ne m’en plaindrais pas, bien entendu. Parce qu’il faudrait bien plus qu’un stupide cadeau oublié pour qu’elle le quitte, c’était certain. Il lui faudrait une sacrée bonne raison pour remettre Christofer sur le marché des célibataires. Je l’ai, je l’garde ! » et point final. Et comme il n’était franchement pas du genre à lui faire des saloperies dans le dos, elle n’avait plus qu’à attendre qu’il se lasse d’elle. Ce qu’elle espérait ne pas arriver de sitôt, bien but une gorgée de son verre en souriant, alors qu’il expliquait ne connaitre aucun des jeux présents dans les casinos. Ah, oui, forcément, vingt-et-un ans. C’était toujours étrange de se dire qu’elle était plus vieille que lui. Sans doute parce qu’il était beaucoup plus mature. Et puis, elle était tellement habituée à la majorité des dix-huit ans française que ce genre de détail ne faisait qu’effleurer son esprit, bien Mon dieu, tu fais dans l’illégalité, une fois de plus !Sous entendu Après t’avoir fait sécher toute une aprem de cours pour commencer notre relation, on n’est plus à ça près ! ». Elle se laissa alors prendre par la main, jusqu’à… Bonne question, jusqu’où allaient-ils ? A vrai dire, elle n’en savait trop rien. Poker ou roulette ? Machines à sous, sans doute. Non, ça, ce n’était pas aussi amusant que le reste. Alors qu’elle avançait, elle se mit doucement à rire lorsqu’il lui parla de la litière de son chat. Ah, ça, ça allait faire plaisir à Spooky, c’était sur. Mais son rire s’étrangla dans sa gorge alors qu’il finissait de parler. Arrêtant brusquement de marcher, elle se retourna vers lui, yeux grand ouverts par la surprise et brillants de plaisir. Elle voulut ouvrir la bouche pour répondre quelque chose mais s’en retrouva bien muette, mettant une main sur ses lèvres, amusée de sa vrai dire, elle ne connaissait rien de la Floride, à part ce qu’on lui montrait dans Dexter ou les Experts Miami. L’été, elle préférait toujours s’envoler pour la Californie et ses nombreux festivals de musique sous un soleil de plombs. Los Angeles, New York, voilà tout ce qu’elle connaissait des Etats-Unis. Voir un peu de pays ne ferait pas de mal. Surtout si c’était pour voyager en si bonne compagnie. Et puis, en Floride, il y avait Mickey. Oui, bon, pas sure qu’elle puisse le trainer jusqu’à DisneyLand, tout de même. Mais on ne savait jamais…- Pour de vrai ? Enfin, oui pour de vrai mais… Enfin… Oh, ça serait génial !Il n’en fallut pas plus pour qu’elle lui saute dessus – presque littéralement – pour l’embrasser. Au diable sa petite taille, elle trouva une solution radicale en tirant sur sa cravate pour lui faire prendre quelques centimètres avant de s’emparer de ses lèvres. Et tant pis pour la discrétion, elle s’en fichait pas mal à l’instant. Des vacances en amoureux ! Il n’y avait certes pas mieux, comme là le baiser, elle lui reprit la main, tout sourire, recommençant à l’entrainer elle ne savait où. Le prochain jeu se ferait au hasard, donc. Elle était d’ailleurs sur le point de caracoler au lieu de marcher, voulant montrer à quel point elle était heureuse en sautillant partout comme une démente. En gros, le poker, ce n’était pas pour tout de suite. D’ailleurs, ce n’était pas une table de roulette qu’elle voyait, là bas ?- De toute façon, j’ai menti. J’ai un rire alors qu’elle lui tirait sur le bras jusqu’à la table en question. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 8 Mar - 2146 Bon d'accord, l'oubli de la Saint-Valentin n'avait jamais été une raison de rupture valable. En fait, il n'avait été laissé qu'une fois, et c'était par Josy-Ann, la jolie rousse qui était depuis partie vivre à Boston. Heureusement. Ça n'avait jamais fonctionné, et cet oubli de cadeau semblait avoir été la goutte faisant déborder le vase. Pauvre elle. Ou plutôt pauvre lui pour les deux mois qu'ils avaient passés ensemble. Ahem. Dans les autres cas, il y avait eu rupture d'un accord commun avec Pixie ah tiens, ses trois petites amies en date avaient toutes été des rousses, bon à savoir !, puis il y avait eu William et c'était Toffee qui l'avait planté là, pas l'inverse. Quant aux relations précédentes, c'était pas mal sur le même principe. Tu me veux encore, mais moi j'te veux plus. ». Enfin, mieux valait ne pas penser à ses ex et à ses ruptures le soir de la Saint-Valentin alors qu'il était avec sa chérie du moment -et, il l'espérait bien, des moments futurs.– Bon, en fait pas vraiment. Mais détail, on s'en fout du moment que ça m'a mené jusqu'ici. Avec toi, fallait-il comprendre. Enfin bref, le sujet dévia sur ses vingt ans -presque révolus cependant- et il préféra ne pas commenter les paroles de Gaby. En effet, il avait assez souvent fait dans l'illégalité, que ce soit par rapport à son âge ou non. Mais bon, jusqu'à un certain point, on s'en fout. Mieux valait ne pas commencer à citer tout ce qu'il avait fait -ou plutôt tout ce qu'il avait pris- et rester dans le sujet du moment. La Saint-Valentin, quoi. La litière pour le chat sembla être une idée qui amusa Gaby mais, visiblement, sa réaction changea totalement quand il fit mention d'un voyage en Floride. – Bah oui, pour vrai, répondit-il en souriant, une seconde avant que Gaby ne s'empare de sa cravate pour le tirer vers le bas et réussir à l' une bonne technique, ça c'était clair. Faudrait qu'il fasse attention, quand même, parce qu'il venait d'avoir la confirmation qu'une cravate pouvait servir à étouffer quelqu'un. Réflexion inutile, surtout que sur le coup il était loin de se faire étrangler et il aimait bien la façon que Gaby avait trouvée de lui couper le souffle. Il n'avait pas tellement l'impression qu'elle se souciait de la quantité de gens autour d'eux, non plus. Limite ça pouvait être gênant, et ses joues tournèrent probablement au rouge après seulement quelques secondes. Non, il n'avait pas encore bu assez d'alcool pour perdre sa timidité habituelle. Reste que c'était quand même un beau remerciement pour une simple idée. Faudrait visiblement qu'il la rende concrète. Dès que Gaby le lâcha et l'attrapa par la main, il décida d'apporter des précisions – On pourra aller à Disney World, sur la plage, voir des crocodiles et tu pourras jouer à cache-cache au travers des se laissa trainer par Gabrielle, se doutant bien d'où elle se dirigeait. Bah oui, à la taille qu'il avait, ça avait été assez simple de remarquer la roulette devant eux. Il manqua cependant faire pause dans sa marche quand il entendit la jeune femme lui dire qu'elle avait en fait un cadeau. Oh là là, injuste, injuste ! Heureusement qu'il venait de penser à la Floride, sinon il se serait détesté d'avoir oublié. Impossible pour lui de recevoir un cadeau sans en offrir, à moins que ce soit à son anniversaire. Sinon il se sentait carrément imbécile. Il soupira quand ils se furent finalement arrêté et se plaça derrière Gaby pour rapidement lui faire un câlin de dos et poser un baiser dans le creux de son cou. – Mais normalement à la Saint-Valentin c'est les garçons qui offrent des trucs aux filles, pas l'inverse. Et je crois pas avoir remarqué quoi que ce soit d'anormal sous ta robe, sinon tu le caches franchement bien. Mais bon, j'avoue que si tu m'as acheté des pantoufles avec des oreilles de lapins, je dirai autre baiser dans le cou avant de finalement la lâcher et de regarder le jeu devant eux. Il prit quelques gorgées de son breuvage alors qu’il tentait de s’empêcher de sourire. Et non, évidemment, ce n’était pas l’alcool qui lui donnait cet air enjoué. Du moins pas pour l’instant. Il aimait bien la situation dans laquelle il était, la fille à ses côtés et les nachos. Mais ça, ça n’avait aucun lien. – Bon alors, tu m'expliques ça rapidement ?Encore quelques gorgées de son Bloody Mary, peut-être un peu trop rapidement d'ailleurs. Enfin, tant qu'il ne s'étouffait pas, ça allait. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Jeu 11 Mar - 1502 Floride, Floride, Floride. Plus rien d’autre ne comptait, à cet instant. En temps normal, vacances avait toujours été associé à calvaire, pour elle. Devoir suivre les parents dans un village paumé du Sud de la France et s’ennuyer ferme pendant un mois n’était pas vraiment des plus valorisants, c’était certain. Tandis ce que là, c’était un tout autre genre de vacances qu’il lui proposait. En couple. Woah. Quand est-ce qu’ils avaient quelques jours de libre, déjà ? C’était mauvais, de lui mettre ce genre de trucs en tête, après tout. Elle serait bien capable de lui faire sécher une semaine de cours pour partir dès le lendemain. Ce qui n’était pas du tout l’idée du siècle, vu qu’elle se prendrait un refus monumental rien qu’en lui parlant de cette idée saugrenue. Il n’y avait plus qu’à redoubler de patience jusqu’à la semaine de relâche. Le temps allait être bien long, donc…Sa réaction fut certes excessive, mais surtout spontanée. Au moins, elle savait comme faire pour ne plus attendre qu’il se décide à se baisser pour l’embrasser, maintenant. Même s’il ne portait pas de cravate tous les jours et que cela serait donc bien embêtant à l’avenir, certes. Elle trouverait bien une autre solution, après tout, pleine de ressources comme elle l’était. Lorsqu’elle se recula à la fin du baiser, et alors qu’il apportait des détails quant aux activités qu’ils pourraient y faire, elle remarqua avec amusement les joues rouges de son petit amie. Dans un froncement de nez adorable, elle sourit d’autant plus en caressant doucement la joue de Christofer du bout des doigts. Certaines choses ne changeraient donc jamais, avec Oh, oui, Disney World ! Il parait qu’il est tellement mieux que celui de Paris, je pourrais comparer ! Pas sure que la plage soit un bon plan, par contre… Ni les crocos, surtout si c’est pour te débarrasser de moi en me transformant en chaire à pâtée !N’empêche que Disney, oui, cela lui plaisait. Rien que pour le plaisir de s’acheter le serre-tête à oreilles de Minnie, bien entendu. Et peut être même le costume complet, vu sa taille. Ou pas. Mais, oui, faire le parc d’attractions serait génial. En prévoyant une cure de vitamines pour Christofer quelques jours avant, histoire qu’il puisse suivre le rythme endiablé qu’elle aurait ce jour là. Disney et elle, une grande histoire d’amour…Elle le traina alors jusqu’à la table de roulette, prête à dépenser plus d’argent qu’il ne le fallait, redoublant d’ardeur à dilapider son héritage après ce beau cadeau. Posant son verre sur le bord de la table, elle se hissa – non sans mal, bien entendu – sur le haut tabouret, Christofer en profitant pour lui faire un petit câlin dans son dos, déposant un baiser dans le creux de son cou par la même occasion. Pouah, elle aimait toujours autant cela. Cela devrait être interdit, d’être aussi câlin et attentionné… Enfin, elle n’allait pas s’en plaindre, bien entendu. Mais elle n’était toujours pas habituée à sa dose d’affection quotidienne, bien plus élevée depuis qu’elle sortait avec Christofer. Un trop plein d’affection. Mort par overdose de câlin. Ca craignait un C’est pas une coutume japonaise, ce genre de trucs ? Les garçons qui offrent un truc à la Saint Valentin, les filles qui réponde un mois plus tard si le mec leur plait ou non… ? Enfin, je crois. Mais non, pas de pantoufles, désolée. J’ai rien acheté, si tu veux savoir. Mais c’est une bonne idée pour Noël, tiens !Ou des en forme de dinosaures qui grognent à chaque pas, ça pourrait être sympa, aussi. Même s’il n’aurait pas de grande chances pour les mettre, se faisant soit courser par le chien dans la maison, soit attaqué par le chat dans l’appartement. Ce qui pourrait être marrant pour Gabrielle. Surtout en filmant le tout, bien entendu. A penser, Simple. Tu choisis une des cases de la table, celle qui te botte le plus. Genre, 24 noir. Tu mets la mise que tu veux dessus et t’attends que le croupier lance la bille, qui donne le résultat. Plus tu fais de mises, plus t’as de chances de gagner, mais moins les gains sont grands. De toute façon, moi, avec la chance que j’ai, je gagne jamais et…- 24 noir. Gains pour la écarquillés par la surprise, bouche légèrement entrouverte alors que le croupier faisait glisser une petite pile de jetons vers elle. Deux trois clignements d’yeux, histoire de s’assurer qu’elle ne rêvait pas. Elle venait vraiment de gagner ? Apparemment. Et, à en juger par le nombre de jetons, elle venait d’empocher le prix de son appartement. Bon à savoir, tout de se tourna alors vers Christofer, tout sourire. Heureuse au jeu, malheureuse en… Non, ne pas penser à cela. Ni penser qu’elle avait eu une chance de cocue, comme on disait. Cela valait mieux. Dans un petit cri aigu, elle se contenta alors de le serrer rapidement dans ses bras, suivit d’un petit rire Trop cool, t’es un porte-bonheur vivant ! Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 23 Mar - 249 Franchement, Christofer était bien content de pouvoir constater que son idée d'aller en Floride plaisait à Gaby. En même temps, ça lui plaisait à lui aussi. Ce serait un endroit génial à découvrir. Il ferait chaud mais pas trop puisque ce serait en avril, et il y aurait plein d'activités à faire et une belle chambre d'hôtel et peut-être des chocolats sur les oreillers et... Bref. Faudrait qu'il commence à organiser ça assez vite. D'une façon, il fut un peu rassuré que Gaby ne lui ait rien acheté. Surtout que ça laissait beaucoup de place à l'imagination pour tenter de deviner quel était ce cadeau qui n'avait rien couté. Peu importe, il se doutait bien qu'il aimerait beaucoup. Enfin, il était peut-être tout à fait sur la mauvaise voie, aussi, mais mieux valait être optimiste. C'était la Saint-Valentin, franchement, ils n'allaient pas finir ça chacun chez soi en pyjama. Oui, bref à nouveau.– Aucune idée. Tout ce que je me souviens du Japon c'est d'une overdose de sushis, des cerisiers en fleurs et de l'uniforme de marin avec le petit chapeau en prime, comme dans Sakura Chasseuse de Cartes. J'ai jamais invité de filles ou quoi que ce soit avant d'être majeur. Et surtout pas au Japon, j'faisais tellement tache dans la classe que personne me parlait. aurait sûrement eu une meilleure réception que moi. Oh ça, pour avoir été rejeté par les autres, difficile de battre le Japon. Seule l’Angleterre y arrivait, en fait. Au Japon, il était le truc anormal au fond de la classe. Un enfant minuscule pourtant géant à côté des autres, avec une couleur de peau étrange, et des yeux verts. C’était un monstre, carrément, et il faisait toujours semblant de ne pas comprendre les méchancetés que les autres enfants lui balançaient. Évidemment, il comprenait tout à fait le japonais, plus qu’il ne le parlait et énormément plus qu’il ne savait l’écrire ou le lire. Mais il était trop différent des autres pour ne serait-ce que penser pouvoir être accepté. L’Angleterre, quant à elle, avait été synonyme de douleur, de rage et d’humiliation. Il n’y avait pas grand-chose à en dire, seulement que s’il avait eu des cicatrices, elles proviendraient toutes de ce pays. Enfin, cette époque était révolue. Là, il était à New York. Là, il avait des amis, une amoureuse, une vie sociale. On le respectait en général et c’était parfait pour lui. On le craignait souvent, aussi, lorsqu’on le voyait sans le connaitre ; il n’en avait jamais demandé tant. Il se disait que c’était tout de même mieux d’être craint que de craindre les autres. Ça porte un peu plus parlant de chance…– Ah, t’as raison, j’ai jamais vu une fille aussi malchanceuse, lança-t-il aussitôt qu’il vit le nombre de jetons que la rouquine venait de il ne pouvait pas prétendre être particulièrement impressionné par le montant rapporté. Par contre, le fait que Gaby ait gagné ça, du premier coup, avec un chiffre au hasard et sans compter sa chance du début au Blackjack, ça c’était plutôt impressionnant. Il eut droit à un câlin, un rire hystérique, puis à une phrase qui le fit sourire. Lui, un porte-bonheur ? Difficile à croire.– Han, t’as vu ça ? J’vais me déguiser en trèfle à quatre feuilles géant, s’attaqua aux deux-trois dernières gorgées de son Bloody Mary –oui, déjà-, puis arracha les feuilles de son céleri. Ramenant ses cheveux derrière son oreille du côté gauche, il plaça les feuilles à cet endroit, comme une véritable petite décoration, avant de finir par manger le céleri qui restait. – Ça devrait convenir pour l’instant, c’est vert. Allez-y, je vous laisse tout à fait l’honneur de tenter votre chance une fois de plus. Peu importe les résultats, dépensez, empochez, vous finirez tout de même votre soirée dans de soyeux draps en tant que la plus chanceuse des sourit légèrement à nouveau, puis leva les yeux au ciel alors que ses dents se dévoilaient un peu ; il venait de comprendre ce qu’il venait de dire. Parce que non, il n’avait toujours pas cessé de sortir des phrases à double-sens en tout temps sans même le vouloir. La différence était que depuis qu’il était avec Gabrielle, il s’en rendait compte au moins une fois sur deux lorsque ses répliques sortaient. C’était une progression.– Oui, c’est moi que je viens de complimenter, là. Faux-pas de la mort, j’vais devoir retravailler ma réplique de film à l’eau de moins il n’avait pas de céleri coincé entre les dents en prime, c’était un bon début. Enfin, c’était plus drôle et stupide qu’autre chose. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 26 Mar - 052 La saint Valentin, cela n’avait jamais été son truc. Jusqu’à ce jour là du moins. A Paris, elle avait droit à l’habituelle boite de chocolats de la part d’Adrien, c’était tout. La plupart du temps, soit elle ne faisait rien, soit elle se contentait de visionner une comédie romantique à la télévision. Si possible anglaise, encore mieux si Hugh Grant faisait partie du casting. Pas très glorieux, comme festivités pour la fête des amoureux. Mais encore fallait-il l’être, pour fêter ce jour dignement. Et, pour une fois qu’elle ressentait quelque chose pour quelqu’un – et que ce quelqu’un était bel et bien son petit ami –, elle se rendait compte que, au final, le jour de Cupidon pouvait être des plus divertissants. Avec voyage et nuit mouvementée en options, elle n’allait pas s’en plaindre, après tout. Peut être même aimerait-elle que ce soit la Saint Valentin plus souvent, pour cela. Mais il ne fallait pas abuser, non Comme dans Sakura ? Oh, trop chou !Ben oui, ce n’était pas parce qu’elle n’avait pas été élevée à Tokyo qu’elle n’avait pas trouvé la petite peluche orange adorable pour autant. Ce qu’elle avait pu passer du temps à regarder cette série lorsqu’elle passait à la télévision, à faire ses armes en dessin de stylisme en inventant les prochaines tenues de la petite chasseuse de cartes… Toute une histoire, ce manga ! Sans doute avait même un ou deux tomes trainant dans sa bibliothèque, si elle cherchait se contenta d’un pâle sourire quant à la fin de la phrase de Christofer. S’il n’en avait jamais vraiment parlé en détail, elle savait néanmoins que les déménagements à répétitions qu’il avait du subir dans son enfance n’avaient pas été toujours des plus joyeux, lorsqu’il s’agissait de s’intégrer parmi les autres enfants. L’entendre parler de cela peinait Gabrielle à chaque fois. Heureusement qu’il y avait la petite française pour lui faire le meilleur accueil possible, après tout !Tout s’enchaina ensuite rapidement, alors qu’elle donnait un cours de roulette à Christofer. Si elle s’attendait à voir s’aligner devant elle autant de jetons ? Bien sur que non. Cela devait être la première fois qu’elle gagnait à ce jeu de chance, d’ailleurs. Ou plutôt de malchance, pour elle, en temps normal. La surprise sur les traits de son visage laissa rapidement place à l’hystérie, s’attirant par la même occasion quelques regards courroucés d’autres joueurs. Rabat-joies ! Elle avait bien le droit d’être heureuse d’avoir gagner, après pour elle, ce n’était qu’une maigre somme, certes. Mais elle pouvait s’offrir une bonne après-midi de shopping, avec cela. Et peut être trainer Christofer jusqu’à une boutique de lingerie… ? Oui, bon, elle s’emballait un peu trop tout de même. Une simple robe suffirait, surtout s’il la trouvait jolie, habillée comme En fer à cheval, c’est mieux !Ou un vœu après avoir vu une étoile filante. Bien plus romantique, comme métaphore. Elle se mit alors à rire doucement, levant les yeux au ciel d’un air faussement excédé et blasé, alors qu’il improvisait un déguisement de trèfle à quatre feuilles. Et après, il osait continuer de dire qu’il était le plus timide des garçons. Ben tiens. Ce qu’il ne fallait pas éclata alors franchement de rire, fronçant son nez d’amusement, alors qu’il se mettait à délirer complètement. Apparemment, l’alcool faisait déjà son effet, comme à chaque fois qu’il portait une boisson qui n’était pas du jus de fruit à ses lèvres. Le pauvre, à ne pas tenir le moins du monde l’alcool. Mais elle n’allait pas s’en plaindre, après tout, adorant tout ce qu’il pouvait sortir dans ces moments-là, sans vraiment s’en rendre compte. - Heureusement pour toi, je suis d’accord sur les compliments. Le cas contraire aurait été… Gênant pour ta virilité, mon chéri !Léger regard vers le bas, histoire de le déstabiliser, avant de se tourner à nouveau vers la table de jeu, faisant glisser quelques jetons sur une case choisie au hasard. Tout n’était que question de chance, après tout. Et ce n’était pas comme si elle avait un chiffre fétiche, non N’empêche, les paroles, c’est bien beau. Mais tu as mis la barre haute pour ce soir, du coup. Balot pour toi !Alors qu’elle portait le verre à ses lèvres, elle s’amusa d’un haussement de sourcils et d’un sourire en coin, tout ce qu’il y avait de plus provocateurs. Puis, entendant le croupier lancer le jeu, et donc la boule, elle se tourna à nouveau légèrement vers la table, pour voir tout de même le Et… Perdu. Nul. J’peux avoir un bisou de consolation ? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mer 7 Avr - 517 Oh, fer à cheval, trèfle à quatre feuilles, souhait ou patte de lièvre, c'était peu important. Quoi que bon, il se passerait bien de la patte de lièvre, en fait. Reste que si lui pouvait servir de porte-bonheur, alors il avait tout vu. Enfin, c'était assurément une coïncidence que Gaby ait gagné ce montant alors qu'il se trouvait près d'elle, mais c'était quand même mignon de voir ça comme un petit transfert de magie quelconque. Disons que ça cadrait avec la côté mignon s'évapora cependant assez rapidement quand, comme à son habitude, Christofer inséra involontairement un double-sens à ses paroles. Alors qu'il tentait de parler comme un gentleman, en plus ! Il avait vraiment le don de sortir les pires conneries aux pires moments. Au moins, rien de vexant. Cela ne l'empêcha évidemment pas de rougir, réaction qu'il aurait probablement pour une bonne partie de la soirée s'il décidait de se reprendre un autre verre d'un alcool quelconque, et un autre, et... voilà. Faudrait qu'il se mette à la bière, ce serait moins concentré et il pourrait boire plus longtemps que s'il privilégiait les shooters et les cocktails de filles comme il le faisait en général. Finir comateux et la bouche pleine de vomis sur le canapé de Gabrielle ne lui plaisait pas particulièrement comme plan pour la nuit, surtout pas après ce qu'il venait de sortir là. – Mhh, j'vois pas pourquoi tu perdrais ton temps avec moi si ça avait été le cas contraire, justement. On achète pas tout avec de la gentillesse, dans la de "Personnellement, j'ai jamais perdu mon temps avec un gars dans ce fameux cas contraire". Fou comme il savait camoufler ses pensées, non ? Enfin bref, c'en était la traduction, mais l'arrière-pensée se fit un peu plus subtilement, moins précise. Bien qu'elle était quand même là, évidemment. Et qu'il valait franchement mieux ne pas l'exprimer à haute voix. N'empêche, ce n'était pas l'envie qui manquait de parfois commenter un peu plus que nécessaire un peu tout et n'importe quoi concernant les garçons. S'ils écoutaient un film et que Gaby trouvait l'acteur principal absolument à croquer, il se retenait de dire qu'il était "absolument d'accord, tu m'as vu ces fesses ? J'suis amoureux de lui depuis que je l'ai vu dans tel film !" même s'il le pensait bien souvent. Il se retenait de dire que son coeur fondait chaque fois qu'il voyait Johnny Depp, ou encore de baver sur certaines pubs de sous-vêtements pour hommes dans les magazines. Parce que s'il avait été en couple avec un garçon, ça aurait été normal de faire ça, mais pas alors qu'il sortait avec une fille et qu'il était donc en principe hétéro. Gaby savait qu'il était bi, d'accord -quoiqu'elle ne savait pas à quel point il en était et qu'il ne savait pas ce qu'elle croyait en fait-, mais ça aurait été... étrange ? Ou plutôt, un malaise, c'est probablement le mot.– La barre haute ? La barre est jamais trop haute, crois-moi. Si je l'ai placée là, c'est que j'en suis capable. L'échec, je connais pas. Tu devrais le que vrai, mais là, il parlait en général. Pas d'une façon vaniteuse, simplement d'une façon très... réaliste. Parce qu'il constatait ; il constatait le fait qu'il n'échouait pas, qu'il ne savait pas échouer. À l'école, il avait besoin de ses A. C'était nécessaire, ça le gardait en vie. Il était comme ça, Tofer. Capable de faire n'importe quoi du moment qu'il réussissait. Mais pas réussir juste pour éviter d'échouer, non réussir bien, très bien, trop bien. Les gens n'aiment pas toujours les intellos, et il avait assurément droit à son hate club même s'il gardait le plus possible ses résultats pour lui. Après tout, il n'excellait pas pour son entourage, il excellait pour lui-même. C'était valable pour tout, pas seulement pour l'éducation. Il regarda Gabrielle perdre sa mise, se disant qu'il ne pouvait en effet compter que sur lui-même pour réussir. La chance était trop capricieuse et le hasard était une des seules choses à vraiment savoir le démolir. Il accéda à la requête de sa rouquine, se penchant presque instinctivement pour l'embrasser, mais aussi la serrer un peu contre lui, parce qu'il en avait envie. – J'vais me chercher un autre truc à boire. Tu veux quelque chose ?Chris posa une seconde les yeux sur ce que Gaby buvait, constatant qu'elle était loin d'avoir fait aussi vite que lui pour tout ingurgiter. Ce qui était une bonne chose. Mais mieux valait proposer quand même.– Essaie le mars 1989. 7e jour du 3e mois de 89. 7+3+8+9, total de 27. Il aimait bien compter sur ce modèle. Sinon vingt ans le quatorze février deux-mille-dix 2+0+1+4+2+1+0, total de 10. Inutile, mais ça l'amusait un peu. Enfin, pas beaucoup. Ou plutôt, absolument pas. C'était seulement une habitude. Une manie, presque, comme celle de toujours tout ranger, de mettre le rouleau de papier de toilette de façon à ce que le papier déroulé arrive du haut et non du bas, d'enlever au couteau la peau des pommes pour la manger séparément, d'être incapable de s'endormir sur le dos et de se faire tatouer n'importe où n'importe quand. Ahem. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Jeu 8 Avr - 1345 Comme toujours après quelques gorgées d’alcool, il ne pouvait empêcher les paroles de sortir de sa bouche, sans se rendre compte de ce qu’il racontait. Elle adorait cela. Surtout avec son petit temps de réaction, avant de ne se rendre compte de ce qu’il racontait et d’en rougir. Elle trouvait toujours aussi adorable de voir ses joues se tintant de rouge avec timidité, simplement parce qu’il parlait plus vite qu’il ne pensait. Adorable et amusant à la fois pour la demoiselle, qui ne pouvait s’empêcher de sourire – voire même d’avoir un petit rire – à chaque fois. Après tout, c’était toujours assez plaisant de l’entendre dire le fond de sa pensée, de se lâcher ainsi en sa La gentillesse n’achète pas tout, en effet. Mais tes dons en ménage sont un détail non négligeable, je l’ bon, enfin, ce n’était pas non plus comme si elle sortait avec lui pour qu’il nettoie son appartement à l’œil, non plus. Mais c’était toujours mieux que d’avouer qu’elle restait avec lui pour leurs joyeuses parties de jambes en l’air. En fait, non, cela ne devait pas être beaucoup mieux. Mais mieux valait ne pas se mettre à faire la liste des dix bonnes raisons de continuer à sortir avec Christofer Green maintenant. Certes, cela aurait pu se prêter au contexte de la Saint Valentin. Mais cela aurait surtout été digne d’un mauvais film à l’eau de rose, bien niais et ridicule. Mieux valait donc éviter cela et le garder pour soit. Simple question de dit toujours placer la barre haute, elle ne put que confirmer. En effet, et dans tous les domaines. C’était d’ailleurs pour cela qu’elle préférait ne pas être à ses côtés lorsqu’il étudiait ses cours. Le tout devenait rapidement ingérable pour la demoiselle, surtout lorsqu’il écrivait. C’était même plus que du perfectionnisme, à un stade. Elle préférait donc qu’il fasse cela chez lui ou à la bibliothèque de l’université, plutôt que de finir par lui hurler dessus parce que, quoi qu’il arrive, il aurait la meilleure note de toutes manières. - Tu oublies juste cette fois où je t’ai battu à Mario Kart… Mais oui, je sais que le mot échec ne fait pas partie de ton vocabulaire, à étrangement, ils avaient décidé d’un commun accord de ne plus jamais jouer aux jeux vidéos ensemble, après ce jour là. Alors qu’elle perdit sa mise, il accepta sans rechigner le bisou de consolation, se penchant vers elle pour l’embrasser et la serrer doucement contre lui. Cela devait bien être le numéro un de sa fameux liste, cela. Les petits moments de ce genre, doux et adorables, dont elle ne pouvait plus se passer. Depuis qu’ils sortaient ensemble, tout n’était que douceur, sans une seule dispute, le vrai pays des Calinours. Ce calme, auquel Gabrielle n’avait jamais été habituée, lui plaisait, l’ regards se posèrent en même temps sur le verre de Gabrielle, presque toujours aussi rempli. Elle s’en serait presque félicitée, d’ailleurs. Ce n’était pas le genre de soirée à laquelle elle participait d’habitude, où le but premier était de souler le plus rapidement possible à la vodka. Cela, elle le réservait pour ses virées avec Enzo. Avec Christofer, elle préférait faire la petite fille sage et bien élevée, et non celle qui enfilait les shooters plus vit que son ombre en riant comme une démente. Simple question de Non, ça va aller, merci. Et euh… Le 27, tu dis ?Ne cherchant pas à comprendre, elle posa docilement quelques jetons sur la case en question, alors que lui retournait se chercher une boisson au bar. Se retrouvant seule, Gabrielle se risqua à quelques petits regards à droite et à gauche, au cas où elle tomberait sur quelqu’un qu’elle connaissait. Mais elle ne rencontra que le regard étrange d’une demoiselle qu’elle ne connaissait pas, ce qui la fit soupirer. Merde, ne pouvait-elle pas trouver son couple tellement adorable », comme tout le monde ? Non, toujours la même rengaine de l’adulte sortant avec un étudiant. Cela devenait presque lassant, à force. Après tout, ce n’était pas comme si elle faisait du détournement de mineur… Enfin, Christofer revint bien vite avec son nouveau verre, permettant à Gabrielle d’oublier le On bouge ? Je ne sais pas combien de temps t’avais prévu de rester ici mais on pourrait rentrer plus tôt que prévu, non ? Enfin, après m’être faite un ou deux millions au poker. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Lun 12 Avr - 111 Ses dons en ménage ? À croire qu'il n'était bon qu'à récurer des toilettes ! Bon, d'accord, il adorait faire le ménage, quoiqu'il aimait beaucoup plus ranger. Mais il se doutait bien que ce n'était pas la principale raison qui faisait que Gaby ne le lâchait plus depuis déjà plusieurs mois. Tout comme ce qu'ils faisaient dans le lit -et dans la douche, et sur le sofa, et... bref- n'était assurément pas la principale raison non plus ça avait intérêt à être en 2e sur la liste, par contre. Facile de supposer ce qui était en tête de liste, d'ailleurs, et ça faisait plaisir d'y penser. – Évidemment, je vois pas comment tu pourrais vivre sans mon seconde... deux secondes... trois secondes... Non, celle-là il ne l'avait pas capté et ne la capterait visiblement pas. Tant mieux, probablement. Ça l'aida à passer au sujet suivant sans avoir ça de scotché dans l'esprit. Il s'en serait probablement voulu, en fait, pour le tout tourna à la barre qu'il plaçait toujours haute. Et, comme il s'y attendait, Gaby l'avait remarqué. Tout le monde l'avait remarqué. Ce n'était pas tant l'idée de perdre qui déplaisait à Christofer que celle de ne pas être suffisamment à la hauteur pour avoir réussi à gagner. Son but n'était jamais vraiment d'être le meilleur, c'était seulement d'avoir un résultat qui conviendrait à son besoin de perfection. La plupart du temps, ce résultat se trouvait à être le meilleur, voilà tout. Par contre, il avait eu un peu de mal à digérer sa défaite à Mario Kart. Contre une fille, en plus ! Même Chelsea, qui était pro aux jeux vidéo, n'avait jamais réussi à le battre, peu importe à quoi ils jouaient. À quel point Gabrielle pouvait-elle être une geek cachée pour l'avoir ainsi dégommé ? Bon, en fait mieux valait mettre ça sur le caractère de la rousse elle avait pris un peu d'avance dès le départ, et inutile de dire qu'elle était violente sur la route, empêchant le pauvre Toffee de la rattraper à cause de toutes les cochonneries qu'elle lui lançait pour le garder à l'écart. Ouais, vraiment, c'était une guerrière. Ou juste une adepte de Yoshi, aussi. Bref.– Honte à moi, répondit-il d'une voix se voulant triste et déçue tout en faisant une moue de abandonna cependant bien vite son expression faciale après avoir conseillé -ou plutôt proposé- à Gaby de choisir le 27, puisqu'il prit en direction du bar. Il eut droit à un regard interrogateur de la part de la barmaid, probablement à cause du céleri dans ses cheveux, et il rougit une fois de plus en s'en rendant compte. Hop, un shooter ni vu ni connu, puis retour auprès de Gaby avec une Corona dans les mains. Pas du tout envie de se casser la tête à choisir un drink qui ne ferait pas trop "fille", quoi de mieux qu'une bière dans ce cas ? Rien, aussitôt qu,il fut revenu, Gaby lui proposa d'écourter leur soirée. Pas sur le coup, parce qu'apparemment elle voulait s'enrichir encore plus en jouant au poker ou plutôt perdre ses gains..., mais il sentait que ça voulait dire "dans pas très longtemps". Bah, évidemment que ça lui allait. S'il n'était pas là pour boire jusqu'à en perdre le Nord, il n'avait aucune raison de s'attarder. Cette soirée était surtout une alternative sympathique à un simple repas dans un restaurant, mais la Saint-Valentin n'avait rien de sa fête favorite et il n'aurait jamais eu un mot à redire s'ils avaient simplement décidé de manger des hamburgers veggie pour lui, bien sûr et de regarder un dvd avec le chien sur eux.– Ce que t'es impatiente ! dit-il doucement, se penchant une fois de plus pour l'embrasser dans le cou. Non, évidemment que ça me dérange pas de rentrer plus tôt, du moment que c'est pas pour regarder The Notebook avec un bol de crème qu'il avait vu une fois et fois qui était bien suffisante. Mais bon, en fait il ne refuserait probablement rien de ce que mademoiselle pourrait lui proposer. – Allez, go pour le poker dans ce cas, lança-t-il juste avant de se pencher vers Gabrielle pour encore une fois lui faire un câlin de dos, posant sa joue contre l'épaule de la jeune femme. J'vais pouvoir te regarder butter des garçons avec seulement un jeu de cartes, c'est bien. Mais évite le coup du décolleté, c'est injuste de faire ça à un homme. Surtout que ce décolleté-là il est hommes et leur notion du territoire, han ! Rien à faire contre ça, après tout. Évidemment qu'il considérait que le décolleté de Gaby était juste à lui. C'était normal, aussi. Réaction que n'importe quel garçon aurait eu, probablement. Et puis, il l'avait dit d'une façon adorable, question de ne pas passer pour plus possessif qu'il ne l'était. Il avait vécu ça, sortir avec quelqu'un de possessif, et il savait que ça n'avait rien d'agréable. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était oser espérer que sa confiance en Gaby avait raison d' il la lâcha finalement après un bisou sur la joue, la prenant par la main gauche alors que la droite l'aidait à boire un peu de sa Corona. En gros, mieux valait qu'elle le traine derrière lui, parce qu'il n'était pas tout à fait certain d'où il fallait aller pour tenter sa chance et sa malchance au poker. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 13 Avr - 114 Fronçant les sourcils, Gabrielle bloqua sur les paroles de Christofer, se demandant si elle avait bien compris ou non. Aussitôt, son regard se porta sur les joues du jeune homme, par réflexe. Celles-ci ne se teintaient pas de rouge, restant à leur couleur pâle habituelle. Elle retint un petit rire, se mordillant légèrement la lèvre. S’il ne se rendait même plus compte de ses sous-entendus plus que sexuels, ils n’étaient décidément pas sortis de l’auberge. Quoi que, cela avait tendance à prouver qu’il n’avait pas les idées mal placées, comme à peu près 90% des garçons… Mais elle ne savait pas si c’était une bonne chose ou non. Enfin, cela ne l’empêchait pas de tester certaines choses, pourtant. Et préféra de changer de sujet plutôt que de s’attarder sur celui-ci. Même si voir combien de temps avant que le visage de Christofer tourne au rouge écrevisse lorsqu’elle répondait à ses sous-entendus semblait être un loisir à temps plein. Mieux valait ne pas trop le brusquer maintenant, le pauvre. Même si parler jeux vidéo avec lui n’était sans doute pas la meilleure chose à faire non plus. A vrai dire, elle n’était pas vraiment branchée pour ce genre de choses, bien trop masculin pour elle à son goût. Enfin, c’était l’excuse qu’elle donnait. Car c’était surtout des jeux trop peu adaptés à sa grande nervosité, surtout. Elle avait failli exploser la manette de Christofer, ce jour-là, en s’acharnant dessus, le regard fixé sur la télévision. Il avait suffit d’une carapace rouge bien placée – et de quelques légères remarques salaces pour le distraire - pour entendre le sifflement de ravissement de Yoshi en passant la ligne d’arrivée… Et le cri de victoire de Gabrielle en même lui sourit doucement, devant son léger air déçu, comprenant parfaitement qu’il ne fallait pas remuer le couteau dans cette plaie là. Ah, les hommes et leur égo, toute une histoire… Il fila bien vite au bar, revenant tout aussi rapidement. Tant mieux, elle ne voulait pas le quitter d’une semelle, ce soir-là. Plus pour la symbolique de la Saint Valentin qu’autre chose. Enfin, surtout parce qu’elle n’avait aucune envie de s’éloigner de lui, préférant mille fois se glisser entre ses bras de géant. Avec toutes les possibilités qu’un sage câlin pouvait entrainés par la suite, bien entendu. Quoi que, un simple câlin, installés dans le canapé du salon devant un dvd, lui aurait tout à fait suffit, ce soir là. Elle voulait de l’adorable pour leur première fête des amoureux en couple. Enfin, même si tout cela risquait de déraper une fois rendus sous les draps pour la nuit, bien ne semblait d’ailleurs pas le moins du monde dérangé pour écourter la soirée. Après tout, quitter cet endroit, trop peuplé, trop bruyant, pour la maison au bord de la plage. C’était même tout vu d’avance. The Notebook, par contre ? Hum, non, pas trop son genre, en fait. Même si l’activité en elle-même s’annonçait plus qu’alléchante pour la demoiselle. Simplement en changeant le choix de film, en quelques Dirty Dancing, pendant que tu y es ! Ah, Patrick Swayze, de quoi faire fuir tout petit ami, ça ! Le film n’a que peu d’importance. Je risque de m’endormir dans tes bras en plein milieu, de toute façon. Même Spiderman m’irait, en bon, dormir ne serait sans doute pas la meilleure option, en fin de compte. Mais je risque de te sauter dessus avant le générique de fin » n’était certainement pas à dire en public, en lui refit un petit câlin de dos, alors que le croupier ramassait ses jetons, la bille étant tombée sur tout, sauf le 27. Mais cela n’avait plus vraiment d’importance, à ce stade. A vrai dire, gagner n’avait pas été le principal objectif de la soirée, d’ailleurs. Même si gagner une partie de poker serait valorisant pour la jeune femme, après tout. Comme s’il lisait dans ses pensées – ou comme s’il l’avait vu commencer à tirer sur le bas de sa robe pour faire un décolleté plus plongeant, Christofer lui demanda de jouer la partie à la loyal. Dans un rire bref, elle s’amusa à pousser un lourd soupir, faussement déçue. C’était l’attrait principal du poker, cela. Dépouiller des hommes dont le regard était braqué sur elle et non sur leurs Même pas drôle. Je ne te savais pas jaloux et protecteur, chéri. C’est adorable !Bon, même si elle perdait son atout majeur, et donc la partie. Mais elle comprenait qu’un petit ami ne veuille pas voir sa copine allumant toute une brochette de mecs sous son nez. C’était plus que compréhensible, d’ailleurs. Heureusement d’ailleurs qu’elle n’était pas une allumeuse de première – même si l’histoire de leur couple tendait à démontrer le du haut de son tabouret – et perdant donc de la hauteur, à son grand malheur –, elle glissa sa main dans celle de Christofer, tenant avec élégance sa coupe de champagne dans l’autre. Dont elle n’avait toujours presque rien bu, d’ailleurs. Etrange et inhabituel. Mais mieux valait continuer à faire la petite fille parfaite et ne pas tout boire d’un trait pour compenser. Se haussant sur la pointe des pieds pour retrouver son chemin entre les nombreuses tables de jeu, elle tira ensuite Christofer pour le guider jusqu’à l’endroit où l’on jouait au poker, s’installant sans préambule à la première table venue, y déversant le reste de ses jetons en quelques petites piles multicolores Bonsoir Messieurs. Prêts à vous faire plumer par une femme, qui plus est française ?Croisement de jambes sans équivoque, alors qu’elle buvait avec lenteur une gorgée de sa boisson. L’on disait que tout était dans le jeu d’acteur du joueur, après tout. Avec ses quelques années de théâtre derrière elle, cela ne semblait pas trop difficile, après tout. Elle s’amusa même à jouer avec les jetons, les prenant entre deux doigts avant de les faire dégringoler à leur place initiale en cascade. D’accord, elle savait sans doute trop regardé Casino Royal, à ce stade. Se retourna légèrement, elle sourit doucement à Tu m’aides à tricher ? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 13 Avr - 507 Dirty Dancing ? Bof, pas tellement dans ses plans non plus. Par contre, quand Gabrielle dit tout à fait au hasard le mot "Spiderman", les yeux de Toffee s'illuminèrent sur le champ. Spiderman... Il avait beau faire une crise d'angoisse à chaque fois que Peter se faisait mordre par la foutue araignée, il adorait sans la moindre limite le reste du film. Tout comme les deux suivants, d'ailleurs. Le troisième, le troisième, avec Topher Grace en tant que Venom ! De quoi le faire baver pendant une semaine. Valait peut-être mieux éviter, en fin de compte. Et pourquoi pas Jurassik Park ? De quoi lui donner des ailes, ni plus ni moins. Ou encore Star Wars, ou Aliens vs Predators, ou... Non, non, non ! Rien de tout ça. S'ils devaient regarder un film, ce serait un truc bien simple, pas de science-fiction, même si ça lui brisait un peu le coeur de faire une croix sur ces films...– J'crois que tu préfères ne pas voir de quoi j'ai l'air quand y'a Spiderman sur la télé devant moi. Avec le seau d'eau pour ramasser les litres de bave qui coulent, je suis pas exactement à mon avantage. En même temps, si on se retrouve avec Twilight ou une connerie du genre, là c'est moi qui vais m'endormir. Hors de question de dormir. S'il le faut, ce sera un film d'animation, mais on reste réveillés ! Même pas besoin d'expliquer ce qui lui passait en fait par la tête. Si jamais il la prenait sur le fait alors qu'elle était en train de s'endormir, elle aurait droit à... eh... un réveil ? Et puis, rien ne les obligeait à se taper un film, non plus ! Il y avait toujours possibilité de se câliner comme ça, sans raison, innocemment. Ou la possibilité de prendre un bain avec plein de mousse et puis tiens, des bougies pour le côté romantique, et... des câlins ? Si, des câlins. Il aimait bien les câlins, après tout. De toute façon, Christofer aurait bien le temps de penser à tout ça pendant que Gaby éclaterait la figure de quelques messieurs au poker. Du moins, il lui souhaitait. Parce qu'en effet, il venait de lui retirer sur le coup deux belles chances de gagner, simplement parce qu'il n'avait pas envie de partager la vue. Mais qui pouvait le blâmer, franchement ? D'accord, d'accord, c'était seulement un décolleté, pas une exposition totale, et il le savait bien. Mais il avait beau ne pas être le genre de garçon à contrôler jusqu'aux vêtements de sa copine enfin, à l'exception de quelques mélanges de couleurs douteux que Gaby tentait parfois, de voir quatre ou cinq autres garçons que lui fixer silencieusement le corps de SA petite amie n'était pas ce qu'il préférait. S'il n'avait pas été là pour s'en rendre compte, l'histoire aurait été toute autre. Un peu comme pour le fait qu'elle, elle avait tout à fait le droit de regarder n'importe quel garçon à sa guise... du moment qu'elle le préférait lui. Et que ce n'était que regarder, évidemment. – J'suis pas jaloux, protesta-t-il aussitôt, accentuant ses paroles d'une autre moue triste et d'un très léger froncement de sourcil. Bon, d'accord, peut-être un tout petit peu. Mais vraiment juste un tout petit petit peu ! Mais y'a de quoi être jaloux, juste de m'imaginer tous leurs regards sales braqués sur toi et leurs pensées perverses et... J'veux pas partager !Ce n'était qu'à moitié sérieux, principalement à cause de l'exagération employée. Quoique... Non, mieux valait ne pas trop pousser les réflexions. Tofer se laissa donc entrainer par Gaby jusqu'à la table où le poker se déroulait, et il se chercha des yeux un banc sur lequel il pourrait s'asseoir. Dès qu'il en repéra un, il le traina, le plaça à côté de sa rouquine qui venait tout juste d'annoncer aux autres jeunes hommes autour de la table qu'elle allait les battre. Mieux valait pour elle qu'elle respecte sa parole, bien que tous ces garçons avaient sans le moindre doute beaucoup plus besoin de cet argent qu'elle. Alors, comment se jouait ce jeu, déjà ? Juste à regarder les cartes, les souvenirs lui remontèrent à l'esprit. Il n'avait joué qu'une fois et aurait mieux fait d'apprendre à jouer avant de tenter sa chance, considérant à quel point il avait dû se dénuder en comparaison à la majorité des joueurs autour de lui. Mais bon, ce n'était pas non plus comme s'il regrettait cette fameuse soirée, puisqu'elle s'était assez bien terminée, en compagnie de...– Non, non ! Je fais que regarder. Je vais surtout te nuire si je décide de m'en n'avait pas parlé trop fort, s'assurant par le fait même que seule Gabrielle puisse l'entendre. De toute façon, tricher n'était pas ce qu'il préférait. Tricher en ne connaissant pas les règles encore pire ! Il avala plusieurs gorgées de sa bière, constatant par le fait même qu'elle était déjà à moitié vide. Faudrait qu'il se calme, autrement sa voiture resterait dans la ruelle et ce n'était pas tellement ce dont il avait envie. Il la reposa près de lui, puis plaça un baiser sur l'épaule de Gabrielle avant d'y poser confortablement sa tête.– Si jamais je m'endors, réveille-moi au moins pour que j'assiste à ton il ne s'endormirait pas. Il pourrait bien essayer d'apprendre les bases du jeu en regardant attentivement la partie. Il glissa donc un bras autour de la taille de Gaby, plaçant son autre main sur sa cuisse pour commencer à jouer avec le bas de sa robe. Un peu de la même façon qu'il jouait souvent avec le bas de ses t-shirts. Sauf que là, c'était vraiment innocent. Il fallait que ce le soit, de toute façon, parce qu'il aurait mal vu la situation dégénérer en considérant l'endroit où ils se trouvaient... Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Ven 16 Avr - 1344 Spiderman ? Oula, mince, elle ne s’était pas attendue à réaction aussi positive que cela à la simple énoncée du titre de ce film. N’avait-il pas peur des araignées, en temps normal, au point qu’aucun des deux n’avait osé tuer cette qui squattait la baignoire, un matin ? Etrange. Ce n’était pas un film spectaculaire aux yeux de Gabrielle, qui plus était. Dans le genre comics, elle préférait Batman, histoire de baver sur le parfait Joker d’Heath Ledger et de rire à la voix de baryton de Christian Bale sous sa cape noire. Vraiment génial, celui Tobey Maguire ? Y’a mieux quand même pour baver… Et non, pas Twilight, il ne manquerait plus que cela. Je déteste Pattinson… Un film d’animation, ça serait bien, oui. Un Miyazaki ? J’ai vu que t’avais les dvd. Le Château ambulant ?A vrai dire, pour ce qui était japonais, elle préférait mille fois Le tombeau des lucioles. Mais là, ce n’était pas de s’endormir dont elle craignait, mais de fondre en sanglots d’un bout à l’autre du film. On connaissait mieux, pour une soirée en amoureux, après tout. Enfin, en même temps, elle savait d’avance qu’ils ne suivraient pas la moitié du film, alors peut importait le programme, après se mit à sourire avec douceur alors qu’il avouait, tout de même, être légèrement jaloux sur les bords. Bien sur, tout le monde l’était, après tout. Gabrielle un peu plus que les autres, parfois, d’ailleurs. Mais bon, c’était légitime, après tout. Elle avait beau ne pas être vraiment pudique – dans les limites du raisonnable tout de même –, s’exhiber le décolleté pour une simple partie de poker, le tout sous le nez de son petit ami… Oui, c’était sans doute la limite à ne pas franchir, elle le savait parfaitement. Et tant pis si elle perdait, ce n’était qu’un paquet de cartes et quelques jetons en plastique, après tout. Cela ne se verrait même pas sur son compte en banque donc, au final, elle ne perdait que la gloire de la victoire. Pas une grande perte en soit, en quelques T’inquiètes pas va, je resterais sage. Et je suis rarement le genre que les hommes apprécient, tu sais…Ben oui, il ne fallait pas se leurrer. Elle avait beau avoir un beau visage, Gabrielle savait bien que l’on préférait les grandes brunes pulpeuses. Pas les minipousses aux cheveux orange… Elle était tranquille à ce niveau là, en tous cas, c’était un bon point. Cela lui permettait globalement d’éviter de répéter cent fois que, oui, elle était déjà prise et que, non, il ne partageait pas. La tranquillité, il n’y avait rien de mieux, après elle allait rester sage dans tous les cas, de toute façon. Entrainant Christofer à sa suite, elle prit place à la table, alors que lui-même prenait place à ses côtés. C’était amusant, les rôles inversés. En temps normal, cela aurait été l’homme qui jouait et la femme qui se penchait par-dessus son épaule pour le soutenir durant la partie. L’inverse était un peu plus inhabituel, mais pas dérangeant pour autant, dans l’esprit de Gabrielle. Surtout s’il s’installait comme cela sur son épaule. Là, c’était sur, elle allait perdre. Manque de concentration Assiste à ma défaite, c’est plus drôle !Alors qu’elle disait cela, elle eut un léger sursaut de surprise. Il fallait dire que de commencer à jouer avec le bas de sa robe en plein lieu public était assez… Inhabituel ? Mais pas dérangeant pour autant, simplement très déconcertant. Enfin, le connaissant, cela ne devait être que purement innocent, comme il le faisait toujours en jouant avec le bas de ses tee-shirt. Sauf que, en temps normal, elle portait un pantalon, en dessous, et cela ne laissait découvrir qu’une petite partie de son ventre. Pas euh… aussi bas. Heureusement que la table cachait cela aux autres Lequel d’entre eux t’a payé pour me faire perdre ? Tes techniques de déstabilisation sont plus qu’efficaces ! souffla-t-elle, croupier se mit alors à distribuer les cartes, laissant Gabrielle glisser les siennes sous sa main avec sérieux, avant de les regarder discrètement, s’arrangeant pour que Christofer puisse voir leur valeur également. Deux huit, deux trois, un roi. Elle avait deux paires, c’était déjà cela… Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Dim 18 Avr - 228 Tobey Maguire, pas trop mal en effet, mais il n'arrivait jamais à la cheville de Topher Grace. Et puis, Kristen Dunst aussi, yum. Heureusement, Gabrielle ne semblait pas être beaucoup plus fan que lui de Twilight. Ça l'arrangeait. Ce qui pouvait détester ce film ! Enfin, deux ou trois acteurs étaient plutôt doués et puis celui qui faisait Jasper = bave bave bave bave bave, mais dans l'ensemble, c'était un désastre. Sans parler des livres qu'il avait abandonnés assez vite, absolument dégouté par le style d'écriture de l'auteur. Il avait trop aimé le style de Paulo Coelho et celui de John Ajvide Lindqvist -pas pour rien que son toutou s'appelait Eli, d'ailleurs-, bien que tous deux traduits, pour ce contenter d'une brique à l'eau de rose destinée aux préadolescentes en chaleurs. Et puis, c'était vrai que Pattinson était moche. Ça le rassurait un peu, d'ailleurs ça prouvait qu'elle n'était pas sur le point de se taper son meilleur ami, considérant à quel point ce dernier ressemblait étrangement à ce dit Pattinson... Les mystères de la vie ! Enfin, ils repenseraient au film plus tard, rien ne disait qu'ils en regarderaient un de toute façon. L'idée d'un bain avec des bougies lui semblait tout de suite beaucoup plus attrayante, et puis ce serait romantique, donc il gagnerait des points. Parce que les filles aiment les trucs romantiques, après tout. Si seulement il avait au moins eu le réflexe d'acheter des fleurs ! Mais bon, il lui en offrait déjà souvent, ce n'était pas non plus comme s'il fallait lui tordre un bras pour qu'il ose offrir des trucs mignons à sa copine. Enfin bref, plus le temps de songer à ce qu'ils feraient le soir, surtout que le sujet venait de déraper sur la jalousie. Mais bon, comme il était loin d'être un grand jaloux, on était loin d'une engueulade type dans un couple qui n'en peut plus de l'autre. Ce n'était même pas une engueulade, d'ailleurs. Même loin de là. Ils avaient après tout cette étrange manie de parler si calmement, souvent même avec le sourire, de sujets qui auraient fait que d'autres couples en seraient possiblement venus à s'arracher les cheveux mutuellement. La possession et la jalousie monsieur refuse que madame porte quelque chose, madame se sent contrôlée et pense que monsieur ne lui fait pas confiance. Cela n'avait absolument rien à voir avec eux, ils venaient de le prouver. "T'es jaloux ?", "Juste un peu", "Trognon". Ça rapporte toujours, d'être constamment gentil. – Han, tu surestimes le cerveau des hommes, là, répondit-il doucement. Y'a pas un genre de fille qui fait réellement plus l'unanimité qu'un autre, tu sais comme les goûts varient. Mais, surtout, les hommes c'est des animaux. Si tu dévoiles un centimètre de peau, y'a plus rien à faire, l'imagination s'emballe et il reste plus qu'une idée en tête. Oui, il parlait en connaissance de cause. La différence, c'était qu'il avait au moins la présence d'esprit de s'en rendre compte, contrairement à beaucoup de garçons qui ne pouvaient pas en parler d'une façon extérieure. Il faut bien un minimum d'intelligence pour se rendre compte qu'on est un porc et tenter de le cacher voire de le contrôler un peu. Enfin, certains échappent quand même à ce stéréotype. Rares. Bien rares. Christofer n'en faisait pas partie, mais il était tellement adorable que ça passait totalement inaperçu. Et puis, de toute façon, il faisait beaucoup de choses sans vraiment se rendre compte de leur portée réelle. Ça aussi, ça l' peu comme ce qu'il commença à faire lorsqu'ils furent rendus à la table où se déroulait le poker. Jouer avec le bas de la robe de Gaby, quel était le mal ? Ils auraient été tous seuls, les pensées perverses se seraient assurément ramenées à la vitesse de l'éclair et sa main ne serait pas restée sur le rebord de la robe bien longtemps. Mais là, c'était absolument innocent. Affectueux, mais sans la moindre arrière-pensée. – Si tu y tiens, je suis tes ordres. Dommage que j'aie pas de jupette et de pompons, je pourrais t'encourager. Un G, un A, un B...Oh, comme ça il la déstabilisait ? Eh bien, c'était pas comme s'il s'était attendu à ce que de simplement s'amuser avec un bout de tissu puisse réellement la déconcentrer. Surtout qu'il n'avait pas prévu de faire quoi que ce soit d'indécent. La robe était peut-être bien un peu courte, il n'en restait pas moins qu'il ne tentait absolument pas de faire quelque chose d'inapproprié pour l'endroit.– Aucun. Tu es trop facile à déstabiliser, c'est même pas drôle. J'peux jouer avec tes genoux si tu préfères, mais moi je préfèrerais ça pour dire, il n'avait aucune idée de si c'était réellement parce qu'il la déconcentrait ou non, mais il n'eut pas besoin de comprendre les règles du poker pour voir que Gaby se faisait solidement butter par les autres. Dommage, il avait tant d'espoir. Ou pas. Enfin, ils restèrent à la table un moment, lui permettant de boire plus lentement le reste de sa Corona. Considérant qu'il conduisait, mieux valait ne pas trop se lâcher dans l'alcool. Mais bon, ce n'était pas parce que ses joues rougissaient et qu'il arrivait à perdre sa gêne avec une quantité presque infime d'alcool qu'il perdait toutes ses capacités. – J'espère que c'est pas de ma faute si t'as perdu, dit-il lorsque la partie fut "officiellement" terminée et qu'ils se levaient. Je serais vraiment un vilain fit la moue, puis attrapa la main de Gabrielle.– Autre chose qui te fait envie ici, ou bien seulement moi ?En gros ils restaient encore ou ils pouvaient partir ? Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mar 20 Avr - 127 Twilight ? Bien sur que non, ce n’était pas son truc. Elle l’avait d’abord lu en français puis, croyant à un mauvais traducteur, en anglais. Le style littéraire lui était resté dans la gorge dans les deux cas, mais elle s’était tout de même amusée à lire les quatre tomes, simplement pour s’en moquer. C’était tellement creux et tellement à l’eau de rose pour gamine qu’elle ne pouvait qu’en rire. Quant aux films… Pour elle, cela relevait plus de la grosse blague qu’autre chose. Elle avait téléchargé le premier, pour voir ce que cela pouvait donner, et l’avait amèrement regretté. Elle aurait donc préféré regarder d’horribles téléfilms français pendant toute la nuit plutôt que ça. Et, connaissant le niveau cinématographique de la France, la comparaison n’était pas choisie au à part le genre de film pour adolescentes en mal d’amour, Gabrielle n’était pas difficile niveau films. Surtout pas quand il s’agissait de regarder un film dans les bras de Christofer, ou allongée contre lui, ou se servant de ses cuisses comme d’oreiller ou… Oui, on comprenait le principe. Surtout que, dans ces moments là, il finissait toujours pas jouer avec ses boucles rousses. Si elle détestait que l’on touche ses précieux cheveux, elle s’était habituée à ce que lui le fasse. Des fois, il s’amusait même à les tresser, s’il s’ennuyait vraiment. Elle avait toléré cette manie, pour trouver cela agréable et mignon, à force. Comme à peu près tout ce que faisait Christofer, d’ sa jalousie, elle trouvait cela adorable, au final. Après tout, oui, c’était mignon et cela prouvait qu’il tenait à elle sans que cela ne devienne maladif. Elle n’aurait pas supporté cela, de se sentir surveillée constamment, de l’entendre lui demander chaque soir avec qui elle avait passé sa journée, ce qu’elle avait fait et pourquoi. Elle voulait un petit ami, pas un détective privé enquêtant sur elle et, pour cela, Christofer était parfait. Lorsqu’ils se retrouvaient le soir, il se contentait de se demande si sa journée s’était bien passée, cela lui suffisait. Elle partait souvent dans des monologues explicatifs, certes, mais cela venait d’elle-même. Elle gardait sa liberté, sa précieuse liberté, tout de même. Se sentir enfermée, oppressée… Elle aurait rendu des armes depuis longtemps dans son couple, ne put s’empêcher de sourire doucement à la description qu’il lui fit des hommes. Il n’avait pas tord, le pire. Les hommes ne pensaient que rarement avec leur cerveau, quand une fille un peu dénudée était dans les parages. On ne pouvait avoir les muscles et le tact des gentlemen, en même temps. Heureusement pour elle, Christofer était un parfait gentleman anglais. Ou alors elle était toujours assez habillée pour ne pas qu’il lui saute dessus, au choix. Il devait y avoir un peu des deux, en fait. Et heureusement qu’elle n’était plus dans sa période à ne porter que des shorts à longueurs de journées, dans ce cas. Cela aurait pu être Heureusement que tu es là pour me défendre et marquer ton territoire. Ils auront peur de tes tatouages, de toute fronça son nez d’amusement, preuve qu’elle plaisantait. Il était vrai que la peau ancrée de Christofer pouvait en étonner plus d’un, vu qu’il ne semblait plus avoir un centimètre de peau vierge. Mais de là à en avoir peur, il y avait un grand pas à faire. Il était assez impressionnable de vue, mais elle se doutait bien qu’il ne devait pas être champion de boxe. Ou alors, il le cachait bien. Mais sa présence était rassurante, après tout. Cela prouvait bien que c’était chassée gardée » et que personne ne pouvait s’approcher d’ à la table, elle ne put que rire en écoutant Christofer jouait les pom pom girls. Rien à dire, June et Loan avaient tout de même bien plus la classe, pour le peu qu’elle les avait vu s’exercer. N’empêchait, et elle se força à ne pas faire la remarque à haute voix, ce n’était pas la première fois qu’il parlait de se travestir. Déjà, le jour où ils s’étaient mis en couple, il avait eu un délirer de se déguiser en soubrette pour faire le ménage. Un poil flippant, elle devait l’avouer. Elle se contenta donc de rire doucement, levant les yeux au ajouté à son petit jeu avec sa robe et, oui, elle ne tarda pas à en perdre la tête. Ce n’était as de sa faute, après tout, si son esprit légèrement hyperactif avait des problèmes de concentration. Elle n’avait jamais vraiment été bonne élève à cause de cela, une mouche suffisant à la distraire. Alors son petit ami jouant avec le bas de sa robe, c’était perdu d’avance, bien Non, laisse, c’est pas grave. C’est pas trop Mais elle n’allait pas dire Ouais, enlève tes pattes de là, ça m’arrangerait si je veux gagner ! ». Tue l’amour rapide et efficace. Se mordant l’intérieur de la joue, elle tenta de se concentrer sur ses cartes et sur le jeu de ses adversaires, mais la main de Christofer, toujours sur sa cuisse, avait le don de la distraire, bien entendu. Enfin, elle savait que, même sans cela, elle se serrait tout de même lamentablement partie dura une bonne demi-heure tout de même, si ce n’était plus. Mais, au bout d’un moment, elle fut tout de même obligée d’abattre ses cartes dans un soupir dépité, alors que le croupier emmenait loin d’elle ses précieux jetons. Bien entendu, l’un des joueurs ne put s’empêcher de lui envoyer un petit rire moqueur. Certes, elle n’aurait pas du tant se vanter en début de partie, cela ne pouvait que se retourner contre elle avec sa défaite. Dans un nouveau soupir, elle se leva de son haut tabouret, perdant donc quelques centimètres alors que ses pieds chaussés de talons retrouvaient la terre Non, je suis juste une buse, voilà tout !Alors qu’elle reprenait son petit sac à main, Christofer lui prit la main, lui demandant s’il était temps de rentrer d’une bien drôle de façon. Se tournant vers lui, elle ne put s’empêcher, une fois n’étant pas coutume, de tirer doucement sur sa cravate pour lui faire perdre quelques centimètres et ainsi pouvoir l’embrasser avec D’après toi, chéri ?Bon, apparemment, l’intonation de voix devait suffire à faire comprendre que la réponse était explicite. Ne restait plus qu’à rentrer pour finir la soirée en tête à tête, bien entendu. Invité Empire State of MindInvité Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Mer 21 Avr - 600 Marquer son territoire ? L’idée aurait pu être intéressante lever la patte, laisser sa trace, être en paix. D’accord, en fait ça n’avait rien d’intéressant et c’était même plutôt bizarre. Mieux valait ne pas trop s'abaisser au rang d'animal pour la soirée, il l'avait déjà suffisamment fait comme ça. Pas la peine de prouver qu'il en était un. Enfin, si marquer son territoire pouvait être fait d'une façon beaucoup plus civilisée que la première à laquelle il avait pensée, il était cependant tout à fait véridique que certains avaient parfois peur de lui simplement à cause des tatouages. Le plus drôle, c'était à la bibliothèque ou au local informatique s'il avait décidé de lancer des regards mauvais aux geeks qui peuplaient ces endroits, il aurait facilement pu les vider. Il aurait pu nommer, sans même y réfléchir, au moins quatre ou cinq nerds effrayés qui déguerpissaient chaque fois qu'il entrait dans la même pièce qu'eux. En trois ans dans cette université, il n'avait toujours pas réussi à faire comprendre à certains qu'il était absolument inoffensif. Enfin, suffisait de le connaitre un peu pour savoir qu'il était tout à fait paisible. Adorable. Et qu'il ne savait pas se battre du tout. Il était peut-être bien très grand, il avait la grosseur d'un manche à balai et l'agressivité d'un ver de terre. Il avait démontré, durant son adolescence, qu'il était absolument génial de le frapper pour le plaisir. Il ne réagissait même pas, wow !– Toffee, arme de destruction massive. On y croit pour Christofer de dire combien de temps la partie de poker dura. Elle lui aurait probablement parue plus longue s'il n'avait pas su s'occuper pendant ce temps. Parce que oui, il joua avec le bas de la robe de Gabrielle tout au long de la partie, ne la lâchant que pour prendre de temps en temps une gorgée de sa bière. Plus tard, il pourrait découvrir la fermeture éclair de la robe, et aussi les bretelles, et il pourrait constater à quel point elle serait magnifique une fois sur le plancher. Ahem, bref.– Une... buse ?Tofer tenta un instant de se faire l'image, puis renonça et regarda à nouveau Gabrielle, visiblement confus.– Bah, c'est toujours mieux qu'un vautour. Mais j'aurais plutôt dit un ne lui fallut par la suite que quelques secondes avant de réussir à dire une connerie une fois de plus, mais il tenta de s'empêcher d'y penser. Ce n'était pas comme s'il avait de grandes limites dans le langage qu'il pouvait utiliser auprès de Gaby, en fait, et il était le seul à s'imposer ces limites. Et puis, elle ne devait pas tellement l'avoir mal pris puisqu'elle tirait une fois de plus sur sa cravate pour l'embrasser ! C'était tout à fait prometteur, comme réponse. - Kiiiin. C'pas beau, c'pas de ma faute, j'ai faim. T'façon on s'en fout, c'est fini. xD - Contenu sponsorisé Empire State of Mind Sujet Re L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans L'argent ne fait pas l'bonheur mais j'veux bien pleurer dans Page 1 sur 1Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumNEW YORK CITY LIFE Archives Corbeille
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