3 Le Shemsu MaĂąt GrĂ©goire Biyogo. . -FormĂ© aux UniversitĂ©s de Paris IV de Paris I et aux HESS, il obtiendra une thĂšse de PoĂ©tique et de Sciences Humaines Ă  la Sorbonne, diplĂŽmĂ© de science politique, puis une HDR en EpistĂ©mologie des Sciences Humaines Ă  Paris XII, et une autre HDR Ă  Paris VIII en logique et histoire de la 1) Cheikh Anta Diop, The African Origin of Civilization, edited and translated by Mercer Cook, Lawrence Hill Books, Chicago 1974. The Great Sphinx had a negro head: diop1.jpg. King Narmer, long regarded as the first Pharaoh - with negro features: diop5.jpg. Pharaohs Zoser and Cheops: diop6-7.jpg. Pharaohs Mycerinus and Mentuhotep I: diop8-9.jpg INTELLECTUELet humaniste sĂ©nĂ©galais disparu en 1986, Cheikh Anta Diop fut l’homme de l’intĂ©gritĂ© morale et du refus des compromissions. Dans un contexte de marginalisation accĂ©lĂ©rĂ©e du continent, ses travaux, qui marquĂšrent le retour de la conscience historique de l’Afrique, appellent Ă  la permanence du combat contre les Dansson rĂ©cent ouvrage Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx, ThĂ©ophile Obenga montre magistralement en quoi consiste l'originalitĂ© et la nouveautĂ© de la problĂ©matique historique africaine ouverte et dĂ©veloppĂ©e par Cheikh Anta Diop : "En refusant le schĂ©ma hĂ©gĂ©lien de la lecture de l'histoire humaine, Cheikh Anta Diop s'est Offrede formation. L'UCAD est composĂ© d'Ă©tablissements d'enseignement supĂ©rieur de recherche rĂ©partis en facultĂ©s, Ă©coles supĂ©rieures, instituts d'universitĂ©, Ă©coles doctorales ainsi que l'Ecole Inter-Etats des Sciences et MĂ©decine VĂ©tĂ©rinaires qui dĂ©pend scientifiquement de l'UniversitĂ©. Consulter le catalogue. 1mpR. Une malencontreuse erreur de saisie nous a fait Ă©crire dans le titre du prĂ©sent article dans notre prĂ©cĂ©dente parution N°139 du Vendredi 12 octobre 2018 ParentĂ© linguistique gĂ©nĂ©rique» au lieu de ParentĂ© linguistique gĂ©nĂ©tique». Les lecteurs voudront bien nous en excuser. La RĂ©daction PARENTE LINGUISTIQUE GENETIQUE ET UNITE AFRICAINE La question peut se poser Ă  prĂ©sent que faire de la parentĂ© linguistique gĂ©nĂ©tique ? Ici, on s’intĂ©resse, plutĂŽt, aux enseignements politiques qu’on peut tirer du “nĂ©gro-africain” en tant que groupe linguistique. Ces enseignements sont dĂ©veloppĂ©s, bien souvent, dans les travaux des Professeurs Cheikh Anta et OBENGA. Le sentiment, la preuve et l’arme de l’unitĂ© linguistique de l’Afrique et de la parentĂ© linguistique gĂ©nĂ©tique aident Ă  combattre le rĂ©gionalisme et le micronalisme, donnent la dimension diachronique indispensable Ă  toute renaissance culturelle et linguistique et constituent un argument scientifique irrĂ©fragable. Un argument scientifique irrĂ©fragable Ferdinand de SAUSSURE citĂ© par OBENGA 1978 65 et NGOM 1993 30 disait au sujet des Etrusques et des Latins “Si l’on cherche ce qu’ils ont de commun, dans l’espoir de les ramener Ă  une mĂȘme origine, on peut faire appel Ă  tout ce que ces peuples ont laissĂ© monuments, rites religieux, institutions politiques etc. Mais on n’arrivera jamais Ă  la certitude que donne immĂ©diatement la langue”. La langue et la linguistique sont, donc, des sources auxiliaires de la recherche. Mais, en mĂȘme temps, elles constituent de maniĂšre intrinsĂšque un argument irremplaçable et suffisant dans tout rapprochement entre peuples et cultures. La dimension diachronique de la renaissance culturelle, scientifique et linguistique de l’Afrique noire Dans le renforcement de la personnalitĂ© culturelle africaine, et partant de l’identitĂ© culturelle des africains, Cheikh Anta estimait “qu’il serait difficile de dire, entre le facteur historique et le facteur linguistique, lequel des deux est le plus important”1981 275. A l’appui de cela, il cite Montesquieu “Tant qu’un Peuple vaincu n’a pas perdu sa langue, il peut garder l’espoir
” Soulignant, ainsi, que pour lui, la “langue est l’unique dĂ©nominateur commun, le trait d’identitĂ© culturelle par excellence”. 1981 . La retombĂ©e principale de l’introduction de la dimension diachronique dans les recherches scientifiques et techniques africaines, voire africanistes, par le canal de l’établissement de la parentĂ© linguistique gĂ©nĂ©tique est “le dĂ©verrouillage de la pensĂ©e scientifique” elle-mĂȘme DIOP, 1975 154-223. En effet, parlant du Colloque international du Caire, le professeur DIOP a Ă©crit “il a permis d’introduire la dimension historique dans les Ă©tudes linguistiques africaines ainsi que le confirme notre
ouvrage intitulĂ© ParentĂ© gĂ©nĂ©tique de l’égyptien pharaonique et les langues africaines. Maintenant seulement un vĂ©ritable corps de sciences humaines africaines peut naĂźtre et se dĂ©velopper sur sa propre base historique qu’il s’agisse de l’histoire de la linguistique, de divers arts, de la pensĂ©e philosophique, religieuse etc. Maintenant seulement, les Ă©tudes diachroniques sont possibles en linguistique africaine” 1996 25. Dans le cas prĂ©cis de la linguistique appliquĂ©e, et plus particuliĂšrement de la politique linguistique, en direction de l’unitĂ© africaine, la ParentĂ© linguistique gĂ©nĂ©tique permet a “la constitution et l’enseignement des” AntiquitĂ©s classiques africaines ” Ă  base d’égyptien pharaonique ” DIOP, 1990 39. b L’établissement des lois de passage d’une langue africaine Ă  une autre DIOP, 1960 17. c L’enrichissement d’une langue Ă  partir des racines Ă©gyptiennes ou d’une toute autre langue africaine DIOP, 1970 418. d L’assimilation linguistique d’un africain par le biais des langues internationales africaines de culture quelconque, sans l’aliĂ©nation culturelle provoquĂ©e par des langues d’autres familles linguistiques DIOP, 1960 25. La lutte contre le rĂ©gionalisme et le micronalisme Cheikh Anta estimait que l’une des solutions, dont, dispose l’Afrique pour lutter contre “les barriĂšres ethniques” est la dĂ©monstration et la vulgarisation de la parentĂ© culturelle et linguistique existant entre les peuples africains. Il Ă©crivait, en effet, “En dĂ©montrant d’une façon indiscutable la parentĂ© des SĂ©vĂšres, des walafs, des saras peuples des “nĂ©gresses Ă  plateau”, des sarakolĂ©s, des Toucouleurs, des Peuls, des laobĂ©s, je rends, dĂ©sormais, ridicule tout prĂ©jugĂ© ethnique entre les ressortissants conscients de ces diffĂ©rents groupements. Ce principe doit ĂȘtre Ă©tendu Ă  toute l’Afrique par nos frĂšres des autres rĂ©gions” DIOP, 1990 52. Cette idĂ©e avait Ă©tĂ© formulĂ©e et systĂ©matisĂ©e en 1954. En effet, parlant de la sĂ©lection des langues vĂ©hiculaires africaines DIOP, 1960 20-29, cheikh Anta a soutenu que “Une telle tentative peut se heurter Ă  un Ă©cueil psychologique la susceptibilitĂ© rĂ©gionale des minoritĂ©s bilingues ou non
 cette susceptibilitĂ© est renforcĂ© par l’idĂ©e que la minoritĂ© en question est Ă©trangĂšre ethniquement par rapport Ă  la masse au sein de laquelle elle se trouve”. Alors “une Ă©tude ethnologique et linguistique appropriĂ©e, rĂ©vĂ©lant une parentĂ© insoupçonnĂ©e entre les groupements en prĂ©sence, revĂȘt une importance politique et sociale en ce sens qu’elle contribue Ă  aplanir les difficultĂ©s qui s’opposent Ă  la rĂ©alisation de l’unitĂ© linguistique” 1954 258. La consĂ©quence logique de cela pour un ” africain conscient ” c’est qu’il ” doit se dĂ©gager de tout prĂ©jugĂ© ethnique et acquĂ©rir une nouvelle forme de fierté la fiertĂ© d’ĂȘtre africain, tant il est vrai que ces cloisons ethniques n’existent que par notre ignorance ” DIOP, 1954 321. PrĂ©venant l’accusation d’exagĂ©ration du rĂŽle de la parentĂ© historique, culturelle et linguistique dans la rĂ©alisation d l’unitĂ© africaine, Cheikh Anta affirma ne pas exagĂ©rer ce rĂŽle et soutint, plutĂŽt, ” qu’on ne doit pas nĂ©gliger son importance “ et qu’il “n’existe pas de clĂ© passe-partout, ni de pierre philosophale ; le secret du succĂšs rĂ©side dans l’usage judicieux et coordonnĂ© de tous les facteurs sans nĂ©gliger le moindre” DIOP, 1954 321. EN GUISSE DE CONCLUSION Au total, la parentĂ© linguistique gĂ©nĂ©tique entre l’égyptien ancien et les langues africaines modernes est Ă©tablie, conquise et acquise. Qu’en faire maintenant ? En vue de la promotion des langues nationales en Afrique, des actions sont Ă  entreprendre sĂ©rieusement Ă  court, moyen et long termes selon les domaines d’application de la linguistique. En linguistique appliquĂ©e et en politique linguistique, il faudra – RĂ©gler les problĂšmes de segmentation, d’harmonisation des orthographes et des terminologies ; – Choisir les langues transfrontaliĂšres vĂ©hiculaires et les Ă©lever au rang de langues sous rĂ©gionales et rĂ©gionales sur tous les plans. – Evaluer et harmoniser les politiques linguistiques et en constituer des banques de donnĂ©es ; – Lancer de vĂ©ritables campagnes de masse d’alphabĂ©tisation en langues nationales Ă  l’échelle sous rĂ©gionale, etc. En linguistique synchronique, il faudra dĂ©velopper les savoirs endogĂšnes en matiĂšre de systĂ©matique de nos langues. Les trĂšs nombreuses lacunes des descriptions africanistes ne constitueront plus alors des obstacles Ă  la promotion de ces langues. Il faudra en faire de mĂȘme pour la dialectologie et la phonologie. En matiĂšre de linguistique historique comparative, il faudra encourager la recherche en vue d’évaluer les atlas linguistiques existants, en Ă©laborer lĂ  oĂč il n’en existe pas, et dresser des cartes linguistiques plus pertinentes, plus prĂ©cises et plus opĂ©ratoires. La poursuite des Ă©tudes comparatives ne doit plus ĂȘtre considĂ©rĂ© comme luxueuse. Car celles-ci contribuent Ă  crĂ©er, consolider et Ă©largir la conscience de l’unitĂ© linguistique, l’autre fondement indispensable de nos politiques d’intĂ©gration. L’interrogation prospective du nĂ©gro-africain OBENGA, 1973, ou du PalĂ©oafricain comme dit Cheik Anta 1977 constituera, donc, l’un des leviers historiques de l’unitĂ© africaine. NOTES BARRY, H. “Contribution Ă  l’étude de l’apport linguistique du professeur Cheikh Anta a PremiĂšre partie in le Malien Magazine n°83 du 4 fĂ©vrier 1999, b DeuxiĂšme partie in le Malien Magazine n°84 du 11 fĂ©vrier 1999, c TroisiĂšme partie in le Malien Magazine n°85 du 18 fĂ©vrier 1999, d QuatriĂšme partie in le Malien Magazine n°86 du 25 fĂ©vrier 1999, On lira avec grand profit les publications suivantes – UNESCO le peuplement de l’Egypte ancienne et le dĂ©chiffrement de l’écriture mĂ©tĂ©orique-Actes du Colloque du Caire du 28 janvier au 3 fĂ©vrier 1974-UNESCO, 1978, 187p. – BARRY. H “ Il y a vingt ans le Colloque du Caire
 “ les cahiers du CAEC n°4, mai 1994, – Anonyme “les vingt ans du Colloque du Caire 1974-1994” in Ankh, revue d’égyptologie et des civilisations africaines, n°3 juin 1994, – OBENGA Th Cheikh Anta DIOP, Volney et le Sphinx Contribution de Cheikh Anta DIOP, Ă  l’histographie mondiale, paris prĂ©sence Africaine/Khepera, 1996, DIOP, Ch A Nations nĂšgre et culture-Paris, prĂ©sence Africaine, 1954,390p. cet ouvrage a Ă©tĂ© depuis rééditĂ© en 1964 et en 1979. Le professeur Jean DEVISSE Ă©tait un des principaux contradicteurs du professeur DIOP voir l’article de Philippe DECRAENE dans le Monde du 4 Mars 1965, et la rĂ©ponse de Cheick Anta, 1967 277-278. Depuis le professeur DEVISSE a eu le temps d’ĂȘtre rapporteur gĂ©nĂ©ral du Colloque du Caire. Il a, ains,i conclu son rapport Ă  la page 100 “La trĂšs minutieuse prĂ©paration des communications des professeurs Cheick Anta DIOP et OBENGA n’a pas eu, malgrĂ© les prĂ©cessions contenues dans le document de travail prĂ©paroire envoyĂ© par l’UNESCO, une contrepartie toujours Ă©gale. Il s’en suivi un rĂ©el dĂ©sĂ©quilibre dans les discutions”. Il a, aussi, tenu ces propos trĂšs touchants le 12 janvier 1986 moins d’un mois avant la mort de Cheikh Anta en la prĂ©sence de DIOP lui-mĂȘme “
il y a des chercheurs de bonne foi, et eux-lĂ  ne se rallient pas forcĂ©ment d’un seul coup, ce n’est pas une reddition. Il ne s’agit pas d’une guerre ou d’une capitulation, ce qui serait de vous et de nous. Il ne s’agit pas de cela et je remercie beaucoup le professeur Cheikh Anta DIOP de m’avoir si clairement montrĂ© l’autre voie” ESSOMBA, 1986 p88. BIBLIOGRAPHIE DES TRAVAUX LINGUISTIQUES DE CHEIKH ANTA DIOP Nations nĂšgres et culture. Paris, PrĂ©sence Africaine, 1954, 1964, 1979,390 p. l’unitĂ© culturelle de l’Afrique noire Paris, PrĂ©sence Africaine 1959, 1982, 203 p. l’Afrique noire prĂ©coloniale. Paris, PrĂ©sence Africaine 1960 1987, 213 p. Les fondements Ă©conomiques et culturels d’un Ă©tat fĂ©dĂ©ral d’Afrique PrĂ©sence Africaine, 1960, 1974, 124 p. AntĂ©rioritĂ© des civilisations nĂšgres mythe ou vĂ©ritĂ© historique. Paris, PrĂ©sence Africaine 1967, 1993, 299 p. ParentĂ© gĂ©nĂ©tique de l’égyptien pharaonique et des langues nĂ©gro-africains*. Dakar, IFAN/NEA, 1977, 402 p. 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Voir aussi Joseph Marie ESOMBA textes recueillis, remis et commentĂ©s par Cheikh Anta DIOP son dernier message Ă  l’Afrique et au monde Janvier 1986 Sorono Italie, MUSEAO GUISEPPPE GIANETTI, 149 p. III. CONFERENCES La nĂ©cessitĂ© d’un enseignement en langue vernaculaire*, organisĂ©e par l’association des Ă©tudiants africains de Paris, Paris, 6 Mercredi 6 Juillet 1949. Un enseignement est-il possible en Afrique dans la langue maternelle* ?Dakar, salle du cinĂ©ma Bataclan, Juillet 1950. NĂ©cessitĂ© et possibilitĂ© d’un enseignement dans la langue maternelle en Afrique* Saint-Louis du SĂ©nĂ©gal, 1950. L’origine du wolof et du Peuple qui parle cette langue* organisĂ©e par la sociĂ©tĂ© des africanistes SecrĂ©taires GĂ©nĂ©ral Marcel GRIAULE, Paris, MusĂ©e de l’homme, Mercredi 9 Mai 1951. Y-a-t-il une unitĂ© culturelle de l’Afrique noire. ConfĂ©rence clĂŽturant les journĂ©es africaines de Rennes, sĂ©minaire organisĂ© par l’association des Ă©tudiants africains et l’AGER sur le thĂšme les langues vernaculaires en Afrique noire et structures sociales de l’Afrique noire en liaison avec le problĂšme des pays sous-dĂ©veloppĂ©s. Comment recrĂ©er Ă  partir d’une langue, l’unitĂ© linguistique en Afrique noire* ConfĂ©rence organisĂ©e par le Centre rĂ©gional d’information de Diourbel SĂ©nĂ©gal, Samedi, 16 Avril 1960 voir le Bulletin du Centre d’information de Diourbel n°6, avril 1960. Lamminu rĂ©ew mi ak gestu* langues nationales et recherche scientifique, Samedi 28 Avril 1984, sĂ©minaire culturel de l’Ecole Normale Germaine Legoff, ThiĂšs SĂ©nĂ©gal – voir le chercheur, revue scientifique de l’association des chercheurs sĂ©nĂ©galais, hommage Ă  Cheikh Anta DIOP, Dakar n°1, 1990, pp. 13-48. L’importance de l’ancienne Egypte pour les civilisations africaines, Paris, Centre Georges Pompidou, confĂ©rence-dĂ©bat organisĂ©e dans le cadre des “journĂ©es des cultures africaines 2”, par l’association KalĂ©idoscope et le service des affaires internationales du Ministre de la culture, 7 Juin 1985 in Nomade, revue culturelle n° spĂ©cial 1-2 “la Bombe” pp. 44-63. CONFERENCES DE PRESSE ConfĂ©rence de presse, le 10 AoĂ»t 1981, Chambre de Commerce de Dakar. ConfĂ©rence de presse, le 15 Mars 1984, le relais avenue Cheikh Anta DIOP. INTERVIEWS “Les intellectuels doivent Ă©tudier le passĂ© non pour s’y complaire mais pur y puiser des leçons”, in la vie africaine, n°6 Mars-Avril 1960 pp. 10-11. Bulletin, CND n°5 Mai 1984 Niamey Niger, propos recueillis par Abdoulaye MAMADOU et Mamane MOUSTAPHA. pp. 10-17. “La langue, Ă©lĂ©ment incontournable de tout dĂ©veloppement*”, propos recueillis par Tachar FAAKAREY, in le Sahel, quotidien nigĂ©rien d’information n°2976 du Lundi 14 Mai 1984, pp. 5-6. “L’oncle Bik” propos recueillis par thĂ©rĂšse KEÏTA et DiouldĂ© LAYA, in Nomade, revue culturelle n° spĂ©cial Cheikh Anta DIOP, 1989, 1-2, pp. 208-231. PREFACE OBENGA ThĂ©ophile, l’Afrique dans l’antiquitĂ© Egypte pharaonique – Afrique noire, Paris, PrĂ©sence Africaine, 1973, p. IX-XII ; NB *Indique les titres uniquement consacrĂ©s Ă  la langue et/ou la linguistique. Pour d’autres informations, consulter ThĂ©ophile OBENGA. Cheikh Anta DIOP, Volney et le sphinx – contribution de Cheikh Anta DIOP Ă  l’historiographie mondiale, Paris, PrĂ©sence Africaine/Khepera, 1993, pp. 417-433. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES LIVRES FAUVELLE, L’Afrique de Cheikh Anta DIOP, Paris, Karthala, 1996, 237 p. 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NGOM, G. a * “La parentĂ© gĂ©nĂ©tique entre pharaonique et les langues nĂ©gro-africaines modernes l’exemple de Duala”. Ankh, revue d’égyptologie et de civilisations africaines, n°2 – Avril 1993, pp. 29-83. b * “Du statut parental de l’Egyptien ancien”, communication faite au colloque international sur l’Ɠuvre de cheikh Anta DIOP et la renaissance de l’Afrique au seuil du 3Ăšme millĂ©naire. Dakar – Caytu, 26 FĂ©vrier – 2 Mars 1996 voir RĂ©sumĂ© des communications, pp. 24-26. OBENGA, TH a * “ParentĂ© linguistique gĂ©nĂ©tique entre l’égyptien ancien Ă©gyptien et copte et les langues nĂ©gro-Africaines modernes” in le Peuplement de l’Egypte ancienne et le chiffrement du meroĂŻtique, Actes du Colloque tenu au Caire au 28 janvier au 3 fĂ©vrier 1974, b * “En guise de prĂ©face
 “ Cheikh Anta DIOP Nouvelles recherches sur l’égyptien ancien et les langues nĂ©gro africaines modernes. Paris, PrĂ©sence Africaine, 1988. TERCAFS, J. “Rapprochement entre les langues de certaines Populations du Nord Est de la colonie du Congo et de la langue Ă©gyptienne ancienne et identitĂ© de quelques objets et symboles rituels et magiques d’aprĂšs les recherches de Mlle Jane.” TERCAFS. IN IRCB, Bulletin des sĂ©ances X, I, 1939, TRILLES H. “Au sujet de la langue des fang et de ses lointaines origines” in Revue Anthropologique, 45Ăšme annĂ©e, n°s 4-6, avril -juin 1935, Source Aujourd’hui-Mali 15,20 € Neuf - ExpĂ©diĂ© sous 6 Ă  12 jours InformationsCet article sera commandĂ© chez un fournisseur et sera expĂ©diĂ© 6 Ă  12 jours aprĂšs la date de votre commande. 12,20 € Neuf - En stock InformationsL'article est expĂ©diĂ© le jour-mĂȘme pour toute commande passĂ©e avant 14h00, du lundi au vendredi. 12,50 € Neuf - ExpĂ©diĂ© sous 6 Ă  12 jours InformationsCet article sera commandĂ© chez un fournisseur et sera expĂ©diĂ© 6 Ă  12 jours aprĂšs la date de votre commande. 28,40 € Neuf - ExpĂ©diĂ© sous 6 Ă  12 jours InformationsCet article sera commandĂ© chez un fournisseur et sera expĂ©diĂ© 6 Ă  12 jours aprĂšs la date de votre commande. 10,20 € Neuf - ExpĂ©diĂ© sous 6 Ă  12 jours InformationsCet article sera commandĂ© chez un fournisseur et sera expĂ©diĂ© 6 Ă  12 jours aprĂšs la date de votre commande. 38,60 € Neuf - ExpĂ©diĂ© sous 6 Ă  12 jours InformationsCet article sera commandĂ© chez un fournisseur et sera expĂ©diĂ© 6 Ă  12 jours aprĂšs la date de votre commande. 13,20 € Neuf - ExpĂ©diĂ© sous 6 Ă  12 jours InformationsCet article sera commandĂ© chez un fournisseur et sera expĂ©diĂ© 6 Ă  12 jours aprĂšs la date de votre commande. 29,00 € Neuf - Actuellement indisponible InformationsCet article est actuellement indisponible, il ne peut pas ĂȘtre commandĂ© sur notre site pour le moment. Nous vous invitons Ă  vous inscrire Ă  l'alerte disponibilitĂ©, vous recevrez un e-mail dĂšs que cet ouvrage sera Ă  nouveau disponible. Cheikh Anta Diop est nĂ© en 1923 dans le village de Thieytou, dans la rĂ©gion de Diourbel en pays Baol-Cayor, prĂšs de la ville de Bambey Ă  environ 150 km de Dakar, au sein d’une famille d’origine aristocratique wolof. Il dĂ©croche une bourse pour Ă©tudier en France en 1946, et choisit d’abord la physique et la chimie, avant de se tourner vers la philosophie et l’histoire, avec une thĂšse consacrĂ©e Ă  l’Afrique noire prĂ©coloniale et l’unitĂ© culturelle de l’Afrique noire ». Nationaliste et dĂ©fenseur d’un fĂ©dĂ©ralisme africain, il retourne au SĂ©nĂ©gal dĂšs l’indĂ©pendance en 1960, oĂč il se dĂ©die Ă  enseignement, la recherche et la politique, jusqu’à sa mort en 1986. Son pĂšre, le Jeune Massamba Sassoum Diop est dĂ©cĂ©dĂ© peu de temps aprĂšs sa naissance. Sa mĂšre, Magatte Diop, vĂ©cut jusqu’en 1984. Cheikh Anta Diop Ă©pousa en 1953, Ă  Paris, une Française, Louise Marie Maes, diplĂŽmĂ©e d’Études supĂ©rieures en Histoire et GĂ©ographie. Quatre fils naĂźtront de cette union. De1927 Ă  1937 Ă  l’ñge de 5 ans il est envoyĂ© Ă  l’école coranique dans le fameux Daraa de Koki au cote de son grand pere, avant d’ĂȘtre scolarisĂ© Ă  l’école française l’École RĂ©gionale de Diourbel, d’oĂč il obtient en1937, son certificat d’études primaires. De 1938 Ă  1945 il va poursuivre ses Ă©tudes secondaires Ă  Dakar puis Ă  Saint-Louis, avant d’obtenir son BaccalaurĂ©at en 1945 En 1946, il est allĂ© Ă  Paris pour s’inscrire en classe de MathĂ©matiques SupĂ©rieures. À l’époque, son but Ă©tait de devenir ingĂ©nieur en aĂ©ronautique. En attente de la rentrĂ©e de l’annĂ©e 1946-1947, il s’inscrit en FacultĂ© des Lettres de la Sorbonne en philosophie. Il suit, en particulier, l’enseignement de Gaston Bachelard. À son initiative, est créée l’Association des Étudiants Africains de Paris dont le premier prĂ©sident est Cheikh Fall. Amadou Mahtar M’Bow en deviendra quelques annĂ©es plus tard le prĂ©sident. En 1947, Cheikh Anta Diop va poursuivre ses Ă©tudes et ses recherches linguistiques sur le wolof et le sĂ©rĂšre, langues parlĂ©es au SĂ©nĂ©gal. Il entre en relation avec Henri Lhote le dĂ©couvreur des fresques du Tassili, au Sahara. C’est en 1948 qu’il achĂšve sa licence de philosophie et s’inscrit en FacultĂ© des Sciences avant de publier sa premiĂšre Ă©tude de linguistique, Étude linguistique ouolove – Origine de la langue et de la race valaf, dans la revue PrĂ©sence Africaine » créée par le grand homme de culture Alioune Diop en 1947, qui fondera la maison d’édition PrĂ©sence Africaine puis la SociĂ©tĂ© Africaine de Culture SAC. La mĂȘme annĂ©e, Cheikh Anta Diop publie, dans un numĂ©ro spĂ©cial de la revue Le MusĂ©e Vivant », un article intitulĂ© Quand pourra-t-on parler d’une renaissance africaine ? en partie consacrĂ© Ă  la question de l’utilisation et du dĂ©veloppement des langues africaines, et dans lequel Cheikh Anta Diop propose pour la premiĂšre fois de bĂątir les humanitĂ©s africaines Ă  partir de l’Égypte ancienne. En juillet 1950, le RDA Rassemblement DĂ©mocratique Africain alors dirigĂ© par FĂ©lix HouphouĂ«t-Boigny, tout en rappelant fermement Ă  la direction du RDA son devoir de ne pas faillir Ă  sa mission historique celle d’une vĂ©ritable libĂ©ration du continent africain. Retour au SĂ©nĂ©gal pendant l’hivernage juillet-aoĂ»t de l’annĂ©e 1950. Il donne, Ă  Dakar et Saint-Louis, plusieurs confĂ©rences dont la presse se fait l’écho — Un enseignement est-il possible en Afrique dans la langue maternelle ? », — NĂ©cessitĂ© et possibilitĂ© d’un enseignement dans la langue maternelle en Afrique », — Les fondements culturels d’une civilisation africaine moderne ». Au cours de ce mĂȘme sĂ©jour, il propose, avec des notables, dans une lettre adressĂ©e aux autoritĂ©s de l’AOF Afrique Occidentale Française, un plan de reboisement du pays afin de faire face au danger de la sĂ©cheresse. 1951 Inscription sur les registres de la facultĂ© de son sujet de thĂšse secondaire Qu’étaient les Égyptiens prĂ©dynastiques », sous la direction du professeur Marcel Griaule. Il devient le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l’Association des Étudiants du RDA AERDA, Ă  Paris. En 1953 Dans le bulletin mensuel de l’AERDA, La Voix de l’Afrique noire » de mai-juin 1953, il publie l’article La lutte en Afrique noire ». Il quitte le secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral de l’AERDA. C’est en 1956 qu’il se rĂ©inscrit en thĂšse d’État avec comme nouveau sujet principal Les domaines du matriarcat et du patriarcat dans l’antiquitĂ© ». À partir de 1956, il enseigne la physique et la chimie aux lycĂ©es Voltaire et Claude Bernard, Ă  Paris en tant que maĂźtre-auxiliaire. Cheikh Anta Diop dĂ©cĂšde le 7 fĂ©vrier 1986 ; il repose, selon sa volontĂ©, Ă  Caytou, auprĂšs de son grand-pĂšre le Grand Massamba Sassoum Diop, fondateur du village. Des citations cĂ©lĂšbres L’Égypte est au reste de l’Afrique Noire ce que la GrĂšce et Rome sont Ă  l’Occident. » La plĂ©nitude culturelle ne peut que rendre un peuple plus apte Ă  contribuer au progrĂšs gĂ©nĂ©ral de l’humanitĂ© et Ă  se rapprocher des autres peuples en connaissance de cause. » Les idĂ©ologues qui se couvrent du manteau de la science doivent se rendre compte que l’ùre de la supercherie, de l’escroquerie intellectuelle est dĂ©finitivement rĂ©volue, qu’une page est tournĂ©e dans l’histoire des rapports intellectuels entre les peuples. » Des controverses autour de lui Lors de la publication de son livre Nations nĂšgres et culture 1954, Cheikh Anta Diop a dĂ» faire face Ă  un grand scepticisme dans le monde universitaire, en plus des critiques basĂ©es sur les prĂ©jugĂ©s racistes hĂ©ritĂ©s du colonialisme. Certains collĂšgues lui reprochent une approche multi-disciplinaire parfois chaotique, et d’autres d’ĂȘtre influencĂ© dans son travail scientifique par son militantisme politique. Ce n’est qu’en 1974, au cours du colloque international du Caire, que les plus grands Ă©gyptologues ont saluĂ© ses thĂ©ories visionnaires ». Elles ont depuis Ă©tĂ© acceptĂ©es en tant que vĂ©ritĂ©s scientifiques. 1 J'Ă©tudie le Coran et je suis intĂ©ressĂ© Ă  connaĂźtre les dĂ©tails un peu Ă©parpillĂ©s des vies des prophĂštes qu'on y trouve. Voici le rĂ©cit de la crĂ©ation du premier couple Adam et Ève tels qu'on le trouve dans le premier livre de la Torah la GenĂšse Vos commentaires respectueux svp et citations du Coran sont bienvenus. Le SEIGNEUR Dieu façonna l’homme de la poussiĂšre de la terre ; il insuffla dans ses narines un souffle de vie, et l’homme devint un ĂȘtre vivant. Le SEIGNEUR Dieu planta un jardin en Eden, du cĂŽtĂ© de l’est, et il y mit l’homme qu’il avait façonnĂ©. Le SEIGNEUR Dieu fit pousser de la terre toutes sortes d’arbres agrĂ©ables Ă  voir et bons pour la nourriture, ainsi que l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. Le SEIGNEUR Dieu prit l’homme et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder. Le SEIGNEUR Dieu donna cet ordre Ă  l’homme Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance de ce qui est bon ou mauvais, car le jour oĂč tu en mangeras, tu mourras. GenĂšse 2 L' histoire intĂ©grale est sur 2 Le SEIGNEUR Dieu dit Il n&8217;est pas bon que l&8217;homme soit seul ; je vais lui faire une aide qui sera son vis-Ă -vis. Le SEIGNEUR Dieu façonna de la terre tous les animaux de la campagne et tous les oiseaux du ciel. Il les amena vers l&8217;homme pour voir comment il les appellerait, afin que tout ĂȘtre vivant porte le nom dont l&8217;homme l&8217;appellerait. L&8217;homme appela de leurs noms toutes les bĂȘtes, les oiseaux du ciel et tous les animaux de la campagne ; mais, pour un homme, il ne trouva pas d&8217;aide qui fĂ»t son vis-Ă -vis. Alors le SEIGNEUR Dieu fit tomber une torpeur sur l&8217;homme, qui s&8217;endormit ; il prit une de ses cĂŽtes et referma la chair Ă  sa place. Le SEIGNEUR Dieu forma une femme de la cĂŽte qu&8217;il avait prise Ă  l&8217;homme, et il l&8217;amena vers l&8217;homme. L&8217;homme dit Cette fois c&8217;est l&8217;os de mes os, la chair de ma chair. Celle-ci, on l&8217;appellera femme », car c&8217;est de l&8217;homme qu&8217;elle a Ă©tĂ© prise. C&8217;est pourquoi l&8217;homme quittera son pĂšre et sa mĂšre et s&8217;attachera Ă  sa femme, et ils deviendront une seule chair. Ils Ă©taient tous les deux nus, l&8217;homme et sa femme, et ils n&8217;en avaient pas honte. GenĂšse 2 3 Le serpent Ă©tait le plus avisĂ© de tous les animaux de la campagne que le SEIGNEUR Dieu avait faits. Il dit Ă  la femme Dieu a-t-il rĂ©ellement dit Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ! » La femme dit au serpent Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez ! » Alors le serpent dit Ă  la femme Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Dieu le sait le jour oĂč vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux qui connaissent ce qui est bon ou mauvais. La femme vit que l’arbre Ă©tait bon pour la nourriture et plaisant pour la vue, qu’il Ă©tait, cet arbre, dĂ©sirable pour le discernement. Elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi Ă  son mari qui Ă©tait avec elle, et il en mangea. Leurs yeux Ă  tous les deux s’ouvrirent, et ils surent qu’ils Ă©taient nus. Ils cousirent des feuilles de figuier pour se faire des pagnes. Alors ils entendirent le SEIGNEUR Dieu qui parcourait le jardin avec la brise du soir. L’homme et sa femme allĂšrent se cacher parmi les arbres du jardin pour ne pas ĂȘtre vus par le SEIGNEUR Dieu. Le SEIGNEUR Dieu appela l’homme ; il lui dit OĂč es-tu ? Il rĂ©pondit Je t’ai entendu dans le jardin et j’ai eu peur, parce que jÂ’Ă©tais nu ; je me suis donc cachĂ©. Il reprit Qui t’a dit que tu Ă©tais nu ? Aurais-tu mangĂ© de l’arbre dont je t’avais dĂ©fendu de manger ? L’homme rĂ©pondit C’est la femme que tu as mise auprĂšs de moi qui m’a donnĂ© de l’arbre, et j’ai mangĂ©. Alors le SEIGNEUR Dieu dit Ă  la femme Pourquoi as-tu fait cela ? La femme rĂ©pondit C’est le serpent qui m’a trompĂ©e, et j’ai mangĂ©. Le SEIGNEUR Dieu dit au serpent Puisque tu as fait cela, tu seras maudit ... Je mettrai de l’hostilitĂ© entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance celle-ci tÂ’Ă©crasera la tĂȘte, et tu lui mordras le talon. A la femme, il dit Je multiplierai la peine de tes grossesses. C’est dans la peine que tu mettras des fils au monde. Ton dĂ©sir se portera vers ton mari, et lui, il te dominera. A l’homme, il dit Puisque tu as Ă©coutĂ© ta femme et que tu as mangĂ© de l’arbre dont je t’avais dĂ©fendu de manger, la terre sera maudite Ă  cause de toi ; c’est avec peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie. Elle fera pousser pour toi des Ă©pines et des chardons, et tu mangeras l’herbe de la campagne. C’est Ă  la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes Ă  la terre, puisque c’est d’elle que tu as Ă©tĂ© pris ; car tu es poussiĂšre, et tu retourneras Ă  la poussiĂšre. L’homme appela sa femme du nom d’Eve Vivante », car elle est devenue la mĂšre de tous les vivants. Le SEIGNEUR Dieu fit Ă  l’homme et Ă  sa femme des habits de peau, dont il les revĂȘtit. Le SEIGNEUR Dieu dit L’homme est devenu comme l’un de nous pour la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. Que maintenant il ne tende pas la main pour prendre aussi de l’arbre de la vie, en manger et vivre toujours ! Le SEIGNEUR Dieu le renvoya du jardin d’Eden, pour qu’il cultive la terre d’oĂč il avait Ă©tĂ© pris. AprĂšs avoir chassĂ© l’homme, il posta, Ă  l’est du jardin d’Eden, les keroubim et lÂ’Ă©pĂ©e flamboyante qui tournoie, pour garder le chemin de l’arbre de la vie. GenĂšse 3 4 Si Adam a existĂ©, Ă  quelle Ă©poque a-t-il vĂ©cu? origami Et sinon, tu as d'autres projets dans la vie ? 6 Si Adam a existĂ©, Ă  quelle Ă©poque a-t-il vĂ©cu? Avant le dĂ©luge. Donc Ă  une pĂ©riode dont il ne reste que peu de traces archĂ©ologiques. La datation traditionnelle juive indique -4000 av JC environ. 7 Merci beaucoup, c'est intĂ©ressant. 8 Adam c'est narmer c'est le dĂ©but de l'humanitĂ© et sa date de crĂ©ation est le 6 septembre -3771 en Égypte le calendrier juive nous le dit clairement ! et il y avait des hommes avant lui qui ont pu assistĂ© a sa crĂ©ation et commencer leur calendrier................ et y a pas de serpent dans l'histoire .... Drianke Ű§Ù„Ù„Ù‡Ù… Ű„ÙŰȘŰ­ Ù„Ù†Ű§ ŰŁŰšÙˆŰ§Űš Ű§Ù„ŰźÙŠŰ± ÙˆŰŁŰ±ŰČÙ‚Ù†Ű§ من Ű­ÙŠŰȘ Ù„Ű§ Ù†Ű­ŰȘ۳ۚ 9 Narmer 3200 ans avant notre Ăšre Narmer, le Pharaon Soudanais d'origine Anous peuple noir d'oĂč est issu Osiris qui est Ă  l'origine de la civilisation Égyptienne, premier roi de la premiĂšre dynastie Égyptienne, fut le rĂ©unificateur de la haute et de la basse Égypte. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que le Delta du Nil Ă©tait encore sous les eaux et fut habitĂ© seulement Ă  partir de 3200 ans avant notre Ăšre. Il est Ă  l'origine de la sĂ©paration des terres en zones cultivables pour son peuple. Narmer Ă©tait dĂ©vouĂ© Ă  son peuple, il introduisit une lĂ©gislation basĂ©e sur le respect de toute vie, qui engendra chez les Égyptiens une rectitude morale. Attitude que l'on peut observer dans leur conception de la mort et dans l'organisation des funĂ©railles. Le grand professeur ThĂ©ophile Obenga dans son livre Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx», nous dit ceci Aujourd'hui, la science physico-chimique donne entiĂšrement raison Ă  Cheikh Anta Diop. En effet, Jacques Labeyrie, qui Ă  dirigĂ© le centre des faibles radioactivitĂ©s CFR du commissariat Ă  l'Ă©nergie atomique CEA et du centre national de recherche scientifique CNRS Ă  GIF sur Yvette, a apportĂ© des preuves dĂ©cisives sur cette question de l'antĂ©rioritĂ© de la haute Égypte par rapport au delta le delta Égyptien n'Ă©tait pas habitĂ© avant 3500 avant notre Ăšre. Ce n'est qu'Ă  partir de 3500 avant notre Ăšre que le delta est sorti de la mer. Ainsi, dans le delta, les plus anciens objets fabriquĂ©s par l'homme datent seulement de 3500 avant notre Ăšre, tandis que l'ensemble des datations au C14 effectuĂ©es jusqu'en 1975, montrent que les objets fabriquĂ©s par les hommes remontent Ă  la plus haute antiquitĂ© en haute Égypte et dans les pays voisins Nubie, Soudan. Au demeurant, c'est un roi du sud, donc de la haute Égypte, Menes Narmer, qui conquit le delta, et l'Égypte dynastique Ă©tait nĂ©e Jacques Labeyrie, l'homme et le climat, Paris DenoĂ«l, 1985, “l'Ă©mergence du delta du Nil, descente des eaux et montĂ©e de la civilisation Ă©gyptienne”. origami Et sinon, tu as d'autres projets dans la vie ? 10 Narmer 3200 ans avant notre Ăšre Narmer, le Pharaon Soudanais d'origine Anous peuple noir d'oĂč est issu Osiris qui est Ă  l'origine de la civilisation Égyptienne, premier roi de la premiĂšre dynastie Égyptienne, fut le rĂ©unificateur de la haute et de la basse Égypte. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que le Delta du Nil Ă©tait encore sous les eaux et fut habitĂ© seulement Ă  partir de 3200 ans avant notre Ăšre. Il est Ă  l'origine de la sĂ©paration des terres en zones cultivables pour son peuple. Narmer Ă©tait dĂ©vouĂ© Ă  son peuple, il introduisit une lĂ©gislation basĂ©e sur le respect de toute vie, qui engendra chez les Égyptiens une rectitude morale. Attitude que l'on peut observer dans leur conception de la mort et dans l'organisation des funĂ©railles. Le grand professeur ThĂ©ophile Obenga dans son livre Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx», nous dit ceci Aujourd'hui, la science physico-chimique donne entiĂšrement raison Ă  Cheikh Anta Diop. En effet, Jacques Labeyrie, qui Ă  dirigĂ© le centre des faibles radioactivitĂ©s CFR du commissariat Ă  l'Ă©nergie atomique CEA et du centre national de recherche scientifique CNRS Ă  GIF sur Yvette, a apportĂ© des preuves dĂ©cisives sur cette question de l'antĂ©rioritĂ© de la haute Égypte par rapport au delta le delta Égyptien n'Ă©tait pas habitĂ© avant 3500 avant notre Ăšre. Ce n'est qu'Ă  partir de 3500 avant notre Ăšre que le delta est sorti de la mer. Ainsi, dans le delta, les plus anciens objets fabriquĂ©s par l'homme datent seulement de 3500 avant notre Ăšre, tandis que l'ensemble des datations au C14 effectuĂ©es jusqu'en 1975, montrent que les objets fabriquĂ©s par les hommes remontent Ă  la plus haute antiquitĂ© en haute Égypte et dans les pays voisins Nubie, Soudan. Au demeurant, c'est un roi du sud, donc de la haute Égypte, Menes Narmer, qui conquit le delta, et l'Égypte dynastique Ă©tait nĂ©e Jacques Labeyrie, l'homme et le climat, Paris DenoĂ«l, 1985, “l'Ă©mergence du delta du Nil, descente des eaux et montĂ©e de la civilisation Ă©gyptienne”. Le point le plus important ce n'Ă©tait pas le prĂ©mier homme contrairement Ă  ce qu'Allah a rĂ©vĂ©lĂ© aux 3 grandes religions monothĂ©istes donc c'est un exemple bidon de Nicky31 qui n'a ni fondement et ni logique 11 Le point le plus important ce n'Ă©tait pas le prĂ©mier homme contrairement Ă  ce qu'Allah a rĂ©vĂ©lĂ© aux 3 grandes religions monothĂ©istes donc c'est un exemple bidon de Nicky31 qui n'a ni fondement et ni logique j'ai jamais dis que c'Ă©tait le premier homme j'ai dis que c'Ă©tais le premier humain !! les prĂ©adamite tu connais ?? 12 Narmer 3200 ans avant notre Ăšre Narmer, le Pharaon Soudanais d'origine Anous peuple noir d'oĂč est issu Osiris qui est Ă  l'origine de la civilisation Égyptienne, premier roi de la premiĂšre dynastie Égyptienne, fut le rĂ©unificateur de la haute et de la basse Égypte. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que le Delta du Nil Ă©tait encore sous les eaux et fut habitĂ© seulement Ă  partir de 3200 ans avant notre Ăšre. Il est Ă  l'origine de la sĂ©paration des terres en zones cultivables pour son peuple. Narmer Ă©tait dĂ©vouĂ© Ă  son peuple, il introduisit une lĂ©gislation basĂ©e sur le respect de toute vie, qui engendra chez les Égyptiens une rectitude morale. Attitude que l'on peut observer dans leur conception de la mort et dans l'organisation des funĂ©railles. Le grand professeur ThĂ©ophile Obenga dans son livre Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx», nous dit ceci Aujourd'hui, la science physico-chimique donne entiĂšrement raison Ă  Cheikh Anta Diop. En effet, Jacques Labeyrie, qui Ă  dirigĂ© le centre des faibles radioactivitĂ©s CFR du commissariat Ă  l'Ă©nergie atomique CEA et du centre national de recherche scientifique CNRS Ă  GIF sur Yvette, a apportĂ© des preuves dĂ©cisives sur cette question de l'antĂ©rioritĂ© de la haute Égypte par rapport au delta le delta Égyptien n'Ă©tait pas habitĂ© avant 3500 avant notre Ăšre. Ce n'est qu'Ă  partir de 3500 avant notre Ăšre que le delta est sorti de la mer. Ainsi, dans le delta, les plus anciens objets fabriquĂ©s par l'homme datent seulement de 3500 avant notre Ăšre, tandis que l'ensemble des datations au C14 effectuĂ©es jusqu'en 1975, montrent que les objets fabriquĂ©s par les hommes remontent Ă  la plus haute antiquitĂ© en haute Égypte et dans les pays voisins Nubie, Soudan. Au demeurant, c'est un roi du sud, donc de la haute Égypte, Menes Narmer, qui conquit le delta, et l'Égypte dynastique Ă©tait nĂ©e Jacques Labeyrie, l'homme et le climat, Paris DenoĂ«l, 1985, “l'Ă©mergence du delta du Nil, descente des eaux et montĂ©e de la civilisation Ă©gyptienne”. les datation sont approximative , faut pas rĂȘver non plus ! et adam c'est en -3761 donc ça colle ! donc Adam a Ă©tĂ© créé en haute Ă©gypte et fut Ă©jecter en basse Ă©gypte !! ça correspond ! et c'est qui le pĂšre de narmer ??, il n'y en a pas ?? et avant c'Ă©tait une autre civilisation et le dernier en date c'est le roi scorpion ! ça me rappelle vaguement une histoire de messager ange qui demande a Allah pourquoi il va donner le califat a adam alors qu'ils sont lĂ  ! et Allah leur dit qu'il connait les nom de tout ce qui veut dire qu'Adam a apporter l'Ă©criture et la science avec lui ! et les hiĂ©roglyphe sont la premiĂšre Ă©criture sur terre ! ne me parlez pas des pattes de chat sumĂ©rienne qui n'en sont qu'une copie bas de gamme ! l'Ă©criture Ă©gyptienne c'est 3 Ă©criture en une et se lisent de plusieurs façon ! bref une Ă©criture tellement Ă©laborĂ© qu'on ne pourrait pas la reproduire aujourd'hui ! Ebion Salueur ou salutateur? Telle est la question 13 Avant le dĂ©luge. Donc Ă  une pĂ©riode dont il ne reste que peu de traces archĂ©ologiques. La datation traditionnelle juive indique -4000 av JC environ. Manque de pot notre espĂšce existe depuis environ 200 000 ans et il n'y a jamais eu de dĂ©luge mondial. 14 Manque de pot notre espĂšce existe depuis environ 200 000 ans et il n'y a jamais eu de dĂ©luge mondial. Les traditions les plus anciennes de nombreux peuples sur les 5 continents contiennent cette rĂ©fĂ©rence au dĂ©luge. Un des rares Ă©lĂ©ments dont la mĂ©moire est universelle. origami Et sinon, tu as d'autres projets dans la vie ? 15 j'ai jamais dis que c'Ă©tait le premier homme j'ai dis que c'Ă©tais le premier humain !! les prĂ©adamite tu connais ?? Un homme et un humain c'est pareil ... 16 Un homme et un humain c'est pareil ... aujourd'hui dans notre langage courant , oui , mais a la base ... non ! Allah Ă  crĂ©er deux sorte d'homme ! 17 Manque de pot notre espĂšce existe depuis environ 200 000 ans et il n'y a jamais eu de dĂ©luge mondial. qui t'a dit que le dĂ©luge Ă©tait mondial ??? le dĂ©luge est visible encore aujourd'hui ! regarde tel aviv ou toute les autres tels ou tells, c'est soit des citĂ© soit des temples qui sont passĂ© sous les eau et ont Ă©tĂ© recouvert de terre pour former des colline ! 18 Narmer 3200 ans avant notre Ăšre Narmer, le Pharaon Soudanais d'origine Anous peuple noir d'oĂč est issu Osiris qui est Ă  l'origine de la civilisation Égyptienne, premier roi de la premiĂšre dynastie Égyptienne, fut le rĂ©unificateur de la haute et de la basse Égypte. Il a Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© que le Delta du Nil Ă©tait encore sous les eaux et fut habitĂ© seulement Ă  partir de 3200 ans avant notre Ăšre. Il est Ă  l'origine de la sĂ©paration des terres en zones cultivables pour son peuple. Narmer Ă©tait dĂ©vouĂ© Ă  son peuple, il introduisit une lĂ©gislation basĂ©e sur le respect de toute vie, qui engendra chez les Égyptiens une rectitude morale. Attitude que l'on peut observer dans leur conception de la mort et dans l'organisation des funĂ©railles. Le grand professeur ThĂ©ophile Obenga dans son livre Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx», nous dit ceci Aujourd'hui, la science physico-chimique donne entiĂšrement raison Ă  Cheikh Anta Diop. En effet, Jacques Labeyrie, qui Ă  dirigĂ© le centre des faibles radioactivitĂ©s CFR du commissariat Ă  l'Ă©nergie atomique CEA et du centre national de recherche scientifique CNRS Ă  GIF sur Yvette, a apportĂ© des preuves dĂ©cisives sur cette question de l'antĂ©rioritĂ© de la haute Égypte par rapport au delta le delta Égyptien n'Ă©tait pas habitĂ© avant 3500 avant notre Ăšre. Ce n'est qu'Ă  partir de 3500 avant notre Ăšre que le delta est sorti de la mer. Ainsi, dans le delta, les plus anciens objets fabriquĂ©s par l'homme datent seulement de 3500 avant notre Ăšre, tandis que l'ensemble des datations au C14 effectuĂ©es jusqu'en 1975, montrent que les objets fabriquĂ©s par les hommes remontent Ă  la plus haute antiquitĂ© en haute Égypte et dans les pays voisins Nubie, Soudan. Au demeurant, c'est un roi du sud, donc de la haute Égypte, Menes Narmer, qui conquit le delta, et l'Égypte dynastique Ă©tait nĂ©e Jacques Labeyrie, l'homme et le climat, Paris DenoĂ«l, 1985, “l'Ă©mergence du delta du Nil, descente des eaux et montĂ©e de la civilisation Ă©gyptienne”. tableau des dynasties pharaoniques tel que l'a fait M. Champollion-Figeac d'aprĂšs ManĂ©thon. AprĂšs on peut douter des compĂ©tences de ce monsieur en matiĂšre d'Egyptologie mais bon... 19 tableau des dynasties pharaoniques tel que l'a fait M. Champollion-Figeac d'aprĂšs ManĂ©thon. AprĂšs on peut douter des compĂ©tences de ce monsieur en matiĂšre d'Egyptologie mais bon... thĂ©baĂŻne en -3762 en haute Égypte en plus ! Le calendrier hĂ©braĂŻque est un calendrier luni-solaire composĂ© d’annĂ©es solaires, de mois lunaires, et de semaines de sept jours commençant le dimanche et se terminant le samedi, jour du Chabbat. Il prend pour point de dĂ©part le commencement BerĂ©chit de la GenĂšse, premier livre de la Bible, qu’il fait correspondre Ă  l’an -3761 du calendrier grĂ©gorien. Au soir du 28 septembre 2011, il est entrĂ© dans l’annĂ©e hĂ©braĂŻque 5772. et sa titulature c'est L'ancĂȘtre » PĂšre des Dieux, Montouhotep le Grand, bien-aimĂ© de Satis la maĂźtresse d'ÉlĂ©phantine » faut lire pĂ©re des seigneurs ... il a un pĂšre mais pas de mĂšre ...ce doit ĂȘtre son tuteur puisque celui ci n'a aucune titulature ! bref c'est le premier ! merci pour ta trouvaille david ! la j'ai fait une synthĂšse rapide , mais je vais plancher dessus ... faut savoir que les nom des premiĂšre dynastie ne sont que des doublons avec d'autre noms des dynastie les plus connu franchement j'ai lu la date ça a fait tilt ! et je tombe sur un roi d’Égypte qui s’appelle l’ancĂȘtre ! et a thĂšbes en plus ! origami Et sinon, tu as d'autres projets dans la vie ? 20 aujourd'hui dans notre langage courant , oui , mais a la base ... non ! Allah Ă  crĂ©er deux sorte d'homme ! Il crĂ©er les hommes et les Djinns, pas 2 sortes d'hommes. tu veux un verset du coran qui en parle?? Sourate 51 verset 56 Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent. Tu te base ni sur le coran, ni sur la bible ni sur rien d'ailleurs, comme toujours tu dis n'importe quoi.. 21 Il crĂ©er les hommes et les Djinns, pas 2 sortes d'hommes. tu veux un verset du coran qui en parle?? Sourate 51 verset 56 Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent. Tu te base ni sur le coran, ni sur la bible ni sur rien d'ailleurs, comme toujours tu dis n'importe quoi.. tu veux dire des humains et des "djinns" homme c'est rajoul humain c'est insan etre c'est bachar... origami Et sinon, tu as d'autres projets dans la vie ? 22 tu veux dire des humains et des "djinns" homme c'est rajoul humain c'est insan etre c'est bachar... Tu te plante complĂštement Homme avec un grand H qui reprĂ©sente l'humain Insan homme masculin rajoul qui s'oppose Ă  mar'ha la femme, feminine. Je ne parle mĂȘme pas arabe mais je sais ça. Tu rĂ©invente les choses a ta sauce une fois de plus et tu prouve encore ta mauvaise foi. 23 Tu te plante complĂštement Homme avec un grand H qui reprĂ©sente l'humain Insan homme masculin rajoul qui s'oppose Ă  mar'ha la femme, feminine. Je ne parle mĂȘme pas arabe mais je sais ça. Tu rĂ©invente les choses a ta sauce une fois de plus et tu prouve encore ta mauvaise foi. chat avec un grand C reprĂ©sente le siamois chat c'est l'opposĂ© de la chatte... c'est ce que tu es entrain de dire sans t'en apercevoir ! lit la sourate 72 verset 6 et quand aux savons qui ont traduis homme par mĂąle , faut les prĂ©venir que l'homme n'est pas un animal et justement il y a dĂ©jĂ  les mots mĂąle et femelle dans le coran !! et ça ne concerne que les animaux !! 24 Le serpent Ă©tait le plus avisĂ© de tous les animaux de la campagne que le SEIGNEUR Dieu avait faits. Il dit Ă  la femme Dieu a-t-il rĂ©ellement dit Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ! » La femme dit au serpent Nous pouvons manger du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez ! » Alors le serpent dit Ă  la femme Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Dieu le sait le jour oĂč vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux qui connaissent ce qui est bon ou mauvais. La femme vit que l’arbre Ă©tait bon pour la nourriture et plaisant pour la vue, qu’il Ă©tait, cet arbre, dĂ©sirable pour le discernement. Elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi Ă  son mari qui Ă©tait avec elle, et il en mangea. Satan veut prendre la place de Dieu et ĂȘtre adorĂ© comme s'il Ă©tait Dieu. Il essaie de sĂ©duire l'humain en mettant en avant des choses Ă  convoiter. 25 aujourd'hui dans notre langage courant , oui , mais a la base ... non ! Allah Ă  crĂ©er deux sorte d'homme ! Homme et humain, c'est pareil et ça a toujours Ă©tĂ© pareil... Dans le language courant comme Ă  la base... Mais bon, on a dĂ©jĂ  eu cette conversation par le passĂ©. Sans rĂ©sultat Ă  ce que je vois. Quant aux "sortes d'hommes", si tu fais rĂ©fĂ©rence Ă  des "espĂšces", oui, il y a eu plusieurs espĂšces humaines. La nĂŽtre sapiens ayant au moins ans comme cela a Ă©tĂ© dit quelque part. Donc plus, bien plus qu'une demi douzaine d'annĂ©es. Quand mĂȘme...! 26 chat avec un grand C reprĂ©sente le siamois chat c'est l'opposĂ© de la chatte... c'est ce que tu es entrain de dire sans t'en apercevoir ! lit la sourate 72 verset 6 et quand aux savons qui ont traduis homme par mĂąle , faut les prĂ©venir que l'homme n'est pas un animal et justement il y a dĂ©jĂ  les mots mĂąle et femelle dans le coran !! et ça ne concerne que les animaux !! L'homme ne fait pas partie du rĂšgne vĂ©gĂ©tal, ni minĂ©ral. Il reste le rĂšgne animal... 27 L'homme ne fait pas partie du rĂšgne vĂ©gĂ©tal, ni minĂ©ral. Il reste le rĂšgne animal... Non dans la pensĂ©e monothĂ©iste, l'homme est crĂ©e Ă  l'image de Dieu, il a la possibilitĂ© de rentrer en relation avec Dieu. C'est la religion qui sĂ©pare l'hoimme de l'animal. En archĂ©ologie on parle d'hommes quand il y a des traces de rites funĂ©raires ou religieux. L'homme sans Dieu est appelĂ© l'homme animal dans l'Ă©vangile. 28 Non dans la pensĂ©e monothĂ©iste, l'homme est crĂ©e Ă  l'image de Dieu, il a la possibilitĂ© de rentrer en relation avec Dieu. C'est la religion qui sĂ©pare l'hoimme de l'animal. Et l'homme sans religion? Ou bien c'est juste "la possibilitĂ© d'entrer en relation avec dieu" qui fait de l'animal appelĂ© "homme" un cas Ă  part? dan12 Ă  dit En archĂ©ologie on parle d'hommes quand il y a des traces de rites funĂ©raires ou religieux. Non, pas seulement. Les homo habilis, et mĂȘme en partie les homo erectus, n'avaient pas encore de rites funĂ©raires ou religieux, mais sont considĂ©rĂ©s comme faisant pleinement partie de la lignĂ©e humaine. dan12 Ă  dit L'homme sans Dieu est appelĂ© l'homme animal dans l'Ă©vangile. Ca rĂ©pond Ă  ma premiĂšre question. Comme quoi, la distinction n'est pas si nette que cela. ;- 29 Homme et humain, c'est pareil et ça a toujours Ă©tĂ© pareil... Dans le language courant comme Ă  la base... Mais bon, on a dĂ©jĂ  eu cette conversation par le passĂ©. Sans rĂ©sultat Ă  ce que je vois. Quant aux "sortes d'hommes", si tu fais rĂ©fĂ©rence Ă  des "espĂšces", oui, il y a eu plusieurs espĂšces humaines. La nĂŽtre sapiens ayant au moins ans comme cela a Ă©tĂ© dit quelque part. Donc plus, bien plus qu'une demi douzaine d'annĂ©es. Quand mĂȘme...! voici les djinns et pour le premier d'entre eux c'est il y a 159000 ans .... il y a bien les aryens d'indien et les aryens humains pour dĂ©signer le premier homme ! regarde les gĂ©nĂ©alogie avec adam c'est toujours en moins 3761 qu'on le retrouve avec le dĂ©but de la civilisation et de l'Ă©criture et des science ! 30 L'Ă©vangile affirme l'homme animal [naturel] ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu&8230; Le terme animal ou naturel signifie sensuel », ou qui appartient aux sens. Ceci fait rĂ©fĂ©rence Ă  un homme Ă  l'Ă©tat brut. Il vit dirigĂ© par ses sens. Il n'a aucun contact avec Dieu. L'homme "humain" cherche la relation avec Dieu. Il a un vide en lui qui a la forme de Dieu. 31 Toute ca c'est de l'histoire romancĂ©e... 32 voici les djinns et pour le premier d'entre eux c'est il y a 159000 ans .... il y a bien les aryens d'indien et les aryens humains pour dĂ©signer le premier homme ! regarde les gĂ©nĂ©alogie avec adam c'est toujours en moins 3761 qu'on le retrouve avec le dĂ©but de la civilisation et de l'Ă©criture et des science ! "Aryens d'indiens et aryens d'humains", je pige pas, lĂ ... C'est quoi les "aryens d'humains"??? Ne me dis pas aussi que les indiens ne sont pas humains... Tu pourras retourner le problĂšme si problĂšme il y a dans tous les sens, "hommes" et "humains", c'est pareil, c'est tout... ;- -3761 n'a rien Ă  voir avec "le dĂ©but de la civilisation" et rien Ă  voir avec "le dĂ©but des sciences"... Il y a des villes qui ont existĂ© avant -3761, et pour qu'il y ait une ville, mĂȘme petite, il faut qu'il y ait civilisation... AprĂšs, on peut mettre des qualificatifs par dessus "grande" civilisation, civilisation "plus Ă©voluĂ©e", civilisation boostĂ© par l'Ă©criture, autre... mais ça n'en fait pas "le dĂ©but" de la civilisation. En outre, les avancĂ©es scientifiques sont un processus continu, qui n'a pas attendu l'Ă©criture, mĂȘme si l'Ă©criture a fortement boostĂ© le domaine. ;- Et puis, -3761, ce degrĂ© de "prĂ©cision" en terme de date, c'est assez amusant. -3761 par rapport Ă  quoi, Ă  qui, Ă  jĂ©sus? Qui lui mĂȘme est nĂ© entre -4 et -7 avant JC... -D Ca ne veut pas dire, en passant, qu'il est nĂ© avant lui-mĂȘme, mais que sa date de naissance qu'on a arbitrairement fixĂ©e, est aujourd'hui placĂ©e avant la date initialement arbitrairement fixĂ©e. Mais c'est secondaire, ce que je veux dire, c'est que le premier homme c'est-Ă -dire ĂȘtre humain n'est pas apparu en -3761, mais beaucoup beaucoup beaucoup plus tĂŽt. Maintenant, s'il y en a un en particulier dans l'histoire ou la prĂ©histoire qui est nĂ© Ă  ce moment lĂ , et qui est censĂ© ĂȘtre l'un de nos ancĂȘtres Ă  toute l'humanitĂ© actuelle, why not. Mais bon, il s'inscrit lui-mĂȘme dans une lignĂ©e... 33 Le point le plus important ce n'Ă©tait pas le prĂ©mier homme contrairement Ă  ce qu'Allah a rĂ©vĂ©lĂ© aux 3 grandes religions monothĂ©istes donc c'est un exemple bidon de Nicky31 qui n'a ni fondement et ni logique A propos avez vous lu cette page sur la GenĂšse chez les chinois c'est assez Ă©patant La forme primaire jardin se retrouve dans les mots tentation, fruit, nu, jardin, Diable. Une coincidence? Ou les premiers chinois avaient ils connaissance du rĂ©cit de la chute d'adam et eve? 34 L'Ă©vangile affirme l'homme animal [naturel] ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu&8230; Le terme animal ou naturel signifie sensuel », ou qui appartient aux sens. Ceci fait rĂ©fĂ©rence Ă  un homme Ă  l'Ă©tat brut. Il vit dirigĂ© par ses sens. Il n'a aucun contact avec Dieu. L'homme "humain" cherche la relation avec Dieu. Il a un vide en lui qui a la forme de Dieu. Donc on est bien d'accord, si on fait abstraction de la dimension "esprit" qui n'est pas trĂšs palpable, biologiquement parlant, l'homme est tout bĂȘtement un animal... Un animal qui a la capacitĂ© de "dĂ©finir" son entourage, et qui, trĂšs "modestement", s'auto-dĂ©finit comme "Ă  part" parmi tous les autres ĂȘtres vivants, jusqu'Ă  refuser les liens de "parentĂ©s" qui nous lient... Oui, trĂšs trĂšs modestement, pour ne pas dire de maniĂšre anthropocentriste... origami Et sinon, tu as d'autres projets dans la vie ? 35 A propos avez vous lu cette page sur la GenĂšse chez les chinois c'est assez Ă©patant La forme primaire jardin se retrouve dans les mots tentation, fruit, nu, jardin, Diable. Une coincidence? Ou les premiers chinois avaient ils connaissance du rĂ©cit de la chute d'adam et eve? comme je t'ai dit , les hadiths nous ont dit qu'il y a eu 124 000 prophĂštes et qu'aucun peuple n'a pas reçu de prophĂštes. 19 aoĂ»t 2009 3 19 /08 /aoĂ»t /2009 2007 AsĂšt, OusirĂ©, Hor. Certains d'entre nous ont entendu parler du concept de "Renaissance Africaine", que l'on Ă©crit en Ro En Kemet, "Uhem Mesut" Le Renouvellement des Naissances. Pour RenaĂźtre, il faut avoir Ă©tĂ©. C'est ainsi que la connaissance de l'histoire de l'Afrique Kemet doit ĂȘtre connue. Et retracer l'histoire des Kamits Noirs depuis l'apparition de l'Homme Moderne sur le Sol Africain, c'est remonter aux origines de La Longue Marche de L'HumanitĂ©. Avant toute chose, interrogeons nous sur le concept de "races humaines" . Cette notion dans l'histoire rĂ©cente, a souvent Ă©tĂ© utilisĂ©e pour justifier les pires actes commis Ă  notre encontre. Nous verrons ici, que pour connaĂźtre notre passĂ© d'Africains, il faut embrasser l'histoire de l'espĂšce humaine depuis son commencement. de l’humanitĂ© La science nous apprend que nous appartenons Ă  l’espĂšce dite homo sapiens sapiens» apparue en Afrique il y a environ 200 000 ans avant l'Ăšre occidentale dans la vallĂ©e de l’Omo. En effet, les crĂąnes Omo 1 et Omo 2 dĂ©couverts par Richard Leakey en 1967, ont Ă©tĂ© redatĂ©s en 2005 par le Pr Ian Mc Dougall. Citons Pascal Picq, palĂ©oanthropologue, membre du CollĂšge de France Tous parents, mais tous diffĂ©rents. Toutes les femmes et tous les hommes d’aujourd’hui appartiennent Ă  une seule espĂšce
 Une certitude cependant, les premiĂšres femmes et les premiers hommes modernes avaient la peau noire ». Cette vĂ©ritĂ© Ă©tait-elle ignorĂ©e des Anciens europĂ©ens ? Pas du tout. En voici la preuve. Au 1er siĂšcle avant l’historien grec Diodore de Sicile le savait dĂ©jĂ  On prĂ©tend que les Ethiopiens sont de tous les hommes les premiers qui aient existĂ©. » Afin d’ĂȘtre protĂ©gĂ©s contre les rayons ultra violets du soleil, la peau des premiers hommes Ă©tait dotĂ©e d’un fort taux de mĂ©lanine. Ils Ă©taient donc noirs. Ces premiers hommes vont quitter l’Afrique pour peupler le reste du monde. Il y a 40 000 ans, un groupe de Noirs arrive dans le sud de l’Europe. En 1901 on a retrouvĂ© les restes de l’homme de Grimaldi » Ă  Menton. Cet homme fossile est conservĂ© aujourd’hui au musĂ©e de Monaco. Jusqu’à cette date de - 40 000 ans, l’humanitĂ© est uniquement noire. Une RĂ©volution Climatique La glaciation wĂŒrmienne. Entre - 40 000 ans et - 20 000 ans s’opĂšre un Ă©norme refroidissement de l’hĂ©misphĂšre nord. Les rayons ultra violets sont moins puissants dans cette zone, le soleil se fait plus discret. En Europe notamment, l’humanitĂ© change d’apparence. La peau n’a plus besoin de cette protection de la mĂ©lanine contre le soleil. Elle s’éclaircit. Le corps doit conserver la chaleur et l’air frais doit rentrer dans le corps de façon parcimonieuse c’est le rĂ©trĂ©cissement des narines. Tandis qu’un nez plus large, dans des rĂ©gions chaudes, laisse passer plus d’air pour refroidir le corps. Conclusion au delĂ  de nos apparences, nous appartenons Ă  la mĂȘme espĂšce humaine. Nous avons une origine commune et elle est africaine. du Caire 1974Le colloque du Caire auquel je fais souvent rĂ©fĂ©rence peut faire l’effet d’un vĂ©ritable dialogue de sourds quand on en lit le rĂ©sumĂ©. Ce que les organisateurs de l’UNESCO constatent, c’est le dĂ©sĂ©quilibre » des argumentations des participants la trĂšs minutieuse prĂ©paration du colloque par les professeurs Diop et Obenga n’a pas toujours rencontrĂ© une contrepartie Ă©gale. » Diop et Obenga Ă©taient les seuls reprĂ©sentants de l’Afrique Ă  ce colloque sur le peuplement de l’Egypte antique. Sur le plan de l’appartenance raciale » des Egyptiens, il n’y a pas eu de vĂ©ritable accord des participants. En revanche sur la culture Ă©gyptienne pharaonique, Diop et Obenga ont convaincu bon nombres de leurs pairs Le professeur Sauneron a soulignĂ© l’intĂ©rĂȘt de la mĂ©thode proposĂ©e par le professeur Obenga aprĂšs le professeur Diop. L’égyptien est une langue stable durant au moins 4500ans
 L’égyptien ne peut ĂȘtre isolĂ© de son contexte africain. » Il s’agit de la langue parlĂ©e par les pharaons. 3 Savants europĂ©ens de bonne foi. Doit-on rappeler que la question avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© tranchĂ©e plusieurs siĂšcles plus tĂŽt ? Par des savants europĂ©ens de bonne foi. Et non des moindres. Parmi ceux-ci, citons Jean-François Champollion dit Champollion Le Jeune, le dĂ©chiffreur de la pierre de Rosette. Le dĂ©chiffreur des hiĂ©roglyphes Ă  l’époque moderne parle des Nubiens dans son journal 1828 Ce peuple infortunĂ© qui n’a rien de commun avec les Arabes, ni par son langage, ni par l’apparence physique. » Toujours Ă  la mĂȘme page 160, de la version anglaise de son journal 
 ce sont des gens agrĂ©ables et naturellement heureux comme tous les nubiens. Ils sont minces et leurs traits faciaux sont dĂ©licats, la complexion rouge-marron de leur peau est proche de la couleur noire, et rappelle celle de la race Ă©gyptienne ancienne. » Emile AmĂ©lineau, Ă©gyptologue français, cĂ©lĂšbre pour avoir dĂ©couvert la tĂȘte du dieu Osiris, dans la nĂ©cropole d’Abydos La civilisation Ă©gyptienne
 est non d’origine asiatique, mais d’origine africaine, d’origine nĂ©groĂŻde
 », Ă©ditions Leroux, 1916. N’oublions pas que les Anciens, grecs et latins, tels des enfants terribles, n’ont cessĂ© de nous lĂ©guer cette vĂ©ritĂ© dans leurs Ă©crits. HĂ©rodote, qualifiĂ© de pĂšre de l’histoire » par Christiane Desroches-Noblecourt, nous a lĂ©guĂ© des tĂ©moignages que la grande prĂȘtresse de l’égyptologie française prĂ©fĂšre passer sous silence ils ont la peau noire et les cheveux crĂ©pus. » Pour le philosophe grec de l’antiquitĂ© Aristote, les Egyptiens Ă©taient agan melanes », c’est Ă  dire excessivement nĂšgres ». N’oublions pas que le mot mĂ©lanine » que nous employions tout Ă  l’heure, trouve son origine dans le grec melas ». kamites L’Afrique savante s’est engagĂ©e dans le dĂ©bat avec Cheikh Anta Diop en 1954 et de quelle façon ! Avec son chef d’Ɠuvre Nations NĂšgres et Culture. » Signalons tout de mĂȘme que les Africains AmĂ©ricains Blyden et James, ainsi que l'essayiste haĂŻtien AntĂ©nor Firmin photo ci-dessus, avaient dĂ©jĂ  ouvert la brĂšche Ă  la fin du XIXĂšme siĂšcle. Mais existe – t'-il rĂ©ellement un dĂ©bat ? Pour les tenants de la falsification de l’histoire, l’arme principale est le silence. Quant aux Africains francophones qui se basent aujourd’hui sur de vrais travaux scientifiques, ils doivent retrouver Ă  prĂ©sent l’Esprit des Anciens Kamites pour s’atteler Ă  la Renaissance de l’Afrique et pour faire que la diaspora trouve sa place dans son pays d’accueil la France, sans perdre son Ăąme. C'est ce que bon nombre d'entre eux d'ailleurs, font dĂ©jĂ , avec un talent et un engagement qui force le respect. falsification de l’histoirePourquoi un tel mensonge historique ? L’Occident a pratiquĂ© l’esclavage de la race noire. En pleine pĂ©riode de trafic du bois d’ébĂšne », Bonaparte rĂ©alise la conquĂȘte militaire de l’Egypte. Volney sera du voyage. Il tĂ©moignera de la nĂ©gritude du Sphinx. Mais en pleine pĂ©riode de traite nĂ©griĂšre, il faudra Ă  tout prix nier l’africanitĂ© de la civilisation qui lĂ©gua jadis aux jeunes peuples mĂ©diterranĂ©ens Grecs, Romains tant d’élĂ©ments du savoir scientifique et spirituel. Ainsi, la naissance de l’égyptologie se signalera par sa volontĂ© d’extraire l’Egypte antique de son contexte africain. C’est ainsi que Champollion-Figeac, frĂšre ainĂ© de Champollion Le Jeune, aprĂšs avoir regrettĂ© que le livre de Volney Voyage en Egypte » soit dans toutes les bonnes bibliothĂšques dira, pour infirmer le tĂ©moignage de l’orientaliste que les cheveux crĂ©pus et la peau noire ne suffisent pas Ă  dĂ©finir la race nĂšgre » ! suprĂ©matie blanche Pierre Nillon identifie l’origine du racisme contre les Noirs Mes recherches montrent clairement que l’origine du racisme se trouve dans le judaĂŻsme instituĂ© en 398 avant sous la direction du scribe et sacrificateur Esdras. » En effet, on a vu tout Ă  l’heure que selon la science dĂ©couverte d’hommes fossiles en Ethiopie, Afrique du Sud, Kenya, l’origine de l’humanitĂ© est africaine. Or, le judaĂŻsme et donc l’Ancien Testament trouvent aussi une origine unique Ă  l’humanitĂ©. Mais pour eux, celle-ci n’est pas africaine mais mĂ©sopotamienne GenĂšse 2. Dans le JudaĂŻsme contrairement Ă  l’opinion des anciens europĂ©ens Grecs, Romains, les premiers hommes ne sont plus mĂ©lanodermes, mais leucodermes blancs. Esdras, le rĂ©dacteur du texte biblique invente l’origine de la couleur noire de certaines populations humaines par le fait que ces peuples descendent d’un ancĂȘtre commun Cham, qui vit la nuditĂ© de son pĂšre NoĂ© expression juive signifiant avoir des relations sexuelles et de ce fait, maudit par celui-ci, devint noir ainsi que tout sa postĂ©ritĂ© GenĂšse, chapitre 9. Le sortilĂšge donnant naissance Ă  la noirceur de Cham est dĂ©crit dans le Talmud. Le peuple Ă©lu » supĂ©rieur donc, serait selon cette conception le peuple juif, les races aryennes descendant de Japhet auraient droit Ă  une considĂ©ration Japhet habitera dans la tente de Sem » GenĂšse 9 et les descendant de Canaan deviendraient les esclaves de Sem et Japhet. Les EuropĂ©ens ont dĂ©laissĂ© leurs anciens cultes pour adopter le christianisme qui trouve son origine dans l’Ancien Testament des Juifs. Les Arabes ont hĂ©ritĂ© Ă  travers l’islam, de l’antikĂ©mitisme des Juifs. Et ils ont tous cohabitĂ© longuement, durant la pĂ©riode de l’Espagne musulmane. La Mauritanie n’a aboli l’esclavage des Noirs
 qu’en 1981 ! Quant aux Juifs, ils ne sont pas mauvais en tant que tels, c’est leur idĂ©ologie Ă©litiste qui pose problĂšme. Le chanteur de culture zouloue Johnny Clegg, s’enfuit Ă  l’adolescence du domicile maternel, Ă  l’idĂ©e d’ĂȘtre Ă©duquĂ© religieusement par les rabbins. Cham Oyabi, le thĂ©ologien africain, qui dirige Ă  Poitiers l'Eglise Animiste de Notre Temps, dit que dans une version plus ancienne de la GenĂšse, retrouvĂ©e dans les manuscrits de la Mer Morte, l'Ă©pisode du Chapitre 9 ne comporte aucune scĂšne d'ivresse concernant le patriarche NoĂ© et... pas l'ombre d'une quelconque malĂ©diction. Celle-ci aurait donc Ă©tĂ© ajoutĂ©e Ă  postĂ©riori. is beautiful Avant cette diffusion du racisme au sein du monde blanc, le slogan chez les Anciens Ă©tait Black is beautiful » le Noir est magnifique, plusieurs millĂ©naires avant Angela Davis et la Motown. Au 8Ăšme siĂšcle avant HomĂšre Iliade 1 ; 423 Ă  425 le pĂšre de la littĂ©rature grecque est sans Ă©quivoque Zeus est parti hier du cĂŽtĂ© de l’OcĂ©an prendre part Ă  un banquet chez les Noirs sans reproche, et tous les dieux l’ont suivi. Dans douze jours il retournera dans l’Olympe. » Au 5Ăšme siĂšcle avant HĂ©rodote fait Ă©tat de la beautĂ© du peuple noir en disant Les Noirs qu’ils allaient trouver sont, dit-on, les hommes les plus grands et les plus beaux du monde . » Françafrique Aujourd’hui, dans les pays anglo-saxons par exemple, l’attitude envers l’homme de couleur est moins inamicale que par le passĂ©. Il semblerait que le monde intellectuel en Angleterre soit moins engluĂ© dans le racisme passionnel qu’en France. Il est frappant de constater que rĂ©cemment, le Dr Robin Richards de l’University College de Londres, a reconstituĂ© en numĂ©rique les traits qui se cachent derriĂšre le masque mortuaire en or de Toutankhamon. AidĂ© de sculpteurs et de plasticiens il a tirĂ© parti des radiographies de la momie et s’est inspirĂ© des individus du mĂȘme Ăąge et d’un groupe ethnique proche de celui auquel appartenait le pharaon. Le visage reconstituĂ© ressemble Ă  celui d’un jeune Camerounais ou NigĂ©rian d’aujourd’hui. A propos des Etats-Unis, il faut admettre que le parcours d’un Barack Obama, serait impensable dans la France d’aujourd’hui. Il nous faut nous pencher sur cette spĂ©cificitĂ© française. Bon, on va faire simple. La France oscille entre deux pĂŽles libertĂ©, Ă©galitĂ©, fraternitĂ© et l’empire des Français. C’est l’hĂ©ritage de la rĂ©volution française de 1789 trĂšs vite confisquĂ© par un homme NapolĂ©on Bonaparte. Le rĂȘve de libertĂ© universelle s’est muĂ© en rĂȘve impĂ©rial. Et nous n’en sommes pas encore sortis ! S’agissant de l’Afrique, pour comprendre la relation incestueuse de notre pays la France avec ce continent, il faut lire François-Xavier Vershave. Jetons un coup d’Ɠil Ă  la quatriĂšme de couverture de son livre Noir silence » Il existe un pays oĂč, depuis son palais, le chef de l’Etat recrute librement des mercenaires et pilote des guerres civiles sur un autre continent. Ce livre donne des noms, des dates, des tĂ©moignages. Il existe un pays qui attise les conflits ethniques et dĂ©verse des armes sur des rĂ©gions Ă  feu et Ă  sang, pour rester maĂźtre du seul vrai pouvoir l’argent. Ce livre raconte ces crimes sans tribunal
 Ce pays, c’est la France. Le continent humiliĂ© c’est l’Afrique. Leur liaison incestueuse c’est la Françafrique. » Dans un tel contexte, il est tout Ă  fait logique qu’une presse aux ordres des politiques et des multinationales qui se partagent le gĂąteau africain, perpĂ©tue le mythe du nĂšgre barbare, en dĂ©pit de toute logique scientifique. cas Français C’est ainsi que la reconstitution française en numĂ©rique du buste de Toutankhamon, n’a absolument rien Ă  voir avec celle effectuĂ©e par l’équipe de l’universitĂ© de Londres. C’est ainsi que le buste de la princesse d’Egypte qui se trouve au musĂ©e du Berlin, et prĂ©sentĂ© comme celui de NĂ©fertiti, serait en rĂ©alitĂ© celui d’une princesse mitanienne, concubine du roi et non l’épouse royale de sang Ă©gyptien. Mais des journaux comme le Figaro, lorsqu’ils font des numĂ©ros spĂ©ciaux sur l’Egypte, n’omettent pas de prĂ©senter ce faux manifeste en page de couverture. 10. Mythomanie, mĂ©galomanie maladies de l’esprit Ce qui est vrai pour les individus l’est parfois pour les peuples. Le mythomane croit Ă  ses mensonges. En fait, il va tellement loin dans le mensonge, sachant que chaque nouvelle fable vient camoufler une tromperie rĂ©cente, elle mĂȘme destinĂ©e Ă  occulter une falsification plus ancienne, que mentir devient une seconde nature. C’est ce qui est arrivĂ© Ă  l’Occident moderne. L’exemple le plus Ă©difiant est celui du chien qui fait ses besoins dans le jardin. Il envoie promener en arriĂšre ses pattes de derriĂšre, pour faire en sorte qu’un peu de terre recouvre sa petite commission. NaĂŻvement, il croit que celle-ci est cachĂ©e aux yeux de tous et il s’en va tranquillement. L’Occident moderne agit de mĂȘme. Il camoufle de façon grossiĂšre ses crimes et ses mensonges, que des chroniqueurs vertueux et courageux de toute origine consignent pourtant dans leurs annales. Il le sait, mais peu lui importe, du moment que la masse continue Ă  avaler des couleuvres. De la mĂȘme façon, on peut dire que la mĂ©galomanie est une maladie de l’esprit. Le thĂ©oricien de la suprĂ©matie blanche est persuadĂ© que toutes les inventions dont bĂ©nĂ©ficie l’humanitĂ© sont le fruit du travail de sa seule communautĂ©. Elle seule serait pourvue de la raison raisonnante. Les impĂ©rialistes blancs entendent rĂ©gner sur le passĂ© falsification de l’histoire sur le prĂ©sent bien sĂ»r, mais aussi pour l’éternitĂ©. C’est pour cela qu’ils emmagasinent un arsenal nuclĂ©aire leur permettant de faire sauter plusieurs fois la planĂšte si ils le dĂ©sirent. Cela ne les empĂȘchent pas de se prĂ©senter aux yeux de tous, comme des modĂšles de sagesse. Ils ne sont pas Ă  une contradiction prĂšs. L'histoire Ă©crite par certains EuropĂ©ens falsificateurs, est analysĂ©e sans concession par le chercheur Jean-Philippe Omotunde de l'institut Africamaat. A la lumiĂšre des analyses du chercheur guadeloupĂ©en l'Origine nĂ©gro-africaine du savoir grec, Ă©ditions MĂ©naibuc, la vĂ©ritable nature du modĂšle eurocentriste apparaĂźt c'est un grand bluff ! africaine La renaissance africaine est en marche. L’accession au pouvoir de la majoritĂ© noire en Afrique du Sud, l’instauration d’une dĂ©mocratie non raciale en AmĂ©rique Ă©lection de Barack Obama sont des Ă©tapes importantes dans le combat pour la libĂ©ration des Kamites dans le monde. La rĂ©volution africaine ne peut ĂȘtre que l’Ɠuvre des Africains eux-mĂȘmes. RĂ©volution philosophique et politique citons quelques penseurs de la renaissance africaine Doumbi Fakoly, Sylvain Nsapo Kalamba, Jean-Pierre Kaya, Jean-Philippe Omotunde, Ama Mazama, Mubabinge Bilolo. Mais une renaissance africaine pour quoi faire ? Pour bomber le torse et proclamer comme James Brown dans les annĂ©es 70 Je suis noir et je suis fier. » Aujourd’hui, ça serait un peu puĂ©ril non ? Je pense qu’il faut connaĂźtre l’histoire mais surtout s’imprĂ©gner de la spiritualitĂ© de nos ancĂȘtres. Iniouia, grand intendant de Men Nefer. Entre 4000 et 2000 ans avant JĂ©sus Christ rĂ©daction du Livre des Morts des anciens Ă©gyptiens. Ce livre contient notamment, la fameuse Confession NĂ©gative "Salut, dieu grand, Seigneur de VĂ©ritĂ© et de Justice, MaĂźtre puissant ! Voici que j'arrive devant toi ! Laisse-moi donc contempler ta rayonnante beautĂ© ! ...Je n'ai pas causĂ© de souffrance aux hommes. Je n'ai pas usĂ© de violence contre ma parentĂ©, Je n'ai pas substituĂ© l'Injustice Ă  la Justice. Je n'ai pas frĂ©quentĂ© les mĂ©chants. Je n'ai pas commis de crimes. Je n'ai pas fait travailler pour moi avec excĂšs. ... je n'ai pas maltraitĂ© mes serviteurs..." On ne va pas la citer entiĂšrement. Au total, il y a ce que l'on peut appeler quarante deux commandements. Une notion du bien et du mal Ă©vidente. Mais qu’est-ce que les Africains d’aujourd’hui, Congolais, Gabonais, conservent de l’antique civilisation Ă©gyptienne ? Citons l’égyptologue congolais ThĂ©ophile Obenga. LE "KA" Ancien Ă©gyptien. "Ka" esprit, pouvoir spirituel. Mbochi Congo. "O-kaa" essence, personnalitĂ©. Sotho Afrique du Sud. "Ka" pouvoir. Fang Gabon. "Ki" force, puissance, pouvoir. Duala Cameroun. "Ka" nature, caractĂšre. Source ThĂ©ophile Obenga Revue scientifique Ankh n°6/7. 12 Notion du bien et du mal Extrait du texte de RenĂ©-Louis Parfait EtilĂ© Africamaat. Le culte d'Osiris fut Ă©tabli Ă  Abydos ville d'Egypte, sinon avant, du moins au commencement de la pĂ©riode dynastique. Ce fut une religion constituĂ©e aux temps prĂ©historiques, mais la genĂšse de la lĂ©gende osirienne remonte Ă  4000 ans avant J-C. ... Vers 2000 ans avant J-C, pendant la XIIĂšme dynastie, aprĂšs une importante rĂ©volution sociale, le peuple aspire Ă  obtenir une vie heureuse aprĂšs la mort dans les Champs ElysĂ©es du ciel Ă©gyptien. C'est aussi en Egypte qu'apparaĂźt pour la premiĂšre fois ce qu'on appelle aujourd'hui "la pesĂ©e de l'Ăąme"... Le 125Ăšme Chapitre du "Livre des Morts" parle du jugement et de la purification de l'Ăąme... C'est aussi le chapitre de la confession de l'Ăąme, la fameuse "confession nĂ©gative". Le dĂ©funt nie tous les crimes susceptibles d'ĂȘtre accomplis par l'homme. Par la pesĂ©e de l'Ăąme, celui qui prĂ©side le Tribunal, Osiris, Ă©value le poids des pĂ©chĂ©s et le poids des vertus du dĂ©funt. La puissance suprĂȘme a trouvĂ© l'Ăąme pieuse et juste... le dĂ©funt est admis Ă  jouir des bonheurs de l'au-delĂ , le coeur des mĂ©chants lui, est jetĂ© en pature Ă  Ammout, la dĂ©esse dĂ©vorante, la mangeuse de coeurs. Nul coupable ne peut Ă©chapper Ă  son sort. L'Ăąme impure subit un chĂątiment, c'est Ă  dire une longue et douloureuse purification. » Que faut-il retenir de cet extrait du commentaire de R-L P. EtilĂ© ? On est frappĂ© devant l’anciennetĂ© de cette conception du tribunal d’outre-tombe 4000 ans, 2000 ans avant J-C, voilĂ  qui donne le vertige. Mais surtout, ce qu’il faut retenir c’est LA NECESSITE DE RETABLIR L’ORDRE OSIRIEN, L’HARMONIE MAÂTIQUE, FACE A L’ORDRE INSTABLE, MALEFIQUE, SETHIEN. Pour en savoir plus, il faut lire le texte de l’égyptologue, Ă©rudit, philosophe, sage et thĂ©ologien kamite Mubabinge Bilolo 13. Hommes et femmes diffĂ©rents et complĂ©mentaires Je suis fatiguĂ© et je n’ai pas la force ni le talent pour Ă©crire aujourd’hui un cours poĂšme ou une chronique sur l’homme et la femme kamites. Et je n’ai pas acquis la connaissance qui me permettrait de le faire. Je vais donc citer un aĂźnĂ©, un sage, Doumbi-Fakoly. 
 la dĂ©esse Sekmet rĂ©git la Force Tranquille qui rappelle celle du lion. 
 la dĂ©esse Hu distribue la Parole ParlĂ©e et CrĂ©atrice, comme le verbe crĂ©ateur Ă  l’instant de la premiĂšre Fois. 
 la dĂ©esse Isis, ModĂšle de mĂšre et d’épouse, dĂ©tient le mystĂšre de la CrĂ©ation et enseigne la Haute Initiation. 
 la dĂ©esse MaĂąt, veille sur l’Harmonie, la StabilitĂ©, l’Equilibre de la crĂ©ation et l’application de la Justice dans les mondes visible et invisible. Ce parti pris de nos AncĂȘtres en faveur des DĂ©esses, donc en faveur de la Femme, procĂšde d’une logique implacable.» Extrait de Les chemins de la MaĂąt, Doumbi-Fakoly, Menaibuc, 2008 ». Doumbi Fakoly est aussi trĂšs lucide sur les conditions psychologiques permettant l'avĂšnement d'une vĂ©ritable Renaissance Africaine Ce n’est qu’en se rĂ©appropriant son patrimoine culturel par la rĂ©conciliation avec ses AncĂȘtres et avec lui-mĂȘme que l’Africain pourra reconquĂ©rir la confiance en soi qu’il a perdu dans son refus de s’assumer, et qui seule permet de repousser toujours plus loin les frontiĂšres de l’impossible. » Doumbi-Fakoly, Afrique la Renaissance, Silex-Nouvelles du Sud, 2000. Il y a presque un an, j’avais Ă©tĂ© fortement intĂ©ressĂ© par les mots d’une femme française, ostĂ©opathe sur les ondes de la chaĂźne de radio FM, ICI ET MAINTENANT, elle disait qu’il fallait se tenir droit et regarder la lumiĂšre. Que cela Ă©tait le propre de l’homme heureux et confiant. Ces propos rejoignent ceux du sage kamite de l’AntiquitĂ©, Ptah Hotep Pour l’ĂȘtre rayonnant qui avance, le chemin est construit ». Published by Iterou OgowĂš - dans agano

cheikh anta diop volney et le sphinx